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Critiques de Isabelle Vouin (76)
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Les sables savants

Edmond a un rêve dans la vie : recevoir le Grand Prix de Littérature. Marié à Suzanne, une amie d'enfance aussi vive que lui est calme, il passe ses journées à écrire.



La seconde guerre mondiale va pulvériser son avenir. le voici, en juillet 42, prisonnier dans un camp d'officiers français en Poméranie, tandis que Suzanne, restée à Paris, est obligée de fuir les rafles contre les juifs.



Un roman polyphonique où l'on entend tour à tour la voix d'Edmond et de Suzanne mais aussi celle d'Emile, prisonnier lui aussi, et Pedro, réfugié espagnol qui aide Suzanne dans sa fuite.



Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce n'est pas un roman sur la vie dans ce camp, avec les difficultés de ravitaillement ou de maladie, et les intellectuels qui essaient de créer une sorte d'université dont les diplômes pourront être reconnus à leurs sorties.



Ce n'est pas non plus qu'un roman sur la seconde guerre mondiale, les rafles ou le sort des juifs.



Non, la place centrale de ce roman, selon moi, c'est l'humain. La psychologie de chaque personnage est ciselée et c'est leur rage de continuer à vivre malgré tous les aléas qui les rend fort Pour l'un se sera ce fameux roman qu'il doit écrire coûte que coûte, pour l'autre sa femme adorée et son enfant qui l'attend. Pour Suzanne c'est la résistance. Et que dire de Pedro, boulanger enfermé dans son pétrin, qui a déjà perdu une guerre et qui continue à vivre malgré tout.



L'écriture est très fluide, poétique. Les personnages sont singuliers et leurs émotions si bien décrites qu'ils deviennent vivants et profonds.



Un très beau roman sur l'histoire d'un roman, mais pas que !
Lien : http://lesfanasdelivres.cana..
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Qui aime bien

Un récit comme un souffle de rage, de désarroi et d'incompréhension accompagné d'un élan vital aussi lumineux et joyeux que la jeunesse conquérante. Un récit sans concession où jaillit la résilience, celle qui arrivera non pas au pardon mais à la transformation de la blessure en ouverture au monde et aux autres. Une écriture aussi brutale que douce, à l'image de Valentine-Colombine. A partager.
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L'Eclaireur

Un roman qui éclaire le lecteur sur la situation des enfants qui vivent dans une atmosphère de guerre civile.

Aman est un jeune garçon somalien qui se déplace avec les membres de son clan vers des horizons plus paisibles. La guerre est présente et le risque d'assaut est une préoccupation quotidienne. Aman est le petit-fils d'Haruni, cet éclaireur qui a le pouvoir de guérir les âmes de ceux qui écoutent ses histoires. Il était comme un livre vivant qui, lors de sa mort, a invité Aman à poursuivre sa mission. Lors d'un long déplacement, l'oncle d'Aman lui demande de quitter le clan pour se protéger et préserver l'histoire qu'il porte en lui. Aman se sent encore un enfant mais il n'aura pas le choix de se battre pour l'honneur de sa famille et le souvenir d'Haruni. C'est alors que débutent de nombreuses péripéties qui mèneront Aman à devenir un homme et à tendre vers son réel destin.

La narration est assez fluide malgré des premiers chapitres qui m'ont semblé longs et qui ont rendu difficile l'immersion dans l'intrigue. Le style est parfois très beau et les messages d'une certaine sagesse ce qui explique le nombres de citations sur babelio pour cet ouvrage.

L'ouvrage permet de se familiariser avec la culture africaine mais aussi avec le quotidien des personnes qui sont proches des territoires de guerres civiles ou la situation des soldats et des enfants-soldats.

Malgré ces thématiques assez lourdes, il est agréable de retrouver des passages d'amitié et d'amour entre Aman et ses amis. De plus, cet ouvrage permet de mettre en avant de quelles façons les mots et l'histoire des ancêtres peuvent permettre de réchauffer les âmes et de retrouver un peu de paix malgré la guerre environnante.

J'ai apprécié cet ouvrage pour le message d'espoir et de paix qu'il transmet et je le recommande dès la 4e.
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L'Eclaireur

Cette oeuvre est intemporelle et l'histoire se passe en Afrique.

Le personnage principal est Aman, un jeune Syrien âgé au début de l'histoire de seulement douze ans. Il est avec sa mère, Safa, et sa grand-mère, Yohoo, dans la même case, et son oncle, Jabar, est le chef du village depuis la mort de son grand-père, Haruni. Il y a en plus les nomades avec qui il reste de longues heures pendant les durs chemins jusqu'au prochain point d'eau. Il fait énormément de chemin pour ensuite faire un séjour à l'hôpital où une infirmière, Marzia, s'attache énormément à Aman et lui de même. Il retrouve son oncle Omar chez qui il séjourne pendant plusieurs mois et où il fait la rencontre de Nahia qui est plus âgée et Ali qui a son âge. Il fait aussi connaissance avec un homme lors de rendez-vous entre amis de son oncle Omar qui lui propose de s'inscrire pour la guerre. Aman est amoureux de Nahia il part dans un camp de réfugiés.



J'ai beaucoup apprécié cette histoire car elle est très réaliste.
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L'Eclaireur

Joli livre poétique et fort en émotions qui nous conduit en Somalie où Aman, dont toute la tribu est décédée de soif, de faim ou de tribus rivales, trouve refuge chez son oncle à Mogadiscio. Il y apprend à lire et à écrire, y rencontre un ami et un amour, mais il y est formé aussi au maniement des armes pour devenir, à 14 ans, un enfant-soldat. Mais la mort de son ami lui fait choisir la poésie.
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L'Eclaireur

Beau témoignage, belle découverte. Le personnage est partagé entre deux comportements contradictoires : faire face à la violence par la vengeance ou par la sagesse. De plus, le roman présente un" aspect documentaire" intéressant.
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L'Eclaireur

Merci pour ce moment ! Oui ce moment d'effroi, ce moment de bonheur, ce moment de tristesse, ce moment de plénitude, ce moment 'une justesse incroyable.



C'est donc l'histoire d'Aman, un jeune garçon d'un peuple nomade de Somalie, qui suit les trace de son grand père Haruni "l'éclaireur", celui qui raconte l'histoire d'un peuple, le sien. Quand Haruni meurt, Ama doit prendre sa suite mais il ne se sent pas prêt, c'est trop de responsabilité. Après une longue marche, il se retrouve à Mogadiscio chez son oncle , dans une ville en proie à la guerre civile dans laquelle il va être embarqué pour échapper à son destin. L'horreur s'abat alors sur lui et son meilleur ami Ali et son amour Nahia.



Ce roman est d'une poésie très forte malgré les horreurs décrites. On y découvre une culture, un pays, un peuple et ses particularités, on entre dans la peau des enfants soldats, on s'immisce dans une vie que l'on ne voit qu'à la télévision et qu'on ne comprend pas toujours.

Ce roman éclaire l'actualité d'une façon si forte qu'elle en est troublante. Cette soif de vengeance du Tout-Puissant est si bien décrite ! La description efficace de la folie des hommes est à la fois technique et à la fois philosophique.

Le destin d'Aman si beau transcende cette histoire simple et complexe à la fois.

Chapeau bas à l'auteur !
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Les sables savants

La construction de ce roman est complexe. C’est un enchaînement de chapitres courts issus de plusieurs époques, plusieurs narrateurs, plusieurs lieux. À l’intérieur de ces chapitres s’entrechoquent aussi plusieurs formes littéraires: des poèmes, des lettres, des chansons, des prières. L’ensemble forme un tout hétéroclite qui rend parfaitement compte de l’absurdité de la seconde guerre mondiale, où les couples se retrouvent séparés, les familles déchirées, les âmes esseulées.



Parmi elles, Edmond et Émile, tous deux prisonniers au fin fond de la Poméranie. Suzanne, juive, qui se cache à Paris. Pedro, boulanger au grand cœur. Chacun résiste à sa manière et chacun à sa façon soutient Edmond. Edmond qui n’a qu’une obsession: recevoir le Grand Prix de Littérature après la guerre. Car notre héros écrit, dans la crasse du camp, dans la promiscuité suante, dans le froid cuisant, rongé par les poux, affaibli par la maladie, la faim, la soif, le désespoir, il écrit sans relâche. C’est là le cœur de ce roman: la littérature est-elle vraiment "au-dessus de tout, au-dessus de la guerre, des ennemis, de la souffrance et de la dignité"? Pour Edmond, la littérature est un refuge, depuis l’enfance. Elle devient résistance, lorsque ses camarades et lui créent une université dans le camp. Elle se fait même sensualité, lorsqu’il écrit à Suzanne: "dans les déliés des lettres, je retrouve les courbes de ton corps."



Ce récit d’Isabelle Vouin est un magnifique hommage à toutes les formes d’écriture. Et à tous ceux qui sont capables "de s’emparer d’un grain de sable, d’un courant d’air, d’une épluchure de pomme de terre, pour en faire un chef-d’œuvre."

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Les sables savants

J’ai eu l’occasion de lire ce roman et ce fut un grand moment de lecture.

Il y a tout.

le roman commence par cette journée où l’on remet le grand prix littéraire et ne comprenant pas pourquoi, cette intrigue vous questionne à chaque page que vous tournez tout en passant par les émotions nécessaires à un bon récit.

La fougue de la jeunesse, l’amour, les épreuves d’une guerre, la peur, le manque, la quête de la dignité, la nostalgie d’une époque.

Tous ces éléments vous tiennent en haleine jusqu’à la dernière page dans un style fluide et poétique.

Et lorsque vous refermez votre livre quoi dire d’autre…

Vous resterez pensif, les yeux pétillants et humides de ces larmes qui vous comblent

de joie et qui marquent la fin d’un deuil et le début d’une nouvelle vie.
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Les sables savants

Un roman d'une grande humanité. Les personnages sont magnifiques, tantôt plein d'amour et d'amitié, tantôt haineux. Ils nous suivent longtemps encore après la lecture.

Nous plongeons dans le quotidien de prisonniers, des intellectuels, des professeurs, des ingénieurs : Edmond, Émile, Lucien, André et les autres. Ces hommes partagent -et nous partageons avec eux- la boue, la vermine mais aussi leurs secrets, leur correspondance, leurs rêves. Un très beau roman.
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À l'étroit

Un roman très court qui déborde de rage adolescente. En seulement quelques pages on découvre un jeune homme en plein mal-être qui voudrait crier sa colère et son désespoir au monde mais qui, paradoxalement, reste silencieux (aucune parole, les pensées tournent dans sa tête jusqu'à la paranoïa). Un texte fort qui prend une tournure très soudaine et inattendue et qui amène à porter un autre regard sur les choses et les personnes qui nous entourent car tout peut disparaître d'un claquement de doigts.
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Qui aime bien

Valentine se fait appeler Colombine. Elle est maltraitée par sa mère jusqu’au jour où elle lui répond par une gifle. Sa bouée de sauvetage est Lorenzo dont elle est amoureuse.



Une description de situation à un moment donné : il s'agit davantage d'un récit d'enfance vu à hauteur d'adulte que d'un roman pour la jeunesse. Nous peinons même à éprouver de l’empathie pour cette héroïne pourtant maltraitée.

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Qui aime bien

C’est bref, 64 pages, mais ça peut être puissant. Comme une gifle. Isabelle Vouin a écrit ce récit avec un souffle fort qui pousse son lecteur un peu dans tous les sens jusqu’à une finale bien sentie. Au départ, les images se suivent et se chevauchent rapidement, on a l’impression d’écouter un monologue livré avec rage et qui n’a pas été « réfléchi » à l’avance, Valentine partageant des fragments de son présent et de son passé un peu à l’emporte-pièce.
Lien : http://sophielit.ca/critique..
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Qui aime bien

Qui aime bien est un très court roman de 80 pages qui parle de maltraitance infantile.



L'écriture se veut poétique et est très saccadée (phrase très courte, presque des vers à l'oreille). L'histoire est quasiment inexistante. On assiste à du lyrisme à l'état pur et à des lamentations. Et c'est tout.



Bref, une grosse déception pour un si petit livre.
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Qui aime bien

Les ouvrages sur les violences aux enfants ne manquent pas. Pensons par exemple à l’indépassable Vipère au Poing d’Hervé Bazin. Sur un sujet aussi douloureux que celui-ci, il est difficile pour un ou une auteure, reconnaissons-le, de faire œuvre de littérature.

Isabelle Vouin parvient pourtant dans son dernier roman, Qui aime bien (éd. Talents Hauts), à faire une lecture singulière de la violence aux enfants – en parlant d’un autre acte de violence. C’est en effet d’une gifle dont il est question, la gifle d’une adolescente, Valentine : "C’est parti tout seul. Aujourd’hui, j’ai giflé ma mère." Une gifle d'autodéfense.

Dans ce court récit – bref roman ou longue nouvelle – écrit à la première personne, la jeune fille revient sur l’histoire d’une éducation rude qui semble, hélas, trop bien illustrer le proverbe : "Qui aime bien châtie bien."

Valentine décrit son chemin de croix d’une violence trop ordinaire par une mère que très peu verraient en tortionnaire : "Le chic absolu", "pas du tout grosse ni vulgaire", qui "a dû en faire tourner des têtes", avec son "tailleur impeccable et ses talons hauts pour aller bosser au tribunal..." Car, ironie du sort, cette Folcoche du XXIe siècle, est une greffière et habituée des cours de justice.

Cette fameuse gifle est l’élément déclencheur autant que l’aboutissement d’un processus de libération d’une jeune fille qui a compris sur le tard qu’il se passait quelque chose d’anormal avec ces coups domestiques, ces "roustres" qu’elle trouve, pendant des années, "normales", et ces humiliations quotidiennes. Si Isabelle Vouin parle de son père, c’est pour parler d’un autre drame : celui d’un deuil, qui explique également la démarche de Valentine : "Pour moi, Papa c’était Dieu, alors il ne risquait rien. Du coup, moi aussi je lui ai dit d’y aller. Mais Dieu a glissé."

La libération de l’adolescente passera par son amour pour Lorenzo mais aussi par un projet artistique et professionnel : devenir clown. En devenant son double Colombine, Valentine parvient à devenir ce qu’elle est : "Quand je mets mon nez rouge, c’est instantané, je passe direct dans une autre dimension, un autre espace-temps. Et là, je suis dans ma vraie vie."

À bien des égards, Qui aime bien est l’histoire d’une série de dévoilements : de la violence domestique, d’un rêve de spectacles, d’un secret familial (admirablement mis en scène dans la scène du cimetière), et finalement de la mise au grand jour ("J'écarte le tissus et je les vois assis autour de la piste") de cette mère violente, dans un avant-dernier chapitre où tout se noue et se libère.
Lien : http://www.bla-bla-blog.com/..
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Le temps d'un abrazo

Solaire, intime et grave de cette beauté allouée à l’hédonisme « Le Temps d’un abrazo » est un hymne à la rédemption. Dans ce repli du jour où le microcosme prend ses allures salvatrices. Aérienne, poétique, caressante et nourricière l’écriture est une nage dans un lac consolateur. Ou pas un courant, un nuage noir n’enfreint le verbal affirmé. Tout est raffiné, tendre et relevé. Ce roman est un abrazo, l’expression parabolique d’êtres qui puisent dans la musicalité l’empreinte du geste à retenir. Dans ces pas en quête de sens où l’initiation change d’épreuves selon la couleur du jour subrepticement. La lumière encense les lignes. L’instant devient quintessence et profondeur. Ce roman est calme et puissant. Dans cette idiosyncrasie du sud de la France où les mas tremblent sous les fissures liées au temps, où la chaleur gouverne le lecteur dans une symbolique gestuelle. Nina est le souffle chaud des pages. Belle triste et passionnée elle cherche le rai salvateur qui abolira en maître de feu ses tourments et le manque cruel d’Ivan son compagnon décédé tragiquement. Elle va rencontrer Jean, photographe, reporteur, un grand blessé de l’âme. L’histoire dépasse l’oraison dansante. Le rythme est langoureux, riche de patience. Les chapitres sont portés par cette musique Argentine expressive et si nourricière. « Je suis cloué, ça reviendra toujours, ça ne cessera jamais, l’effroi des enfants, les hurlements des femmes… J’ai froid. Cette musique m’agresse. Vite retrouver les tourments de Piazzolla avec son acharnement et ses dissonances, la brutalité charnelle de Pugliese, m’oublier avec Di Sarli, d’Arienzo, Canaro, Biagi… Leurs déchirements sont nobles… » Ce roman de rencontres, de fusions au-delà des êtres, est une parabole au croisement des destins qui s’entrechoquent pour se reconstruire. « On est le fils de celui qu’on choisit. » l’auteure aime le fondateur, l’alliage entre la pierre et la danse. Ce liant qui divinise la musique et octroie « Le geste lent de celui qui franchit le seuil d’un temple. » « Le temps d’un abrazo » est une marche sous la pluie d’été. L’importance du son écarquille les phrases et prolonge la langueur de l’instant à retenir. « Adios Cporazon » d’Héctor Sapelli est le point final qui relie la résilience et l’espérance. Sincère, « Le temps d’un abrazo » d’Isabelle Vouin aux Editions Grand Angle est un donnant.
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Le temps d'un abrazo

Un roman vibrant, prenant, profond et sensuel. Je viens de tourner la dernière page de "le temps d'un abazo" conseillé par un ami. Un seul mot: déjà? On en veut encore. On a envie de rester avec Nina et Jean avec qui on s'est souvent identifié, de danser avec eux sur Adios Corazon, de caresser les pierres qui savent et protègent ... Lecteur de romans noirs et policiers, j'avais, je l'avoue, un à priori avec cette belle couverture qui évoquait plutôt un roman d'amour. Et les romans d'amour c'est pas du tout mon délire. Mais là, quelle surprise! Je me suis tout de suite retrouvé plongé dans les ressentis simultanés d'un homme et d'une femme brisés par la vie sur le chemin tortueux de leur rencontre. Le style poétique et maîtrisé suit les variations des émotions calquées sur la musique avec l'alternance de phrases hachées et d'envolées crues. On s'interroge sur notre place dans ce monde fou, on plonge jusqu'au fond du trou, on s'accroche au corps de l'autre, on fuit, on a peur, on se perd, on tâtonne .... bref, la vie ... la nôtre...
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Le temps d'un abrazo

Dès les premières pages vous êtes happé par ce Roman au style poétique, imagé et fluide.

Les phrases s’enchaînent et vous transportent de lieux en lieux , d’émotions en émotions.

Le lecteur s’immisce dans l’intimité des âmes, dans leurs questionnements, leurs blessures leurs désirs enfouis. Malgré les cœurs meurtris, les corps vont imposer leurs propres langages.

même les pierres sont attachantes.....



Au son du bandonéon ,On ne cesse d’être porté par l’histoire, sans que l’envie de connaître la suite vous abandonne.

Et quand vous tournez votre dernière page, les personnages vous manquent déjà.
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Le temps d'un abrazo

Waouh ! ... puis silence ... pour rester plongé dans "Le temps d'un Abrazo"...

Suspendu à des mots qui nous fond voyager, nous plongent dans des univers différents à chaque page...

Pas le temps de respirer, on est transporté par tous nos sens, on vibre avec les personnages et les vieilles pierres qui nous révèlent leurs histoire... On reste suspendu à une sensation, une couleur, une odeur ... Juste un instant car on est déjà emporté ailleurs ...
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Le temps d'un abrazo

Le temps d’un abrazo est un roman délicat et sensuel. Le rythme du récit suit la cadence de la musique. Le style d’écriture, fluide et poétique, nous fait chercher l’âme au plus profond des corps. Les lieux eux-mêmes sont dotés de conscience. Le lecteur entre dans cet enlacement de pierres, de vents, de soupirs, de replis, de langage subtil et de tendresse.
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