Citations de Jean-Christophe Deveney (76)
- Vous pouvez mettre tous les Noirs que vous voulez dans un tableau. Si les gens ne veulent pas les voir, ils n'apparaitront pas.
- Peut-être mais je dois essayer quand même.
Nous sommes une seule humanité. Et le radeau est là pour témoigner de toutes ses souffrances.
Je me suis procuré le témoignage que deux des survivants viennent de publier. Il y a tout ce que je cherche dedans : la violence, la folie … L’ESPOIR!!!
Vous n’avez été qu'humain dans une situation qui ne l’était pas. Et c’est cela que je veux peindre. Vous êtes un survivant de cette tragédie... Mais en aucun cas il ne s’agit d’une forme de victoire. Sur ce radeau... je ne vois que des vaincus.
La connaissance est pareille à un arbre immense ! Ses racines plongent au cœur de la réalité. Elle y puise les nombres, les lettres et les arts qui constituent son tronc . Puis elle se diversifie en de multiples branches et ramifications gorgées de savoirs. Enfin, elle aboutit au feuillage miroitant des livres, dont vous devrez parcourir et comprendre la moindre des lignes.
(Laelith, p. 90)
Malgré les apparences, le monde n’a pas toujours connu l’ordre immuable qui est le sien. Jadis, quand nous vivions encore dans les grottes et les roches, il est fort probable que les femmes en aient été les maîtresses. En ces temps lointains, les rois étaient des reines et les dieux des déesses. Et toutes les femmes faisaient figures de géantes !
(Laelith à Céleste, p. 88)
Entre les collants, la jupette et les cheveux mi-longs moyenâgeux, il n'y a qu'un pas de Johan à Johanne, que les petites lectrices, avec un peu d'imagination, ont su et sauront franchir.
[...] Les auteurs n'ont pas nécessairement un contrôle total sur le contenu de leurs œuvres. Dans le cas de Tintin, l'éditeur Dupuis refusait dans les années 1950 d'employer des femmes estimant que leur place était au foyer familial. Hergé, même s'il l'avait voulu, aurait donc eu bien du mal à lui faire éditer les aventures d'une femme partie effectuer des reportages au bout du monde.
Vous reprendrez bien une autre bouchée? Après tout, le bonheur... c'est une question d'appétit!
A mes yeux, la pin-up c'est du bonheur en berlingots, à dessiner autant qu'à contempler.
La rivière est pleine d'ordures. Mais d'où vient la pollution ?
Les gens qui comptent vraiment continuent de vivre à travers nous.
Beaucoup de temps a passé depuis cette nuit-là. J'ai grandi, vécu d'autres joies et croisé d'autres peines... Pourtant, malgré les années, la saveur de ce rêve est restée en moi. Alors j'ai conservé son murmure, j'ai porté son mystère comme un secret qui va bientôt éclore et qu'il me tarde de te confier...
on devrait tous vivre en maillot. ça ramènerait la confiance entre les gens. on est forcément plus près de la vérite en slip. p.1
- Hé ! C'est pas ma faute ! J'y peux rien si j'ai du succès !
- Et l'abruti prétentieux et m'as-tu-vu que tu es devenu, tu y peux quelque chose ?
- M'as-tu quoi ?
- Concentre-toi sur abruti et prétentieux, ça synthétise bien !
J'étais devenu Jeannot-de-la-jungle, le roi des olympiades françaises.
Paris était à mes pieds.
Au cimetière, l’automne était partout. Dans les branches, les racines et sur les visages. Et tandis que je l’admirais, je me demandais comment on pouvait être si triste au milieu de tant de beauté