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Critiques de Jean-Claude Grumberg (396)
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Ça va ?

Comment ça va vous ? Moi, ça va.

Mais si l'on poursuivait ce dialogue au delà des conventions sociales d'usage, il y a de grandes chances pour que l'un de nous deux n'aille pas si bien que ça et commence à se répandre. C'est un peu ce que nous propose Jean-Claude Grumberg dans cette série de saynètes inspirées de la vie quotidienne et de l'observation de ses contemporains.

Le texte est plein d'humour même si je ne suis pas fan du théâtre contemporain. J'ai préféré du même auteur et un peu dans le même registre "votre maman".

Un petit regret, lorsque j'animais des ateliers d'écriture, j'aurais bien imaginé une séance s'appuyant sur deux ou trois de ces textes pour réaliser une proposition d'écriture sous la forme de dialogues.

Umberto Eco avait imaginé la réponse qu'auraient pu donner quelques célébrités, exemples :

Hippocrate : Tant qu'on a la santé ...

Charlemagne : Pour être franc, bien

Vivaldi : ça dépend des saisons

Darwin : on s'adapte ...

Kafka : j'ai le cafard

Cyrano : a vue de nez, bien

Einstein : relativement bien.



Cette lecture brève de 78 pages me permet de boucler mon 3° tour du challenge Riquiqui quelques heures avant le gong final, alors ça va !



Challenge Riquiqui 2022.
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La plus précieuse des marchandises : Un conte

Marchandise : tout produit (denrées, matières premières, objets manufacturés) susceptible d'être acheté ou vendu, en gros ou au détail. Un train de marchandises transporte donc des objets mais pendant la deuxième guerre mondiale, chacun sait qu'il a aussi contribué à la déportation et transporté des familles vers leur sombre destin.

Jean-Claude Grumberg nous propose un conte intemporel ou pauvre bucheron et pauvre bucheronne se morfondent dans leur masure car ils n'ont pu avoir d'enfants. Alors quelle aubaine lorsqu'un bébé tombe du train dans la neige au moment où pauvre bucheronne glane quelques branches mortes pour se chauffer. Il s'agit d'une enfant juive. Comment pauvre bucheron va-t-il réagir lorsqu'il va trouver cette enfant ? Et les gens du village ? Le père qui a volontairement laisser tomber le bébé pour sauver son frère jumeau, aura-t-il l'occasion de retrouver l'enfant ?

Ce conte prend une tournure particulière lorsque l'on apprend que Jean-Claude Grumberg a perdu une bonne partie de sa famille dans les camps.

Pour ne jamais oublier la Shoah, pour que les générations futures se souviennent longtemps de ce drame en espérant toujours tirer les leçons de l'histoire. Illustration parfaite que l'homme est capable du meilleur et du pire car sous la carapace du pauvre bucheron comme sous celle des wagons plombés, des cœurs battent et l'espoir tente toujours de se frayer un chemin.

A lire absolument et à faire lire autour de vous.



Challenge Riquiqui 2022.

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La plus précieuse des marchandises : Un conte

Un conte fort, l'écriture est juste.

La forêt peut protéger même dans l'hiver le plus rude si l'on rencontre une personne prête à l'accueil, à l'amour. L'épilogue et l'appendice sont indispensables, et non juste "pour amateurs d'histoires vraies".

Le titre « la plus précieuse des marchandises » évoque les trains de marchandise utilisés pour déporter les Juifs de France et de toute l’Europe.

Lisons ce livre de Jean-Claude Grumberg

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Pour en finir avec la question juive

"Est juif celui qui ne nie pas qu'il l'est, quand il l'est." est une des réponses apportées à la question qui fait l'objet des discussions d'escalier entre deux voisins, dont l'un est juif (c'est internet qui le dit), et l'autre fait part des états d'âme de sa femme. Une sorte de controverse, savoureuse, absurde parfois, qui touche aux questions de la judéité. Humour et préjugés, réparties et mauvaise foi, de fil en aiguille, la conversation virevolte, avec l'écriture très théâtrale de Grumberg.

Et pour finir, la liste de livres à lire pour poursuivre sur le sujet.
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Jacqueline Jacqueline

Jacqueline Jacqueline se présente comme un fruit de la souffrance, « dicté » par la compagne de sa vie dans un éloge de l’amour conjugal. Ce beau texte a reçu, en 2021, le prix littéraire Le Monde.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Moi je crois pas !

2,5/5



Je ne vais pas mentir le livre m’a fait sourire et rire à quelques moments mais je trouve que ça tourne vite en rond. La fin est intéressante mais elle est presque bâclée et vas trop vite. Un soucis de rythme. Mais pas détestable pour je autant.

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La plus précieuse des marchandises : Un conte

Un perle.

Un livre court, profond et léger à fois, poétique, impactant, si humain, parfait.

J'ai adoré et l'ai recommandé maintes fois, pour jeunes et adultes, qui l'ont eux-mêmes recommandé.

L'épilogue est la cerise sur le gâteau, la touche finale.
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La plus précieuse des marchandises : Un conte

Sans le moindre doute, une histoire très émouvante, forte, percutante. Un conte court et unique qui nous replonge au cœur de l’Histoire et qui se dévore d’une traite, la gorge nouée. Je ne suis pas près d’oublier ce moment de lecture. A lire absolument.
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Le Petit Violon

J'ai choisi ce livre car il est dans la liste Eduscol pour le Cycle 3 (enfants en CM).

C'est une pièce de théâtre simple, mais qui ne doit pas être facile à jouer et à comprendre pour des enfants, en communiquant par signes. Elle met en avant la différence. C'est un joli petit conte.
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La plus précieuse des marchandises : Un conte

« Récit de faits, d'aventures imaginaires, destiné à distraire. Histoire fausse et invraisemblable. » Si l’on se réfère à ces définitions, ce conte, malgré son invraisemblance sur certains points, est totalement réaliste et donne à réfléchir aux jeunes collégiens à qui est destiné ce petit livre (Je l’ai trouvé sur la table des ouvrages qui seront étudiés au cours de l’année scolaire 2022-2023)  C’est aussi un hommage vibrant rendus par Jean-Claude Grumberg à toutes les victimes des Nazis, et particulièrement à ceux de sa proche famille et aux Justes. Les adultes y trouveront, aussi, leur part de vérité , d’amour, de fraternité. Une lecture émouvante, captivante. Tout est dit en à peine cent pages.





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La plus précieuse des marchandises : Un conte

Pour être franche, je sature un peu des livres sur le thème de la shoah. J'aimerais au fond de moi, qu'on cesse de ruminer et qu'on aille de l'avant. Il ne s'agit pas d'oublier ou de minimiser, mais de rebondir et de vivre dans le futur, pas dans le passé. Ce livre m'a été conseillé, il était court : Soit, j'ai consenti à le lire malgré ce léger à priori.

Résultat, j'ai beaucoup beaucoup aimé. L'histoire est simple, efficace et va à l'essentiel dans un style littéraire qui conjugue ce conte avec une certaine poésie, une très belle écriture : Un père embarqué dans un convoi pour un camp de concentration jette son bébé à l'extérieur du train en espérant qu'il sera recueilli par une pauvre femme aperçue le long de la voie ferrée.



En refermant ce livre, j'ai repensé aux romans feel good qui n'ont pas toute la profondeur de ce conte, car les sentiments exprimés par les personnages imaginaires de ce récit, sont eux d'une authenticité d'une vérité et d'une intensité telle qu'on peut toucher du bout du coeur la réalité de l'horreur vécue, ainsi que la grâce de l'Amour vainqueur et toute l'espérance qui va avec.
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La plus précieuse des marchandises : Un conte

Comment rester de marbre à la lecture de ce livre ?



Sous forme de conte, on découvre l’histoire de pauvre bûcheron et de pauvre bûcheronne. En mal d’enfant, elle prie pour un don des dieux. Un don, peut être, du train de marchandises qu’elle voit passer tous les jours.

Un jour, enfin, son vœu est exaucé. Un bébé est envoyé par la lucarne du train. La plus précieuse des marchandises. Avec elle viennent la faim et la peur, mais aussi la joie insouciante et bienheureuse.

Mais c’est un conte, et les contes on le sait ne se composent pas que de joie et de bonne humeur. La guerre est là, les chasseurs de sans-cœur aussi. La fuite, la peur, les faux semblants… tout s'enchaîne et s'entremêlent.



Cette histoire est-elle vraie ? On ne le saura jamais mais les contes sont faits pour être transmis et partagés, alors lisez, lisez. Lisez ce livre et partagez-le pour que jamais on oublie la Seconde Guerre mondiale et ses horreurs.

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Rêver peut-être

Imaginez qu'une gendarme sonne un matin à votre porte. "Une convocation pour une affaire vous concernant".

Vous voilà soupçonné de meurtre. Certes vous avez tué et plusieurs fois. C'était en rêve !

Voila, nous voilà embarqués dans une pièce complètement déjantée.

Encore une fois et j'aime à me répéter : 'Ce n' est pas une pièce pour les novices qui debuterent dans la lecture théatrale.





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La plus précieuse des marchandises : Un conte

Bon. C'est un conte fascinant, très bien écrit, délicat et qui m'a fait pleurer. Soit. MAIS pourquoi ce souci de distinguer ce qui est vrai de ce qui est faux à la toute fin? Pourquoi cet épilogue étrange qui nie ce qui est raconté? Vraiment, je ne comprends pas. J'avoue avoir été heurtée par l'idée selon laquelle "rien de ce qui est écrit dans ce conte n'est vrai". Il aurait fallu préciser. je sais pourtant l'auteur très engagé, absolument pas révisionniste, loin de là. Mais je ne comprends pas. peut-être suis-je un peu...réelle?
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Jacqueline Jacqueline

Ayant tellement apprécié le conte de Jean-Claude Grumberg, La plus précieuse des marchandises, ce conte bouleversant qui se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale et la déportation des Juifs, je n’ai pas hésité à me lancer dans la lecture de son dernier ouvrage et ne l’ai pas regrettée, tant l’écriture est belle et fine.

Jacqueline Jacqueline, est une magnifique déclaration d’amour, un tendre et émouvant hommage de Jean-Claude Grumberg à son épouse, décédée le 4 mai 2019, emportée par un cancer du poumon, et ce, le jour anniversaire de leur fille Olga.

Il s’adresse à celle avec qui il a partagé soixante ans d’amour « Ni usure, ni ennui, jamais, jamais au grand jamais, durant ces soixante ans passés collés l’un à l’autre, agrafés pour ainsi dire dans le même pli creux, jamais, jamais on ne s’est ennuyé, ne fût-ce qu’une seconde ». Il nous révèle ce qu’est l’art de souffrir, de pleurer, de rire ensemble, de s’aimer tout simplement. Ce livre lui permet d’être encore avec celle qui le hante et lui manque terriblement, de la garder vivante encore près de lui, le temps de l’écriture.

Que dire, titre d’ailleurs d’un des chapitres du livre, et qu’écrire lorsque l’on perd l’être aimé entre tous ? Jean-Claude Grumberg va s‘employer à y répondre tout au long de ce livre en l’écrivant à la fois pour, et avec Jacqueline, la rendant ainsi très présente.

Il raconte leur rencontre, leurs vies avant leur rencontre, la naissance de leur amour et l’aide immense qu’elle lui a apportée à plusieurs reprises et qui lui a permis notamment de se retrouver lorsqu’il s’est effondré après le succès de sa pièce de théâtre L’Atelier ; mais aussi la honte, la honte de vivre alors qu’elle ne vit plus.

Il ne peut passer sous silence le déferlement de haine qui frappa et endeuilla leurs familles respectives et leur besoin de victoires après la guerre. Ces victoires, ce sont la réussite de Kirk Douglas, de Johnny Weissmuller, de Fred Astaire, etc... : « Et comme nous étions fiers, fiers de savoir qu’ils étaient des nôtres ».

Il dit aussi la maladie, cette tumeur du poumon gauche, l’ablation d’une partie de celui-ci « avec deux ou trois autres petits trucs qu’on a dû couper au passage » réalisée avec succès en 2018 et cette joie de vivre retrouvée à l’issue.

Mais la tumeur est revenue attaquer le foie… Il faut dire que fumer avait été la grande affaire de sa vie et, bien qu’il l’ait suppliée d’arrêter, elle ne pouvait s’en passer.

Outre ces références à leur vie commune, Jean-Claude Grumberg s’attache également à raconter à Jacqueline comment leur petite-fille Jeanne a réagi à la disparition de sa mémé, comment il a été empêché de voir Olga leur fille et Jeanne pendant deux mois à cause de la pandémie. C’est aussi Samuel Patty qu’il évoque...

Ce qui est tout à fait original, c’est que le récit de leur vie, que l’auteur nous donne à lire, s’inscrit dans un dialogue, où l’auteur en s’adressant à celle qu’il a tant aimée, exprime avec tendresse, humour, ironie, trivialité parfois, et aussi autodérision, tout son amour, lui confiant ce qu’il n’a peut-être pas pu ou su lui dire.

Jean-Claude Grumberg, en écrivant Jacqueline Jacqueline honore de façon magistrale la mémoire de celle qui fut la compagne de sa vie. Si la souffrance de cet homme est perceptible à chaque page, c’est néanmoins, souvent avec le sourire que j’ai parcouru ces lignes et c’est justement la force de ce livre : être à la fois grave, émouvant, tout en sensibilité, mais jamais larmoyant.

Jacqueline Jacqueline a obtenu le Prix littéraire Le Monde 2021.


Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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La plus précieuse des marchandises : Un conte

xUn tout petit livre, un tout petit conte... Mais un effet 💓💞💕

Une histoire à penser à méditer...

Est ce que peut croire en l'homme ? En ce monde ?

Une autre façon de raconter l'histoire !!!!

Un conte douloureux mais si beau aussi...



📖 Il était une fois, dans un grand bois, une pauvre bûcheronne et un pauvre bûcheron. Non non non non, rassurez-vous, ce n'est pas Le Petit Poucet ! Pas du tout. » Sous la forme intemporelle du conte, Jean-Claude Grumberg nous parle de l'Histoire et de la Seconde Guerre mondiale à travers le choix inconcevable d'un père et l'incroyable destin d'un enfant...
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L'Atelier

J'avais vu cette dramatique à la télévision en 1999 ou 2000 (la pièce avait été créée en 1998 au théâtre Hébertot), et j'avais été emballé tant par le sujet traité, que par la façon dont l'auteur nous le présentait. La mise en scène et l'interprétation étaient de premier ordre. On sortait de là à la fois abasourdi, ravi... et rempli de questions sans réponses.

L'Atelier n'est pas une pièce comme les autres. Ici pas de règle des trois unités : si l'action se passe toute au même endroit (l'atelier de couture), elle se déroule sur sept ans, de 1945 à 1952, et se compose d'une succession de dix tableaux, et donc de dix scènes sans rapport direct entre elles, sauf une continuité chronologique.

C'est d'ailleurs cette continuité chronologique qui marque l'évolution de l'atelier dans le temps : depuis l'immédiat après-guerre jusqu' au début des années 50, on assiste à la vie des ouvrières qui se calque sur l'évolution de la société. La pièce toute entière repose sur les dialogues qui font ressortir les personnages, à la fois individuellement (chacun a sa propre histoire) et collectivement (on comprend que l'atelier est un microcosme où l'auteur indirectement veut parler de la déportation et de la Shoah)

C'est forcément un sujet difficile. Et c'est bien parce qu'il est difficile que Jean-Claude Grumberg ne l'aborde pas de front : c'est à travers le dialogue, des répliques glissées pendant des conversations banales, que l'on perçoit la vérité des personnages, et leur histoire. Cette disposition éclatée permet une multiplicité de points de vue, un kaléidoscope d'opinions sur ce drame évoqué avec gêne et pudeur pour certains, insouciance pour d'autres, avec même quelques relents d'antisémitisme, (plus automatiques que raisonnés d'ailleurs).

Le regard sur la Shoah reste le thème principal de la pièce : comment vivre après ce qu'on a vécu ? Les plus jeunes, avec toute l'insouciance de leur âge, vont oublier (mais peut-on tout oublier ?) Et les autres devront "faire avec", comme on dit.

Dans cette multiplicité d'angles que les personnages jettent sur le drame, peut-être de faut-il pas oublier le point de vue de l'auteur. On ne le connaît pas, il n'en fait pas état, et aucun de ses personnages n'est son porte-parole (ou alors tous à la fois), mais à travers la familiarité des dialogues, le "pointu" de l'analyse psychologique de ses acteurs, on sent qu'il a pour eux (et notamment pour Simone, personnage qui lui est inspiré par sa mère) une infinie tendresse.

Sans doute faut-il être juif pour cerner toutes les implications "en creux" de la pièce. Il n'est pas nécessaire de l'être pour saisir tout ce qu'il y a d'humanité dans ces tableaux où la banalité la plus quotidienne cache une réelle profondeur, et où la somme de ces drames personnels et intimes (auxquels nous, spectateurs, participons malgré nous) constitue une partie de notre histoire - et de notre Histoire.

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Jacqueline Jacqueline

« C'est un livre pour parler la nuit, en silence, avec les mots des morts trop vite partis. »

Jean-Claude Grumberg crie sa douleur et son amour pour sa bien-aimée Jacqueline, partie le 04 mai 2019 à l'âge de 82 ans. Et ce cri est à la fois beau, tendre et déchirant. 60 ans de vie partagée, à s'aimer, vivre côté à côté, peau à peau, à s'éloigner aussi parfois. Une histoire d'amour qui prend merveilleusement vie sous la plume de l'auteur, une plume poétique, fluide, délicate.

Il écrit pour lui, pour la garder auprès d'elle le plus longtemps possible, pour ne pas qu'elle lui échappe, pour la respirer, la toucher encore et encore, la faire vibrer et rire encore une fois, une dernière fois, « pour garder la douceur et la douleur de [l]'avoir en [lui] ».

Il écrit pour elle, une promesse de tenter de réparer, de l'aimer aussi du bout de sa plume.

Du bout des lèvres en songe.

Quand il ne reste plus que les songes.

L'absence crève le cœur.

La colère s'immisce.

L'incapacité à trouver les mots justes, les mots tout court.

À déposer le point final.



La sincérité, la spontanéité, l'urgence de ce témoignage, presque obligatoire, l'autodérision aussi, la lucidité et l'humour toujours et encore... sont les mots qui me viennent spontanément en refermant ce livre.



Une lecture comme un chemin vers nos propres anges, nos disparus, de nos trop tôt disparus.

Une errance sans but ni préméditation. Des fragments. Des questionnements. Et beaucoup d'amour.



Merci Monsieur Grumberg pour ce chaotique et doux voyage à la fois, pour cet intime partage.
Lien : https://seriallectrice.blogs..
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La plus précieuse des marchandises : Un conte

C'est une lecture intéressante et facile pour des élèves de troisième, en rapport avec le programme "agir dans la cité", qui mène à la réflexion..

En tant qu'adulte, il y a pour moi des lacunes au niveau de l'écriture dans La plus précieuse des marchandises : Un conte.
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Votre maman

Trois personnages dans cette courte pièce de théâtre, trois mondes qui tentent de communiquer et qui n'y parviennent pas. Il y a la mère, atteinte de la maladie d'Alzheimer, son fils qui vient régulièrement lui rendre visite et enfin le directeur de l'EHPAD. Tout en dialogues surréalistes proches de l'absurde, ce texte court et incisif nous amène à réfléchir sur les conditions d'accueil de nos ainés. A l'heure du scandale autour des établissements privés d'accueil de personnes âgées dépendantes, ce livre prend un écho particulier.

La mère tient des propos incohérents et a, du fait de sa maladie, des difficultés à suivre le fil de la discussion. Le directeur cherche à éviter les problèmes et se plaint constamment du manque de personnel et du comportement de la résidente. On ne peut que s'identifier au fils qui cherche vainement à réconcilier les uns et les autres.

On ne saurait en vouloir à cette vieille dame, ni à son fils, c'est donc sur le directeur que l'on va concentrer nos sentiments de colère, d'incompréhension, de sidération car ce monsieur n'éprouve aucune empathie, ne se remet jamais en question et s'y prend exactement comme il ne faut pas s'y prendre, aussi bien avec les usagers qu'avec les familles.
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