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Critiques de James Fenimore Cooper (99)
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La saga de Bas de Cuir, tome 3 : Le dernier..

Dunkan Heyward mène les deux filles du colonel Monroe au fort William-Henry. Le pays, où vivent de nombreuses peuplades amérindiennes, est en plein guerre. Leur chemin sera semé d'embûches. Heureusement ils croisent Œil-de-faucon et les deux derniers représentants du peuple Mohicans.



Cette bande dessinée de Georges Ramaioli est du adaptation du célèbre "dernier des Mohicans" de James Fenimore Cooper.

L'histoire ne manque ni d'aventure ni d'émotion bien que l'ensemble fasse parfois un peu haché voire un peu brouillon dans certains épisodes. Les histoires d'amour dont à peine évoquées pour laisser la place à l'action.

Le dessin a un peu vieilli surtout dans la colorisation un peu démodée. Les visages d'indiens ne sont pas facilement reconnaissables, heureusement que les deux Mohicans ne changent pas leur maquillage bien reconnaissable. Il offre néanmoins de très belles pages pleines.
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Le corsaire rouge

En ce temps là les bibliothèques n'étaient pas encore les magnifiques lieux de vie qu'elles sont devenues. Il y avait un vieil instituteur à une encablée de la retraite qui nous regardait d'un oeil torve. Il disait "Ne bouge pas mon garçon. Qu'est-ce que tu aimes?" Ce jour-là, j'ai dit "les pirates" et il m'a prescrit Le Corsaire Rouge. J'avais dix ans, je l'ai lu sous les draps avec une lampe de poche jusqu'à pas d'heure. C'était magique, j'étais sur le pont, je courais entre les canons et montais dans les haubans, je temblais lors des abordages. Il y a des livres qui marquent.

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Le dernier des Mohicans

Je ne me souvenais pas du film "le Dernier des Mohicans" lorsque j'ai commencé la légende de Bas-de-cuir de James Fenimore Cooper.

J'ai commencé par "Les pionniers" que j'ai vraiment adoré dont j'ai déjà écrit la critique, et qui a ma grande surprise était très peu connu des lecteurs Babelio..



Et dans la suite logique des choses j'ai ensuite lu "Le dernier des Mohicans". J'ai moins accroché à l'intrigue, et au contexte historique de la guerre Franco-anglaise, mais je suis toujours impressionnée par la vision très en avance pour son temps de Cooper, n'oublions pas que ce livre a été écrit en 1826, on ne défendait pas vraiment la cause indienne à cette époque, ni la destruction de la faune et flore sauvage comme il le fait dans "les pionniers". Il faut se remettre dans le contexte, il a d'ailleurs été très critiqué en son temps, on lui reprochait une description des indiens "désespérément romantique et absolument pas historique" alors qu'un siècle plus tard on découvrait qu'il avait fait un travail de recherche très important et s'était appuyé sur des documents anthropologiques incontestés..



Concernant le film de Michael Mann (1992), il a perdu en chemin tout l'aspect politique et engagé du livre. Les personnages et leurs liens entre eux n'ont rien à voir, c'est un film d'amour et d'aventure grand public, très beau si c'est ce que l'on cherche (et on a le droit!) mais qui ne peut être comparé au livre dont il s'est très (trop) largement écarté pour en saisir l'essence originale !



Donc si vous n'êtes pas découragé par les grandes descriptions et l'écriture parfois un peu désuète, c'est vrai, de James Fenimore Cooper, je ne peux que vous conseiller de lire son oeuvre!
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Les pionniers

Retirez le regard cinématographique d'Hollywood et vous obtiendrez ce regard de l'intérieur de la confrontation entre peuples se découvrant et se combattant dans leur ignorance de l'autre.



Les uns arrivent en conquérants et les autres ne comprennent pas les inquisitions qui leur sont faites sur des croyances et règles de vie établies depuis si longtemps, pourtant ….



Pionniers, certes, mais pas que …



Des peuples ont été anéantis par un autre par un ensemble d'ignorances et de peurs, que l'auteur inscrit avec un style quelque peu maladroit dans les pages de ce livre simple mais novateur dans son genre; pour son époque.
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Le dernier des Mohicans

Fenimore Cooper (1789-1851) est avec Washington Irving un des pionniers historiques de la littérature américaine. Sa popularité en France fut immense. Balzac, Hugo les plus grands écrivains du XIXème l’ont lu et admiré. Certains d’entre eux (Balzac, Dumas, Féval, Sue) s’en sont même inspirés. Il est l’écrivain de la toute première Amérique, celle de la guerre d’Indépendance, bien avant l’époque « western ». S’il fallait trouver un point de repère, ce serait Chateaubriand avec ses romans « américains » « Atala » et les « Natchez » : même souci de raconter une nature sauvage, où l’indien, le « bon sauvage » se fond dans le décor, même recherche de la simplicité originelle, même défiance envers la civilisation des hommes blancs. C’est essentiellement cet aspect de l’œuvre qui a fait le succès de Cooper en France. Les autres ouvrages de l’auteur « L’Espion » (1821), « Le Pilote » (1824) ou « Le Corsaire rouge » (1828) ont un succès d’estime mais en rien comparable à la saga de Bas-de-cuir (« Les Pionniers – 1823 », « Le dernier des Mohicans – 1826 », « La Prairie - 1827 », « Le lac Ontario – 1840 » et « Le Tueur de daims – 1841 »)

Dans l’ordre de parution, « Le dernier des mohicans » est le deuxième de la série. Dans l’ordre chronologique du récit, il est également le deuxième, le premier étant « Le Tueur de daims » (en fait le dernier paru).

L’action se passe vers 1757, au cours de la « Guerre de Conquête », qui opposait Français et Britanniques pour la possession des territoires de l’Amérique du Nord. D’un côté les Français, avec à leur tête le marquis de Montcalm, leurs alliés de la Nouvelle-France (Acadie, Canada et Louisane) et leurs alliés amérindiens (la plupart des tribus dont les Sioux et les Hurons). De l’autre les Britanniques, avec leurs alliés Américains (on est encore loin de la guerre d’Indépendance) et leurs alliés Iroquois (ennemis jurés des Hurons).

Cora et Alice Munro, les filles du colonel Munro qui commande les forces britanniques, s’efforcent de rejoindre leur père, en compagnie du major Duncan, du maître de musique David la Gamme, et d’un guide indien Magua, qui se révèlera un traître. Heureusement, en chemin, elles rencontrent le chasseur blanc Œil-de-Faucon, dit Bas de Cuir, dit Longue-Carabine, avec ses deux amis mohicans Chingachgook et Uncas, les « derniers des Mohicans ». Magua arrive à s’échapper mais il prépare une vengeance terrible contre le colonel Monro, sa famille et ses amis. Le roman raconte les diverses aventures qui attendent nos héros, en butte aux tromperies des Français, aux manigances de Magua, aux cruautés de la guerre, autour du Fort-William-Henry assiégé.

Fenimore Cooper est un bon écrivain qui maintient un bon rythme de lecture et garde l’intérêt de son récit d’un bout à l’autre. Le lecteur d’aujourd’hui regrettera sans doute certaines digressions descriptives, mais à l’époque c’était chose courante (chez nous aussi, voyez Balzac), et somme toute, un mauvais moment (à condition qu’il soit mauvais) est vite passé. Cela dit, cela reste un très bon roman.

Fenimore Cooper a fait école : l’anglais Mayne Reid, l’allemand Karl May (« Winnetou ») et les français Gabriel Ferry et Gustave Aymard ont pris la relève au cours du XIXème siècle. Au XXème, avec l’avènement du genre « western », c’est toute une mythologie qui se met en place.

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Le dernier des Mohicans

Ce n'est pas mon livre préféré. J'ai trouvé le style un peu lourd avec beaucoup de longueur. Il faudrait sans doute que je le relise aujourd'hui ayant un peu plus de maturité mais je ne conseillerais pas sa lecture à un jeune public. Il est malaisé de s'y retrouvé et surtout, on ne vibre pas avec les personnages.
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Le dernier des Mohicans

Oh là là, que je me suis ennuyé à la lecture de ce roman. Et pourtant, je partais sans à priori et même plutôt avec une attitude positive suite à ma lecture de danse avec les loups. Je me suis dis que j'allais retrouver l'univers que j'avais aimé... Et bien non, ce fut long et laborieux. Je ne suis pas contre un peu de description (pour preuve : j'aime Zola !) mais là, non, trop c'est trop. Je ne suis jamais rentrée dedans. Dommage !
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La Prairie

Au style empesé, le dessin d'un groupe d'hommes et de femmes croyant en des terres riches et accueillantes; comme promises avant le départ.



Portraits à la fois sincères et caricaturaux mais pleins de naïvetés.



A lire pour s'approcher d'une société confrontée à des duretés d'existence encore inconnue en ces temps là.
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Le dernier des Mohicans

Chevauchées dans les forets du grand nord américain, orages et combats se succèdent.



Les nations indiennes s'affrontent et se meurtrissent aux feux de ces envahisseurs d'un autre continent.



Mohicans et Hurons se poursuivent et se combattent sur un fond de traversées et de découvertes d'une civilisation de colons et de soldats.



Aventures à découvrir au fil de ces chapitres avec curiosité.
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Le dernier des Mohicans

J'ai connu l'histoire du Dernier des Mohicans via le film qui en a été tiré par Michael Mann. Un film que j'apprécie énormément et que je continue de revoir avec plaisir. C'est d'ailleurs après un énième visionnage que je me suis dit que découvrir la source de l'histoire, à savoir l'ouvrage de J. F. Cooper, pourrait être intéressant.

Après lecture, il s'avère en effet que le film a opéré plusieurs changements dans l'intrigue - les couples ne sont pas les mêmes, les comportements diffèrent quelque peu, et d'autres changements encore. Mais je dois avouer, après cette lecture, que je préfère l'adaptation de Michael Mann au livre.

Pourquoi ? Tout d'abord en raison de l'écriture. Je ne sais si c'est la traduction ou le style d'origine, toujours est-il que le récit est fait d'une façon qui m'a semblé distanciée, détachée. Impossible pour moi de me plonger complètement dans l'histoire comme dans le film, j'étais en permanence déconnectée lors de longs passages descriptifs détaillant une kyrielle de petites actions ou lors des phrasés datés, trop datés même.

L'autre raison, c'est que l'on perçoit la vision typique des Amérindiens par les personnes de l'époque (Cooper a vécu aux XVIIIe et XIXe siècle). A savoir : soit ce sont de sauvages sanguinaires et cruels, soit, s'ils aident les amis, ils sont considérés comme étrangers, naïfs, bref, encore une fois à part. Les Français - ennemis de l'époque - sont aussi traités comme des êtres fourbes, notamment lors de l'attaque (historique) par les Indiens des anglais quittant le fort pour le laisser aux Français. Cooper dénonce le marquis français, Montcalm, comme entier responsable pour avoir fermé les yeux dessus. Or, si j'en crois Wikipédia, les Français sont intervenus mais tardivement, et ils avaient empêché 2 fois auparavant pareilles attaques.

Enfin, le récit traîne en longueur entre traques dans la forêt, enlèvements en série des deux soeurs qui font office de pâles figurantes (Cora bénéficie d'un rôle plus consistant à l'écran), dialogues ampoulés d'Oeil de Faucon, termes anciens non explicités (le terme "désert", qui à l'époque désigne les espaces non habités par l'Homme), attaques des Indiens à grands renforts d'adjectifs les désignant comme sauvages, etc.

Bref, j'ai fini par lire en diagonale les dernières pages, et je préfère de loin l'adaptation de Michael Mann, même si elle ne respecte pas vraiment l'ouvrage d'origine. Je pense que ce dernier, s'il pouvait plaire à l'époque, souffre malheureusement aujourd'hui de ce langage daté et, surtout, de sa vision d'époque de l'Amérique du nord.
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Le dernier des Mohicans

Je vois que Philippe67 a un souvenir mitigé de ce live. Dans les miens je pense qu'il fait partie avec Ivanohé des livres qui marqué mon enfance et laissé une empreinte. Et je remarque que je n'ai pas besoin de beaucoup creuser pour retrouver l'enfant en moi. Depuis le dernier des mohicans, je me suis toujours trouvé aux côtés des indiens et d'une manière générale l'image du héros silencieux, courageux au regard intense me fascine toujours.

"Il n'y apas de grandes personnes"
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Le dernier des Mohicans

Ce roman d’aventure se passe en 1757 quand Français et Anglais rivalisent pour conquérir les territoires d’Amérique où ils s’opposent aux Hurons, aux Mohicans, aux Delawares et aux Chippewas, parfois alliés, mais parfois opposés et trahis par les leurs. On envoie des renforts d’un camp à l’autre, on tend des embuscades, on assiste à des tueries, et tout traine ainsi en longueur. Je ne comprends pas le succès de ce livre, et je constate que toutes les critiques vont à peu près dans le même sens. Les Anglais gagneront les colonies, puis les perdront lors de la guerre d’indépendance. On y voit, dans un paysage de western, avec des descriptions jolies mais trop longues, Œil-de-Faucon, Renard-subtil, Cerf-Agile, Grand-Serpent et Roseau-qui-plie s’opposer aux Européens dans une série d’épisodes sanglants que j’ai trouvés assez répétitifs, sans oublier l’indispensable histoire d’amour, tragique elle aussi. Voici trois extraits :

«Je n’aime pas beaucoup cette fumée qui se déroule en spirales le long du rocher, au-dessus du canot, murmura l’éclaireur… D’autres que les nôtres la voient, j’en suis sûr, et savent ce qu’elle signifie… il est temps d’agir» (chap. XX).

«L’éclaireur, remis de ses émotions, visa et fit feu. Les bras du Huron se détendirent sans toutefois lâcher prise encore, et ses genoux demeurèrent dans la même position. Se tournant vers son ennemi, il le provoqua encore du regard. Puis il lâcha prise et tomba, la tête en bas, de toute la hauteur de la montagne» (chap. XXXII).

«J’ai vécu assez pour voir périr, avant la luit, le dernier des Mohicans» (fin du roman).

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Le dernier des Mohicans

🌄 le dernier des Mohicans - James Fenimore Cooper 🌄

Traduction : François Happe @editions_gallmeister



1757, la guerre franco-anglaise fait rage pour la conquête du Nouveau Monde tandis que les tribus indiennes se livrent une lutte sans merci. le maréchal français Montcalm remonte le lac Champlain avec ses soldats pour prendre le fort William-Henry, tenu par le colonel Munro. Au même moment, les filles de ce dernier, Cora et Alice, sont en chemin pour le rejoindre sous l'escorte du major Heyward et guidées par un Indien Huron nommé Renard Subtil qui s'avère indigne de confiance. Égarées dans la forêt nord-américaine, le groupe rencontre un chasseur blanc, Natty Bumppo, alias Oeil-de-Faucon, et deux Indiens, Chingachgook et son fils Uncas, le dernier des Mohicans, qui deviennent leurs guides et leurs sauveurs dans cette Amérique sauvage.



Il semble que tout le monde connaisse ce classique américain, surtout par le film qui en a été tiré, mais pour moi ce fut une découverte (oui ma culture cinématographique ne vole pas bien haut). J'avoue avoir eu du mal à me mettre dedans, il m'a fallu quelques chapitres pour me réhabituer à cette écriture typique du 19ème siècle qui a tendance à étirer le récit en longueur. Et puis je me suis laissée happer par l'histoire. J'ai aimé les liens forts qui unissent Oeil de faucon et les Mohicans, leur bonté envers les autres, leurs aptitudes à voir et à comprendre leur environnement. Bien sûr comme dans beaucoup de romans de cette époque les personnages féminins ne sont que des faire-valoir du courage et de la bravoure des hommes, prêtes à tomber dans les pommes au moindre incident... Mais l'enchaînement de rebondissements fonctionne très bien, on est pris dans la traque au milieu des paysages sauvages, des tomahawks et des balles de fusil.

Un roman d'aventure qui a un peu vieilli mais qui garde sa puissance narrative à l'instar d'un Jules Verne 😉.
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Le dernier des Mohicans

Je poursuis ma thématique indienne et suite à Joseph Boyden, j’aborde ce classique de la littérature américaine. Je mets du temps à entrer dans le livre, on sent que ce n’est plus de la première jeunesse (1826). C’est un récit assez romantique, un peu suranné. C’est une autre époque, l’auteur a peu de recul sur les Indiens, ils passent souvent pour de sauvages idiots.

L’action est facilement résumable : les filles cherchent leur père aidé par de beaux, jeunes et courageux hommes. Elles le trouvent mais il y a une grosse bataille et c’est au tour du père de chercher ses filles. Le Commandant Munro et le Général Montcalm ont réellement existé ainsi que le massacre du Fort William-Henry

Autour d’Alice et de Cora et de leur père gravitent Chingachgook et son fils Uncas, Œil de Faucon, le Major Ducan et David le maître de chant. Le méchant dans l’histoire est un huron qui s’appelle Renard Subtil. S’ensuit trahisons, meurtres, enlèvements jusqu’au dénouement.

Les tribus indiennes sont toutes divisées à cause des Blancs et je pense qu’à l’époque le dire devait faire grand bruit. L’auteur vante aussi le courage et l’honneur de quelques Indiens. L’écriture est agréable mais je ne peux pas dire que je suis régalée avec ce roman-témoignage mais il a le mérite d'être le reflet de son époque.

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Le dernier des Mohicans

un livre très prenant et émouvant.
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Le dernier des Mohicans

Bon souvenir de lecture pré-adolescente, dans une édition de la bilbliothèque verte si je me souviens bien.

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Le dernier des Mohicans

Pendant des vacances d'été, j'avais sept ans, mon père qui trouvait que je sortais un peu trop pour un enfant de mon âge, à voulu à tout prix que je lise ce roman, pour me " mettre à la lecture " .... mais pour moi c'était une punition.

Déterminé à le lire en diagonale et à réinventer la plus grande partie de l'histoire pour lui faire croire que j'avais tout lu et me débarrasser de cette corvée, je me suis mis dans l'obligation de lire les premières pages.

J'ai été aspiré.

Le langage étaient pourtant assez complexe pour moi, mais je comblais les trous d'ignorance avec mon imagination, l'important c'est que l'histoire suivait son cours, et que je pouvais à tout moment choisir de rejoindre les personnages dans les paysages fantastiques que j'imaginais simplement en ouvrant le livre. Depuis, je n'ai pas arrêté de dévorer toutes sortes de roman avec un immense plaisir ...

Les souvenirs de cette lecture se mélange à ceux de mon enfance cet été là.

Un livre culte ... Pour moi !!!
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Le dernier des Mohicans

Un roman historique dépaysant pour nous, Occidentaux, avec son cadre géographique peu connu. Ce roman est une célébration de la Nature, de ses paysages et de son harmonie loin de la civilisation. Cependant, j'ai peu ressenti d'empathie pour les personnages que j'ai trouvés être plus des types que des héros incarnés, vivants. Peut-être que cette déception relative vient du fait que je n'ai lu ce roman qu'adulte, et que l'aspect "roman d'aventures" m'a moins fait rêver que si je l'avais lu plus jeune.
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L'espion : Un épisode de la guerre d'indépendance

Dans mes recherches de livres d'occasion, je ne néglige pas les anciens livres de la Bibliothèque Verte (Hachette) qui présentait beaucoup de classiques qu'un adulte actuel peut encore lire avec intérêt ; loin de la très fâcheuse volonté actuelle de réduire les classiques destinés aux ados à quelques pages au vocabulaire expurgé, la Bibliothèque verte s'adressait aux jeunes avec, me semble-t-il, beaucoup plus de respect.

Voici la quatrième de couverture de L'espion de l'Indépendance :

"Si j'attrape Harvey Birch, dit le capitaine Lawton, je le ferai danser à la branche d'un chêne !"

Officier dans l'armée de Virginie, Lawton sait bien que Birch joue un rôle suspect dans le conflit qui oppose les colonies d'Amérique à l'Angleterre. Son métier de colporteur lui permet de se déplacer sans attirer l'attention mais, comme par hasard, il se trouve toujours là où se produisent des évènements importants.

Il a été arrêté plusieurs fois, mais la manière étrange dont il s'est tiré d'affaire fait croire, maintenant, qu'il est très dangereux.

Les insurgés américains qui l'ont condamné à mort vont tout mettre en oeuvre pour capturer cet homme qu'ils considèrent comme un espion au service de l'Angleterre.
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Le dernier des Mohicans

_ Pourquoi tu vas lire le livre alors que tu viens de voir le film ?

A cette question (pertinente) de ma conjointe, j'avais envie de répondre :

_ C'est évident ! Puisque j'adore le film, le livre doit être magnifique ! Tu imagines, 600 pages de bonheur !

Mon enthousiasme était sincère. L'adaptation du Dernier des Mohicans, signée Michael Mann est un chef d'oeuvre. S'il fallait le résumer, je dirais : deux heures intenses, brillamment mises en scène et portées par une musique épique.

C'est donc plein d'entrain que je commençais à lire les aventures de Chingachook, Uncas et Oeil de Faucon, plongés dans les tourments de la guerre franco-anglaise sur le continent américain au XVIIIe siècle et contraints de sauver les filles d'un major britannique.

Au bout de 200 pages, intrigué, j'ai été sur internet et vérifié les différences entre le film de Mann et le livre de James Fenimore Cooper. J'ai compris que le réalisateur avait radicalement modifié l'histoire et les personnages. Et une fois n'est pas coutume, c'est en faveur du film.

Oubliez les intrigues amoureuses et les combats épiques. Dans le roman de Fenimore Cooper, l'intrigue s'étire et se répète « Il faut sauver les filles de Munro menacées par les Hurons ». C'est tout et c'est peu. Il y a certes l'histoire d'amour entre Heyward et Alice, mais elle n'est jamais un enjeu dans le roman. Les combats contre les Hurons durent des chapitres et des chapitres, si bien que l'intensité se dilue au fil des pages. L'histoire souffre aussi de nombreuses incohérences, Oeil de Faucon qui se camoufle en ours, Heyward qui confond un village indien avec des constructions de castors...C'est trop gros.

Les personnages, quant à eux, ne sont pas attachants. Oeil de Faucon est particulèrement pénible en se posant en moralisateur à tout bout de champ, se moquant de David La Gamme, qui est certes un personnage peu utile dans le roman mais sa critique gratuite est agaçante. Les portraits de Cora et d'Alice sont trop fugaces pour s'y intéresser et Chingachook est survolé. La vengeance de Magua paraît bien surdimensionnée en comparaison à l'affront reçu. Seul Uncas est digne d'intérêt dans ce récit, véritable figure héroïque et symbole d'humilité.

Pourquoi l'ai-je fini alors ? En partie pour l'atmosphère qui se dégage du livre. La peinture de l'Amérique y est superbe, un véritable éloge à la Nature. On voyage dans les grandes forêts du Nord, on a l'impression de contempler les grands lacs et les rivières à perte de vue. Il y a aussi un sentiment de nostalgie prégnant : l'arrivée des européens a mis fin à un monde, celui des indiens et des valeurs qu'ils défendent. Uncas et Chingachook symbolisent cette disparition. Le vieil indien est le dernier de sa tribu, il porte le souvenir d'un peuple et d'une mémoire qui s'éteindront avec lui.

Le dernier des Mohicans est une œuvre en demi teinte : datée dans le rythme de la narration et le portrait des personnages, elle n'en demeure pas moins une œuvre intéressante pour sa description de l'Amérique sauvage et des coutumes indiennes.
Lien : http://leprofdeletre.over-bl..
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