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Critiques de Jay McInerney (169)
Le dernier des Savage

Un livre que j'ai trouvé par hasard dans une foissonante libraire de seconde main.

Etant un fan de la littérature américaine c'est avec plaisir que j'ai déciuvert un nouvel auteur américain : Jay McInnerney qui nous propose un roman d'apprentissage qui raconte l'histoire d'une amitié entre deux jeunes hommes étudiants américain que tout oppose : Patrick Keane le garçon placide racontant l'histoire du dernier des Savage, son meilleure ami : Will.

Ces deux-là vivent dans l'époque de mai 68 avec deux idéaux diamétralement opposé : la poursuite du rêve américain qui passe par Harvard, cabinet d'avocat et réussite profesionnelle d'un côté et de l'autre celui du gosse de riche qui a les moyens de sa rebellion.

L'ambiance américaine de cette époque est très bien décrite, on s'y croirait et le portait de Will Savage, personnage haut en couleur et totalement débrydée apporte un bon éclairage pour tous les amateurs de rythm and blues.

Un roman qui expose bien le destin croisé de deux personnages ou l'un pimente la vide de l'autre.
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Ransom

J'ai découvert Jay McInerney avec Ransom. mêlant légèreté et détresse absolue, il nous entraine vers une fin "inattendue" quoique....obligatoire!

Quelque chose d'extrême et de fascinant, le poids des fautes, la faute du Père, l'errance du fils, on ne sort pas de ce livre indemne....mais ce sont nos blessures qu'il ranime...
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Bright Lights, Big City

J'adore ce livre. Il est drôle et surtout, à la fin très émouvant. Le flash back où la mère meure m,a fait pleurer.
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La belle vie

Je viens de terminer (enfin !) ce livre et sa "critique" ne va pas être simple , tant j'ai trouvé l'ensemble inégal .

J'ai mis beaucoup de temps à lire ce livre , ce qui n'est pas bon signe , et j'ai même parfois filé sur quelques phrases ....

Certains lecteurs ou critiques disent que ce livre traite des conséquences du 11 septembre , je ne suis pas du tout d'accord avec cela !Le contexte est en effet : les quelques jours avant le 11/09 et quelques mois après ...mais ce n'est qu'une toile de fond .

Parfois l'auteur, Jay McInerney, met une éternité à traiter une scène et parfois c'est très brouillon ...Je crois que je me suis ennuyée pendant les 2/3 du livre mais je me suis accrochée en me disant que le reste devait être magnifique ...

Peut-être parce que je n'ai pas aimé les personnages , peut-être parce que j'ai trouvé qu'ils étaient trop caricaturaux , trop excessifs , un peu fatiguants ......c'est peut-être cela qui m'a empêché de rentrer davantage dans leur vie !Le seul personnage qui m'aît plû dans ce livre c'est le personnage de Luke ...je ne dirais pas pourquoi car cela serait révéler une bonne partie de l'histoire et les facettes de cet individu.

La 3ème partie du livre est bien meilleure , plus dynamique , le ryhtme est plus soutenu...Mais l'itinéraire de certains personnages déçoit .

Lorsque j'ai terminé le livre , j'ai pensé très fort : "Et tout çà pour çà ...!!!!" De plus certains passages du livre m'ont mis à l'aise , car ils arrivent parfois comme un cheveu sur la soupe, comme si l'auteur se sentait obligé de "faire mode" avec un langage cru qui est en complet décalage avec le reste des écrits ....Il rend ,par ce biais, certains personnages méprisables (même ceux que l'on commençait à apprécier) car complétement léthargiques face à certains événements de leur vie ...ils deviennent de simples spectateurs au lieu d'être des acteurs ...

Je conclus en disant que son roman m'a laissé avec un sentiment de lourdeur et de mal aise -mais je crois qu'aujourd'hui , la mode c'est de se sentir mal à l'aise avec un livre ou un film- et non plus d'être émue , bouleversée ou admiratif devant une belle écriture , non ?

Voilà ce n'est que mon avis ,d'autres pensent le contraire et ont adoré le livre (voir autres critiques sur amazon par ex.) .

Faîtes vous vos propres impressions .....
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La belle vie

Une belle écriture, bien travaillée. Une histoire d'adultère - sur fond de reproduction du schéma parental - qui n'aboutit pas en raison du besoin de se fondre dans le moule familial et routinier. Malheureusement, le roman perd de son souffle au fil des pages.
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Trente ans et des poussières

New-York. 1987.

Corrine et Russell Calloway vivent une vie heureuse ; lui, jeune cadre dans l’édition, elle, courtière en bourse. Ce roman dresse le portrait de la vie heureuse de jeunes new-yorkais jusqu’au moment où tout bascule.

Ambition. Trahison.

Le romancier mêle habilement la grande histoire, celle du krach de 1987 et la petite histoire, celle d’un couple lambda.

Jay McInerney nous emmène dans ce récit qui jamais ne s’essouffle. Éminent membre du Brat Pack, avec entre autres Donna Tartt et Bret Easton Ellis, il partage avec ce dernier la peinture de la société de la ville qui ne dort jamais, le trash en moins. Pour moi, cela fait toute la différence. Je ne me suis pas lassé une seul seconde et j’ai dévoré ce roman.

Subséquemment, je lirai les suites que sont La Belle vie et Les jours enfouis.
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Les jours enfuis

Dernier volume de la trilogie new-yorkaise, "Les jours enfuis" nous présente Russell et Corinne aux abords de la cinquantaine. Toujours amoureuse de Luke, Corinne poursuit ses œuvres de bienfaisance tandis que Russell, dupé par un auteur peu scrupuleux, est aux prises avec des difficultés financières, accentuées par la crise des subprimes. Cette chronique de la bourgeoisie new-yorkaise dresse un portrait sans concession d'une génération qui a, plus ou moins consciemment, trahi ses idéaux de jeunesse.
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La belle vie

Amis du livre, bonjour.

Il faut être un peu prétentieux pour émettre une critique sur un auteur qui se donne beaucoup de mal pour nous faire plaisir en le lisant, mais puisque l’on peut émettre son avis, alors…..

Incroyable, je n’ai jamais pu dans cette lecture m’accrocher à quoique ce soit, je me suis ennuyé ferme.

Les personnages, gens riches, mondains, urbains, décalés de la réalité ne servent à rien dans ma réflexion de la société, ils sont inutiles.

J’attendais à un moment quelque chose, mais non, rien, à part un peu d’humour de temps en temps.

Je suis plutôt du côté de l’Amérique chantée par Le Boss, pas celui décrit ici.

Mais ce n’est que mon humble avis.

Bonne lecture à tous.
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Ransom

Très grosse déception pour ce roman. Jay mCInerney est l'un de mes auteurs favoris ; j'ai pourtant eu ici énormément de mal à lire ce roman, et même à le terminer.



Christopher Ransom est un jeune américain qui vit à Kyoto après la guerre du Vietnam. Il s'entraine avec une rigueur extrême dans les arts martiaux et côtoient quelques types dans son genre, ainsi que des japonais.



Je ne sais pas si c'est le thème ou l'intrigue qui ne m'inspiraient pas, mais je n'ai pas vraiment pris plaisir à lire ce livre.
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Le dernier des Savage

Amitié indéfectible entre deux êtres aux personnalités très différentes : Patrick Keane, d’origine irlandaise, catholique, issue d’une famille modeste, père vendeur d’électroménager, étudiant sérieux, conformiste et Will Savage, benjamin d’une riche famille sudiste, brillant, fort, exubérant, leader, anticonformiste, rebelle, épousant la cause des noirs contre leurs oppresseurs dont au premier chef, son père.

Frasques de Will : drogues, femmes, réussite dans la production de musiciens, fortune. Amour Will-Taleesha, grande, belle, intelligente noire. Mariage entre Patrick et la très rassurante Stacey. Malgré leurs différences et le danger représenté par Wille, l’amitié ne faiblira pas et Patrick restera prêt à tout pour aider, sauver Will. Conscience finalement assumée d’une possible attirance sexuelle. Will, stérile, demande à Patrick de fournir la semence pour son fils.

Grand livre, passionnant sur la fausseté des apparences, l’amitié, le carriérisme, les États-Unis. Un livre à offrir.

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Les jours enfuis

Nous retrouvons Russell et Corrine Calloway en 2007, pendant la campagne électorale qui va porter Obama à la présidence des USA. Russell fait de mauvais choix dans son travail d’édition, se laisse aller à une routine familiale. Corrine entretient une liaison avec Luke et des états d’âme. Les deux côtoient les milieux privilégiés, artistiques, des affaires, des sociétés de bienfaisance de NY. L’intervention de Hilary, la sœur de Corrine dans la naissance des jumeaux sonne faux.

Malgré des faiblesses, le livre nous passionne. Le couple Russel-Corrine est inspirant, très « identificateur ». On les aime tous les deux et on aime qu’ils aient conscience que leur couple dépasse leurs seules personnes ; On est plongé dans le NY de ces années-là, vraiment retracées : crise des subprimes, Obama, gentryfication. C’est très cohérent avec le premier volet de la trilogie Calloway. Je regrette d’avoir su trop tard que « La belle vie » était le tome 2. Très émouvant, très beau livre.

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Trente ans et des poussières

TRENTE ANS ET DES POUSSIÈRES de JAY MCINERNEY

Russell et Corrine se sont connus étudiants, ils sont maintenant mariés, l’u. Travaille comme courtier l’autre dans l’édition.

Ce sont les années 80 à New York, l’heure est à faire de l’argent. Russell’est frustré de ne pas en gagner beaucoup, Corrine, c’est plutôt ne pas avoir d’enfant et de travailler à la bourse qui la frustre.

Problématique banale s’il en est, mais tout le talent de MCINERNEY est de démonter tous les ressorts à l’œuvre, dans son bouquin.

Une écriture fluide, des rebondissements permanents, des révélations embarrassantes, j’ai eu l’impression de passer quelques mois à New York avec les héros.

C’est le premier opus d’une trilogie avec La Belle Vie ( excellent) puis Les Jours Enfuis( pas encore lu). J’ai lu le deuxième avant celui ci et ce n’est pas vraiment un problème.
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Glamour attitude

Glamour Attitude -Titre original : Model Behavior.



Connor McKnight travaille dans un magazine "people" à New York, c'est pourquoi il se retrouve souvent dans les soirées mondaines à traquer la star, à l'affût de potins mondains. Il y rencontre un soir son meilleur ami, Jérémy Green, écrivain dépressif et égocentrique à l'humour noir ravageur. Connor vit avec un top model, Philomena qui part subitement en voyage sans laisser d'adresse. Il commence alors à traîner sa déprime de boîtes en boîtes, d'endroits branchés à endroits branchés, tentant entre autre d'entrer en contact avec la star de cinéma Chip Ralston qui lui a promis une entrevue. Dans le quotidien new-yorkais de Connor, il y a sa rédactrice en chef, sa soeur anorexique et brillante, obnubilée par les malheurs du monde et amie avec un chirurgien attentionné que le frère déteste. Il y a aussi cette fan, lectrice des articles de Connor, qui lui écrit des emails de plus en plus étranges. Tout ce petit monde de la mode, du cinéma, du show-biz passe le temps comme il peut, profitant de leurs moments de gloire et de richesse et si Connor promène son regard de cynique au-dessus de la mêlée, c'est pour mieux éprouver sa chute, où les amours déçues finissent en pleurs dans le giron maternel.

On pourrait parler de l'histoire très années quatre-vingt-dix d'égoïsmes divers. Comme protégé par la notoriété de son amie du moment, Connor se sent invulnérable dans toute cette faune et regarde les autres d'un oeil expert pour mieux sentir sa propre souffrance :

« Je considère les autres hommes. Tas de pauvres types. En groupe, ils s'enhardissent, ricanent et échangent des clins d'oeil, agitant leur tête cornue avec une nonchalance affectée, mais les solitaires sont aussi timides et solennels que des fans de rock japonais, ne sachant trop que faire de leurs mains ou de leurs muscles faciaux. Ils sont, en un mot, ridicules. Et je suis l'un d'entre eux. »

Il faut préciser que la boîte de strip - où il rencontre la divine Pallas - n'a d'autre nom que le Mont Olympe, l'endroit où les hommes devraient se prendre pour des dieux comme Chip Ralston, la star qui accable Connor de son indifférence et qui permet au narrateur de dire tout le bien qu'il pense d'icelui :

« ...il se goinfre toute la gloire, tout le pognon et toutes les nanas qui dans un monde plus juste iraient à des gens qui en sont plus dignes. »

Jérémy, l'écrivain, a d'autres problèmes pour écouter les plaintes amoureuses de Connor et ses réactions comme ses réflexions participent à la touche tragicomique du roman :

« C'est toi qui vis avec une cover-girl, mon salaud, moi, je n'arrive même pas à récupérer mon chien. »

D'autres détails ou protagonistes jalonnent la narration de ce microcosme new-yorkais. On y croise de "vraies" célébrités tel Liam Neeson et sa compagne du moment, de "vraies" pollutions sonores telles que le fameux "Do Ya Think I'm Sexy" de Rod Steward diffusé dans les ascenseurs.

La narration comporte plusieurs chapitres courts qui s'enchaînent de façon plus ou moins chronologique, l'auteur s'autorisant quelques retours en arrière ou des inserts telles les histoires que racontent les protagonistes ou les délires imaginatifs de Connor sur son avenir et ses désirs de vengeance. En ce sens, Connor utilise la méthode que Jérémy appelle la version ''si'', la version "ça aurait pu se passer comme ça", une vie imaginée comme une auto parodie de l'auteur qui fait apparaître son nom dans une critique du livre de Jérémy :

« ...je ne peux envisager avec effroi l'éventualité d'un hommage de Jay McInerney à «Feuilles d'herbe » de Walt Whitman. »

La multiplication des supports (narration, bouts de lettres, critiques, conversations, emails...) et les chapitres courts empêchent non seulement l'ennui mais décrivent, à mon sens, efficacement la vie trépidante de New York et des personnages qui la peuplent ici.

Jay McInerney m'a paru un romancier moderne et très intéressant qui sait, à partir d'une histoire somme toute, banale rendre le récit à la fois fluide, intelligent, plein de verve et d'humour. J'ai adoré ce ton détaché mais aussi ces descriptions un peu impressionnistes de New York "comme on voit dans les films", par exemple ces patineurs et le sapin, à Noël au Rockefeller Center.

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Quand ces dames tuent !

Otto Penzler est à la fois éditeur et libraire, c’est aussi l'un des spécialistes américains du suspens. Il réunie ici de grands noms de la littérature noire anglo-saxonne afin qu’il nous prouve que le meurtre n’est pas qu’une affaire d’homme.

Il y a là des incontournable du polar tels que Michael Connelly, Thomas H Cook, Jeffery Deaver, John Connolly, Anne Perry, Elmore Léonard, Ed McBain, Joyce Carol Oates, Ian Rankin, Laura Lippman, Walter Mosley, … et d’autres auteurs peut-être moins connus du public français comme Lorenzo Carcaterra, Nelson DeMille, J.A. Jance, Andrew Klavan, Jay McInerny. S.J. Rozan

Pour ce recueil de dix-sept nouvelles nos auteurs américains et anglais de romans noirs mettent en scène des héroïnes dangereuses et machiavéliques.

Et c’est vraiment jubilatoire de lire ces auteurs surtout qu’outre-Atlantique, l’art de la nouvelle est un art à part entière. Et tous les plus grands auteurs américains sont passés par cet exercice pas toujours simple. Car il est vrai que la nouvelle est une vraie gageur, un pur défi car il faut en peu de pages construire une histoire, nous attirer dedans et très vite nous surprendre avec une chute et un final renversante.

Et ici on peut dire que le challenge est parfaitement tenu ! Autant de preuves que ce tableau noir n'est pas monochrome.


Lien : https://collectifpolar.com/
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Les jours enfuis

C'est toujours avec un certain plaisir que, de temps en temps, je replonge dans un roman de Jay McInerney. Ce n'est que le quatrième roman que je lis de cet auteur, mais c'est à chaque fois un grand bonheur. C'est encore une fois plein de tristesse, de mélancolie, mais c'est aussi souvent très drôle (j'ai adoré Jack, le nouveau venu) et très touchant. McInerney est décidément un bien grand auteur.
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Les jours enfuis

Critique pour la trilogie entière, à savoir Trente Ans et des poussières, La belle Vie et Les Jours enfuis.

Belle découverte que cette trilogie…Cela faisait longtemps que je souhaitais la lire. Le résumé du 1er ouvrage m’avait intéressée car je me reconnaissais dans les protagonistes : un couple dans la trentaine, qui se pose des questions sur les enfants, qui a des fragilités, … En plus, New York comme cadre a renforcé mon envie de lire la trilogie. J’ai enfin été attirée par les 3 années correspondant à chaque tome : 1987, 2001 et 2007… Un panorama intéressant, surtout pour le 2e qui montre les quelques jours suivant le 11 septembre 2001 et le vécu de la population intra muros : je n’avais jamais encore lu de témoignage aussi sincère sur les évènements vécus de l’intérieur.. le traumatisme apparaît pleinement.



Je me suis parfaitement identifiée à Corinne, à ses inquiétudes, joies, tourments, revirements, … C’est cela qui m’a permis de venir à bout du premier tome, selon moi le moins facile. En effet, il est dur au début de s’habituer à la profusion des personnages, de se rappeler qui est qui, et de s’habituer au schéma narratif qui fait que presque chaque nouveau chapitre concerne un nouveau personnage, d’abord décrit pour lui-même avant de le voir approcher ceux que nous connaissons déjà. Le tome n°2, à côté, est plus simple à aborder : moins de nouveaux personnages, et l’habitude de cette profusion d’évènements, de sorties, …



On a une impression très vivace de la vie new-yorkaise : dealers, drogués, éditeurs, financiers, grands magnats, bobos, millionnaires… Tous se côtoient, s’embrouillent, se réconcilient… pour parvenir à créer cette fresque bouillonnante.

Une belle découverte donc !
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Les jours enfuis

Les jours enfuis (Bright, precious days) est un roman de Jay Mclnerney, auteur américain que beaucoup aiment, mais que je ne connaissais pas. Et j’ose dire que j’ai eu toutes les peines du monde à terminer ce roman, tellement je l’ai trouvé ennuyant.
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La belle vie

Je n’ai trouvé aucune qualité à ce roman qui a mon sens est superficiel, creux, vain mal écrit. On me dira que c’est la quête de sens post 12 septembre... ouais.,. Sur cette perte de sens d’autres s’y sont attelés avec talent. Agacée en suis je ressortie
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Bright Lights, Big City

Odyssée de la déglingue entre alcools forts et poudre blanche , balisée de femmes , celles qu’on a perdues , celles qu’on rate , celle qu’on trouvera ,peut être. De pertes en pertes , la femme qui est partie, le boulot saboté et que l’on n’aimait pas , la famille dévastée par la mort de la mère . Le narrateur erre dans New York , de nuits glauques en réveils mornes ,ne cessant de s’excuser de tout , ludion oscillant du burlesque au pathétique .Ce pourrait être tristounet mais il y a l’écriture , âpre , le trait assassin , les dialogues cinglants , l’autodérision et au fond de la nuit ,des éclairs de poésie et une aube de tendresse dans l’odeur du pain frais.
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Les jours enfuis

Dernier volet de la trilogie new-yorkaise de Jay McInerney, Les Jours enfouis (Bright Precious Days en anglais) suit le couple Calloway, après 20 ans de mariage, un adultère respectif et un New-York post 11 septembre en pleine primaire démocrate. Corrine et Russell ont deux enfants, vivent dans un loft qu'ils n'ont pas les moyens d'acheter mais qui leur donne l'illusion de vivre dans le milieu littéraire arty et underground. Ils s'amusent d'ailleurs à croire que le monde est partagé en deux équipes: Love and art, Power and Money. Choisissez votre camp. Leurs amis  travaillent chez Lehman Brothers, se rendent à des galas de bienfaisance de l'upper east side et donnent des interview au Times. Nous sommes dans le chic new-yorkais et tout ce qu'on imagine aller avec eux. C'est Gatsby le Magnifique au 21ème siècle et c'est la force de la trilogie de Jay McInerney. 



Ecrite avec talent, la fresque m'a tout d'abord laissée un peu froide. Le début du roman s'attache surtout à suivre Corrine, reconvertie dans la distribution gratuite de nourriture aux défavorisés après une déception professionnelle (ce qui déjà la rend moins sympathique). Elle revoit Luke, son ancien amant et bientôt à nouveau futur amant de quelques nuits, pleine de remords mais pas trop non plus. Je dois avouer n'avoir été que peu sensible à ce portrait de femme de la cinquantaine, flattée de plaire, anorexique pour plaire sans se l'avouer et globalement satisfaite d'un mariage et d'une vie de famille qu'elle met pourtant sur le grill. C'était peut-être ce qui dérangeait dans ce portrait. On s'attend à un minimum de bovarysme pour justifier le comportement, pour compatir ou s'identifier. Or, il n'en est rien. Elle se sait aimer son époux, bien que leur vie de couple ne ressemble pas à la lune de miel d'antan, mais au bout de 20 ans qui pourrait s'en vanter ? Elle le trompe pour les feux de la passion qui s'avère pourtant bien tiède puisqu'elle reconnait à plusieurs reprises ne pas aimer Luke. Elle n'est au fond jamais tentée de tout quitter pour lui.  Alors pourquoi ? Pour quelques orgasmes semble-t-il et la vanité de plaire au même homme 15 ans plus tard, même homme qui pourrait s'intéresser à bien plus jeune qu'elle. Corrine est le pêché de vanité.



Malheureusement pour elle, Russel découvre l'infidélité et la quitte sans fracas, avec colère et fermeté. Le personnage de Russell est nettement plus intéressant et attachant. Passionné de littérature, il devient éditeur pour publier les auteurs auxquels il croit. Il fait son métier par passion. Il gagne sa vie sans faire fortune et se découvre à 50 ans au bord de la banqueroute après avoir misé sur le mauvais cheval.  Il n'a pas su comme ses amis investir dans l'immobilier et les stocks options et quémande quelques millions pour sauver sa maison d'édition devant un verre de vin qu'il n'a pas les moyens de s'offrir. Russell n'est pas tout blanc non plus. On découvre qu'il trompait sa femme dans le passé, mais l'on comprend tout le trouble qui entoure cette période, cette femme et l'adultère en lui-même. 



Au final , un bon roman, bien écrit, qui peut se lire indépendamment des précédents, mais qui ne m'a pas transcendée (peut-être parce que je n'avais pas lu les précédents).
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