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Critiques de Jacques Morize (29)
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Le diable de Montchat

Je viens de finir de lire Le diable de Montchat. En fait pour être plus précise, je pense que c’est une relecture. J’ai eu de vagues réminiscences lors de cette lecture. Je n’avais pas fait de fiche de lecture à l’époque. Cette fois sera la bonne. Voilà un polar qui sent la testostérone à plein nez. Les femmes sont partagées entre baisables et pas baisables…. Celles qui sont moches n’ont pas de risques de se faire violer (dixit le roman). L’auteur doit penser que mettre des allusions (plutôt pas fines) sexuelles toutes les deux pages fait vendre.



L’histoire en elle-même n’est pas mauvaise. Pour qui aime le gore et l’hémoglobine… Cela se tient (plus ou moins). L’inspecteur est un queutard fini, qui aime sa femme. Mais aussi toutes les autres et s’est fait lourdée car sa femme en a finalement assez d’être prise pour une cruche. Il débarque à Lyon et va résoudre plusieurs enquêtes. Tout cela en se tapant : la femme de son chef, une journaliste de Lyon Actu. Et puis finalement peut être va-t-il essayer de retrouver sa femme car il l’aImmmmmmmmmme quand même…



Quant à Montchat… et bien à part le nom du cours Dr Long, il en est très peu question…



Bref vous l’aurez compris, un polar pour flatter les machos.

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Crimes à la Croix-Rousse

Lyonnais depuis 2001, Jacques Morize a quitté la grande distribution pour l’écriture. Tombé sous le charme de la ville, il a eu l’idée d’une série de polars où l’on suit le commissaire Abel Séverac de la brigade criminelle, dans une série d’enquêtes se déroulant dans chaque arrondissement de Lyon.



Ce roman publié en 2015 situe l’enquête à la Croix-Rousse, dans le 4e. Le commissaire et son équipe ont fort à faire suite à l’assassinat d’un avocat bien connu et aux menaces reçues par un de ses derniers clients. Quel lien y a-t-il entre les deux hommes si ce n’est professionnel ? Quelle affaire ont-ils en commun ? Qui peut bien leur en vouloir ?



Ce policier de facture classique nous emmène de rebondissement en rebondissement à un rythme soutenu, à travers les rues de la Croix-Rousse. C’est ce qui m’a le plus plu dans ce roman, aimant Lyon et m’y rendant souvent. Mais que cela ne rebute pas ceux qui ne connaissent pas la ville.



Pour en revenir au roman, il n’est pas exempt de clichés propres au genre : commissaire masculin, séparé de sa femme restée à Paris, caractère entier et bourru, séducteur, une seule femme dans l’équipe sur cinq enquêteurs, vocabulaire argotique, violence, hiérarchie obtuse, sexe… Cela aurait pu être un peu plus original et j’aurais goûté à un peu moins de réflexions grivoises (n’est pas Audiard qui veut) mais cela reste agréable à lire.



Ce roman est le 4e de la série, un lecteur m’a confié que l’écriture de l’auteur et ses intrigues s’affinent au fil du temps. Je me laisserai sans doute tenter par un autre tome la prochaine fois que je me rendrai à Lyon.
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Terminus : Gerland

Bonjour amis lecteurs,

Je remercie chaleureusement Jacques Morize pour l’envoi de son livre dédicacé en service presse : : « Terminus : Gerland ». Merci Nelly Burglin Razik pour ta confiance. J’ai beaucoup aimé ce roman policier, neuvième opus d'une série : « les enquêtes lyonnaises du commissaire Abel Séverac ». On retrouve avec plaisir ce personnage charismatique, fantasque séducteur et bon vivant dans un nouveau quartier de Lyon aux prises à diverses affaires que rien ne semble relier à priori. Le personnage attachant est entouré d’une équipe atypique et sympathique. L’ intrigue est bien menée et le rythme est soutenu. J’ai apprécié la plume teintée d’humour de l’auteur. Le lecteur baigne dans l’atmosphère des bouchons lyonnais et des spécialités typiques. Un bon polar à déguster avec des Coussins Lyonnais !

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Le diable de Montchat

Pour les amateurs de polar pur et dur (pas mal de violence et d'hémoglobine, sans parler du sexe) ce petit bouquin (250 pages) est à découvrir. L'histoire se passe à Lyon, elle est écrite par un auteur venu s'y installer à l'âge adulte et qui a pris plaisir à découvrir la ville. Son héros a le même profil.

Le style est vif et les rebondissements nombreux, les chapitres courts, l'histoire bien ficelée, rendent le roman plaisant à lire et facile à suivre.

Un très agréable moment de lecture.
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Les martyres de Montplaisir

Bon, des vieilles dames « trucidées », chez elles, ça ne fait pas rêver la septuagénaire que je suis ! mais, une enquête de Séverac, je ne pouvais passer à-côté ! L’écriture de Jacques Morize est plaisante, j’adore, ses personnages un peu caricaturaux (sans exagération), irrévérencieux (juste ce qu’il faut). Ses polars sont ancrés dans le quotidien d’une brigade, basée à Marius Berliet, la réalité, en toile de fond, rejoint la fiction et puis on s’offre, au passage, une virée dans les petits bistrots et restos qui ne paient pas de mine, mais où on est certain de pouvoir arroser son repas d’un bon vin dont regorge la région... Au fil des enquêtes, c’est toujours avec plaisir que je retrouve ses personnages récurrents que l’on s’attend à croiser au coin d’une rue ! c’est la septième enquête et le plaisir de lire ses « polars » est toujours là et comme l’écrit si bien l’auteur : « Là où Séverac passe, le crime trépasse ! » … une petite balade dans Lyon, ça ne se refuse pas !
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Pentes fatales

Abel Séverac, personnage récurrent de l’auteur est un joyeux drille. Il aime la bonne chère, les petits coups à boire entre amis et les jolies filles (une maîtresse par intermittence, ça ne le dérange pas). Sa femme vit de son côté, lui du sien. Il peut ainsi se consacrer à son boulot … ou pas. Sa fille s’annonce et il aimerait bien confier les enquêtes aux collègues pour être un peu plus présent auprès d’elle. Mais bon…tout ne se passe pas comme il le souhaite. Un kebabier vient de voir son restaurant partir en fumée et un chirurgien déclare la disparition, devenue inquiétante, de sa femme. Il est donc nécessaire que Séverac lance les investigations.

L’équipe est séparée en deux groupes, sans parité, mais moi ce que j’en dis….

Les uns vont enquêter sur l’incendie, les autres sur l’épouse qui n’est pas rentrée au bercail.

Les plus ou moins fins limiers (ce n’est pas moi qui juge, j’ai lu et compris que quelques uns ont une bonne descente (une pente fatale ?) tant pour la boisson que pour la bonne cuisine et leur silhouette n’a rien de fine) sont confrontés à des individus de plusieurs ethnies, ne comprenant pas forcément les questions. Alors, parfois, il est bienvenu de les secouer un peu pour avoir une réponse…. Il faut également tenir compte des habitudes de chaque groupe. Pas facile …

Les intrigues sont bien pensées et ficelées à la perfection, tout finit par se comprendre et se savoir. Les protagonistes sont de temps à autre des caricatures de bon ton, comme on en voit dans la vie de tous les jours. Mais ce recueil a d’autres atouts.

Non seulement on visite en détails un quartier lyonnais mais en plus, on peut noter de bonnes, voire d’excellentes adresses, comme le restaurant « La nef des fous » que je vous invite à visiter rien que pour le plaisir des yeux car la décoration est très originale. D’ailleurs, je m’interroge, est-ce que l’auteur connaît sa ville (où il est installé depuis 2001) sur le bout des doigts ou fait-il des repérages gustatifs, livresques (les librairies du coin sont présentées) et visuels en amont de chaque roman ?

D’autre part, les commentaires lorsqu’il interpelle le lecteur sont truculents. Les notes de bas de page (de Jacques Morize ou de l’éditeur-correcteur accablé ; -) sont, quant à elles, une bonne information sur le vocabulaire employé (existant ou inventé) et quelques fois sources de fou-rire.

L’écriture, un rien gouailleuse de quelqu’un qui ne se prend pas au sérieux, est un régal. Les événements s’enchaînent, les scènes et descriptions sont très visuelles et les indices glissés petit à petit permettent d’avancer dans la connaissance des faits à un bon rythme. Les raisons d’agir des uns et des autres sont bien décortiquées ainsi que la vie personnelle d’Abel.

Un conseil ? Prenez un samedimanche (week-end ne fait pas partie du vocabulaire de JM….), lisez et allez vous promener sur les lieux évoqués, buvez, mangez, achetez des livres et profitez de la vie !


Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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Terminus : Gerland

Le Séverac nouveau est arrivé et ce millésime 2022 est un excellent cru.

C'était trop tentant de débuter ainsi la chronique d'un roman se déroulant dans la capitale gastronomique française – non je ne suis pas chauvin. D'autant plus que c'est vraiment un bon polar et que Jacques Morize n'hésite pas à laisser souffler ses personnages dans d'alléchantes gargotes lyonnaises. le récit débute d'ailleurs par deux repas chez le commissaire, où bonne chère et bon vin vont toujours de pair.



Abel Séverac et compagnie méritent bien ces moments de repos des neurones et d'activation des papilles gustatives, tant ils sont fortement mis à contribution dans l'intrigue multiple que leur a concoctée l'ami Jacques.

C'est le capitaine Javelas qui ouvre le bal des enquêtes, se retrouvant pour son dimanche de garde avec une bien sanglante affaire, un chausseur sachant chausser ayant reçu dans le buffet une décharge de fusil de chasse.

C'est ensuite un vol de calibre 9 mm qui s'invite au nez et à la barbe des policiers, qui n'apprécient pas que l'on vienne jusque dans leurs bras canarder leurs suspects .

Si on rajoute aux meurtres des affaires de drogue, d'enlèvements, de harcèlements et d'agressions sexuelles, le tout constituant un écheveau bien difficile à démêler, il y a vraiment de quoi avoir envie d'aller s'en jeter un dans le premier troquet du coin.



J'avoue mettre un point d'honneur à faire une chronique détaillant peu l'histoire, pour laisser le lecteur la découvrir comme un grand, préférant insister sur le plaisir que j'ai eu à retrouver la galerie habituelle de personnages. Notamment un Abel Séverac dont la libido est pour une fois un peu en berne, refroidi qu'il est par son ex lors des fêtes de Noël et par un manque flagrant de partenaires de jeu, et un Denis Javelas très présent dont le physique et le langage prennent de plus en plus des airs béruréens.



Le rythme ne faiblit jamais dans ce polar, de la première ligne jusqu'au terminus, et l'écriture de maître Jacques est toujours aussi imagée et humoristique.

Je persiste et signe, le Séverac nouveau est à consommer de toute urgence et avec modération aucune.



Merci à Jacques Morize pour l'envoi et la dédicace.

Merci à Nelly Burglin Razik de m'avoir proposé de chroniquer ce roman.
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Le diable de Montchat

Pour avoir frappé son supérieur parce qu’il refusait d’accepter un coupable désigné d’avance, Abel Séverac est muté à Lyon. Sa première enquête le conduit à Montchat, dans le troisième arrondissement de la capitale des Gaules, sur la piste d’un violeur en série qui assassine la plupart de ses victimes, ne laissant en vie que les plus dociles.

Homme à femmes en plein divorce et un peu trop porté sur la boisson, il entame très vite une liaison avec l’épouse de son supérieur. Celle-ci en profite pour lui demander d’aider une de ses amies dont le mari s’est soi-disant suicidé.

Ces deux affaires se retrouvent – on s’en doutait un peu – très vite liées, et bien plus sordides que ce à quoi on aurait pu s’attendre.



J’ai découvert cet auteur sur un salon et il m’a très vite convaincu de commencer cette série (encore une ! me dit mon compte en banque) policière se déroulant à Lyon. Ce n’est pas mon style préféré (je préfère les romans policiers historiques) mais j’ai vraiment adoré et j’envisage déjà de me procurer le reste de cette série.

Le style est clair et précis, très direct et dépourvu de fioritures. L’enquête est intéressante et il n’y a aucun temps mort – si on croie en voir un, c’est qu’on n’a pas vraiment compris ce qu’il se passe. Tout a son importance, même les détails les plus anodins ; on reste cependant dans un polar très moderne et bien ancré dans son époque (même si, comme le fait remarquer une note au début du roman, dix ans ont passé et Lyon a bien changé depuis l’écriture de ce roman).

J’ai vraiment passé un très bon moment en lisant ce livre et je vous invite à tenter l’aventure, que vous soyez ou pas de Lyon.
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Pentes fatales

C'est avec un plaisir non dissimulé que je me suis lancé dans la dixième enquête du commissaire Séverac, qui sent un peu le brulé au début suite à un incendie criminel – l'enquête pas Séverac–, et se poursuit par une disparition inquiétante.

Séverac souhaitant s'occuper de ses enfants, délègue à ses deux groupes de la brigade criminelle lyonnaise le soin d'investiguer, avant bien sûr de reprendre le collier.

Dans celui du capitaine Javelas, chargé de la première affaire, ce qui est bien c'est la totale parité. Trois hommes, trois femmes. En fait, on a plutôt deux demi-groupes, les mecs d'un côté et les filles de l'autre. Il faut dire que les policiers mâles ne sont pas des plus fréquentables. Javelas, dit Culbuto, plus Béruréen que jamais, en tête, ou plutôt à la suite d'un ventre qui trace le chemin, suivi de deux émules de Pinaud, comme pour un défilé d'une mode que nul ne pourrait raisonnablement imaginer.

Les filles ne sont toutefois pas en reste, ayant parfois envie de calmer certains suspects à coup de baffes.

Annie Sensibon et son équipe ont la charge de la disparition. Comme il s'agit de l'épouse d'un chirurgien qui connaît le procureur, ce n'est pas un cadeau.

Je ne vais pas en dire plus sur l'histoire car, comme dans San-Antonio, ce n'est pas l'intérêt principal du roman – attention, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. L'intrigue double tient parfaitement la route.

Je préfère attirer l'attention sur l'écriture de Jacques Morize, imagée, colorée, humoristique, tout ce que j'apprécie.

Je ne peux manquer de signaler que, comme à son habitude, l'auteur nous convie à une découverte de lieux où on mange bon et on boit bien. J'ai d'ailleurs à ce sujet une interrogation sur les fameuses pentes du titre, rapport à une expression qui sied parfaitement à tous les enquêteurs qui ont sérieusement « la dalle en pente ».

Ne voulant pas qu'il ait des soucis pour enfiler ses pompes, je vais dire à maître Jacques que ce sont ses personnages qui se bonifient avec le temps.
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Les martyres de Montplaisir

Les roses bleues fleurissent à Lyon, plus particulièrement dans le quartier de Monplaisir. Mais elles n'accompagnent pas vraiment de doux messages puisque retrouvées sur des scènes de crime.

Abel Séverac, le commissaire fétiche de Jacques Morize, se voit charger d'enquêter sur des meurtres de dames âgées et d'interrompre ce qui s'annonce comme la série d'un tueur du même nom.

La PJ de Lyon hérite en parallèle de l'assassinat d'un ancien de la maison en la personne de Pierre Camora, ex-boss de la BRB. Séverac confie cette affaire au groupe de la capitaine Annie Sensibon pour se consacrer à la traque du tueur de femmes avec l'équipe de son fidèle Javelas, dit « Culbuto ».



L'auteur nous a concocté dans cet opus une double intrigue rythmée et riche en rebondissements, comme toujours bien servie par une plume alerte et colorée.

L'enquête pour identifier le tueur de vieilles dames reste dans le classique du roman policier, avec auditions et recherches d'indices pour trouver une piste permettant de remonter jusqu'à un psychopathe difficile à cerner pour le spécialiste en psychologie criminelle. Alors que dans celle concernant le meurtre de Pierre Camora, la psychologie cède vite la place à l'adrénaline, la BRB n'étant pas de trop pour apporter son aide à la Crim' face à quelques fondus de la gâchette.



Les deux enquêtes avancent de conserve avec pour chacune leur lot de morts violentes. Mais l'auteur a l'art d'adoucir la noirceur du propos par une écriture qui fait la part belle à un humour discret mais efficace.

La somme des deux affaires permet de maintenir l'intérêt du lecteur à son maximum et de découvrir un nombre important d'enquêteurs tous aussi attachants les uns que les autres.



Une visite de la capitale des Gaules, la spécialité de Jacques Morize, ne serait pas complète sans quelques arrêts-buffet pour découvrir la bonne cuisine - locale ou pas -, ainsi que quelques petits gorgeons sans prétention mais néanmoins fort tentants. Abel Séverac et ses collègues ne rechignent pas à servir de guide, avec parfois quelques lendemains difficiles, surtout pour le commissaire lorsque la gent féminine a de plus agréablement écourté sa nuit.



Cette balade dans le huitième arrondissement de Lyon - avec tout de même quelques escapades périphériques - tient toutes ses promesses. Séverac et ses équipiers sont en grande forme, tant au niveau de l'action que du verbe.
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L'inconnu de la Tête d'Or

En matière de polar, vous savez tout de suite quand vous en tenez un bon : vous ne pouvez plus le lâcher… Vous êtes entré dans l’histoire; vous adhérez aux personnages; vous prisez l’intrigue; vous goûtez au style; vous savourez le suspens… C’est du caviar !



Mais ajoutez un peu de sel avec une action qui se passe dans votre ville natale, Lyon, Lugdunum, la cité des Gaules et de Guignol, et vous voilà parti dans une lecture mariant palpitation et nostalgie.



« L’inconnu de la Tête d’or » est la cinquième aventure du Commissaire Abel Severac. Sous la plume d’un parisien, Jacques Morize qui s’est pris d’affection pour sa ville d’adoption. Je n’ai pas lu ses autres livres également lyonnais, mais l’auteur est assurément prolifique. Il maîtrise très bien les ingrédients du polar avec un récit épicé qui prend le lecteur aux tripes et plusieurs ficelles – ou devrais-je dire quenelles – qui s’enchevêtrent. Pour sublimer l’ouvrage, une dose de sexe bien troussée car l’oeil du Commissaire Abel, un peu lubrique, ne regarde pas que Caïn…



Dans cette enquête, Jacques Morize sème des cadavres pendus à des arbres, notamment dans le très paisible Parc de la Tête d’Or. Ou va-t-il chercher tout cela ? Certainement pas dans les faits divers du Progrès. Ou alors c’est un condensé de vingt années de vie criminelle dans la vraie vie lyonnaise. En tout cas, on déguste ce ragoût comme un petit plat mitonné par la Mère Brazier. Et on en redemande !…



Comment ne pas noter enfin ce style court, sans fioritures excessives, doté d’un beau sens de la répartie ? C’est la marque d’un écrivain qui ne se hausse pas du col et va droit à l’essentiel. Il s’amuse à quelques incartades sublimes, comme celle qui m’a laissé pantois : « Fichtre ! Vous me la baillez belle, Commissaire ! » dit un de ses personnages. Un homme qui écrit cela à notre époque ne peut pas être mauvais. Non assurément, Jacques Morize n’est pas mauvais.



Longue vie à cet écrivain qui a l’immense avantage d’avoir un excellent éditeur, Jean Luc Tafforeau des Editions AO. Mon propre éditeur, au demeurant, mais cela ne pèse en rien dans l’objectivité de ma critique. Foi de Lyonnais !
Lien : http://calembredaines.fr
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Le fantôme des Terreaux

[...] Nous ne sommes pas ici dans un polar violent ou un thriller psychologique, mais dans un roman policier classique, avec une ambiance à la Simenon. Les truands sont attirés par l'appât du gain ou guidés par leurs bas instincts, leurs motivations sont plutôt limpides. L'enquête bien ficelée et néanmoins tortueuse recèle assez de surprises pour que le lecteur ne s'ennuie pas. Je me suis bien amusée à traquer les coupables même si au final j'étais assez loin de la vérité. La plume de Jacques Morize est fluide et agréable à lire, avec une touche d'humour noir et de parler populaire qui nous plonge au cœur du roman. J'ai beaucoup aimé le fait que l'intrigue se déroule à Lyon et dans la région, je connaissais les lieux décrits pour la plupart et je trouvais amusant d'imaginer le commissaire Abel déambuler dans ce décor familier. Les personnages sont plutôt sympathiques, mais sans être attachants pour autant. Je les retrouverais cependant avec plaisir dans leurs nouvelles aventures.
Lien : https://andree-la-papivore.b..
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Pentes fatales

Je tiens à remercier Jacques Morize pour sa confiance et l’envoi de Pentes fatales.

Le commissaire Abel Séverac se retrouve à investiguer sur une disparition troublante alors qu’il se voyait déjà profiter de l’arrivée de sa fille venue faire un stage à Lyon.

En parallèle, son groupe de la brigade criminelle Lyonnaise mené par Javelas dit Culbuto est en charge de l’affaire sur un incendie criminel.

Y-a-t’il un lien entre ces deux affaires ?

Un polar addictif, bien écrit avec un côté humoristique, une double intrigue intéressante, de multiples rebondissements.

Le tout nous captivant jusqu’à ces pentes fatales. Attention de ne pas glisser !

Jacques Morize nous offre une découverte de la capitale des Gaules et les saveurs de la gastronomie Lyonnaise.

J’ai adoré et j’ai passé un très bon moment de lecture.

Je vous le recommande.

Si intéressé : https://www.ao-editions.com/produit/73/9782382000304/pentes-fatales
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Terminus : Gerland

"Un bon polar, dans la lignée des meilleurs, une enquête dans le milieu Lyonnais, avec un commissaire Séverac, brut de décoffrage ! très bien écrit avec justesse, mettant en scène un Chef d'entreprise pas très net, sadique assassiné, un trafiquant en tout genre et une jeune femme agressée, et il faut trouver le fil rouge. L'enquête nous tient en haleine jusqu'au terminal ! Ce très bon polar (même, si parfois j'ai été un peu perdu dans la multitude des personnages), que Jacques Morize agrémente avec quelques onces d'humour vaut le détour ! Sans aucun doute, ce bon polar vous fera passer un très bon moment, un auteur à découvrir !"

Encore merci à Jacques Morize et Nelly Burglin Razik pour leur confiance ! Le livre est paru aux éditions Editions AO - André Odemard
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Terminus : Gerland

Je tiens à remercier Jacques Morize pour sa confiance et l’envoi de ce service presse. Aussi un grand merci à Nelly Burglin Razik pour m’avoir donné l’opportunité de découvrir cet auteur.



Terminus : Gerland (tome 9, de la série des enquêtes du commissaire Séverac).



Une affaire qui s’avère difficile pour ce commissaire Lyonnais atypique et son équipe.

En effet, entre un chef d’entreprise véreux et sadique assassiné,

Un trafiquant de drogue,

Une jeune femme agressée,

Quel lien peut-il y avoir entre ces protagonistes ?

Un excellent polar bien écrit avec une once d’humour, une intrigue bien ficelée, le tout nous captivant jusqu’au… terminus.

Un livre qui se lit avec beaucoup de plaisir.

Étant originaire de Lyon, j’ai apprécié, à travers ces mots, parcourir ces quartiers si bien décrits et ces restaurants typiquement Lyonnais.

J’ai adoré et j’ai passé un très bon moment de lecture locale.

Un auteur à suivre.

Je le recommande vivement.

Si intéressé : https://www.ao-editions.com/produit/67/9782382000212/terminus-gerland
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Rouge Vaise

Dans la région lyonnaise, les aventures du commissaire Abel Severac commencent à être un vrai succès d'édition. Pensez-donc, six romans publiés à ce jour chez les Editions AO, qui se passent chacun dans des arrondissements différents de la ville de Lyon. Cela nous promet donc encore trois opus, et c'est une excellente nouvelle...



Rouge Vaise est le second livre que je découvre après "L'inconnu de la Tête d'Or" que j'avais adoré. Il est vrai, je suis Lyonnais, attaché à ma ville de naissance et suis flatté que l'auteur, Jacques Morize, un Parisien exilé en bord du Rhone, de Saone et du Beaujolais se soit entiché de ma ville de coeur au point de délicatement la magnifier dans chacun de ses romans. Avant d'être des polars délicatement ciselés, les romans de Jacques Morize sont une vraie déclaration d'amour à la ville de Lyon, célèbre pour ses chefs en cuisine, sa rosette, ses grattons et ses bords de fleuve où il fait bon flâner, les yeux rivés sur la basilique de Fourvière.



J'ai eu un réel plaisir à rentrer à nouveau dans l'univers du commissaire Severac, et me suis promis, dans l'instant, de faire un sort à tous les autres épisodes de la série. Jacques Morize a un vrai talent pour mettre ses lecteurs dans sa poche. Son personnage est savoureux en diable, un chef de famille nombreuse, divorcé mais toujours attaché à sa femme. C'est un homme avec ses faiblesses, notamment celle d'avoir du mal à résister aux charmes féminins. Un queutard donc, mais si chaleureux, qu'on se laisse emporter par ses enquêtes et par ses aventures menées tambour battant avec l'équipe hétéroclite qui l'entoure.



Pour les puristes du polar que je ne suis pas, il faut préciser que le scénario n'est pas prévisible et réserve des surprises. Morize connaît son affaire, et sait nous égarer sur des fausses pistes. Rouge Vaise ne déroge pas à la règle, avec une histoire de vengeance à tiroirs qui vous entraînera loin.



Si j'ai envie de porter haut les couleurs de Severac, c'est parce que j'ai ressenti un vrai bonheur à cette lecture. Comme pour le précédent livre, "l'Inconnu de la Tête d'Or", j'étais bien. Très bien. Comme plongé dans un liquide amniotique de connivence. Je vibrais régulièrement à quelques éclats littéraires, des jeux de mots ou des passe-d'armes entre personnages ( cf. extraits ) qui sont la signature d'un bon écrivain. Le tout dans ma bonne ville de Lyon, ce qui donne à cette lecture une touche de nostalgie qui est à ce récit comme le condiment ultime d'une spécialité lyonnaise qu'on dévore à pleine dents...


Lien : http://calembredaines.fr
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Les martyres de Montplaisir

Bon, des vieilles dames « trucidées », chez elles, ça ne fait pas rêver la septuagénaire que je suis ! mais, une enquête de Séverac, je ne pouvais passer à-côté ! L’écriture de Jacques Morize est plaisante, j’adore, ses personnages un peu caricaturaux (sans exagération), irrévérencieux (juste ce qu’il faut). Ses polars sont ancrés dans le quotidien d’une brigade, basée à Marius Berliet, la réalité, en toile de fond, rejoint la fiction et puis on s’offre, au passage, une virée dans les petits bistrots et restos qui ne paient pas de mine, mais où on est certain de pouvoir arroser son repas d’un bon vin dont regorge la région... Au fil des enquêtes, c’est toujours avec plaisir que je retrouve ses personnages récurrents que l’on s’attend à croiser au coin d’une rue ! c’est la septième enquête et le plaisir de lire ses « polars » est toujours là et comme l’écrit si bien l’auteur : « Là où Séverac passe, le crime trépasse ! » … une petite ballade dans Lyon, ça ne se refuse pas !
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Les macchabées de Saint-Just

Très bon roman. Étant originaire de Lyon, il m'a permis de me replonger dans l'ambiance (notamment avec la description des spécialités lyonnaises proposées dans les différents restaurants). L'histoire est plutôt bien ficelée. Ce livre était un cadeau mais j'ai maintenant envie de découvrir les autres tomes qui se déroulent dans d'autres quartiers de la région lyonnaise.
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Terminus : Gerland

l’auteur nous propose ici le tome 9 de la série des enquêtes du commissaire Séverac . Une nouvelle enquête dans un nouvel arrondissement de Lyon qui peut donc se lire indépendamment des autres . Le commissaire Séverac est un sacré personnage au langage imagé , humain , un épicurien . Un commissaire tenace , droit qui connaît quelques travers comme l’infidélité et son caractère de cochon . Un personnage auquel on s’attache immédiatement avec son penchant pour la bonne bouffe qui sera présent au fil de votre lecture . Le livre commence d’ailleurs par un repas entre Abel Séverac , Élodie PIrelli une journaliste et Adrien Thomassin un avocat . Dès le prologue le ton est donné par les dialogues et les situations . Très vite les cadavres s’enchaînent, les personnages , les différentes pistes… À Séverac et son équipe de démêler le vrai du faux et de trouver le fil conducteur entre ces meurtres , un chef d’entreprise , un marchand de chaussures véreux ; une femme qui disparaît …L’auteur nous embarque aux côtés de Séverac dans une enquête pleine de rebondissements, au rythme soutenu dans les quartiers lyonnais . Les chapitres courts donnent du rythme à notre lecture , une histoire bien menée , des personnages attachants, tout est réuni pour passer un très bon moment de lecture . La plume de l’auteur est fluide , immersive , pleine d’humour et qui aux côtés de Séverac attise nos papilles gustatives. J’ai commencé par le tome 9 mais c’est certain que je me laisserai tenter par les précédents.
Lien : https://www.facebook.com/100..
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L'inconnu de la Tête d'Or

Un polars dont l'action se passe à Lyon et sa région. Une histoire bien menée et un flic - Abel Séverac - fort sympathique. Quelques grivoiseries pimentent l'enquête qui se termine peut-être un peu vite. Les autres tomes de l'auteur font référence à chaque arrondissement de la capitale des Gaules ; peut-être une future lecture tout aussi plaisante...
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