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Critiques de James Hadley Chase (274)
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Question de flair

Nous nous trouvons à Paradise City, ville de Floride imaginaire, inventée par l'auteur; une ville de millionnaires et son chef de la police Tom Lepski que les amateurs auront le plaisir de revoir dans cette histoire très bien tricotée avec de multiples rebondissements, du rythme du début à la fin, avec une chute totalement imprévisible. le personnage principal n'est pas si minable comme écrit sur la quatrième de couverture, et les lecteurs pourront le vérifier suite aux multiples revirements inattendus de situations. Il est plus exact de le qualifier de dépensier à l'extrême, d'obsédé par les belles nanas, qui veut en résumé se la couler douce en profitant de la vie et de ses plaisirs, abordables par les gens fortunés. Bon roman, distrayant à suspense et actions. Il y aurait beaucoup plus à écrire mais les multiples inventivités du scénario seraient dévoilées.

Note: le titre original " a can of worms " est plus représentatif, tout comme la couverture en anglais. En effet les différentes péripéties du roman sont comme la découverte sans cesse de nouveaux événements.
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Lâchez les chiens !

une histoire de vengeance

un peu comme marie octobre, pour ceux qui connaissent. après la guerre marie qui faisait partir d , un groupe de résistants réunis les survivants, pour savoir qui a trahi leur chef. la les survivants recherche un

certains Mallory qui les aurait donné sous la torture.

mais deux d, entre eux vont se faire tuer. les trois autres vont faire appel à corridon, lui même agent secret pendant la seconde guerre mondiale.il va accepter de le rechercher,

jusqu'à ile perdu d, Écosse.

un scénario efficace avec un petit suspense qui tient la route jusqu'au final.👍.
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Retour de manivelle

Glyn Nash est devenu le chauffeur d'un producteur d'Hollywood et de sa femme Helen qui attire tous les regards.

Dès lors Glyn envisage avec l'aide d'Helen d'assassiner le richissime mari afin de toucher l'argent de l'assurance vie.

Premier problème, le mari se suicide !

Il faut donc cacher le corps, un congélateur fera l'affaire, pour faire croire à un enlèvement et un assassinat au moment opportun.

Mais Glyn est un poissard et les choses vont aller de mal en pis et il aura bien du mal à détourner les soupçons de la police qui convergent vers lui.

Trop c'est Trop !
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Et toc ! ...

Le personnage principal Larry Carr, un homme ayant subi de graves malheurs est malgré cela un diamantaire de réputation internationale. Sa faiblesse de caractère puis sa cupidité vont l'amener à devenir criminel. Beaucoup de suspense dans le roman, avec des retournements de situation. Dommage que l'histoire se termine un peu bâclée.
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Le requiem des blondes

Un polar hard-boiled qui diffère des classiques JH Chase. Il y a une enquête de détection assez bonne avec un dénouement que l'on ne pouvait prévoir. Le privé est un dur mais sentimental qui tombe amoureux d'une autre enquêtrice. Ici, pas de caractères stéréotypes tels les loosers, escrocs et femmes fatales de second ordre.

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Le Corbillard de Madame...

Un des rares romans qui décrit en détails une exécution capitale aux USA avec la méthode des ampoules de cyanure. Voilà le début de l'histoire avec un journaliste qui va décrocher un scoop pour son journal, et apprendre une information de la bouche même du condamné, juste avant de mourir. Information qui sert de coeur à l'histoire. Un roman policier qui met en scène des personnages pas tous pourris ou loosers comme à l'habitude. Cette fois, JH Chase positionne les partis des bons et des méchants avec entre ces deux groupes une belle femme (comme à l'habitude) qui sera à l'origine d'une relation amoureuse. Plusieurs rebondissements avec des scènes de suspense, des descriptions de personnages bien campés font de ce roman un des très bons Chase, un peu dans le genre d'un Irish ou Boileau Narcejac.
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La chair de l'orchidée

L'un des meilleurs romans de Chase: l'intrigue est palpitante, il y a du suspense du début la fin, des scènes de peur et d'horreur dignes des meilleurs scénarios de films. Les personnages sont bien typés dont, en particulier 2 frères exécrables qu'on aimerait écraser comme de sales insectes nuisibles. Les autres personnages sont des classiques de l'auteur, des loosers avides de fric ou de nanas, des flics nuls ou fainéants. Excellent polar !
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Elles attigent...

Le titre original "More deadly than the male" est plus approprié pour cette histoire dans laquelle une garce de femme mène la danse. Sur un fond d'arnaque finement orchestrée on retrouve les types de personnages classiques mis en scène par Chase. Soit, un looser, qui est en plus complètement stupide pour s'être amouraché d'une vraie salope de fille, une petite bande de gangsters sans grande envergure et le personnage principal qui devient exécrable au fil de l'histoire. Aucun des personnages en scène ne mérite la moindre sympathie ni le respect pour ce qu'ils sont. Chase a poussé à l'extrême le caractère ignoble de la fille, la trainée qui n'est même pas belle.
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Elles attigent...

Un classique du roman noir par un spécialiste du genre.

La lecture n’a pas toutes les vertus ! Prenez George, ce pauvre George ! Malaimé, solitaire, il vivote en vendant en porte à porte des encyclopédies familiales. Il n’a pour seul ami que Léo un chat qui n’est même pas à lui. Alors, dans sa minable chambre meublée, rêvant et dévorant les livres et les magazines qui racontent les tristes exploits des gangsters américains, il s’invente un passé de gunman suffisamment convaincant pour impressionner une femme de ménage ou la barmaid du pub voisin. Triste, triste comme un jour de pluie sans vente et donc sans argent. Attention, nous ne sommes pas chez Dickens ou Zola, mais dans un roman noir alors, forcément, un beau jour (croit-il) il va croiser la femme fatale…Pauvre George ! « (il) savait le moment exact où il devint amoureux de Cora Brant. Cela lui arriva soudain, et pour lui, aussi dramatiquement qu’un coup de poing en pleine figure »,… « La suivant, George, victime impuissante de la chevelure d'un noir d'ébène et des minces hanches qui le précédaient dans l'escalier, s'achemina vers son destin ». Pauvre George !

Manipulé, trompé, ridiculisé mais toujours amoureux transi, il s’en ira comme dans la chanson de Stephan Eicher « recevoir sa peine, le cœur léger, la joue tendue ». C’est fou ce que l’amour peut rendre idiot ! Mais à force d’abuser, « d’attiger » comme dit le titre, la femme fatale prend un risque. Et si ce pauvre George, se remémorant ses lectures, passant enfin de l’imagination à l’exécution finissait, comme dans le film de Grangier, par jouer «Le Cave se Rebiffe ?»

_ « Oh ! fit George, je ne suis pas déprimé. Maintenant je suis vraiment très heureux.

Un instant plus tard, l’auto l’emmena vers son destin ».

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La chair de l'orchidée

Carol, enfermée dans un asile psychiatrique est la seule héritière d'une fortune colossale.

Mais pour en profiter elle doit s'échapper et se tenir à l'écart d'un tas de cinglés qui voudraient bien, eux aussi, toucher le pactole...

C'est dans un mortel cache-cache, jeu de violence et coups tordus que James Hadley Chase nous entraine avec toujours autant de brio.
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Vipère au sein

Une artiste de cabaret souscrit une assurance-vie modeste, uniquement pour fins publicitaires déclare-t-elle. Or voilà qu'elle répète le manège auprès d'une dizaine d'assureurs. Assez pour mettre la puce à l'oreille de ceux-ci qui tenteront d'y voir clair. Sur cette trame surviennent aussi agressions, kidnapping et meurtres. Steve Harmas, un détective des compagnies d'assurance, doit naviguer à travers cet embrouillamini avec l'aide précieuse de sa femme, aussi futée que dévouée. Ça fait du bien de voir une telle équipe à l'œuvre; un heureux changement du cliché de l'éternel détective alcoolique, en pleine déchéance, coureur de jupons invétéré. Les différentes histoires sont habilement imbriquées, les potentiels fraudeurs tellement ingénieux qu'il faut cogiter solide pour comprendre l'arnaque. Bien que je déteste l'expression, qui dévalue le genre, on peut sans doute dire qu'il s'agit ici d'un roman de gare; un très bon quant à moi.
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Dans le cirage !

un 29 juillet, vous êtes dans une Bentley conduite par une dame dont le mari mécontent et assis derrière vous. un camion vous rentre dedans, et vous vous retrouvez a l, hôpital.

vous vous réveillez et on vous annonce , que vous avez été admis le 6 septembre, et non le 29 juillet.on vous annonce que vous étiez accompagné d, une femme seule. on vous annonce que la voiture dont vous avez défoncé

le pare-brise d'un coup de tête, était une Buick et non une Bentley. c, est agaçant.

un polar qui bouscule les lignes entre héros et méchants, 👍
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Pas de mentalité

Histoire d'un braquage par une bande de bandits qui ne s'entendent pas du tout entre eux, ce qui les conduira à leur échec. Roman policier dont l'histoire se déroule sans relâche avec du suspense intense dans la deuxième moitié du livre. L'étude psychologique des protagonistes et les descriptions détaillées de scènes en font un scénario parfait pour film, qui sera adapté en 1986 par Yves Simoneau sous le titre "Pouvoir intime". Le titre original "The world in my pocket" reflétant mieux l'histoire que les deux titres français précités. Les scènes de combats à poings nus sont d'un réalisme rare dans ce genre de polar. James Hadley Chase nous offre ici un très bon roman, classé d'ailleurs parmi les incontournables de Robert Deleuze, spécialiste de l'écrivain. Il faut mentionner l'excellente couverture de l'édition Carré Noir.
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Traitement de choc

Thème classique du trio que James Hadley Chase utilisera plusieurs fois mais qui me semble dans ce livre être exploité de façon magistrale.

Un mari paraplégique (et milliardaire) beaucoup trop vieux pour sa femme qui est une Bombe sexuelle et Terry Regan (vendeur/réparateur de TV) qui bave de désir à l'approche de cette femme magnifique.

Alors Terry va se mettre à rêver .....mais pour cela il faudra supprimer le mari et Terry est loin d'être un tueur !
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Pas d'orchidées pour Miss Blandish

Ecriture sans fioritures, personnages presque tous psychopathes, scénario speedé, noir de chez noir : on est presque plus dans un film que dans un livre ; ça cogne très dur, on n'a pas le temps de reprendre son souffle. Un modèle du genre !
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L'abominable pardessus

On rentre immédiatement dans le vif du sujet avec le personnage principal. Il ne paraît pas spécialement criminel ou malfrat, ni le looser souvent rencontré dans les romans de Chase. L'histoire se tisse progressivement avec plusieurs rebondissements jusqu'à la chute finale dont les détails sont imprévisibles. Pas de belle pin up, (sauf une), mais des femmes ordinaires dont une vraie mocheté. Ce roman met plus l'accent sur les revirements et options possibles d'un détournement de fric avec des personnages moins classiques de ceux que l'on rencontre habituellement. Bonne distraction avec cette histoire rapide à lire.
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Planque-toi à la morgue

Frost a été agent de police à New York, puis au F.B.I.

Un petit tour au Vietnam, puis instructeur artificier pour l'I.R.A.

Plus tard il est devenu mercenaire en Angola et de retour aux États-Unis il a travaillé dans le service de sécurité.

Aujourd'hui il était plutôt à sec et un besoin urgent d'argent frais se faisait ressentir. Aussi quand ce boulot de garde du corps à 600 dollars par semaine lui fut proposé il ne rechigna pas à la besogne.

Surtout que c'était un boulot peinard. Il suffisait de rester éveillé toute la nuit devant des écrans de surveillance afin de s'assurer que personne ne s'introduise dans la propriété d'une milliardaire qui avait enfermé là sa fille pour lui éviter d'être kidnappée.

Mais bien vite les choses vont se compliquer car la fifille à son papa, toxico et nympho, va devenir l'objet de toutes les attentions d'un trio de malfrats qui pensent qu'elle pèse quelques millions de dollars. Il suffit de mettre la main dessus...et pour cela persuader Frost qui commande les systèmes de sécurité.

Ce ne sera pas trop difficile, car "A part les femmes, deux choses passionnaient Frost : l'argent, encore plus d'argent". Il veut s'enivrer du parfum des billets verts. Cette montagne de biftons l'attire irrésistiblement. Mais il aurait dû se souvenir du proverbe qui dit : il ne faut jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.

Voilà un livre de James Hadley Chase tout à fait réussi, plein de rythme et de suspense.

Alain charpentier, le traducteur, a toujours le mot juste, ce qui évite au lecteur de pester contre les traductions qui transforment l'or en plomb. C'était hélas bien souvent le cas dans la littérature policière de ces années-là.

Je vous souhaite un bon séjour à Paradise City : Consider yourself dead (1).





(1). Titre original.

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C'est le bouquet !

Un kidnapping, une riche héritière, des trafiquants de drogue, un mauvais flic, un bon flic, un détective privé acharné, sa secrétaire fidèle, des meurtres, des rats affamés; prenez tous ces ingrédients, liez-les dans une intrigue bien pensée, insufflez un rythme soutenu au déroulement, rendez votre privé aussi sympathique que futé et vous obtenez ce livre! On s’amuse en regardant évoluer tout ce beau monde dans leurs entourloupes, leurs plans machiavéliques, leurs élans du cœur et leurs acrobatiques improvisations.



Chase est au sommet de son art, lui qui se démarque déjà, dans ce genre, en compagnie de Dashiel Hammet et de Raymond Chandler. Il faut aimer ces romans aux détectives vedettes, durs à cuir, qui encaissent autant qu’ils distribuent, pour pleinement apprécier ces polars menés tambour battant, avec cigarettes et belles pépées, verres de whisky à toutes heures du jour. Dans cet opus l’intrigue n’est pas évidente, les personnages sont troubles à souhait, les dialogues incisifs comme on les aime. Je suis rarement déçu avec cet auteur, ici j’ai été comblé!

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Meurtres au pinceau

Une histoire qui débute comme un classique Chase avec une nana magnifiquement roulée qui attire dans ses filets de belle poupée un faible mari l'entraînant dans une affaire de meurtre. A ce moment le scénario prend le style d'un bon polar avec des retournements au fil du récit. Une écriture fluide sans aucune longueur en comparaison aux romans policiers contemporains dans lesquels les auteurs jouent la longueur, les ennuyantes diversions. Ici c'est du concentré et l'on lit avec plaisir le déroulement avec une chute imprévisible, en passant par des touches d'humour. L'un des romans de James Hadley Chase incontournable selon Deleuze.
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Pas d'orchidées pour Miss Blandish

Pour une deuxième lecture la satisfaction est tout autant excellente. Un livre culte dans le genre hard boiled, l'écriture est concentrée et non diluée comme les romans policiers actuels qui auraient doublé ou même triplé le nombre de pages. de l'action, des frissons et de l'ambiance pure et dure avec le clan Grisson qui représente une associations de malfrats les plus abjects sur terre. La fin nous laisse sur une suite, qui aura lieu...
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