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3.8/5 (sur 316 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Sarasota, Floride , 1977
Biographie :

Jarred McGinnis est un écrivain américain, romancier et nouvelliste.

Il a grandi entre la Floride et le Texas, où il a eu un groupe de rock mais a décidé, à l’encontre du bon sens, de le quitter pour se consacrer à ses études. Alors qu'il étudiait à l'Université du Texas à Austin, il a eu un accident de voiture à l'âge de 20 ans, provoquant une lésion de la moelle épinière, entraînant une paraplégie et la perte de l'usage de ses jambes.

Après avoir étudié les sciences informatiques à l'Université du Texas à Austin, il a obtenu un doctorat (Ph.D.) en intelligence artificielle de l'Université d'Édimbourg, en Écosse.

En 2021 il a publié "Le Lâche" ("The Coward"), un premier roman sensible et plein d’humour sur les retrouvailles entre un père et son fils, handicapé après un accident de voiture. Il est en cours de traduction dans plusieurs langues et a été élu l’un des meilleurs livres de l’année par le quotidien britannique "The Guardian" et la BBC. Il a également reçu le prix du premier roman étranger - 2022.

Marié et père de deux filles, Jarred McGinnis a vécu à Édimbourg, puis à Londres avant de s'installer avec sa famille à Marseille, en France.

site officiel : https://jarredmcginnis.com/
Instagram ; https://www.instagram.com/jarred.mcginnis/

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Citations et extraits (52) Voir plus Ajouter une citation
Les parents ne peuvent qu'avoir tort, quoi qu'ils fassent.
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Il faut du temps pour acquérir le sens de sa nouvelle envergure. Les roues, le fauteuil, deviennent MES roues, MON fauteuil. Les gens pleins de bonnes intentions qui vous poussent pour remonter une pente sans vous demander votre avis n'ont aucune idée de l'intrusion dans votre espace personnel que ça représente. Vous finissez par acquérir une conscience, pareille à la sensibilité des moustaches d'un chat, des espaces dans lesquels vous et votre fauteuil pouvez vous faufiler sans ralentir. Mais ça prend du temps, des pouces pincés et des chambranles de porte endommagés. Dans chaque pièce de la maison de Jack, les murs témoignent de cette histoire sous forme de hiéroglyphes de peinture éraflée et de traces de pneus.
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La pièce était trop encombrée pour que je puisse parquer mon fauteuil sans gêner le passage. J'ai adressé un petit sourire à l'homme et à la femme qui occupaient déjà les chaises et je me suis serré contre un tas de cartons. Cinquante ans d'une vie sédentaire avaient fait de la femme un créature androgyne et empâtée. On remarquait seulement la pupille blanche d'un de ses yeux et ses cheveux sales, avec des reflets qui sentaient la coloration bon marché. Sa frange était plus longue d'un côté que de l'autre. J'en ai conclu que c'était d'elle que venait l'odeur de désodorisant, ce qui n'était sans doute pas très juste de ma part. Le type à côté d'elle avait exactement la même silhouette qu'elle, poitrine et rondeurs comprises. Il avait eu la sagesse de se laisser pousser un bouc pour remplacer le menton que la nature avait oublié de lui donner. On n'a pas échangé un mot. J'ai renoncé à essayer de détourner les yeux et j'ai regardé l'homme avec fascination et dégoût quand il s'est mis à se curer le nez comme on astique des cuivres.
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« Je vais te dire ce qui me fait vraiment peur, Sarah. Je veux dire vraiment, vraiment peur. Je ne suis pas sûr d'être prêt à assumer une histoire qui marche. Je suis un lâche, et j'espère que tu me pardonneras de tout ce que je pourrais trouver pour foutre en l'air ce truc qui commence entre nous. »
Elle dormait toujours. J'ai passé mon bras autour d'elle. Toutes mes vilaines pensées se sont envolées et je me suis endormi peu après.
(p. 234)
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Je suis rentré à la maison et me suis déshabillé dans ma chambre. J'ai retiré chaussures et chaussettes à grand-peine. J'avais les pieds rouges et enflés, un des bénéfices secondaires de la paraplégie. Quand on ne fait pas travailler les muscles des jambes, le sang et autres liquides corporels descendent et stagnent dans les pieds. On peut enfoncer le doigt dans la chair comme dans une boule de pâte levée. Le creux persiste pendant quelques secondes avant de se remplir à nouveau. C'est une bonne animation pour les goûters d'enfants.
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Jack est rentré tard ce soir-là. Allongé sur le canapé, je faisais semblant de lire. En fait, je repensais à Mélissa et à la nuit où elle était morte....Je voulais remplacer la nuit de sa mort par les mille autres que nous avions passées ensemble, deux gosses stupides qui faisaient des bêtises d'enfant.
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La plupart du temps nos vies se détraquent lentement, une suite d‘incidents et de décisions séparés par des laps de temps suffisamment longs pour qu’on s’habitue peu à peu à un monde qui tourne de moins en moins rond. Il y a des exceptions. Un instant donné, un repère précis qu’on peut revoir et se dire : c’est là que tout a commencé.
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- Monsieur, est-ce que vous pouvez retirer vous-même votre pantalon ?il faut qu'on vérifie votre petit robinet et la plomberie autour, a dit un vieux monsieur à l'accent texan prononcé, armé d'un stéthoscope.
- Docteur, je préfère qu'on emploie des mots d'origine latines quand un inconnu s'apprête à examiner mes organes génitaux.
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Quand je me suis réveillé à l’hôpital, ils m’ont dit que ma petite amie était morte. Ce n’était pas ma petite amie, mais je ne les ai pas contredits.
Les premières semaines se sont passées dans un chaos de morphine et de néon fluorescent. Une inconnue en blouse m’a annoncé que je ne remarcherais jamais. Elle m’a parlé d’un fauteuil roulant et j’ai dit que je préférais les béquilles, parce que je n’avais toujours pas compris.

(incipit)
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On ne peut pas trouver des endroits nouveaux si on accepte pas de se perdre, et on ne peut pas se faire de nouveaux amis si on parle pas aux inconnus. ( p 148 )
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