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Critiques de Jax Miller (291)
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Les infâmes

L'auteur nous entraîne dans des univers très glauques,à commencer dans celui de Freedom Oliver,alcoolique et violente,qui recherche désespérément ses enfants qui lui ont été enlevés suite à une énorme injustice.Pour ce faire elle doit affronter une belle famille sordide qui crie vengeance,puis une secte monstrueuse,dépeinte avec talent,telle qu'on se l'imagine à travers certains faits-divers relatés dans les médias.

Chacun des personnages est soigneusement mis en scène et on sait qu'ils pourraient exister dans la "vraie vie".

On se révolte,on aime,on s'attendrit,on déteste ,on plaint,on est submergé d'émotions fortes tout au long de l'histoire.Beaucoup "d'infâmes"dans un monde où l'amour existe quand même.Très bon roman.
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Les Lumières de l'aube

Une enquête que va mener Jax Miller sur un vraie crime commis aux Etats-Unis commis dans les années 99 au milieu de l'Oklahoma il ne m'en fallait pas plus pour me décider à cette lecture.



Et celle-ci commence plutôt fort puisqu'avant ce crime non résolu, le fils de la famille Shane est tué un an plus tôt par la police, la famille continu sa vie plutôt agréable tant bien que mal le père Danny plonge de plus en plus dans la drogue, la mère Kathy et la soeur de Shane qui se nomme Ashley.



Celle-ci fête son anniversaire un an à peu près après la mort de son frère et pour l'occasion elle se rend au restaurant et invite sa meilleure amie Lauria à dormir au mobil-home de sa famille les Freeman.



Le lendemain matin les habitants à proximité découvre le mobil home en feu, ils contactent les pompiers et se rendent sur place, les policiers ne découvrent sur place qu'un corps celui de Kathy la mère de famille mais première chose étrange le corps est brûlé mais il y a également une balle dans la tête de la mère de famille.



Le mystère reste entier sur le sort du père de famille et des deux jeunes filles jusqu'à ce que la mère de Lauria retrouve le corps de Danny également dans les décombres.



Entre l'enquête bâclée par la police, la corruption dans celle-ci, le traffic de drogue ultra-présent dans la région, les dettes de Danny.



Jax Miller retranscrit à merveille l'ambiance ultra glauque et poisseuse de la région et le fait qu'encore aujourd'hui parler de certaines choses dans la région reste tabou. On ne peux qu'admirer sa ténacité lors de sa venue sur les lieux et le courage qu'il lui a fallu car elle a reçu de nombreuses menaces de mort.



A noter dans ce récit que les corps des jeunes filles n'ont toujours pas été retrouvés à ce jour.



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Les Lumières de l'aube

#Leslumièresdelaube #NetGalleyFrance



Quand j'ai demandé ce livre sur NetGalley je n'avais pas vu que c'était une histoire vraie contemporaine. Je n'en lis jamais, je n'aime pas le côté voyeur qui me révulse !



J'ai commencé à le lire en me disant que je pourrais toujours m'arrêter mais j'ai été happée par Jax Miller. Pas seulement par son écriture mais aussi par sa personne, en proie au doute et aux crises d'angoisse, obsédée par la disparition des deux adolescentes il y a presque 20 ans. Elle semble objective, si tant est que ça soit possible et ne se laisse pas aller à la facilité d'écriture qui fait vendre !



Dans cette région au nord-est de l'Oklahoma, abandonnée à la misère à la fermeture des mines, polluée, en proie à la violence, la corruption et au trafic de meth, les parents Freeman ont été abattus, leur mobile-home incendié et leur fille Ashley disparue avec sa meilleure amie Lauria Bible fin décembre 1999.



La police et la justice n'ont jamais fait leur travail d'investigation comme si la mort de 2 personnes et la disparition de 2 jeunes filles n'avaient aucune importance. La mère de Lauria, Laurène, et quelques membres des deux familles ont mené l'enquête et ont permis que les auteurs de la tuerie soient identifiés.



Jax Miller a mené son enquête au côté de Laurène Bible pendant 4 ans et rencontré toutes les personnes dont le nom est apparu dans l'enquête depuis 2000 et ce malgré les menaces reçues. Ses faiblesses et ses forces sont dans ce livre qui remet au jour ce “fait divers” largement passé inaperçu sans tomber dans la facilité du glauque et du voyeurisme.



Une page Facebook “Find Lauria Bible-BBI" existe et les recherches des dépouilles de Lauria et Ashley sont toujours en cours.



CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020

CHALLENGE ABC 2020/2021
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Les infâmes

Quand noir c'est noir et qu'il te reste même plus l'espoir, moi j'ai du mal à croire au gris de l'ennui...



Ami lecteur, si tu veux du bonheur, n'ouvre pas ce roman, il est rempli de noir, de désespoir, de violence et d'alcool pour aider à oublier le gris de la vie, de vies de merde et tout ce qui fait que la vie est vraiment pourrie pour certains.



Freedom Olivier à décroché le gros lot à la loterie merdique de la vie : de jeune fille bien qui a terminé ses études major de sa promotion, là voilà serveuse dans un bouge infâme pour motards roulant les mécaniques et éclusant l'alcool comme d'autres boivent de la flotte.



Freddom, tu t'en doutes, ce n'est pas son vrai nom. Le programme de protection des témoins lui a changé et elle a choisi celui-là, tu sauras plus tard pourquoi. Mais quand je te dis que sa vie est pourrie de misère, d'envie de suicide et d'alcool, je suis encore gentille. Sa vie est une horreur depuis de nombreuses années.



D'entrée de jeu, Freedom frappe fort puisqu'elle se présente et qu'elle t'envoie dans les gencives un uppercut maousse kosto "J'ai tué ma fille".



Comment tu veux arriver à apprécier un personnage principal qui te balance ça dans les incisives ? Et bien, en vérité je te le dis, Freedom Oliver, tu vas l'apprécier, même dans ses délires de femme bourrée, même dans son côté borderline, dans tout, tu vas apprécier cette bonne femme qui a été brisée par la vie, mais surtout, par des êtres humains et des mauvais choix.



Après, pour elle, tout est parti en couille.



De toute façon, quand tu vois les personnages qui hantent ces pages, tu te dis que Freedom Oliver, c'est un ange, un agneau, comparée à certains, dont ses beaux-frères qui n'ont de beaux et de frères que le nom. Quant à la mère de ces bâtards, l'espèce de grosse truie de 300 kg, on se surprend à avoir envie qu'elle s'étrangle avec son cubi de vin.



Que du sombre dans ces pages, que du désespoir, des vies de merde, et pourtant, dans le fond de ce putain de tunnel sans fin, tout au bout, brille une loupiote : l'espoir qui a réussi à se faufiler dans toute cette noircitude (néologisme offert en cadeau).



Un roman noir, très noir, où trainent en effet des paumés magnifiques, des flics indélicats et véreux, des dégénérés de mecs et, pire que tout ça, un dangereux fanatique religieux qui a tourné les Écritures dans son sens... À se demander si le plus pire ce n'est pas Virgil Paul, le prédicateur qui dit que Dieu lui parle.



Freedom va devoir accomplir un putain de dangereux périple pour retrouver ses enfants qui sont adultes... Ses enfants qu'elle a dû abandonner. Une véritable odyssée sans véritables héros pour l'aider..



Et toi, pauvre lecteur, tu la suivras dans son périple fou, dans son odyssée flamboyante, dans sa quête, dans son envie de rédemption, dans sa rage de mère qui ne veut que la vengeance.



Tu la suivras dans ses combats, tu prieras pour qu'elle y arrive, tu remercieras l'auteur d'avoir pensé à lui envoyer des gens pour l'aider dans sa tâche et à la fin, tu poseras le livre, secoué, laminé, mais avec cette lueur d'espoir qui brillera aux fonds de tes yeux.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Les infâmes

Freedom Oliver est alcoolique, dépressive et travaille dans un bar à motard de l'Oregon. Sa vie a basculé une vingtaine d'années plus tôt, lorsqu'elle est accusée du meurtre de son mari Mark Delaney et condamnée à la prison à perpétuité, à cette époque-là elle s'appelait Vanessa Delaney. Après deux ans d'emprisonnement, le juge déclare un non-lieu définitif car les preuves se retournent contre Matthew, le frère de Mark, mais malgré tout Vanessa a perdu la garde de ses deux enfants qui ont été adoptés par Virgil Paul, révérend, et sa femme Carol. Pour sa sécurité, Vanessa est incluse dans le programme de protection des témoins et devient Freedom Oliver.



L'histoire commence par cette phrase « Je m'appelle Freedom Oliver et j'ai tué ma fille ».

Au début du roman, on apprend que Matthew, accusé du meurtre de Mark, est libéré de prison, et qu'il n'a qu'une envie : se venger de Freedom à cause de laquelle il a perdu 18 ans de sa vie. Encouragé par sa mère Lynn, Matthew embarque ses frères pour retrouver Freedom et mettre la main sur ses enfants.

Par la suite, on apprend que la fille de Freedom a disparu. Son frère et Freedom, qui ne se connaissent pas, vont chacun de leur côté essayer de la retrouver.

A côté de cela, on va suit également la vie de Carol et Virgil Paul, dont l’Église s'est au fil des années transformée en secte.



Je suis très mitigée sur cette lecture. D'un côté, l'histoire est originale et on a envie de savoir ce qui s'est passé, et d'un autre côté le récit est lent et peu surprenant. Il s'agit d'avantage d'un roman noir que d'un thriller. Je n'ai été surprise à aucun moment, car même si on ne sait rien au début de l'histoire, les éléments peuvent être déduits avant qu'ils ne soient dévoilés, en tout cas c'est ce qui m'est arrivé. Je continuais de lire dans l'espoir que les choses ne se passent pas comme je les imaginais mais malheureusement...

L'ambiance de ce livre est très sombre, on baigne dans le dépressif, l'alcool, la violence, la vulgarité et le sexe tout au long du roman. C'est un choix d'écriture, et pour moi, soit on adore, soit on déteste. Personnellement, ça m'a gênée, j'étais mal à l'aise dans ma lecture donc je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire, je suis restée en retrait et je pense que ça m'a empêchée d'apprécier.

Toute la facette du roman qui aborde l'aspect religieux m'a également un peu dérangée. J'ai trouvé cette partie trop présente et trop tournée en une sorte de faux-débat entre le bon et le mauvais côté de la religion, un peu du genre « la religion c'est bien, le fanatisme c'est pas bien ».

D'autre part, j'ai trouvé que l'histoire s'acharnait bien trop sur les personnages, il ne leur arrive que des problèmes. Ça m'a donné l'impression qu'ils avaient attiré sur eux toute la poisse de l'univers. Pour moi c'était trop.



En conclusion, je pense que soit on arrive à rentrer dans l'histoire et on aime, soit on est bloqué en retrait, et on n'aime pas. Je me retrouver dans la deuxième catégorie. Mais malgré tout, je l'ai fini et j'ai trouvé qu'il y avait quelque chose d'original dans le fond de l'histoire.



Je remercie l'auteure, Babélio et les éditions Ombres Noires de m'avoir offert l'opportunité de lire ce livre. C'est une expérience très enrichissante que je renouvellerai probablement.
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Les Lumières de l'aube

Le 30 décembre 1999, Ashley Freeman fête son 16ème anniversaire avec ses parents et sa meilleure amie Lauria Bible. Au petit matin, le mobil home est en feu. Les corps des adultes sont retrouvés à l'intérieur assassinés par balles. Les filles sont introuvables.

Si cela avait été de la fiction, le lecteur se serait insurgé devant tant de clichés : Flics incompétents qui ne voient pas un cadavre alors qu'ils marchent dessus, qui laissent les preuves sur place, tournent la tête, bouchent les oreilles.

Flics corrompus, mouillés dans des histoires de drogue et procureur proxénète.

Non, c'est trop gros, pas crédible une seconde.

Et bien pourtant c'est la vérité vraie, la crue, la insoutenable, un véritable scandale. La justice devrait avoir des comptes à rendre. Ce témoignage est tout bonnement incroyable et met le doigt sur l'incompétence de personnes ÉLUES à des postes où seuls leurs qualités et leur travail devraient peser dans la balance.

Le fond de ce roman est donc très intéressant même si j'ai été passablement estomaquée et choquée.

Par contre la forme a été un calvaire pour moi. Je n'ai pas du tout apprécié cette écriture, lassée par les digressions et les répétitions, perdue dans des descriptions et des détails annexes n'apportant rien à l'enquête, parfois même pas liés. J'ai eu ma dose de untel a dit, et machin a dit et il paraît.

Même si j'ai trouvé les longs compte rendus indigestes, cette enquête est à lire.
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Candyland

Le résumé de ce roman m’a toujours attiré … autant que la grande roue qui anime la couverture du livre. C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai commencé à le lire lorsque mon tirage au sort l’a désigné comme étant « le suivant ». Malgré les bonne ondes que je lui envoyais, il m’a toutefois quelque peu déçu. Ce n’est pas le pire roman de tous les temps. Loin de là ! Mais, il est loin d’être l’un des meilleurs.

Ça avait pourtant bien commencé. Dès les premières pages, on ressentait parfaitement le côté sombre de l’œuvre. On était dans un monde où la drogue avait pris le pouvoir sur une ville idyllique où régnait autrefois Candyland. J’ai me suis tout de suite laissée emporter par cette noirceur, cette ambiance lugubre et presque apeurante. C’est tout ce que j’attendais d’un roman noir.

Les personnages sont plutôt « sympathiques » (j’ouvre de grands guillemets pour encadrer ce mot) et relativement bien conçus. Tous ont un parcours particulièrement sombre. Et tous ont une histoire bien à eux. Leur psychologie m’a semblé légèrement survolée mais sans pour autant me déranger.

Le style d’écriture est simple, ce qui permet à tout un chacun de se lancer dans cette longue lecture.

Longue, oui ! Parce que c’est là où ça coince. Pourquoi est-ce si long ? 600 pages rien qu’à lui. D’habitude, ça ne me dérange pas de lire de tels pavés. Mais faut-il encore que l’on ne s’ennuie pas … Ici, le rythme est trop lent. On a l’impression d’avancer au ralenti. Si bien qu’après avoir lu les 2/3 tiers du roman, j’ai fini par ne lire que les dialogues sur chaque page. Et devinez quoi ? Ça suffit amplement pour comprendre l’histoire ! Ce qui signifie que tous ces longs paragraphes de narration ne servent à rien si ce n’est qu’à ajouter des pages inutiles à l’œuvre. Le roman aurait gagné à être plus condensé. Il aurait eu plus de rythme et donc aurait provoqué un effet d’addiction chez le lecteur, à bout de souffle.

L’histoire, quant à elle, est assez originale. Originale, me demanderez-vous ! Oui, je le sais, la drogue est un sujet vu, vu et revu. Toutefois, j’ai très rarement lu des romans noirs impliquant des membres de la communauté Amish. Certes, j’aurais voulu en apprendre davantage sur eux. Leur mode de vie est à peine effleuré. Mais, je note quand même l’effort. L’histoire, donc, est originale. MAIS (parce qu’il y a toujours un mais) ! Pourquoi aller constamment dans la surenchère ? C’est la politique du « toujours pire » avec cette histoire. Pourquoi pas lorsque c’est bien maîtrisé, mais là ce n’est pas le cas. L’auteur a voulu démontré son talent et au final s’est vautré. Pourquoi ? Parce que toutes les révélations de fin se devinent bien avant la fin. Du coup, il ne faut pas trop compter sur le suspens … il n’y en a pas ! C’est vraiment dommage, parce qu’il nous noie dans un flot d’histoires secondaires au lieu de favoriser la construction de l’histoire principale.

En bref, c’est une lecture en demi-teinte. Ni nulle, ni géniale … juste un peu longuette pour très peu de surprises.
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Les infâmes

Elle s'appelle Freedom Oliver et elle a tué sa fille.



Laissez moi une minute. Laisser mon cœur s'en remettre. Je ne pensais pas finir chamboulée. Les premiers chapitres étaient loin d'annoncer un coup de cœur. Rien que le titre, cette accroche et ce visage de femme ne m'attiraient pas. J'ai ce roman depuis sa sortie pourtant.



Tout commence par Freedom qui dit avoir tuer sa fille. J'en ai conclu que j'allais découvrir une folle furieuse qui a commit un infanticide. La folle déséquilibrée j'y ai cru fortement. La première partie m'a complétement perdue. Des personnages débarquent, une jeune fille disparaît, un homme sort de prison, une secte est mise à l'honneur et Freedom est une trainée, alcoolique, violente et elle est lien au milieu de ce chaos morbide.



Je ne pourrais pas en dire plus sur ce roman sans spoiler. Passer les premiers chapitres confus, le lecteur a besoin d'avoir le fin mot de l'histoire. Freedom témoin protégé mais de quoi de qui. Mason va t'il retrouver sa sœur Rebekkah? Quelle est cette secte gérée par le révérend Virgil? Qui est la famille Delaney ? Que fait de cette histoire ce flic Matley ?

Voilà pourquoi j'étais perdue au départ. Mais Jax Miller à la seconde partie dévoile le fil conducteur et surtout comment le pièces du puzzle s'emboitent.



Personnellement, j'en suis sortie avec les yeux humides. Un polar noir, je n'aurais pas misé un copeck à la première partie. Freedom que j'ai craint au départ m'a émue. Quoique le lecteur puisse penser c'est le point fort du roman. Il faut achever cette lecteur en l'honneur de Freedom Oliver.
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Les infâmes

Voici encore un titre et un auteur vers lesquels je ne me serais pas orienté sans la fréquentation de Babelio et cette collaboration avec les éditions « Ombres noires ». Quelle découverte ! Quel beau premier roman !

Freedom, (ex Vanessa) est une femme devenue alcoolique et qui vit d’un boulot un peu minable, comme il y en a tant en Amérique s’est vu retirer ses enfants après avoir été accusée du meutre de son mari. Finalement après deux ans d’emprisonnement elle bénéficie d’un non-lieu mais des services sociaux un peu perturbés vont décider de ne pas les lui rendre.

Après vingt ans et la libération d’un de ses beaux-frères finalement accusé, sa belle-famille décide de se venger.

En parallèle elle cherchera à retrouver ses enfants et découvrira qu’ils ont été placés et élevés dans une famille à la tête d’une église évangéliste à tendances sectaires.

Pleine de violences, d’alcoolisme et de rencontres étonnantes, la quête de Freedom la conduira à une sorte de victoire et de bonheur retrouvé, bien qu’incomplet.



C’est un roman dans le ton des années 50/60 et pourtant très moderne, intégrant l’ambiance d’une Amérique d'aujourd’hui (Pas celle des grandes villes pour touristes et « show-biz », mais celle de l’intérieur, des petites villes, des road-trip, des ports d’armes, etc).

Cela montre que notre environnement évolue sans cesse, alors que nos sentiments et nos comportements sont bien ancrés en nous.



On traverse avec ce roman des univers difficiles décrits de façon très réaliste et documentée ( Le fonctionnement d’une secte, une famille Amérindienne avec ses secrets et ses connaissances ancestrales…)



Tout cela est fort bien maîtrisé, bien écrit, et ne fait pas oublier l’intrigue qui est vraiment captivante. D’ailleurs, ce livre fait partie de ces romans dans lesquels on entre doucement mais que l’on ne lâche plus jusqu’à la fin.

Essayez-le, ça vaut le détour.

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Les Lumières de l'aube

Même si je lis pas mal de romans policiers ou assimilés, je me rends compte que je ne lis finalement que très peu de livres qualifiés de "true crime".

Peut-être parce que je préfère la pure fiction.

Peut-être aussi parce que le genre prend réellement de l'ampleur seulement depuis quelques années.



J'avais repéré ce livre à l'occasion d'une masse critique et je n'ai pas hésité à le réserver auprès de ma médiathèque lorsque j'ai vu qu'il était dans leur catalogue.



Jax Miller, qui écrit sous pseudonyme, et ne le cache pas, nous relate la disparition de deux jeunes filles ainsi que du meurtre des parents de l'une d'elles à la veille de l'an 2000. On ne sait toujours pas ce qui est arrivé à Ashley Freeman et Lauria Bible plus de vingt ans après leur disparition, même si des pistes ont été à plusieurs reprises considérées comme probables voire certaines.



Je ne sais pas pourquoi mais, à la lecture du résumé, j'étais persuadée que le roman se tournerait vers la recherche des jeunes filles, non en leur qualité de victimes, mais plutôt en tant que meurtrières et parties en cavale un peu à la façon de Thelma et Louise.



Ce livre-roman-témoignage-enquête, je ne sais finalement pas trop comment le qualifier, se lit comme un véritable thriller ou policier. C'est un euphémisme de dire que l'autrice a enquêté très sérieusement sur cette histoire ; elle l'a vécue de l'intérieur, créant des liens avec les victimes, notamment la mère de Lauria qui n'a jamais baissé les bras et qui veut savoir coûte que coûte ce qui est arrivé à sa fille, avec les enquêteurs, et même avec les suspects potentiels, et on peut dire qu'il y en a eu un paquet. Non, cette histoire, a littéralement bouffé Jax Miller.



Même si pour ma part je trouve son implication trop importante, après tout elle ne connaissait pas ces jeunes filles, je lui reconnais de très grandes qualités comme la ténacité, le courage, l'abnégation presque, en plus de grandes qualités d'écriture car elle parvient à rendre son écrit passionnant de bout en bout. Jamais elle ne se perd, jamais elle ne se répète.



Elle met la lumière sur ces bouseux ou autres culs-terreux de l'Oklahoma, de cette Amérique dite profonde et pauvre, où la débrouille et le trafic de drogues en tous genres prennent le pas sur l'éducation et la réussite. Et on peut dire que le monde n'est pas très joli-joli au pays de l'Oncle Sam, entre des flics incapables (il y a quand même un truc hallucinant au moment de la découverte des corps des parents d'Ashley) ou corrompus, des Procureurs qui ne valent pas mieux, des voisins qui préfèrent se taire ou regarder ailleurs, sans oublier des familles qui mettent un mouchoir sur leur peine car « il faut bien avancer ». La vie est rude, ouais.



Mais, surtout, le point fort de cette enquête est que l'autrice met en avant la vie de ces jeunes filles. Car on retient souvent le nom du criminel, au détriment de celui de la victime, dans les faits divers. Là, ce n'est pas le cas.



En résumé, je pourrais encore écrire beaucoup sur ce livre qui m'a tour à tour passionnée, révoltée, rendue triste aussi car, n'oublions pas qu'il y a de vraies personnes derrières ces pages.





Lu (et enquêté) en novembre 2021
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Les Lumières de l'aube

C'est le premier livre de Jax Miller qui ne m'a pas enthousiasmée .J'ai trouvé son enquête sur des meurtres à ce jour encore non résolus trop fouillis, dressant un constat clinique d'un fait divers horrible qui m'a certes appris beaucoup sur ce qui se passe en Oklahoma en milieu rural ,mais je n'ai ressenti aucune empathie pour qui que ce soit des protagonistes. Par moment je me suis perdue dans les méandres des recherches , je l'ai trouvé trop long ,je me suis parfois ennuyée. J'attendais autre chose de cette auteure que j'ai appréciée dans ses autres écrits.
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Candyland

Surfant sur la vague des Urbex, Jax Miller nous emmène tour à tour dans les décombres de Candyland, le parc d'attractions déserté, rongé par la rouille et les tags, envahi par les herbes folles et dans ce qui constitua la richesse de la Pennsylvanie, ses mines de charbon aujourd'hui fermées.

Autre approche de ce pays enclavé, la communauté amish. J'avais en tête l'image de bucoliques agriculteurs s'adonnant au maraîchage bio dans des grandes et paisibles étendues. Ici on est loin de cette image d'Épinal, la communauté est recluse en montagne, dans un endroit inaccessible en hiver, surarmée et distillant de la gnôle. Des Amish, quand même, qui parlent le penn dutch et pratiquent le rumspringa, vivant sans électricité ni 5G.

Dans ce décor contrasté on pourrait presque citer un troisième facteur de dépaysement, dans le temps  cette fois-ci. Une autre époque où la vallée de Cane, était encore prospère.

35 ans plus tard. La roue de l'histoire s'est enrayée jusqu'à s'embourber dans des lieux où les feux de cheminées ne brûlent plus le bois mais de la meth. Cane, une ville fictive semi-fantôme, va s'enflammer à nouveau et les démons cracher leurs flammes. Plus qu'à l'archéologie des lieux industriels oubliés où à l’étude ethnologique de communautés repliées sur elles-mêmes c'est à l'archéologie des âmes enfouies sous la couche épaisse des ans et des non-dits de plusieurs décennies que l'auteur va se livrer.

L'assassinat de Thomas par son amie Allison va faire émerger de vieilles histoires familiales mises sous le boisseau .

Un thriller bien trash. Des personnages hantés par leur culpabilité et les fantômes de leur passé. Tous vivent avec cette présence. Thomas le fils mort est toujours derrière sa mère Sadie, la marchande de bonbons amish en rupture de communauté, il lui parle et guide sa main.

Le style se chargé de métaphores où le saugrenu et l'horreur se côtoient faisant écho à une société en proie à la déprime et au chaos. Un peu trop de surenchère à mon goût. Des traductions peu heureuses « salope gourmande » répétées pourtant comme un fil conducteur mais qui sonnent mal. L'auteur nous déstabilise.Elle nous fait passer de l'indifférence au rejet voire à une forte empathie avec ses personnages. Les personnages ne me semblent pas totalement installés dans ce roman et je les ai quittés sans avoir pu les appréhender vraiment.

Un peu de douceur est apporté par la confection de savantes compositions sucrées et la confiserie faisant alterner réussite visuelle et écœurement. On est toujours dans un entre-deux qui instaure le malaise.

En bon thriller le roman nous ménage une fin inattendue.

J'attendais mieux. Jax Miller vient de publier un troisième roman, un true crime addictif. Manifestement, exigeante et percutante oubliant les fioritures superfétatoires, elle a trouvé son chemin. J'ai cru comprendre qu'elle allait poursuivre sur cette voie. Une bonne nouvelle !
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Les Lumières de l'aube

30 décembre 1999, Welsh, Oklahoma. C’est l’anniversaire d’Ashley Freemann. Elle fête ses seize ans avec sa famille et sa meilleure amie, Lauria Bible. Pour l’occasion, cette dernière reste dormir chez sa copine. Le lendemain matin, le mobil-home des Freemann est dévasté par le feu. Les corps des parents sont retrouvés, mais les deux adolescentes ont disparu.





Fin 2015, Jax Miller décide d’écrire sur cette affaire. Écrit comme un polar, Les lumières de l’aube, est un « True-crime », une histoire vraie. Pendant quatre ans, l’auteure a creusé toutes les pistes. La première personne qu’elle a rencontrée est Lorene, la mère de Lauria : c’est une femme pleine de dignité, qui vingt ans après, tente encore de faire la lumière sur ce qui est arrivé à sa fille. Elle s’interdit d’espérer, mais ne lâche pas. Elle essaie de briser la loi du silence qui entoure la police et les malfrats.





Très rapidement, l’auteure a découvert que sa quête est dangereuse : elle indique que ses investigations la mettent aussi en danger et qu’elle reçoit des menaces. Certaines situations l’obligent à reculer, certains témoins du passé lui demandent, parfois, de ne pas retranscrire leurs paroles, d’autres n’osent pas parler. En effet, elle révèle que ses recherches la mènent vers des criminels endurcis du milieu de la drogue. Elle explique que la corruption a gangrené l’enquête et que les policiers de l’époque sont protégés par ceux de maintenant, qui ne veulent pas briser l’omerta. Avec beaucoup de persévérance, elle obtient certaines réponses et ce qu’elles laissent entendre glace d’horreur.





La construction du livre nous immerge dans le récit. Ce n’est pas didactique et cela se lit comme un suspense. Parfois, Jax Miller, en livrant ses sentiments, de manière pudique, rappelle que ces faits tragiques sont, malheureusement, réels et montre la détresse des proches des jeunes filles qui veulent connaître la vérité. En intervenant dans le déroulé chronologique, l’écrivaine met en exergue la souffrance de ceux qui restent. Elle fait vivre la mémoire d’Ashley et de Lauria et leur redonne leur humanité, oubliée dans les rapports qui se sont évaporés. Lorsqu’elle décide d’écrire sur ces crimes, seize ans se sont écoulés depuis les faits, l’âge que les adolescentes avaient quand elles ont été vues pour la dernière fois.





Les lumières de l’aube est une enquête sur un crime, mais ce livre semble être, également, un cri, un appel à ceux qui savent : Jax Miller leur demande de parler avant que toutes les personnes concernées soient décédées.






Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Les infâmes

Passionnant de bout en bout.



Entre les paumés magnifiques, les flics indélicats, les dégénérés et de dangereux fanatiques religieux.



J'ai grandement apprécié ce livre de Jax Miller, auteure que je relirais.
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Candyland

Un thriller original extrêmement bien écrit qui n'est pas sans rappeler la plume des plus grands auteurs américains, à l'instar d'Ellory, si l'on devait n'en citer qu'un. L'intrigue est parfaitement structurée et Jax Miller nous emmène dans une longue descente aux enfers à Cane, une cité minière, au fin fond de l'Amérique ; une ville où l'on a arrêté de rêver depuis bien longtemps. L'auteur nous propose un contraste intéressant avec la communauté amish qui côtoie cette ville où règnent drogue et alcool, abandonnée par la main de Dieu. L'histoire en quelques mots : Sadie Gingerich a quitté la communauté amish alors adolescente dans des circonstances ambiguës. Son fils, Thomas, est retrouvé assassiné par sa petite amie. Dans cet enfer qu'ils vivent l'un et l'autre, Sadie et le père d'Alison, la meurtrière de son fils, vont se rapprocher. L'intrigue se tisse autour de cette communauté trouble pleine de secrets.

Un style maîtrisé comme on en rencontre peu chez un jeune auteur. Un petit bémol pour moi concernant l'épilogue que j'aurais aimé moins excessif mais je me suis tout de même laissée happer par cette histoire addictive. Je recommande ce roman.
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Les infâmes

Elle s'appelle Freedom et c'est une enragée.

Elle s'appelle Freedom et il ne faut pas la chercher.

Elle s'appelle Freedom et elle est l'héroïne de ce roman déjanté, une Calamity Jane de l'an 2000.

L'intrigue est alambiquée mais tient la route -cinématographiquement, je la situerais entre "True Romance" et "Tueurs nés", pour son mélange d'amour, de folie, de vengeance et de violence. Ca va très vite, et il y a de nombreux personnages typiquement américains : prédicateur hypocrite, flics pourris et tendre flic, avocats cyniques, mère de 300 kg et fils débiles, motards fachos, indiens bienveillants..., et cette barmaid canon qui s'appelle Freedom et fuit son passé dans l'alcool, jusqu'à ce qu'elle doive fuir pour de vrai afin de retrouver sa fille et échapper à sa belle famille qui veut la tuer.

J'ai adoré, même s'il y a parfois quelques longueurs. Mais les nombreux rebondissements et les personnages incroyables (Freedom en tête) rendent la lecture très plaisante, et ce serait dommage de passer à côté.
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Les infâmes

Merci à Babelio pour l'envoi de ce livre !

Freedom Oliver est une femme qui n'a de liberté que le nom. Cela fait 18 ans qu'elle se cache dans une petite ville de l'Oregon sous protection du FBI à cause de la mort brutale de son mari et pour échapper à la vengeance de sa belle-famille. Cette fuite à dû l'obliger à abandonner ses enfants, les confiant à une famille adoptive.

Freedom va passer sa retraite à travaillant dans un bar, devenant de plus en plus alcoolique et suicidaire au fur et à mesure que son passé la ronge. Alors, lorsqu'elle apprend que sa fille Rebekah a disparu, elle va se lancer sur ses traces, faisant tout pour protéger l'enfant qu'elle n'a jamais vu. En chemin, elle va croiser des flics pourris, un pasteur radicaliste, des beaux-frères bien déterminés à se venger... mais aussi des Indiens, de la famille aimante, un flic intègre.

Les Infâmes me tentait tout particulièrement, déjà pour son résumé, mais aussi pour les thèmes abordés. Alcoolisme, famille, vengeance... Il ne m'en faut pas plus ! Mais il va y avoir également beaucoup plus : Jax Miller écrit ici son premier roman, et quelle maîtrise ! Une histoire passionnante, merveilleusement bien écrite, du suspense, et des rebondissements. Il y a un côté thriller, avec cette enquête notamment pour déterminer ce qu'il s'est passé exactement lors de la mort du mari de Freedom, mais Les Infâmes tient plus du roman noir, avec cette histoire très sombre dans une Amérique violente, peuplée de sadique, de fanatiques et de déséquilibrés. On ne reviendra pas intact de cette lecture ! Mais au milieu de toute cette violence et de ces conflits, il y a malgré tout une lueur d'espoir, qui brille tout au fond des ténèbres : il y a un instinct maternel, tenu en laisse trop longtemps ; il y a une chance de rédemption ; il y a de l'amour ; il y a de la vie !

Les Infâmes est un livre qui m'a captivée tout du long, jusqu'aux dernières pages, et j'en redemande ! N'hésitez surtout pas, c'est une histoire qui vaut le coup d'œil !

(Mon avis sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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Les Lumières de l'aube

Jax Miller s'essaie dans ce livre au truecrime, un genre de documentaire criminelle où elle-même mène également une partie de l'enquête. Le crime, c'est la disparition de deux jeunes filles, Ashley Freeman et Lauria Bible, 16 ans, et les meurtres du père et de la mère d'Ashley.



Très vite, on comprend que l'enquête est bâclée, les policiers corrompus voir incompétents. Les parents de Lauria, une des deux jeunes filles disparues, et les proches de la famille d'Ashley sont les seuls à être réellement à la recherche de la vérité...Jax Miller multiplie les aller retour en Oklahoma à la recherche de la vérité...



C'est un livre qui est assez complexe, c'est un reportage, dans lequel le nombre de suspects mis en cause au fur et à mesure est très important puisque l'enquête s'étend sur une vingtaine d'années...Meurtres liés à la drogue, tueur en série, il faut rester concentré pour ne pas perdre le fil, mais l'investissement de l'auteur et le combat des parents pour retrouver leur enfant est quelque chose auquel le lecteur se raccroche tout au long du récit....



Merci aux éditions Plon et à Netgalley pour cette lecture.



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Les infâmes

Hier midi, je suis allé faire un tour du coté de Musée Gadagne où l’équipe du Quai du Polar venait nous présenter pendant près d’une heure les grandes lignes de la nouvelle et douzième édition qui aurai lieu du 1er au 3 avril prochain.



Comme l’an passé, afin de marquer le coup d’une manifestation qui va drainer un nombre d’auteurs internationalement reconnus, on va faire d'ici la fin du mois de mars quelques petites chroniques des polars des auteurs qui seront présents à cette occasion.



Parmi ces auteurs, une jeune romancière, Jax Miller, pseudonyme d’une jeune et jolie américaine d’origine- voir pour s'en vérifier les photos sur la couverture et ci dessous- mais installée en Irlande depuis quelques années qui frappe fort avec les infâmes, son premier roman sorti en septembre dernier en France chez Ombres Noirs déjà été traduit dans plus de dix langues..



Un roman qui commence avec une phrase que le lecteur non averti pourra recevoir comme un uppercut : dans la figure « Je m'appelle Freedom Oliver et j'ai tué ma fille c’est surréaliste et je ne sais pas ce qui me fait le plus d’effets, l’effet d’un rêve, sa mort ou son existence, je suis coupable des deux ».



Un livre qui démarre sous les chapeaux de roues et qui continuera ainsi tout du long tant le lecteur, sonné, cherchera son souffle pendant toute la lecture de ces infâmes.

Freedom, c’est une héroïne à la fois violente et fragile à la fois travaille un bar sordide de l'Oregon sous la protection du FBI après la mort de son mari.



Accusée à tort du meurtre de son mari flic, elle a du abandonner ses enfants car elle pensait passer sa vie en prison, avant d'être finalement acquittée. Mais, le jour où elle apprend la disparition de sa fille qui lui a été enlevée dès la naissance de celle ci, elle décide de partir à sa recherche et la voila partie dans une course-poursuite échevelée sur fond de vengeance et de rédemption. qui va voir Freedom se confronter à ces infâmes du roman, cette galerie de personnages marginaux, fanatiques et souvent totalement gratinés et dégénérés.



Portrait d’une Amérique particulièrement violente peuplés d’affreux sales et méchant en tous genre, on peut reprocher à ces infâmes d’aller un peu trop loin sur la corde du sordide et du too much, mais on reconnaitra tout de même la grande efficacité du style et de cette histoire qui ne laissera pas indifférent.



On sent que l’auteur aime la littérature du Sud, et son livre, qui fait penser à la fois à Faulkner et à Gylian Flynn est évidemment brillant, malgré une petite tendance à l’excès que l’auteur gommera peut-être- ou pas- dans son second essai.



Un roman absolument pas infnant, et qui devrait être bientôt adapté au cinéma, ce qu’on peut comprendre à la lecture de ces pétaradants et survoltés infâmes.




Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Les Lumières de l'aube

Oklahoma, décembre 1999, Ashley Freeman fête son anniversaire avec ses parents et son amie Lauria Bible. Malheureusement la fête finira sur un triste sort...

Histoire vraie, un histoire horrible, beaucoup de faille policière...



Vingt ans plus tard Jax Miller va enquêter du moins partir à la recherche de ce qui a bien ce passer cette terrible nuit !



Je pense qu'il n'est pas simple de raconté ce type d'histoire... Retranscrire les sentiments de ses familles brisés, montré ce qui aurait dû être fait, parler également de ce que l'on ressent... Un travail de recherche, de fouille, de rencontré titanesque !

Honnêtement bravo, je trouve ce roman bien raconté, super travaillé ! Mais il est vrai que certaines longueurs apparaissent mais cela n'a pas gâché ma lecture ! J'ai découvert une histoire que je ne connaissais pas.

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