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Critiques de Stéphane Heska (131)
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Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir

J'ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman qui m'intriguais depuis un certain temps. J'avais vu de très bonnes critiques sur différents blogs alors a mon tour j'ai eu envie de le découvrir.



Déjà dans quelle catégorie peut-on classer ce roman, eh bien je n'ai toujours pas la réponse car il s'agit là d'un ovni. On suit la vie de Jérôme, informaticien, maladroit et pour qui les relations avec les autres sont un vrai calvaire. Au début, j'en avais meme de la peine de le voir si malheureux et ses collegues et sa petite amie me révoltait tant ils étaient méchants avec lui.

Et puis du jour au lendemain, il décide que ça doit changer! Fini d'être gentil et de se faire marcher sur les pieds, il veut se faire entendre. Alors plutôt que de se révolter, il décide de créer un mouvement philosophique. Et les résultats sont très encourageant car très vite sa vie va changer mais (et bien oui forcément il y a un mais) va prendre des proportions auxquelles il ne s'attendait pas du tout...



J'ai beaucoup aimé l'écriture de l'auteur sans fioriture mais très fluide ce qui fait que le roman se lit très vite. L'idée d'y glisser des conversations par messagerie instantanée ou par sms m'a fait parfois sourire.

Le roman est un vrai moment de bonheur, de fraicheur et surtout on ne regarde plus les antipathes de la même façon après ça!



Et avant de terminer ma critique je voudrais juste rajouter que j'ai adoré les petites maximes qui commencent chaque chapitre :

"La vie, c'est comme un camembert. Soit elle pue, soit elle est insipide, mais elle est rarement pile-poil comme il faut"

"La vie, c'est comme un téléphone portable. Il y a des moments où tout marche comme sur des roulettes, et d'autres où on ne capte plus rien."

"La vie, c'est comme un boomerang. On finit toujours par se la prendre en pleine figure."
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Un monde idéal où c'est la fin

Un grand merci aux Editions Seconde Chance et en particulier à leur chargée de communication, Isabelle, pour cette belle découverte !



Au fil des nombreuses nouvelles qui compose ce recueil, les scénarios-catastrophes s'enchaînent. La fin du monde nous est relatée de multiples façons toutes plus réalistes les unes que les autres. Au terme d'une vingtaine de nouvelles dejà, on commence à y croire et à se poser des questions : la fin de notre planète est-elle proche ? La race humaine est-elle en train de s'éteindre peu à peu ?

Les divers comportements humains, et en particulier la surconsommation et le gaspillage sont bien souvent au centre des catastrophes qui nous sont racontées. L'être humain est dépeint comme égoïste, peu soucieux de l'environnement et de la préservation des ressources. Les hommes et femmes que J. Heska invente ne se soucient que du futur à court terme : le long terme n'est peu ou pas envisagé et les conséquences des divers comportements problématiques relatés ne sont jamais sérieusement envisagées. Quand un choix se pose à quelqu'un, systématiquement, c'est la mauvaise option qui est sélectionnée.

Bien que l'ouvrage de J. Heska soit de la science-fiction, certaines nouvelles semblent plus que réalistes, presque probables. L'auteur se sert de nos comportements actuels comme point de départ de ses histoires. Puis vient le cataclysme. La grande catasrtrophe qui détruit la Terre et tue la plupart des être vivants au passage. Aucun espoir n'est possible, la survie est rare et ses conditions insoutenables : consommation de rats pour survivre, respiration par le biais de masques filtrants, combinaisons isolantes remplaçant les vêtements,... Pour certains, tout cela devient insupportable et la seule solution alors envisageable est le suicide.



Un monde idéal où c'est la fin, loin d'être un simple divertissement, est un ouvrage inspirant. Il donne envie de se démener pour sauver notre environnement, notre planète, notre vie tout simplement. J. Heska parvient à réveiller cette fibre d'héroïsme qui sommeille en chacun de nous, à nous responsabiliser ; on prend conscience de sa part de responsabilité dans l'immense catastrophe qui s'annonce si nous ne changeons pas.



Un livre à savourer et, surtout, une leçon à retenir !
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On ne peut pas lutter contre le système

J. Heska, un nom presque prédestiné pour parler des finances mondiales, il suffit de changer le J. en D. ;-)



Car c’est de cela qu’il s’agit ici, d’un thriller économique et financier grand public, parlant de l’effondrement du système financier mondial avec comme personnages principaux quatre jeunes alter mondialistes.



Pas de longue leçon rébarbative, nous sommes bien dans le cadre d’une œuvre de fiction, qui a pour objectif de divertir tout en faisant passer son message.



Le tout se veut pédagogique sans être pontifiant et le but est clairement atteint à ce niveau. Le style est direct (parfois un peu trop à mon goût) et l’humour régulièrement présent.



Une plongée dans les arcanes du pouvoir financier, entre luttes d’influence et malversations, à la fois accessible, distrayant et didactique. A coups de chapitres courts et rythmés, il ne laisse que peu de répits au lecteur.



Le traitement est satisfaisant mais pas sans défauts à mon sens. L’histoire est prenante, mais les personnages manquent de rugosité, sont assez manichéens et l’aspect didactique se fait quelquefois au détriment de l’émotion. Certaines avancées de l’intrigue semblent parfois un peu irréaliste.



Ce déséquilibre n’empêche cependant pas cette lecture d’être un moment sympathique et instructif et on sent un vrai potentiel chez cet auteur, potentiel qui mérite de s’épanouir par la suite.



A noter la très chouette couverture et la belle idée de l’auteur de diffuser quelques exemplaires de son roman par le système du livre voyageur (ce fut le cas de mon exemplaire). L’occasion de faire connaître son travail de manière fort agréable et pour le lecteur de pouvoir lire les petits commentaires des voyageurs de passage. Merci à l’auteur pour cette initiative.
Lien : http://gruznamur.wordpress.com
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Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir

Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir est un roman étonnant qui raconte la mise en place d'une nouvelle philosophie, qui va changer la face de l'humanité. Et ce tournant majeur va être pris par la personne la plus insignifiante, la plus paumée qui semble être : l'informaticien Jérôme, un charmant garçon malheureusement doté d'une timidité redoutable et d'un manque total de confiance en lui. Deux obstacles majeurs à une vie sociale ou à des relations humaines "normales".



"Je m'appelle Jérôme et je ne suis pas quelqu'un de très populaire. Invisible pour mon entourage, insipide pour mes collègues, insignifiant pour ma petite amie".



A partir de réflexions empiriques, en observant le comportement de certaines personnes, il prend conscience que le monde est peuplé de deux types de caractères : les méchants, ceux qui profitent et crachent sur les autres, n'ont aucun respect pour rien, "ceux qui font souffrir parce qu'ils ne pensent pas à l'autre"; et les gentils, qui ne voient le mal nul part et se font avoir à chaque fois : "un gentil est empathique, il se met à sa place et adapte son comportement". C'est cette dernière catégorie qui le définit, lui et un collègue, Etienne, fan de Star Wars et de jeux vidéos. Gentils, mais transparents. Or la "transparence est une tare dans notre société, où l'exubérance est de plus en plus valorisée." Ce qui me fait penser à toutes ces émissions de télévision ou de radio dans lesquels les personnalités, pour épater la galerie, lancent vannes sur vannes, et souvent au détriment d'une personne, nouveau bouc émissaire. Je n'ai jamais pu rire d'une blague faite à quelqu'un si cela peut lui nuire, le blesser (moralement ou physiquement), j'ai trop d'empathie. Je me place donc dans la catégorie heskaïenne des "gentils" et je comprends parfaitement ce que peut ressentir Jérôme.



Petit à petit, Jérôme construit un système, où les méchants, ou antipathes, pourraient prendre conscience de leur comportement, et changer : "L'ignorance est la forme d'antipathie la plus commune. Ignorance des codes sociaux, des besoins de l'autre, de la liberté, etc. [...elle] induit un décalage entre la réalité et la perception de la réalité."



En parlant à son collègue Etienne, ce dernier s'enthousiasme. Et c'est l'effet boule de neige. Jusqu'à ce que le mouvement échappe à Jérôme lui-même, qui finit par en sortir.



A l'objectif de Jérôme : "Nous pouvons faire en sorte que la société arrive à se responsabiliser et à se prendre en main", répond désormais celui d'Etienne et des nouveaux disciples acquis à la "doctrine" : "Nous allons aider les gens et modifier la civilisation toute entière." Ainsi naît le mouvement cimondiste (les citoyens du monde) dont on lit des échos dans la presse encore une centaine d'années après. Une idéologie humaniste et réfléchie autour des comportements humains.



Malgré quelques phrases maladroites, ce premier roman de J. Heska se dévore. Enfin un roman intelligent, qui fait réfléchir et nous propose plus qu'une simple histoire.



Sans compter l'humour épatant de J. Heska. Extrait : "La vie, c'est comme Mario Bros 1. On passe son temps à trimer pour ramasser des pièces, on est obligés d'avancer pour affronter de nouveaux dangers, on subit sans cesse les mêmes épreuves répétitives, le temps est limité et on finira quand même par mourir. Mais surtout, on a beau poursuivre l'aventure, la princesse est toujours dans un autre château."



En bref, j'ai passé un très bon moment, et c'est vraiment très prometteur pour ce "jeune" auteur qui vole de ses propres ailes.
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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Un monde idéal où c'est la fin

En Résumé : Je ressors donc de ma lecture pas vraiment convaincu par ce recueil qui nous offre, certes, une centaine de nouvelles sur la fin du monde pleine d’imagination et le tout sous un format court qui offre un rythme rapide et entrainant, mais le tout manque clairement de profondeur pour vraiment m’accrocher. De plus l’auteur cherche à jouer plus sur la chute de l’histoire que sur le fond, ce qui fait que parfois certains textes m’ont parus clairement incohérents. Des récits tombent aussi parfois dans la caricature tandis qu’au fil de ma lecture un certain aspect répétitif dans les conclusions se faisait ressentir. Dommage car, vraiment, l’auteur a l’air d’avoir une imagination débordant et un style assez incisif. C’est simple l’histoire qui m’a le plus accroché c’est celle qui revient sur 4 ou 5 nouvelles. Je ne suis peut-être pas le lecteur adéquat pour ce genre de nouvelles.



Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Un monde idéal où c'est la fin

Quand les éditions Seconde chance m'ont proposé de découvrir ce petit livre, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre tellement les avis sur ce livre laissait présager d'un ovni. Totalement le genre de livre que soit on adore, soit on déteste... Soit une excellente raison de le lire pour se faire son propre avis ! Et j'ai bien fait car j'ai adoré !



J'ai beaucoup apprécié la plume débridée de l'auteur, quasiment sans limite. Bon, honnêtement, les 100 petites nouvelles n'ont pas toutes trouvé échos chez moi, mais j'ai vraiment apprécié la plupart. J'ai beaucoup aimé cet univers qui flirte avec la science fiction tout en restant abordable pour ceux qui connaissent mal ou n'apprécient pas le genre : d'accord on y parle d'extraterrestres, de vivre sur Mars, de futur... mais tout à un échos dans notre vie d'aujourd'hui que ce soit par certains découvertes scientifiques comme par des éléments culturaux. D'autant plus qu'il est quasi-impossible de prendre l'une de ces théories au sérieux.

Sans compter que tout est bourré d'humour et est très second degrés comme cette fichue bande de poireaux OGM tueurs (comme quoi ma mère à raison de dire que les poireaux sont dangereux pour la santé ;D) de Un monde idéal où les OGM se répandent dans l'alimentation. Pour tout dire, j'ai eu quelques bons fou-rire avec certaines nouvelles : certaines chutes sont pour le moins inattendues.



Par contre, il y a vraiment un texte qui m'a dérangée bien que je sais pertinemment qu'il est on ne peut plus ironique : Un monde idéal où les gays précipitent notre destruction. Le fait que certaines personnes pensent réellement ainsi m'a assez rendue insensible à l'humour de ce texte... (mais bon, ça me fera peut-être rire dans 100 ans quand je traînerais dans les bars en slip de cuir pour me dandiner sur du Freddy Mercury ! (oui, il faut bien avoir lu Un monde idéal où c'est la fin pour comprendre ce que je viens d'écrire :p)).



Bref, j'ai vraiment passé un très bon moment avec ce livre qui se lit vraiment très vite : j'ai vraiment aimé les idées trop grosses pour être vrai (enfin j'espère ! Surtout pour cette histoire de poireaux !) de J. Heska et son humour plein d'ironie. Personnellement, je trouve que ces nouvelles ont un côté très private joke ce qui m'a beaucoup amusée. D'autant plus que l'auteur nous accueille à bras ouvert dans son monde un peu (beaucoup ?) fou...

Un monde idéal où c'est la fin est un recueil de nouvelle à découvrir.







Un grand merci aux éditions seconde chance pour m'avoir permis de découvrir ce roman que j'ai tout particulièrement apprécié.
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Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir

J'étais intriguée par ce livre depuis que j'en avais entendu parler. Je voulais vraiment le découvrir et je remercie les éditions Seconde Chance de m'en avoir donner l'occasion car je l'ai adoré.



J'ai beaucoup aimé suivre les aventures du héros parce qu'il est facile de s'identifier à lui lors de certaines situations. Il évolue dans un monde ordinaire où il a sa petite routine mais où il doit subir pas mal de "moqueries" des gens qui l'entourent. Personnellement, je l'ai trouvé attachant. Il veut s'en sortir et arrêter d'être "invisible" aux yeux des autres mais ne sait pas bien comment faire. Il va finir par écrire mais cela va le mener dans une situation qui lui échappe un peu à force.



En ce qui concerne l'histoire, elle fait réfléchir sur les comportements qu'on peut avoir ou les personnes autour de nous. Je me suis demandée comment je réagirais dans telle ou telle situation. C'est très intéressant et la manière dont c'est abordé est vraiment bien trouvée.



Pour ce qui est de l'écriture de l'auteur, j'ai apprécié aussi. C'était déjà le cas pour "Un monde idéal où c'est la fin". C'est plaisant à lire. Il n'y a pas de longues descriptions et l'histoire avance bien. Je ne me suis pas ennuyée une seconde.



En résumé, c'est un très très bon livre que je conseille. J'avais déjà bien aimé "Un monde idéal où c'est la fin" mais j'aime encore plus ce bouquin-ci. A découvrir !


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Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir

J'avais tellement aimé Un monde idéal où c'est la fin que je n'ai pas pu m'empêcher de demander aux éditions seconde chance de me faire parvenir Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir. Que j'ai adoré ! Du coup, j'ai très envie de découvrir le troisième livre de l'auteur maintenant : On ne peut pas lutter contre le système... ;)



Ce qui m'a beaucoup plus dans ce livre, c'est que je n'avais pas encore commencé à lire son histoire, mais juste feuilleté Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir (oui, oui, je feuillette des ebooks ;D), que J. Heska me faisait déjà rire avec des citations plus que bien trouvées : "La vie, c’est comme un escargot. On porte un lourd fardeau sur le dos, il faut en baver pour avancer, et ça laisse toujours des traces." ou encore "La vie, c’est comme les maths. On est bien obligé d’admettre que ça a un sens même si on n’y comprend rien."

J'ai beaucoup aimé cette touche d'ironie bien propre au destin et à l'auteur que j'ai retrouvé tout au long du texte. D'autant plus que ça permet de se défouler un peu aussi et de maudire un bon coup, avec Jérôme, nos petits et gros problèmes de la vie de tous les jours.



L'histoire m'a également beaucoup plu : j'ai beaucoup apprécié la façon dont tout par d'un rien. Pour citer une nouvelle fois J. Heska, je dirais bien que "La vie, c’est comme un voyage en zeppelin. C’est beau, calme, silencieux, mais il suffit d’une simple étincelle pour tout faire flamber…" : on sait ce qu'il va se passer dans le livre (ben, oui, ça, c'est dit sur la quatrième de couverture !) et pourtant quand tout commence et s'enchaîne de plus en plus vite, on est tout de même estomaqué en voyant les proposions que ça prend... Personnellement, ça m'a même fait peur de voir à quelle vitesse des personnes peuvent s'accrocher à une doctrine et s'élire un gourou !



J'ai bien accroché avec le personnage de Jérôme et, pourtant, au début c'était loin d'être gagné. On le rencontre en boulet, puis en bouche-trou et finalement derrière tout ça on fini par découvrir le mec sympa et un peu maladroit... Tout au long de Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir, on apprend à le connaitre et plus on le découvre et plus on l'apprécie. C'est d'autant plus agréable que tout au long du livre, il prend confiance en lui et s'ouvre de plus en plus aux autres. C'est vraiment très agréable de le voir évoluer !

Pour conclure, j'ai bien envie de vous dire de le découvrir parce que c'est vraiment une belle découverte pour moi.
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Un monde idéal où c'est la fin

Ayant lu, même dévoré, « On ne peut pas lutter contre le système », c’est avec confiance que je suis entrée dans ce troisième ouvrage de J.Heska. Très différent des précédents, ce livre est un recueil de courtes nouvelles où l’auteur imagine un monde idéal ayant subsisté au nôtre. Mais lequel ?

Poussant à l’extrême les travers de notre société contemporaine, les réflexions et les idées reçues de notre époque, il donne à voir un monde du futur robotisé, déshumanisé, bêtifiant… et tragicomique. Car ses textes sont drôles. Percutant, dérangeant, il met le doigt sur l’absurde avec une réelle lucidité et le porte à son paroxysme. Truffées de références littéraires, cinématographiques et autres, ces histoires poussent la réflexion plus loin qu’il n’y paraît de prime abord. Et c’est tout le génie de J.Heska : amuser, divertir sur des sujets graves et amener le lecteur à voir les écueils et les travers de notre quotidien.



Parmi ces cent nouvelles, j’en épinglerai trois, évocatrices de l’humour de l’auteur mais aussi du tragique de notre société : « Un monde idéal où la spéculation économique est interdite », « Un monde idéal où être parent implique un sens du sacrifice » et surtout « Un monde idéal où l’instruction est facultative ».

Je ne peux que vous conseiller cet ouvrage où l’ironie est maniée avec habileté, sans lourdeur et où le regard porté sur notre époque est lucide, acéré et sans concession.



Un bon moment de lecture !


Lien : http://argali.eklablog.fr/un..
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On ne peut pas lutter contre le système

“La finance internationale était à genoux. [...] Les Etats avaient proclamé qu’ils n’étaient plus en capacité de renflouer le système bancare, étant donné le manque de liquidités lié à la précédente crise mondiale. C’était fini.”



A 19H, les Etats avaient annoncé la chute du capitalisme financier et la création d’une commission d’urgence, avec pour objectif de réformer le système pour en faire un véritable outil au service de l’être humain.”



On ne peut pas lutter contre le système ne raconte rien de moins que l’effondrement du système financier mondial. Le suspens n’est pas là, puisque l’on sait dès le départ quel sera le dénouement. Toute la question est de savoir comment quatre jeunes altermondialistes, militants à GreenForce, vont réussir à eux seuls à le détruire. A moins que d’autres intérêts ne jouent en sous-main … Et qui est exactement Lawrence Newton ? Seulement un des requins du gigagroupe HONOLA (“six grands noms de la finance, de l’énergie, de l’agronomie, des médias, de l’industrie et de la sécurité qui s’associaient pour devenir les maîtres du monde.”) ou un des protagonistes principaux et agent double ? “Bienvenue dans notre monde merveilleux, Newton. Tu vas contribuer à faire prospérer une organisation criminelle qui nourrit grassement quelques privilégiés au détriment de la majorité des êtres humains sur cette planète. Merci.”



C’est ce que nous propose le jeune auteur J. Heska dans ce deuxième opus auto-édité. Au départ dubitative face à ce qui me semblait un mélange de Retour vers le futur, Monsanto et un tract de Greenpeace, j’ai pourtant de suite été charmée par le côté à la fois ironique, didactique et engagé du propos de l’auteur. J’ai ressenti une communauté de vue et d’intérêt entre lui et moi qui m’a fait entrer plus efficacement dans le roman. Preuve que son écriture et son histoire ont fonctionné.



Sur ce sujet difficile – inédit pour moi – J. Heska s’en est remarquablement bien tiré, montrant l’opposition entre les manifestants de GreenForce – Peace – à l’action dérisoire, face à une action de l’intérieur, bien plus efficace.



“Tu crois trop à ces conneries. On ne change pas le monde en hurlant sur des flics lors des manifestations. Quelles actions menées ont abouti à du concret ? Les gens se foutent royalement des déchets nucléaires et de la disparition des ours polaires tant qu’ils peuvent s’acheter des DVD ! On ne peut pas lutter contre le système !”



Car malheureusement M. Heska, s’il y avait des banquiers ou des entrepreneurs philanthropes au point de détruire le système qui leur profite, cela se saurait.



Néanmoins, l’auteur a le mérite de nous proposer une vraie utopie, sortant de la mode des dystopies qui commençait à devenir lassantes. Il nous offre un peu d’espoir, même si on a du mal à y croire. Après tout, l’important est qu’il y ait quelqu’un qui crie, même si personne ne l’entend. Et des fois, une personne peut changer les choses.



Dénonçant sans pitié la course effrénée à la modernité, qui saute parfois le plus élémentaire principe de précaution; pointant du doigt l’hypocrisie des agences mondiales censées contrôler les dérives des multinationales (“Il n’y aura pas de débat. Les agences de sécurité alimentaire sont les alliées des industriels.”); J. Heska se fait le justicier de notre monde pourri à l’agonie (ça faisait une jolie rime), et même si on en ressort encore plus écoeuré, car il n’invente rien sur les méfaits des multinationales, on se dit qu’au moins, on a appris quelque chose.



Et puis, rien que pour le retournement final et la maîtrise narrative, c’est un gros coup de coeur pour cet habile roman.
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Un monde idéal où c'est la fin

Je remercie J. Heska et sa chargée de communication pour l’envoi de ce livre voyageur, qui a un peu végété sur ma table de chevet avant que j’ai le courage de l’attaquer !



Il faut dire que le nouveau roman de J. Heska, dont j’avais adoré Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir et On ne peut pas lutter contre le système, n’en est pas vraiment un : c’est une série de micro-nouvelles, qui ne font parfois pas plus d’une page. Chaque nouvelle dessine un monde "idéal" dans lequel, la plupart du temps, l’être humain n’existe plus, avoir avoir démoli la Terre : la parole est donnée à nos descendants, singes savants ou robots qui se demandent qui pouvaient être ces mystérieuses bêtes à deux pattes … Ou alors nous sommes plongés dans l’Apocalypse elle-même, où nous assistons à la destruction des humains par une invasion de cafards ou de morts-vivants. Les hommes sont accusés de court-termisme, d’égoïsme, de tous les maux possibles, qui font que l’on détruit la planète petit à petit.



J’ai retrouvé avec plaisir l’humour ravageur de J. Heska. Par exemple, lors d’une scène de guerre … violente !



"Soudain, un miaulement déchirant le sortit de sa torpeur. Les sens en alerte, il s’avança prudemment. Des volutes de poussière montaient au loin. Il fit signe à sa section.

Ils arrivaient.Les chats. Pour lancer leur assaut et détruire ce qu’il restait de l’humanité. Mais le sergent s’était juré d’inverser la tendance aujourd’hui même. La bataille de la dernière chance ne serait pas perdue.

Il pointa son HK G36 et fronça les sourcils.

– Les salauds, marmonna-t-il dans sa barbe de trois jours. Ils ont mis des chatons en première ligne…

L’ennemi déferla dans l’avenue, couinant de petits miaulements farouches, crevant le front en moins de cinq secondes, défonçant des positions pourtant verrouillées, dévorant des soldats sans résistance.

-Merde, qu’attendez-vous pour riposter? hurla-t-il à la radio. Faites-moi vrombir la mitrailleuse !

-On..On ne peut pas…grésilla la voix de Mattéo. Ils…Ils sont trop…mignons."



Devons-nous en conclure que les humains vont disparaître car ils n’ont pas été capables de tuer des chatons ? Bon j’avoue que c’est diaboliquement trouvé … J. Heska mêle donc allégrement science-fiction et monde présent, éclatant toutes les règles du genre en accumulant les clins d’œil. La plus magistrale est peut-être celle décrivant un magnifique paysage extrêmement coloré, que J. Heska conclut par ces mots qui renversent tout le texte : "Il n’y a décidément rien de plus beau que l’explosion des bombes nucléaires …"



En bref des textes brillants, comme les précédents, à grignoter de temps en temps car trop de catastrophisme tue le catastrophisme … J‘ai pu effectivement regretter la répétition de certains effets, de certaines situations, de certains retournement de situation même. J’ai d’ailleurs fini par me lasser et je n’ai pas lu toutes les nouvelles avec attention, en picorant une de-ci delà, tout en appréciant leur qualité à toutes.



J. Heska aurait peut-être dû opter pour un récit plus linéaire car toutes ses idées sont bonnes, mais présentées dans un tel chaos, elles sont un peu perdues au milieu de centaines d’autres. Un personnage en fil conducteur aurait pu sauver le tout … Dommage. Mais c’est un texte à lire tout de même, car ce qui m’a énervé peut vous séduire …



Il n’empêche que j’attends impatiemment le prochain texte de cet auteur de grand talent, qui nous entraîne dans son monde complètement fou, qui change grandement de la littérature française contemporaine …
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Un monde idéal où c'est la fin

Voici un livre qui m’a sortie de mes habitudes de lectures. En effet, je ne lis pas souvent de nouvelles et encore moins de science-fiction mais ici, je dois dire que j’ai eu une belle surprise avec un récit riche en humour et en réflexion.



En humour parce que les petites allusions à certains faits marquants de notre époque ou à une période antérieure ainsi que le fait de retrouver des personnages connus dans les histoires rendent les nouvelles sympas à lire et m’ont fait sourire plus d’une fois.



En réflexion car ces récits donnent à réfléchir sur ce que pourrait devenir notre monde dans un futur plus éloigné. Que deviendra la nature, l’être humain, La civilisation, les technologies tels que nous les connaissons ? C’est intéressant et en même temps lors de certaines histoires, c’est angoissant.



Enfin, l’écriture de l’auteur est juste. Il y a une vraie recherche dans les mots et ils collent bien à l’univers je trouve. Certains m’étaient inconnus mais ça ne m’a pas empêchée de les comprendre dans le contexte et ne m’a pas bloquée dans la lecture. C’est agréable à lire.



En résumé, c’est un livre que je conseille grâce à son originalité, à sa touche d’humour, à sa manière de faire réfléchir et à la plume de l’auteur. J’ai passé un bon moment de lecture même si ce n’est pas un coup de cœur car je rentre dans un univers que je connais peu et dans lequel j’ai encore du mal à me situer. C'est une belle découverte et je lirai d'autres livres de l'auteur à coup sûr !
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On ne peut pas lutter contre le système

Ce que j'aime chez J. Heska, c'est que je peux lire n'importe lequel de ses livres, je suis toujours épatée par son imagination et la grande maturité qui s'en dégage. Il n'y a pas une histoire qui ressemble à une autre pour les trois titres que j'ai eu la chance de découvrir.



Tout d'abord, on sent que l'auteur s'est documenté et qu'il maîtrise son sujet. Tout au long du récit, on a pas mal d'explications sur les divers événements. Personnellement, je trouve que c'est très bien amené même si je n'en suis pas fan car comme vous le savez je n'aime pas quand il y a trop de descriptions ou d'explications. Pour moi, ça m'a un peu dérangée au début parce que j'avais l'impression que l'histoire n'avançait pas. Mais cela, c'est mon avis et je reconnais que l'auteur a fait un excellent travail de recherche.



Ensuite, en ce qui concerne l'histoire, j'ai bien aimé mais je ne suis pas arrivée à m'attacher ou m'identifier aux personnages. Je les trouve décrits de manière un peu impersonnelle. De plus, ils sont dans un univers assez sournois. Leurs réactions sont parfois étonnantes voire choquantes et là j'ai du mal à apprécier. Maintenant, cela est normal dans ce type de récit où une grande partie des choses tournent autour de la manipulation et du pouvoir et cela n'enlève en rien l'intérêt que j'ai eu pour découvrir la fin qui fut vraiment bien trouvée. J'ai été très étonnée, ne m'y attendant absolument pas.



En résumé, j'ai bien aimé mais une certaine barrière est restée entre ce livre et moi car j'ai eu une petite difficulté à entrer dans le récit et je n'ai pas apprécié les personnages. Je vous conseille quand même ce bouquin car comme les deux précédents ouvrages que j'ai lus de l'auteur, il m'a fait réfléchir sur notre société et m'a fait sortir des sentiers battus au niveau littéraire.
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Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir

Lyon,



Jérôme travaille dans une grosse société en tant qu’informaticien. Son quotidien est parasité par l’image qu’il renvoie auprès des gens qui l’entourent ; ses collègues, sa petite amie intermittente, l’inconnu dans la rue… Homme timide, gaffeur, trop gentil, insignifiant, il a conscience d’être pour les autres un sujet de moquerie et de rejet.

Un jour, son attention se focalise sur un article d’un magazine féminin, Mensu’ Psycho.

Se servant de ce support, il décide d’écrire un journal dans lequel il reporte les affres de son existence, cherche son épanouissement et se programme des tâches qui jusqu’alors le paralysaient et le renvoyaient à sa médiocrité d’empoté irrépressible.

"- Tiens, en voilà un qui doit être content du départ de Francis, lance-t-elle à l’assemblée, en me désignant.

Bon, je sais au moins de qui on fête le départ. J’avale tout rond le reste de mon croissant et j’essaie de relancer un autre sujet. Surtout ne pas servir de bouc émissaire à la bande (exercice 12 du Mensu’Psycho).

– Oui d’ailleurs, pourquoi démissionne-t-il ? Il a été débauché par une autre boîte ?

Un silence de plomb s’abat soudain autour de moi.

– Il s’en va pour s’occuper de sa femme qui a fait un AVC… me lance une fille un peu plus loin, dépitée.

Oups… La gaffe…

– Je… je ne savais pas…

– Dans le genre finesse… profère Marie en me pointant d’un doigt accusateur. Il ne rate jamais une occasion de mettre les pieds dans le plat, celui-là."

Cette thérapie qui le motive dans son désir d’être généreux, aimable, compatissant et serviable se conclut par un échec et une froide lucidité… les gens sont méchants.



Dans un carnet à spirale, pratique pour les pages que l’on ne veut plus relire car elles s’escamotent sans laisser de trace, il commence à établir une liste de comportements "persécuteurs" intitulée "Reconnaître un méchant" :

"1. Quelqu’un qui parle plus qu’il n’écoute.

2. Quelqu’un qui se laisse trop dominer par ses sentiments dans ses relations aux autres (mauvaise humeur, paresse, etc.)

3. Quelqu’un qui rit aux dépens des autres et non pas avec eux.

…"

Avec son ami Etienne, portant le pseudonyme de HanSolo223, il envisage de devenir un jedi, entrer dans la résistance et organiser "le clan des insurgés".

Dans la jungle de la vie citadine, professionnelle, amoureuse, les hypocrites seront repérés, épiés et abordés… "Chef spirituel d’un mouvement philosophique cimondiste", Jérôme a la surprise d’être suivi par de nombreuses personnes.

Petit à petit, sa vie change…



"- Mais merde, réveillez-vous ! Ce que vous faites est dangereux !

– Qu’est-ce que tu crois ? Qu’il vaut mieux lancer une révolution douce ? Ou attendre de péter un câble, prendre un flingue et tirer sur tout le monde ? Tu ne comprends pas qu’une bonne partie de la population en a marre de cette société de merde où chacun se trouve des excuses pour agir comme un con. Tu l’as très bien dit toi-même. Les gentils en ont ras le bol, les gentils ne se feront plus avoir !"



Repéré chez George, avec une critique de L’Homme (son homme) très accrocheuse, j’ai demandé que ce livre voyage jusqu’à chez moi… Et je ne le regrette pas ! Je l’ai lu en moins de deux heures et je me suis bien divertie.

Aux premières lignes, les faits sont relatés avec en introduction : "Ces événements se situent entre 08h50 et 09h10". Aussitôt, j’ai pensé que le personnage allait être un Jack Bauer et j’ai eu en sourdine le rappel du chrono qui débute chaque épisode… En fait, je me fourvoyais ! Antithèse du héros, Jérôme ressemble plutôt à Gaston Lagaffe ou au Grand Blond. Cet anonyme insipide, voire médiocre, pour certains, se métamorphose en une sorte de gourou bien malgré lui ! Je me suis amusée, quitte à passer pour une chipie, de ses déconvenues, son isolement et ses "exercices" dans la rue, les magasins, le bureau… pour s’affirmer et affronter les "méchants" à l’aide de quelques préceptes. Mais Jérôme est vite dépassé par sa créature. Et là, c’est l’angoisse…

Ce petit livre est écrit avec un humour décapant et une imagination surréaliste. Je vous le conseille et vous souhaite une bonne lecture…
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Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir



★☆★ Un livre qui m'a attiré rien que par son titre car effectivement, j'avais bien envie de savoir pourquoi les gentils ne se feront plus avoir.



Il raconte l'histoire de Jérôme, un pauvre gars, quasi invisible aux yeux des gens, mais perpétuellement persécuté par son entourage. Sa copine le prend et le jette comme un vieux mouchoir, ses collègues de boulot sont exécrables avec lui et certaines de ses connaissances l'utilisent comme chauffeur ou bouche-trou de service. Il n'y qu'un seul "ami" : un collègue passionné de Star Wars avec lequel il ne sait trop sur quel pied danser.

Avouez qu'il y a de quoi déprimer.



Jusqu'au jour où Jérôme se met en tête de structurer son monde en fonction des méchants qu'il rencontre et tenter de faire changer les comportements.

D'une discussion de fin de soirée avinée dans un bar, on se retrouve avec un mouvement qui prend de l'ampleur et échappe à son "créateur".



J'ai bien aimé suivre ce mouvement, l'effet boule de neige produit par les actions des personnages, comment ils mettent en pratique leurs idées afin de faire changer les choses.



Le côté réaliste de l'histoire est allégé par une petite citation à chaque début de chapitre qui compare la vie à quelque chose (et m'a beaucoup fait rire). Une pointe d'humour ponctuelle pour un roman pas si drôle que ça en fin de compte car les comportements décrits dans ce livre sont ceux des gens qu'on peut côtoyer dans notre vie quotidienne.



Une lecture qui appelle une réflexion sur le monde qui nous entoure.. ★☆★



Note : 2.5/3


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On ne peut pas lutter contre le système

J’avais laissé un commentaire sur le blogue « leslivresdegeorge » car sa critique m’avait plu ainsi que le livre, noté sur ma liste de livres à acheter et…. J’ai eu la surprise de découvrir un mail de J. Heska me proposant d’héberger son livre le temps de ma lecture. Vous me connaissez, je n’ai pu résister, d’ailleurs, pourquoi résister à la tentation, et le livre à l’€ en feu est arrivé entre mes mains….



La première page tournée et…… c’est le plongeon, la tête la première, dans les sensations fortes !

Vous prenez une multinationale Honola avec une dirigeante aux dents qui rayent le parquet (profond), 3 écolos purs et durs, des OGM, un pays africain : l’Ouganda, des méchants, des gentils…. sans oublier une très bonne intrigue, Vous mélangez le tout très vigoureusement puis vous laissez reposer !!!



C’est une très bonne recette pour obtenir un livre d’aventures avec suspens, mais J. Heska ne s’est pas contenté, heureusement pour nous, de cette recette universelle.



L’auteur, grâce à une plume agile et simple (sans être simpliste), des dialogues vifs et mordants a su mélanger les histoires d’une façon telle que nous suivons le déroulement, même s’il faut attendre la fin de la fin pour avoir un éclairage rétroactif. Malgré ce « mélange », J Heska suit une trame réglée au millimètre. Les chapitres (Tour 30 St Mary Axe, Londres 5 jours avant le GEAD ou Paris, France, 14 ans plus tôt) nous permettent de comprendre et d’expliquer certaines corrélations entre les personnages.



Les personnages sont forts, qu’on les apprécie ou pas. Le poisson est peut-être un peu trop gros dans certaines intrigues, certains revirements. Je reconnais : Safia joue très bien aux échecs !!!! Mais attention, le roi n’est pas encore mort !!!!



La morale dans tout ça : la vengeance est un plat qui se mange froid et toute ressemblance avec des personnages ou des faits existants…. (ou non).



OK, je ne suis pas très claire et je vous assure que le Bourgogne n’y est pour rien…. Mais, après tout, vous n’avez qu’à lire ce livre auto-publié qui m’a permis de passer de forts bons moments. Lisez les autres commentaires, J. Heska, pour ce livre, fait l’unanimité.



Je tiens à remercier J. Heska de m’avoir fait parvenir ce livre. Mon seul problème maintenant ? Et bien je vais devoir l’envoyer à une autre blogueuse et cela ne me plait qu’à moitié. J’aurais bien gardé « On ne peut lutter contre le système » ; il avait une place toute trouvée dans ma bibliothèque, ses copains d’étagères s’étaient un peu serrés pour lui.

Si vous voulez en savoir plus, allez sur son site :



Alors que j’étais en pleine lecture, mercredi matin, 26 septembre, sur France Inter, l’émission de Patrick Cohen, avec pour sujet les OGM, avait pour invité Corinne Lepage et Louis-Marie Houdebine, Biologiste, Directeur honoraire à l'INRA.


Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Le roman le plus nul du monde

Un bon gros délire ultra-référentiel !



Imaginez que les créateurs de South Park écrivent un remake de Jumanji croisé avec Total Recall. Imaginez que le héros soit un nain geek animateur de supermarché. Imaginez que ses alliés soient Jack Sparrow (joué par Nicholas Cage, pas par Johnny Depp), Lara Croft (mais pas celle du jeu, juste une fille qui s'appelle Lara Croft) et un perroquet énervé. Ajoutez-y des batailles abominables (un chat-perché contre des nazis, un Predator contre des schtroumpfs...) et vous commencerez à avoir une petite idée du gloubiboulga qu'est ce roman décapant.



Le démarrage est un peu difficile. Il m'a fallu quelques chapitres pour bien intégrer ce qui se passait. Mais une fois bien embarqué, je ne l'ai plus lâché !

L'auteur ne se contente pas d'aligner les scènes hallucinantes, il construit un vrai récit d'aventure-action, avec des personnages qui deviennent attachants (même les plus horribles), des retournements de situations surprenants (même les plus improbables) et un crescendo jubilatoire de références complètement dingues !



Autrement dit : le titre ment ! Mais la couverture est incroyablement exacte.

Si vous avez envie d'un cocktail de fanfictions intercroisées, shootées à l'adrénaline et aux chocapics hallucinogènes, vous savez quel livre ouvrir !

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Un monde idéal où c'est la fin

L’auteur nous propose plusieurs avenirs possibles, tous plus surréalistes et apocalyptiques les uns que les autres.



Pour la petite histoire, ces nouvelles ont tout d’abord été publiées sur Internet sous la forme de billets humoristiques. Et si je comprends l’engouement des internautes pour ces petites histoires de fin du monde qui peuvent faire sourire, je m’interroge sur l’intérêt d’une telle compilation en un recueil. Le très grand nombre de nouvelles et leur mini format nous embrouille rapidement et ne nous permet plus de les distinguer les unes des autres.



J’ai apprécié la capacité de J. Heska à cultiver l’art de la chute qui nous désarçonne à tous les coups mais la structure trop répétitive des nouvelles a eu raison de moi. Et malheureusement, les thèmes abordés (réchauffement climatique, pollution de l’eau, manipulation de masse…) ne sont pas suffisamment approfondis pour susciter une véritable réflexion.



Voici donc un recueil de nouvelles qui n’a pas su remporter mon suffrage, malgré une idée de base intéressante, proche de ce que d’autres auteurs ont pu écrire (je pense notamment à Bernard Werber et son Arbre des possibles qui vise à imaginer les futurs possibles de l’humanité).


Lien : http://carnetdelecture.skyne..
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Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir

Sous un vernis simple et facile d'accès, cette histoire, écrite sous la forme d'un journal futuriste, pousse tout un chacun à la réflexion sur son comportement et les répercussions qu'il peut avoir sur les autres.

Tout commence avec Jérôme et son mal-être : il se sent nul, n'arrive pas à comprendre pourquoi ses collègues de travail le snobbent et se servent ainsi de lui. Son image de lui-même en est complètement perturbée. Il n'arrive pas à se faire d'amis, en dehors d'Etienne, un collègue qui lui ressemble. Je dois dire que j'ai reconnu beaucoup de personnes dans cet open-space où tout commence : ceux qui se moquent et rient ouvertement d'un collègue bouc émissaire ; ceux qui n'écoutent jamais ce que vous avez à dire mais tire la couverture à eux à la moindre occasion ; ceux qui s'approprient votre travail.

Jérôme va alors commencer un travail de réflexion pour essayer de changer la situation. Il va définir et catégoriser les antipathes, ces êtres humains qui font acte de méchanceté auprès d'autres. Si une douce tristesse teinte le constat des relations humaines, une pointe d'humour allège le propos, notamment grâce aux petites phrases qui ouvrent chaque chapitre.Toute la réflexion et la construction de ce mouvement Cimonde vont être partagées avec son copain Etienne, pour aller bien au-delà de qu'il aurait imaginé. Bien vite, comme Jérôme, le lecteur se rend compte qu'il faut se méfier des jugements à l'emporte pièce. Chacun réagit différemment, a son propre vécu qui lui inspire ses actes. Jérôme va changer au cours de ce roman, et le lecteur avec lui. Enfin, il faut l'espérer.

C'est bien écrit, ça se lit très agréablement et c'est pourtant porteur d'un vrai message qui vous fera regarder votre voisin avec un œil différent. Je vous défie de ne pas penser à ce roman la prochaine fois que vous verrez quelqu'un jeter un papier par terre ! Un récit innovant et un auteur définitivement à suivre, après ma lecture de son second roman, On ne peut pas lutter contre le système.
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Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir

Un livre très intéressant qui nous expose la théorie du cimondisme et de ses protagonistes, qui peu à peu se trouvent dépasser par l'ampleur des événements
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