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Citations de James Oliver Curwood (51)


– J’ai beaucoup réfléchi aujourd’hui, dit-elle. J’ai eu le temps car vous m’avez laissée toute seule. J’ai pensé à vous. Et… c’était un bonheur merveilleux.
– Quant à moi, j’étais… au paradis.
– Vous ne me trouvez pas méchante ?
– Je pourrais plus facilement croire que le soleil ne se lèvera plus jamais.
– Même si j’ai été peu féminine ?
– Vous correspondez à mon rêve de la féminité.
– Pourtant, je vous ai suivi… Je me suis jetée sur vous.
– C’est pour cela que je remercie Dieu, lança-t-il avec dévotion.
– Et je vous ai dit que je vous aimais… Vous m’avez prie dans vos bras, vous m’avez embrassée…
– Oui.
– Et maintenant je marche ma main dans la vôtre…
– Et je continuerai à le faire, si je peux tenir.
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Aucun d’eux n’éprouvait la moindre honte, le moindre regret. À partir de l’instant où ils avaient franchi la barrière des conventions dressée devant eux, ils avaient ressenti une immense joie, peut-être même une sensation de victoire, mais aucun sentiment de déshonneur, ni même d’embarras. Ils n’avaient aucune envie de jeter un voile sur leur bonheur, ni de cacher à l’autre les battements de leur coeur. C’était arrivé et ils étaient heureux.
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Pour les oiseaux, c’était l’heure d’aller se coucher mais le ciel rougeoyait encore. Il était 9 heures à sa montre et les fleurs répondaient toujours à la chaleur des rayons solaires. Et les gens d’en bas – les habitants des États du Sud – appelaient cela une terre gelée, un enfer de glace au bout du monde, un endroit où survivent les plus forts ! Eh bien l’ignorance et la stupidité avaient traversé les âges depuis la nuit des temps, mais malgré tout les hommes s’étaient autoproclamés créatures supérieures en intelligence et en savoir. C’était à la fois drôle et tragique.
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Par sa force, sa masse, sa solitude et sa suprématie, le grand ours était comparable aux sommets environnants : Il était sans rival dans les vallées de la même manière qu'ils l'étaient dans les cieux. Comme les montagnes, il venait de la nuit des temps. Il était indissociable d'elles.
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[Chasseurs d’or]
Elle vous enveloppe, cette nuit du Nord, comme une chose palpable et mouvante, comme un rideau de ténèbres, que l’on pourrait presque toucher et palper de la main.
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Quels mystères non résolus, songeait-il, quelles tragédies non écrites, quels romans insoupçonnés, quels trésors de dollars et d'or, devait enclore ce vaste Nord ! Pendant des millénaires peut-être, il était demeuré inviolé, dans l’étreinte sauvage de la nature. Bien peu d’hommes blancs avaient pénétré ces solitudes, et les races autochtones, qui par endroits les parcouraient encore, y vivaient de la même existence que l’homme préhistorique.
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Au même moment, toujours endormi près de Thoreau sur la corniche, Muskwa rêvait de sa mère - sa mère qui gisait là sur la pente, écrasée sous un rocher-, et tout en rêvant, il poussait de petits gémissements.
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Sans doute l’homme appelé à vivre dans le monde moderne doit-il se soumettre à ses exigences, ne point se scandaliser si sa femme sable le Champagne en joyeuse société, l’accompagner au dancing et se plier à toutes ses fantaisies. Voilà ce que disait mon ami qui détestait ces plaisirs factices autant que sa femme en raffolait. Elle adorait la lumière, le rire, le vin et la vie trépidante… Lui, au contraire, préférait ses livres, son travail et le calme de son foyer. Sa plus grande joie eût été d’aller seul avec sa femme visiter une cathédrale et de lui faire admirer les merveilles de l’architecture.
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Tout son instinct l'avertissait que l'homme était en ce monde l'être dangereux entre tous, celui qu'il lui fallait redouter plus que les animaux les plus forts, plus que les tempêtes, les inondations, la famine et le froid.
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Il sentait qu'il était désormais un paria dans le monde. Il avait combattu contre ses frères sauvages, qui jamais plus désormais ne viendraient à son appel, quand il pousserait vers le ciel son hurlement. Ce ciel, la lune et les étoiles, et les vastes plaines neigeuses étaient contre lui maintenant. Et il n'osait pas non plus retourner vers l'homme.
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Kazan n'aimait pas le contact de l'homme, alors même que cet homme était son maître. Sa nature et l'expérience lui avaient appris à se défier des mains humaines. Il laissa faire pourtant, parce qu'il crut comprendre que cela plaisait à la jeune femme.
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La tempête rugissait comme une bête monstrueuse et semblait, dans sa fureur, vouloir tout briser sur son passage, Tout à coup, l'extrémité de la tente creva comme un ballon de baudruche. Clifton entrevit Gaspard nu comme un ver et la toile de la tente s'abattit tout autour d'eux, les enveloppant dans ses plis mouillés comme une pieuvre vivante.
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Le monde sauvage nous offre un plaisir bien plus grand que celui de massacrer — et l'espoir qu'après m'avoir lu, d'autres comprendront que ce qu'il y a de plus passionnant dans la chasse, ce n'est pas de tuer, mais de laisser vivre.
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Par sa puissance, sa masse, sa solitude et sa suprématie, le grand ours était semblable aux montagnes, sans concurrence dans les vallées comme elles l'étaient dans les cieux. Comme les montagnes, il venait de la nuit des temps. Il faisait corps avec elles.
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James Oliver Curwood
Le plus grand frisson dans la chasse n'est pas de tuer, mais de laisser vivre.
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« En un temps donné, avait-il coutume de dire, une simple paire d’humains peut repeupler tout le globe. » La vie étant donc ce qu’il y a de moins cher au monde, on doit, en bonne logique, la considérer comme de très peu de valeur et s’en détacher facilement quand cela devient nécessaire.
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Sur cette longue piste d’eau, on voit et on entend beaucoup de choses. C’est la vie. C’est l’aventure. C’est le mystère, le romanesque et le hasard. Ces histoires sont si nombreuses qu’elles ne pourraient être contenues dans une bibliothèque. Elles sont écrites sur le visage des hommes et des femmes. Elles sont enfouies dans des tombes si vieilles que les arbres de la forêt ont poussés dessus. Épopées tragiques, contes d’amour, drames de la lutte pour la vie. Et plus on avance vers le nord, plus variées sont ces histoires.
Car le monde est inconstant, les climats aussi, et de même les races des hommes.
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Il est possible que les beaux rêves des spéculateurs en terrains deviennent des réalités, car les plus avides de tous les aventuriers du monde, les assoiffés d’or, y sont venus, avec machines à écrire et sténographes, par le chemin de fer trépidant aux luxueux wagons-lits ; ils y sont venus pratiquer l’art de la réclame imprimée et la loi de l’Or, vendant les parcelles de terre à des acquéreurs pleins d’espoir qui habitent à plusieurs milliers de milles de là. « Refaites les autres comme ils vous referaient », telle est leur devise.
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Il oublia qu'il était John Keith, l’assassin, et un mystificateur effronté. Dans la solitude ambiante, un océan de souvenirs heureux l'envahissait. Il contemplait, avec extase, tout cet univers qui jadis avait été le sien.
Puis son regard se voila. Il songea à la réalité tragique et à son père, qui n'était plus. Un crêpe de deuil s'étendit devant ses yeux et le bout de la cheminée étincelant ne lui sembla plus qu'une stèle funéraire, dressée sur un monde mort.
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La vie, en somme, était bonne. Elle valait la peine qu'on luttât pour la conquérir, et il devait lutter.
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