Isabelle Renaud

Un roman jeunesse idéal pour sensibiliser les jeunes lecteurs aux dégâts dus aux pesticides et engrais sur la nature, sur la santé des hommes...

L'auteur met en scène des adolescents. C'est aussi la rencontre d'une jeune citadine et des adolescents de la campagne. La citadine arrive avec ses clichés avant de se rendre compte qu'aujourd'hui, il n'y a à plus ce clivage ville-campagne. Les ados sont tous connectés. Seuls les centres d'intérêts sont différents suivant la vie et l'entourage de chacun.

Cette histoire reste une histoire simple et un peu carricaturale, mais le message peut passer auprès des jeunes lecteurs.

En tant qu'adulte, j'ai lu ce livre en une journée, et je l'ai trouvé un peu trop facile à lire, pas assez approfondi à mon goût. Je conseille cette histoire aux jeunes ados.



Merci à Babelio pour cette opération masse critique jeunesse et aux Editions Glénat Jeunesse pour l'envoi de ce roman.

Nine vit plus ou moins cloitrée surprotégée par une mère angoissée jusqu'au jour où celle-ci accepte un emploi inespéré. Arrive alors son baby sitter, un jeune indien chevauchant une grosse moto, un baby sittor !! Grâce à lui, un vent de liberté va souffler sur la vie de Nine jusqu'à espérer décider ses parents à la laisser partir en classe verte avec ses camarades...

Un roman très bien écrit qui se lit d'une traite. C'est à la fois drôle et émouvant.

Pour les enfants à partir de 8 ans

Nine a eu la chance d'avoir sa maman toujours présente pour elle depuis sa naissance. Enfin, la chance, c'est peut-être beaucoup dire ! Parce que Nine n'a pas le droit d'aller chez des amis, elle n'a pas le droit de jouer dans la rue, elle n'a pas le droit de se baigner, elle n'a pas le droit de caresser les animaux,.... la liste est très longue. Ses parents ont trop peur qu'il lui arrive quelque chose de grave. Alors le jour où sa maman retrouver un travail, le travail de ses rêves, il faut bien trouver une baby-sitter pour aller la chercher à l'école. Mais toutes les baby-sitter ne sont pas des Mary Poppins. Pour le plus grand bonheur de Nine.

Petit roman bien sympathique sur l'excessive protection parentale. Au point de vouloir priver Nine d'un séjour scolaire. Heureusement elle est sauvée par un baby-sitter d'exception qui va à la fois savoir lui parler, la mettre en confiance et la laisser vivre sa vie de petite fille. Jusqu'au drame à la suite duquel on se demande qui apprend de qui ? Nine de ses parents ou l'inverse ? Je suis quasi sûre du succès de ce roman.

A la bibliothèque, j'ai emprunté : Baby-sittor d'Isabelle Renaud.

Nine a un problème : depuis que son frère est mort (avant sa naissance), ses parents la surprotègent. Elle en a marre, car elle ne peut rien faire, même aller jouer chez une copine ! C'est pénible...

Quand sa maman trouve un travail c'est l'occasion pour Nine d'avoir un baby-sitter, Anil. Il n'est pas aussi expérimenté que les parents le souhaitaient mais comme cela c'est fait dans l'urgence, pas d'autre choix que de lui faire confiance.

Grâce à lui, la petite fille se sent libre: elle revient de l'école en moto, progresse en dessin, découvre la mécanique...

Anil réussira t-il à faire en sorte que la fillette puisse partir en classe verte alors que ses parents refusent (trop dangereux.. évidemment !) ?

Pour le savoir, il vous faudra lire ce joli roman jeunesse qui m'a charmé de la première à la dernière page.

Nine est une petite fille hyper attachante, qui en a ras le bol d'être surprotégé. Cela se comprend, elle ne peut absolument rien faire. Du coup, quand sa maman trouve un travail et doit trouver un baby-sitter en catastrophe, c'est la meilleure chose qui puisse arriver à cette fillette. Elle rentre en moto, elle découvre plein de nouvelles choses et surtout.. la liberté !

C'est mignon, ça montre à quel point il est important de faire confiance à un enfant pour qu'il devienne autonome.

Le comportement de la maman se comprend, elle a perdu un enfant et c'est quelque chose de terrible. Mais son « bébé » a 10 ans et demi, il est temps de la laisser voler de ses propres ailes :)

Baby-sitor est un bon roman jeunesse, lu d'une traite, que je recommande sans aucune hésitation à partir de 8 ans.

Ma note : 4 étoiles.

Jusque là surprotégée par des parents angoissés, Nine, 10 ans, vit comme une libération la reprise du travail par sa mère et du coup son obligation de la laisser à un baby-sitter. Surtout que le baby-sitter en question est un jeune homme passionné de moto et de dessin, qui rêve de voyager autour du monde et avec lequel elle va rapidement nouer une relation forte qui va pouvoir l'aider à prendre certaines libertés...



Une petite histoire qui se lit facilement et permet de partager un bon moment avec la jeune héroïne qui va peu à peu réussir à faire prendre conscience à ses parents qu'ils peuvent relâcher leur surveillance et la laisser davantage vivre ses expériences. Le personnage du baby-sitter est intéressant.

Une lecture facile et rythmée pour les lecteurs de 9-11 ans.

Un roman tendre et drôle pour évoquer une situation délicate. En effet, Nine est surprotégée par ses parents depuis un drame terrible. L'arrivée d'Anil, un jeune baby-sitter dynamique va bouleverser l'équilibre familial. J'ai bien aimé la manière dont Nine vit les événements, partagée entre la logique de ses parents qu'elle trouve naturelle et son désir nouveau de rébellion. Une histoire originale et efficace, qui se lit avec intérêt et suscite aussi notre curiosité. Une lecture qui répond totalement aux attentes d'un roman jeunesse pour les 10/11 ans.
Lien : http://www.lirado.fr/baby-si..

Le genre : Enfance momifiée

Nine, dix ans et demi, est entourée d’amour, d’affection, elle ne manque matériellement de rien. Pourtant, aux récréations, Nine passe son temps à lire seule et n’a aucun ami. La faute à une mère ultra protectrice qui lui interdit à peu près tout ce qui pourrait la mettre en danger : pas de fêtes d’anniversaire, pas de sorties entre copains, et, pire que tout, pas de classe verte alors que tous les autres enfants y vont et n’attendent que cela … Pourtant, lorsque la mère de Nine décroche un travail, il faut alors trouver une baby-sitter en urgence. Ne trouvant pas la personne de leur rêve (avec brevet de secourisme, capable de préparer des beignets, musicienne maîtrisant deux langues vivantes …), les parents se rabattent sur Anil, jeune étudiant recommandé par un collègue du père de Nine.

Voici un court roman appartenant à la collection “En voiture Simone !” des éditions Thierry Magnier : “Une bonne dose d’humour pour cette collection pétillante et colorée ! Avec En voiture Simone !, on embarque pour des aventures réalistes ou complètement loufoques. Des textes savoureux, décalés, décoiffés et décoiffants…”

Effectivement, l’humour est au rendez-vous. Le récit se fait à la première personne, du point de vue de Nine qui fait preuve d’une bonne dose de dérision (obligatoire pour supporter sa mère). Pourtant, la force du roman est de ne pas faire de cette mère un personnage antipathique : on comprend rapidement que cette surprotection de sa fille unique cache une blessure passée. On s’en doutait fortement, et le fait de ne pas faire durer le suspense est un bon point.

Le titre est assez rigolo également : Baby-Sittor. Et là je me suis dit : “ah ouais, en fait, Anil, c’est Schwarzenegger !” (d’autant plus qu’on voit une moto sur la couverture …) Et bien … pas du tout (Anil est simplement passionné de motos). Ce roman est un récit de vie raconté autour d’un sujet bien réel mais pas souvent abordé : comment trouver le juste équilibre entre protection et étouffement ? Sujet qui parle particulièrement à la mère que je suis.

Les personnages ne sont pas manichéens (la petite Nine peut aussi se révéler peste et insupportable ! ) et la fin laisse présager d’une évolution positive pour chacun d’entre eux sans que les ficelles tirées ne soient trop grosses.

Un vrai bon petit roman !

C’est drôle mais cette histoire m’a offert un véritable voyage dans le passé ! Direction la cour de mon école primaire avec mes camarades lorsque nous nous imagions des tonnes de choses au sujet du fantôme de l’école – car il y avait toujours un raffut incroyable dans le grenier juste au-dessus de notre classe ! Ah l’insouciance, c’était quand même drôlement bien !



Trêve de plaisanterie, revenons à notre sorcière de la bouche d’égout. Les deux gamines – Maud et Mélina – n’ont pas froid aux yeux, elles sont prêtes à tout pour que les choses restent comme elles le sont ! Et ces deux héroïnes nous entraînent dans une chasse à l’affreuse maîtresse Madame Tric !



J’ai également trouvé que cette histoire faisait référence à de nombreuses valeurs telles que la solidarité, l’amitié et la franchise. Ça me touche toujours quand je retrouve dans les histoires pour enfants des valeurs qui me sont chères. Ici, elles sont bien exploitées et certains élèves de l’école agissent comme les mousquetaires, « Un pour tous et tous pour un » !



En revanche, il y a un petit bémol dans cette lecture… Je trouve que la « présence » de la sorcière passe au second plan, elle est assez peu exploitée, en réalité, et c’est tout de même un peu dommage ! J’aurai aimé que l’auteure choisisse : soit qu’elle insiste plus sur le côté nocif de sa présence dans la bouche d’égout de la cour de récré, soit qu’elle en souligne le côté imaginaire. Bref, que cette sorcière annoncée dans le titre ait un véritable rôle à jouer. Un poil loupé pour moi sur ce coup là !



Vous l’aurez compris, c’est une lecture en demi-teinte ! On fera mieux mercredi prochain !


Lien : https://ogrimoire.com/2021/0..

Tom a une nouvelle voisine, un peu trop présente, qui lui vole son domaine secret et le prive des rencontres avec un renard sauvage. Mais Louise va réussir à apprivoiser ce voisin un peu sauvage lui aussi, et cette campagne qu'elle n'avait qu'une envie : quitter.

Un petit roman mignon sur l'amitié, l'enfance et le temps que l'on prend à jouer, vivre, observer.

Je ne sais pas s'il me laissera un souvenir impérissable mais c'est une jolie petite parenthèse.

Achille a peur des chevaux. Pas de chance, c'est la passion de son père et de sa sœur. Dès lors, pas question pour lui d'y échapper.



Pourtant, le jeune homme a ses propres projets, principalement celui d'assister et pourquoi pas de participer au festival local de musique de heavy metal.



Son dernier bulletin amène ses parents à aussi reconsidérer leurs attentes et à imposer quelques révisions afin d'éviter un redoublement et notamment en anglais.



C'est alors que débarque la nouvelle correspondante de sa petite sœur, elle aussi est bien sûr totalement captivée par les chevaux...



Un roman drôle et dynamique qui plonge le lecteur dans la tête d'un adolescent qui s'interroge sur sa relation avec sa famille, mais aussi avec les filles.



Les chevaux sont omniprésents. Ils sont le réceptacle des peurs d'Achille et de son opposition à son père.



Ils vont devenir le moyen pour lui d'avancer, de faire de nouvelles découvertes et de tracer son propre chemin.
Lien : https://www.nouveautes-jeune..

J’ai aimé le livre Baby sittor parce que les parents de Nine ne la laisse pas sortir car ils pensent que c’est dangereux pour elle. Sa maman est toujours là pour l’empêcher de s’éloigner du domicile familial. Même lorsque l’école organise des voyages, Nine en est privée. Son baby sitter, Anyl, lui, n’est pas contre. Nine découvre la liberté grâce à lui... J'ai très bien aimé ce livre.



DRISS

La surprotection n’est pas un sujet si souvent abordé dans les romans jeunesses. Le quotidien de Nine est partagé entre résignation et révolte intérieure. Mais que peut-elle face à ses parents qui ont vécu un drame avant son arrivée : leur premier enfant est décédé d’un accident à huit mois. Eux ont l’impression de bien faire, de la garder en sécurité mais ils ne voient pas le mal-être qui s’installe petit à petit en Nine (copines qui s’éloignent, regards des autres, classe verte où elle ne pourra pas aller…). Le changement arrivera de l’extérieur, avec ce nouveau baby-sitter qui va bouleverser la vie de Nine et de sa famille.

Un roman drôle, émouvant et agréable à lire sur la confiance et la liberté.

Oui. A partir de 9 ans

Roman de littérature jeunesse sélectionné pour le Prix des collégiens de Charente-Maritime 2023. Agathe, jeune Youtubeuse de 15 ans, dont la chaine est suivie par bon nombre de followers, est dépitée lorsque ses parents lui annoncent le départ de la région parisienne pour s'installer à Saint Fiacre, village perdu entre Grenoble et Valence. Néoruraux, les parents d'Agathe, qui se lancent dans le maraîchage et l'apiculture, cumulent la malchance : récoltes de légumes insignifiantes, destruction des serres par une tempête, mort de tous les essaims d'abeille. Grâce notamment à Adam, écologiste engagé, Agathe prend conscience des enjeux de protection de l'environnement et du vivant. Elle qui ne rêvait que son retour prochain à Paris, décide d'agir et s'investit avec tous ses moyens pour soutenir la candidature aux élections municipales d'Irène, la mère d'Adam, convaincue par la cause écologiste.



De l'humour, du rythme, des personnalités attachantes, tout en évitant les leçons de morale, un chouette roman de la collection #onestprêt (Glénat).

Achille a 14 ans, bientôt 15 et il vit dans un petit village du Val d’Oise à deux pas de Cergy avec Eloise, 12 ans, bientôt 13, dite Elo, sa mère, Camille, professeure de SVT et Camille, son père, commercial chez Piquet, vendeur de fil de fer barbelé.



La vie d’Achille bascule lorsque successivement, son père perd son emploi, se retrouve au chômage et passe tout son temps à la maison ; Achille reçoit son avis de redoublement de la classe de 3ème, il est puni tout l’été, il doit réviser toutes les matières et il doit reprendre l’équitation, le sport de toute la famille alors qu’il est traumatisé après un accident dans sa jeunesse ; sa soeur reçoit une correspondante anglaise, Alice McLennane qui aime l’équitation et se passionne pour un cheval indomptable, Tramontane la terrible.





Isabelle Renaud est née en 1974 en région parisienne, elle a grandi en Côte d’Ivoire et elle est revenue en France à l’adolescence. Après des études de lettres, elle est devenue journaliste pour la presse écrite, rédactrice, correctrice et secrétaire de rédaction. A la naissance de sa fille en 2003, elle commence à publier en littérature pour la jeunesse.



Elle a commencé chez Thierry Magnier en 2016 avec Baby-sittor dans la collection En voiture Simone ! puis à l’Ecole des loisirs avec Le secret du renard en 2019, L'amour en 12 étapes en 2010, La grande boussole en 2021 , La sorcière de la bouche d'égout au Rouergue en 2021. André Mora est journaliste dans la presse économique et La vie indocile d’Achille Le Guennec est son premier roman.





Un petit roman miroir d’une saison d’été dans la vie d’un jeune adolescent. Il est effacé face à un père autoritaire et à côté d’une petite soeur modèle. Il tente de s’opposer en se passionnant pour la musique metal et en s’habillant au diapason des fans de ce genre musical. L’arrivée d’une adolescente anglaise va lui permettre de s’affirmer, de montrer ses compétences et de revendiquer sa liberté.



Il y a donc un côté roman d’apprentissage avec un peu d’humour à cause des dialogues anglais-français entre la famille Le Guennec et la correspondante anglaise et il y a aussi quelques passages sur l’équitation et le dressage de chevaux avec notamment l’éthologie qui permet d’apprivoiser les animaux avec bienveillance. Une lecture gentille et un peu convenue, il n’y a en tout cas pas de grande originalité dans l’exploitation des thèmes.

J’ai été très étonnée à la lecture de ce roman.



D’abord, parce que l’autrice ne tourne pas autour du pot et explique dès les premières pages les raisons de la surprotection de l’héroïne. Racontée avec la voix de cette jeune fille, on comprend bien vite le poids qu’elle supporte au quotidien, tout en comprenant les sentiments de ses parents face au drame qui les a touché.



Ensuite, parce que l’autrice arrive à insuffler humour et compassion en même temps à son histoire. J’ai été touchée par la détresse parentale face aux envies d’émancipation de leur enfant, qui parfois arrive à une telle absurdité qu’on en sourit.



Enfin, parce qu’Anil est un personnage haut en couleurs qui vient bouleverser la vie de cette famille. L’amitié qu’il développe avec Nine est sincère et l’on aurait bien envie de partir en voyage avec un tel ami.



Premier roman jeunesse, d’Isabelle Renaud. Espérons qu’il y en aura d’autres !
Lien : http://boumabib.fr/2019/04/1..

Encore un très bon petit livre chez les Éditions Thierry Magnier qui nous propose cette fois une excursion dans la vie de Nine, élève de CM2 et bien en peine pour décider ses parents à lui lâcher un peu la bride.



Du haut de ses 10 ans et demie, Nine se trouve esseulée à l’école car elle est dégourdie mais surtout hyper protégée par ses parents qui lui interdisent toutes sorties et de ce fait toute création de lien social avec les autres enfants de son âge. Cette situation commence à peser sur Nine qui voudrait acquérir un peu plus de libérté et ainsi participer à la classe verte organisée en fin d’année.



Oui mais… Ses parents ne sont pas prêts… Seule petite éclaircie, sa mère vient de retrouver un travail. Et si grâce à cela, Nine allait pouvoir enfin respirer. Et si le baby-sittor qui lui est attribué se révélait être le meilleur atout pour convaincre ses parents ?



Derrière une situation décrite avec beaucoup de légèreté et sans aucune caricature, on retrouve un livre plaisant et le quotidien d’une enfant qui aspire à d’autres horizons. La lecture est aisée, on se prend vite d’affection pour les personnages, incarnés avec beaucoup de justesse et de spontanéité. Les dialogues et les situations sont crédibles et le désarroi de Nine ainsi que le cheminement de la résolution du problème se fait tout en douceur et en naturel.



Je conseille donc cette lecture, au sujet plutôt intéressant bien que très surprenant. L’écriture est de qualité. Pour jeunes lecteurs dès 8 ans.
Lien : https://lechampdesabeilles.w..

Les parents de Nine, ayant perdu leur premier enfant, l’ont toujours surprotégée, allant même cette année jusqu’à refuser qu’elle parte en classe verte avec les autres CM2. Mais quand sa mère reprend son travail de costumière, il faut trouver un baby-sitter. Ils finissent par embaucher Anil, un étudiant qui va transporter Nine sur sa moto... et va un peu bouleverser son quotidien. Un gentil petit roman agréable à lire, « feel good therapy » pour les plus jeunes.

Encore un bon titre de l’excellente collection de Thierry Magnier « En voiture Simone »

Nine, 10 ans et demi, est mise à l’écart par tous ceux qui pourraient être ses amis parce que sa mère ne lui permet rien, toute sortie étant potentiellement dangereuse.

Difficile de vivre ainsi à cet âge, même si notre colère vis à vis de cette mère surprotectrice cède peu à peu quand on comprend la raison de son attitude.

Et quand toute la classe doit partir en classe verte sans elle, pour Nine, ça devient vraiment difficile. D’autant plus qu’un malentendu envers ce qui a été sa meilleure amie lui complique encore la vie à l’école.



Par chance pour elle, quand ses parents ont soudain besoin de la confier à une baby-sitter, de façon urgente, ils mettent la barre si haut pour le recrutement qu’impossible de trouver quelqu’un à la hauteur.

Ils devront donc se contenter de la seule personne qui se présente, jeune homme presque aussi étonné qu’eux de se trouver promu au rôle de baby-sitter.



Une très brève parenthèse dans le quotidien de Nine, mais qui va se révéler très profitable pour elle.

De l’humour, de l’émotion, des situations très réalistes et d’autres moins. Un très joli petit roman, facile à lire, à mettre entre toutes les mains.
Lien : http://livresjeunessejangeli..

C’est l’histoire d’un père qui est licencié par qu’il n’a pas su s’adapter à notre époque et ne parle pas anglais. La vie de famille va changer mais pas comme on pourrait le croire… je vous laisse découvrir.



Décidément les éditions Syros aiment les romans qui introduisent l’anglais dans le texte, il y a bien sûr la collection Tip Tongue mais aussi « Love Song » de Fred Dupouy…



Achille est un ado de presque 15 ans très touchant car il développé une attitude suite à d’événements. Il paraît nonchalant et désinvolte, cependant on va se rendre compte face à certaines situations que cela remonte à plus longtemps et plus profondément que l’on croit. Très vite on nous oriente sur une chute de cheval qui a changé sa vie suite à des conséquences mentales. Quant en fait ce n’est que la partie visible de l’iceberg.



Eloïse la petite sœur est agaçante comme doivent l’être les petites sœurs ! On se rend compte qu’elle aussi a des fêlures et qu’elle n’est pas aussi sûre d’elle qu’on puisse le croire.



Alice, elle semble entrer de l’autre côté du miroir en débarquant dans cette famille bretonne qui vit dans le Val d’Oise. Cette jeune anglaise a aussi fait une chute de cheval avec des conséquences physiques. Elle a une autre réaction face à l’accident parce qu’au départ elle avait un rapport différent au monde équin.



On va donc avoir ces quatre lignes principales. Le père et les trois adolescents vont faire des choix pour avancer. Chacun porté par se obsessions : être un leader et savoir parler anglais, être fan de Métal et obnubilé par Corinne, être populaire et être la meilleure, vivre dans le monde équin. Sauront-ils évoluer et résoudre leurs problèmes ?



Ce que j’ai aimé dans ce roman c’est l’humour pour mieux faire passer les souffrances et autres embûches du quotidien. On va bien rire lors de certaines scènes, notamment avec le père qui va parler un anglais mâtiné d’anglais et un savant sabir franco-anglo-chinois.



C’était une bonne idée de faire entrer quelqu’un d’étranger à la famille et au pays pour résoudre des problèmes qui étaient masqués. C’est vraiment une autre façon d’appréhender les choses et rompre la dynamique familiale.



Ce roman aborde aussi un thème que je ne vois pas souvent, celui de la masculinité, qu’est-ce qu’être un homme aujourd’hui, en dehors de l’aspect sexuel. On a le père qui se retrouve à la maison et on a le fils qui ne veut pas remonter en selle… avec ces deux exemples on se rend compte des injonctions de la société face à ce qui peut passer pour des échecs mais en sont-ils ?



On a la tante avec ses méthodes frontales avec la cravache et ces idées de dresser les chevaux, qui fait écho a la façon d’élever les enfants à dure, pour qu’on ne parle pas faiblesse. Elle aussi va recevoir une leçon de la vie et voir une autre façon d’aborder les choses.



Ce que j’ai beaucoup apprécié ce sont les choix des prénoms entre Achille l’anti-héros, Alice la petite anglaise et son univers particulier et Eloïse (une réf aux histoires de Hillary Knight ?) un prénom très classique qui va avec cette bonne élève et cavalière émérite. Sans parler des parents qui s’appellent Camille et Camille ! l’oncle Maurice le métalleux (pas métallo) …



De nombreux rebondissements, des prises de bec, de l’amour et des « dramas » vont tenir le lecteur en haleine. On va aussi avoir des scènes touchantes, pleines d’émotions lorsque les personnages vont ouvrir les yeux.



Ce que je retiendrais de ce roman que j'ai bien aimé, c’est qu’avec beaucoup de bienveillances ont peu résoudre bien des problèmes existentiels et aller au bout de ses rêves.
Lien : https://latelierderamettes.w..

Le père d'Achille et Eloïse vient de perdre son travail parce qu'il ne parle pas anglais. Pour éviter à ses enfants de rencontrer les mêmes difficultés, il les pousse à trouver un correspondant anglais. Achille n'est pas très emballé mais sa petite sœur, plus studieuse, joue le jeu et ils s'apprêtent à recevoir Alice chez eux. Pendant ces vacances, Achille devra aussi suivre un programme imposé par ses parents parce que ses résultats sont en chute libre. Il devra réviser, travailler son anglais et remonter à cheval sans discuter, et ce malgré sa peur. Le garçon n'a pourtant qu'une seule envie, celle d'aller à un grand festival de métal ...



Je ne pensais pas m'attacher si facilement à Achille, mais avoir son point de vue m'a fait changer d'avis. Si je m'attendais à un ado qui traîne les pieds et qui veut seulement contrarier ses parents, il se trouve qu'Achille est volontaire et curieux, et qu'il va apprendre doucement à se faire entendre par ses parents. Il a simplement des centres d'intérêts différents et ce n'est pas un drame.



C'est une lecture pour ados mais c'est aussi une lecture pour les parents. On suit l'évolution des relations au cœur d'une famille imparfaite, avec des parents qui souhaitent le meilleur à leurs enfants mais qui peuvent parfois être maladroits. Ici, on observe surtout la relation père/fils et on espère les voir communiquer, se faire confiance. D'autant plus qu'Achille est un bon garçon, qui n'a jamais de mauvaises intentions. Il aura même mérité une petite romance !



À noter : ce roman parle beaucoup d'équitation et notamment d'équitation comportementale. Les auteurs nous invitent alors à faire le parallèle avec une éducation plus douce et donc à prendre en compte la personnalité et les besoins de chacun.