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Citations de James Clemens (423)


- Que fais-tu, fillette ? aboya Er’ril. (Il ne voulait pas la brusquer, mais il était si fatigué !) Laisse cette jument-là où elle est.
- Je ne veux pas que cet homme la touche.
Tirant sur la bride de Brume, Elena l’entraîna un peu à l’écart. La présence de la jument lui redonnait de l’assurance. Elle avait perdu beaucoup de choses, mais il lui restait Brume.
- Et je m’appelle Elena, pas « fillette ».
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Elena sursauta.
- Non ! Il est maléfique !
Er’ril posa la main sur son épaule. Il n’avait aucune envie de s’encombrer d’une gamine hystérique, mais la pauvrette lui faisait pitié, et ce fut d’une voix douce qu’il argumenta :
- Il sait peut-être où se trouve ton frère. Nous l’interrogerons dès que nous serons à l’abri.
Il vit la jeune fille déglutir pour ravaler sa peur et se redresser fièrement. Une lueur déterminée brillait dans ses yeux. Elle cracha en direction du prisonnier.
- D’accord, mais ne lui faites surtout pas confiance.
Son attitude força le respect d’Er’ril.
- Je ne fais confiance à personne, marmonna-t-il.
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Le montagnard s’approcha, s’interposant entre Elena et l’endroit où Joach s’était volatilisé. Son intrusion parut briser la connexion ténue qui reliait encore la jeune fille à son frère. Un voile de ténèbres s’abattit sur sa vision, et elle s’affaissa mollement.
Le guerrier la retint avant que sa tête touche les pavés. Elle sentit qu’il lui passait le bras sous les aisselles pour la relever.
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Soudain, un coude la frappa en pleine poitrine, la forçant à reculer. Un guerrier manchot s’interposa entre elle et le vieillard. Grand et large d’épaules, avec le teint mat des hommes des plaines, il brandissait une épée.
- Cette fillette n’est pas pour toi, mage noir ! tonna-t-il.
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- Aujourd’hui, j’ai perdu davantage que vous tous réunis. Mon fils a été assassiné en tentant de protéger ma boutique. Ce n’est pas cette enfant qui est la cause de mon malheur, mais votre aveuglement ! (Elle braqua un doigt accusateur vers plusieurs citadins.) Comment réagirais-tu si c’était ton enfant ? Ou la tienne, Gergana ? Mettez un terme à cette folie ! Regardez au fond de votre cœur, et vous saurez que je dis vrai !

Ébranlée, la foule se tut.
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- Je suis bien Er’ril du clan Standi, déclara calmement ce dernier.
Le montagnard ferma les yeux l’espace d’un instant. Lorsqu’il les rouvrit, il recula si vite qu’il renversa une table dans sa précipitation.
- Tu dis la vérité ! s’exclama-t-il.
Rouge de colère, l’aubergiste brandit son balai.
- Vous m’avez entendu ? Ouste ! Filez avant que j’appelle la garde !
Kral mit un genou en terre. Une latte du plancher se brisa sous l’impact.
- Non ! C’est impossible, se lamenta-t-il.
Des larmes ruisselèrent sur ses joues et se perdirent dans sa barbe.
Er’ril fut choqué par sa réaction. Il savait que, grâce à une forme de magie élémentale qui pulsait dans la roche des Dents, les montagnards étaient capables de percevoir la vérité dans les paroles d’autrui. Mais c’étaient de rudes gaillards qui ne pleuraient jamais, pas même quand ils étaient affreusement blessés.
- Tu es venu ! (Kral s’affaissa sur le sol.) Ainsi, la Pierre a dit vrai. Mon peuple doit mourir.
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- Excuse-moi, l’ami, mais c’est une conversation privée, répliqua-t-il sèchement.
Les narines du colosse frémirent.
- Je chasse une bête si dangereuse qu’elle te terrifie. Si tu as deux sous d’honneur, tu me diras ce que j’ai besoin de savoir.
Une honte qu’Er’ril n’avait pas éprouvée depuis des siècles embrasa ses joues. Jadis, nul n’aurait osé mettre son honneur en doute.
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Er’ril baissa sa cuiller et fut surpris de s’entendre demander :
- Ce monstre était-il décharné, avec une peau si fine qu’on pouvait voir au travers ?
Le montagnard tourna sa grosse tête barbue vers lui.
- Ouais. La lumière du couchant le transperçait comme une lame. Il avait l’air malade.
Près du coude d’Er’ril, Nee’lahn chuchota :
- Connais-tu cette créature ?
Une autre voix s’éleva parmi la foule :
- Toi, le jongleur ! Que sais-tu de ce démon ?
À présent, tous les regards étaient braqués sur lui. Er’ril regretta d’avoir parlé trop vite, mais il ne pouvait pas revenir en arrière.
- Il apporte le désastre, répondit-il d’un ton lugubre, en laissant tomber sa cuiller sur le comptoir. Face à lui, vous n’avez aucune chance.
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Er’ril soupira et se massa une tempe.
- J’en ai soupé des visions et des prophéties. Regarde où elles m’ont conduit.
- Elles t’ont conduit à moi, Er’ril de Standi, répliqua Nee’lahn d’un ton vibrant d’espoir.
- Notre rencontre n’est que le fruit du hasard. Tu lui accordes trop de signification.
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Le mul'gothra luttait contre sa fin toute proche tandis que la magie chantait dans le coeur de la jeune fille. Son pouvoir en voulait encore. Encore !
Une partie d'elle-même réalisait que cette créature n'était qu'un instrument du Seigneur Noir, et que sa mort n'aurait pas dû la réjouir à ce point. Mais le reste vivrait à l'unisson de la magie qui dessinait des ondulations bleutées à la surface de la bulle.
Son pouvoir attendait qu'elle l'utilise; il hurlait son impatience à son oreille.
Elena répondit à son appel.
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— Ainsi les rats espèrent triompher du lion, lança-t-il sur un ton venimeux. Je te croyais plus sage que ça, Er'ril.
— Même le plus féroce des lions a un point faible, répliqua le guerrier en brandissant son épée. Un coup au cœur peut le tuer aussi bien que n'importe quel autre animal.
— C'est possible, concéda Rockingham. (Il se débarrassa des lambeaux de sa chemise de lin, exposant à la vue de tous le puits noir qui béait dans sa poitrine.) Mais, vois-tu, je n'ai pas de cœur.
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à force de corrompre la nature l'homme en devient la proie
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Ce n'est pas le froid qui tue, c'est le vent, disait un vieux proverbe inuit.
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En bas, le chien continuait à s'acharner sur la jambe de bois, son trophée.
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le reste était dans le même état , rongé jusqu'à l'os.
Que lui est-il arrivé? demanda Louis
Vu les morsures , je dirais une attaque de piranhas
Tu en es sûr?
Plutot qdeux fois qu'une!
Le doigt pointé sur le lambeau de nez , Jacques lui rappela qu'enfant il avait eu affaire aux terribles prédateurs aquatiques.
A ton avis, ils l'ont dévoré une fois mort?
Si ce n'est pas le cas, je plains le pauvre type.
Louis redressa et scruta le cours d'eau :
Que se passe t-il dans cette foutue rivière?



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Si on voulait sauver le monde, on pouvait bien sacrifier quelques vies. (p. 459)
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Dos aux flammes, elle sentit à la fois la chaleur de l'âtre et la rigueur hivernale du château.
Elle était pile à sa place.
Entre le feu et la glace.
(p. 293)
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Une vieille église grisâtre campée au sommet d'une butte dominait le hameau, tel un diacre surveillant ses ouailles d'un oeil sévère.
(p.187)
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Canasatego était un chef onondaga, une des six nations indiennes membres de la Confédération iroquoise. Ce groupe unique en son genre est né au XVIème siècle, bien avant la fondation des Etats-Unis.
Après des générations de combats sanglants, les tribus ont enfin signé la paix et ont instauré un gouvernement démocratique et égalitaire, où les délégués de chaque nation disposaient d'une voix.
Canasatego a rencontré des colons de la première heure en 1744; Il leur a présenté la Confédération iroquoise comme un modèle à suivre.
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Apparemment, l'or ne suffisait pas à acheter le courage.
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