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Citations de Jacques Tardi (519)


Récapitulons : j'arrive à l'heure prévue, c'est la bonne adresse; j'ai la clef ... Tout va bien jusque-là ... Je sais où est la chambre ... Je sais qu'elle est chez elle ... Je passe à côté de la vitrine et alors l'affreuse saloperie de momie dégueulasse me saute dessus. Je tire deux fois ... rien à faire : l'épouvantail me balance un morceau de verre dans la gueule. Pour un coup foireux, c'est un coup foireux ...
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Tu dis que je ne lis que des livres sur la guerre ... mais ce dont je te parle ce n'est pas de la guerre, mais d'une entreprise sans précédent dans l'histoire de l'humanité pourtant riche en atrocités ! L'anéantissement total des Juifs d'Europe et, on peut l'imaginer sans peine, une fois la victoire finale assurée - Adolf n'en doutait pas - l'extermination des "untermenschen" du monde entier, et aussi des handicapés physiques et mentaux "inesthétiques", dont "la vie ne méritait pas d'être vécue". De multiples organisations et bureaux fonctionnaires aux ordres, avaient établi des listes et fait circuler des trains bondés jusqu'aux chambres à gaz !
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Nous avons traversé des forêts qui donnaient la sale impression que si l'on creusait un peu le sol marécageux, on mettrait à jour des charniers regorgeant de cadavres, suite au passage des Einsatzgruppen.
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Mais ce que je comprenais à piger, c’est qu’on était devenus des bêtes, un troupeau de brutes habituées aux horribles blessures, aux ventres ouverts, aux membres arrachés à leur tronc…
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La guerre nous brûlait les boyaux et, dans la puanteur de nos existences dérisoires, je me cramponnais à un espoir : rentrer à la maison, qu'on la perde ou non cette guerre qui n'était pas la mienne !
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Plus atroces seront nos plaies et meilleure sera notre place dans les nuages de gaz phosgène, à la droite de notre "saigneur".
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Petit soldat du mois d'août, avec tes grimpants garance, tu essaies bien de te planquer, mais derrière les coquelicots 'y a pas des masses de place. Tu faisais ton entrée dans l'Histoire, grimé en comique troupier d'opérette, petit mort du mois d'août.
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-Une gorgée de Pico sur la carie et le mal est parti !… Dans tous les romans feuilletons, des types se font extraire des projectiles, amputer ou trépaner dans la joie, après qu'on leur ait filé un coup de gnôle…
- Bloup bloup…
- Oh la vache !!!
- Ce qu'on lit dans les livraisons à trois sous ne serait donc qu'inepties, mensonges et imposture ?… Non quand même pas !
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Et Adèle BLANC-SEC, pendant tout ce temps, où est-elle ? Infirmière à l'arrière soulageant les souffrances du poilu ?…
Elle dort tranquillement dans un bloc de glace maintenue en hibernation depuis 1912 par Félicien MOUGINOT. Elle dort alors que tout le monde se fait tuer et elle s'en fiche car elle ne sait même pas qu'il y a la guerre.
Et même si elle l'avait su, elle s'en serait fichu autant que de la cathédrale d'Albi ou de la statue de Napoléon à Ajaccio.
Elle dort dans le pavillon de MOUGINOT à Paris…
MOUGINOT savait comment la ramener à la vie, c'est la momie d'Adèle BLANC-SEC qui lui avait dit comment procéder, mais MOUGINOT est mort et la momie est rentrée au Caire… Alors, qui va s'occuper d'Adèle ?
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Et si à coups de décharges électriques dans ton cerveau desséché on réussissait à te ramener à la vie, ça te plairait ? Que penses-tu de tout ça, vieille peau ?
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Un jour la vengeance de Pazuzu sera accomplie ! Alors tu seras morte Adèle !
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Salauds, salauds. Ordures de merde ! Crevures ! Merde à l'armée ! La France, je l'emmerde !
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J'ai franchi la porte du Stalag sans me retourner. Je venais de passer quatre ans et huit mois -1680 jours !- dans ce cul-de-basse-fosse poméranien et j'en voulais à la terre entière... à nos chefs, à l'Armée, à la France ! J'avais des envies de meurtre ! (p.188)
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Qu'on m'ait arraché une dent sans anesthésie au prétexte que leurs produits anesthésiants étaient réservés à la Wehrmacht, je m'en suis remis, mais il y eut bien pire... Le IIB n'était pas un camp de vacances. Les Anglais qui eux, continuaient la guerre, ont salement morflé dans leur enclos... Je t'ai parlé des Polonais et des Russes... Sadisme, humiliations, coups de crosse et de gummi, exécutions sommaires... Souviens-toi de Chardonnet, assassiné comme tant d'autres sans raison. La sauvagerie au quotidien. Voilà ce qu'était le Stalag IIB. (p.179)
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Je venais de perdre mon identité au profit d'un numéro matricule. Je n'étais plus qu'un "stück" de viande, pris dans la toile de l'administration nazie de ce putain de camp.
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je me suis rendu compte à quel point ces moments dramatiques l'avaient marqué...A vingt cinq ans, alors qu'on est encore un môme ! j'ai compris beaucoup plus tard, après avoir franchi cette période de l'adolescence où j'étais en conflit avec mon père, lui reprochant son passé militaire, j'ai compris, donc, à quel point ces années terribles avaient compté pour lui, dont la jeunesse avait été confisquée, volée, pourrait-on dire...4 ans et 8 mois de captivité, le froid, la faim, la survie et surtout l'amertume.....
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Sur le même thème, il y a le livre "Disparu mais vivant" de F. David-Paponnaud qui est sorti chez l'Harmattan, les lettres de son père prisonnier pendant 5 ans
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J'ai la tronche en compote, mon occipital vient de se faire la valise avec mon pariétal... j'ai la cervelle à nu. C'est pas beau à voir et ça fait assez mal, croyez-moi... surtout quand je me mouche.
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"Sommes-nous donc aveugle ?
Faut-il attendre que les pauvres soient si pauvres, qu'il ne leur reste plus qu'à se révolter ?
Un jour, les hardes qui pendent au clou deviennent immanquablement l'étendard de la haine !
Nos dirigeants ont bien trop oublié que ceux qui sentent mauvais valent bien ceux qui se parfument !"
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- Tiens, tiens, tiens ! Voilà le camarade Burma. Salut et fraternité, camarade Burma !
- Heureusement que je ne suis pas flic. Sinon, je vous signalerais à vos supérieurs. Qu'est-ce que c'est que ce vocabulaire ? Vous adhérez à une cellule communiste ?
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