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Critiques de Jean Dardi (180)
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Le voleur d'âmes

Un tueur, des fillettes kidnappées et tuées… Ce livre démarre sur les chapeaux de roue. On est happé dès les premières pages. Jean a encore grandi en maturité et tout est maîtrisé. Les personnages sont parfaitement travaillés et on les côtoie avec délectation. Ce livre m’a vraiment régalée.



Je suis une grande inconditionnelle de Dell’Orso. Avec ce nouveau personnage, Stéphanie Derochelle, surnommée la Louve, Jean Dardi frappe très fort !!! C’est à nouveau un personnage torturé, qui va être propulsée sur une enquête sur laquelle la police se casse les dents depuis longtemps. Elle va avancer, à sa manière, limite borderline, mais d’une efficacité redoutable. Elle ne lâchera rien !



Cette lecture a été captivante et m’a tenue en haleine jusqu’à la fin, pour découvrir… ah non, chut, je ne peux rien vous dire !!! Cette enquête va se révéler vraiment machiavélique. Jean Dardi a su parfaitement jouer avec nos nerfs, et avec brio je dois dire !

Il a une plume très incisive et sait utiliser les mots pour vous amener là où il veut… Et il a voulu nous amener vers un final… wouaouhhhh !



Bravo Jean, ce nouveau volume est parfaitement maîtrisé et nous attendons d’autres volumes avec ce nouveau personnage ! Affaire à suivre hein !



Bravo aux Editions Inceptio qui ont édité cette pépite. Une pépite, que dis-je !? Un sacré Page-turner !!!



Juste… les mamans sensibles… attention, comme souvent ce qui touche les enfants !

Pour tout le monde, pas d’hésitation, achetez-le, lisez-le, vous ne le regretterez pas !!!

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Le voleur d'âmes

Pour ce nouvel opus, Jean Dardi a décidé d’accorder quelques vacances au commissaire Dell'Orso pour nous présenter le commandant Stéphanie Derochelle alias « la Louve ».



Quand on s’attache aux personnages principaux d’un auteur que l’on suit depuis des années, on a l’impression de les connaître comme s’il faisait partie de notre famille, de notre cercle d’amis ou même de notre voisinage, on partage leurs enquêtes, mais également leurs joies, leurs peines et il est toujours délicat d’appréhender un nouveau venu.



Mais là, chapeau bas MONSIEUR Jean, on s’attache très vite au commandant Derochelle, à son caractère bien trempé, à ses fêlures, ses intuitions, sa détermination et son charisme brut malgré ce petit côté Wonder Woman qui la rend un brin différente d’une personne de notre famille, de notre cercle d’ami ou de notre voisinage…



Quant à l’histoire, elle est glaçante !



Depuis plus de 10 ans, des fillettes disparaissent. Aucun indice. Il n’en fallait pas plus pour réveiller la psychose parmi les habitants. On se soupçonne, on se dénonce… Le jour où un douzième corps est retrouvé, les gendarmes demeurent pétrifiés d’effroi à la lecture du rapport d’autopsie. En désespoir de cause, on dépêche sur place le commandant de police Stéphanie Derochelle, alias « La Louve », membre d’une nouvelle unité de police spécialement créée pour ce type d’affaires insolubles.



le « voleur d’âmes » est un thriller sombre, haletant et angoissant. L’histoire est menée tambour battant et nous souffle quelques petits frissons troublants. Un très bon livre que je vous recommande et qui sent le sapin (de noël bien entendu).
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J'ai tué maman

J'ai déjà découvert l'auteur avec deux de ses précédents thrillers ("Les sept stigmates" et "Pardon...") et j'aime beaucoup ce qu'il fait. Son écriture est plutôt singulière, pas vraiment comme celle des autres auteurs que j'aime lire, mais j'avoue ne pas arriver à vraiment décrire comment il se démarque. Peut-être avec des chapitres courts et intenses, peut-être avec sa façon de nous impliquer dans les enquêtes et nous donnant tous les détails, en ne cachant rien...



On retrouve ici l'équipe de Dell'Orso, le chef de la bande. Ce dernier aime surfer avec les limites mais il est vraiment bon et tout le monde le reconnait, même ceux qui ne l'aiment pas beaucoup à cause de ses travers... Il est doué, mais il est également très bien entouré. Julie, Jean et Maurice sont de bons enquêteurs eux aussi et ils ont chacun leur spécialité, ce qui donne au groupe une bonne dynamique et surtout, de très bons résultats.



L'auteur n'hésite pas à nous donner les détails des crimes horribles perpétrés par un sérial killer? Les jeunes femmes que ce dernier décide de tuer son complètement défigurées et il s'acharne sur leur bouche et leurs dents. Mais pourquoi? Et quel peut bien être le lien entre la chauffeuse de taxi, Jessica la cinéphile ou encore Sylviane la femme de... Dell'Orso?? Eh oui, le flic en est persuadé, c'est lui qui est visé dans ces attaques! Mais pourquoi??



Et que vient faire John Brickman, le célèbre auteur connu dans le monde entier et sa maison d'édition Town Éditions?



J'ai beaucoup aimé ma lecture, d'autant plus qu'on suit le tueur, que nous savons qui il est alors que la police patauge... On aimerait bien leur donner des indices, les aider à choper ce "salaud". Eh oui, l'auteur nous fait vivre les meurtres et nous donne toutes les pensées de Cédric Fergal, mais nous sommes impuissants.



Heureusement, Dell'Orso est très bon et il peut remercier son don, celui qui l'aide à entrer en connexion avec les tueurs. Il en a tellement arrêté qu'il les comprend et les connait, et il arrive à anticiper des tas de choses.



On passe, chapitre après chapitre, du tueur et ses massacres à l'enquête de la Crim' menée par Dell'Orso...



Un grand bravo à l'auteur pour ses histoires, il fait mouche à chaque fois, en tous cas, moi, je suis fan!
Lien : http://leslecturesdemaryline..
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J'ai tué maman

Bien qu'ayant reçu début Octobre le dernier livre de Jean Dardi Auteur je n' ai pu rejoindre les dernières aventures de mon Commissaire préféré que depuis 72 heures...

Et que dire de ces 72 heures de lecture où je me suis délectée, une fois encore de ce nouvel opus..

On y retrouve un Giò, plus que jamais déterminé à mettre fin aux agissements monstrueux du tueur dont -si on connaît l' identité dés le début- on ne découvre qu' au fur et à mesure les motivations.

C est un compte à rebours haletant qui démarre pour le stopper, d autant que Dell'Orso est "intimement" concerné par un des actes odieux du psychopathe.

C est sanglant, les crimes sont monstrueux et le rythme soutenu,

les descriptions imagées, comme toujours, font que le roman défile à toute vitesse pendant que l'on retient son souffle.

Bref du grand Dardi..

Avec toujours en filigrane ces pointes d'humour qui me réjouissent, (les flics Thilliez et Grangé...) ou bien une profession dont on sent que Jean est très...fan ..(éditeur...) Il m a semblé, de plus, reconnaître un fameux auteur de polars américain à succès...

Et toujours les proverbiales "Pocheteries" de Maurice, qui comme à l' accoutumée suit le commissaire comme son ombre.

Vous l aurez compris, une fois encore, c est un sans faute pour Jean, qui caracole toujours dans le top de mes auteurs favoris.
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J'ai tué maman

ue vous lirez d’une traite, tant vous n’arriverez pas à détacher vos yeux de ses lignes. Vous les enchaînerez sans vous en rendre compte.



Gio (pour les intimes ; voir les opus précédents) va devoir se surpasser, lui et son équipe ne fermeront pas l’œil pendant des jours !



L’intrigue est particulièrement bien construite et j’ai trouvé la forme d’écriture beaucoup plus affinée, tant sur le fond que sur la forme. Jean a gagné en maturité.



Et puis ce final… olala quel final !!! Vous l’aurez compris, c’est un sacré bouquin, je vous l’assure !!!
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J'ai tué maman

Quel plaisir de retrouver le commissaire Giovanni Dell’Orso !!

De retour de son enquête dans les Alpes (voir L’ogre) qui a été assez éprouvante, le voilà de nouveau confronté à un psychopathe machiavélique. En effet, cette histoire macabre lui est particulièrement personnelle… et ne lui laissera aucun répit.

Le commissaire Dell’Orso épaulé par sa fidèle équipe, va tout mettre en oeuvre afin de mettre fin aux agissements de ce tueur redoutable.

La plume de Jean Dardi est narratrice, avant-gardiste, intense mettant en scène des personnages atypiques.

Un coup de ❤️.
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J'ai tué maman

💥❤️💥❤️L'auteur frappe fort avec cette cinquième enquête du beau commissaire Gio et son fidèle accolyte Maurice !!! Ils sont sur la piste d'un psychopathe extrêmement violent qui commet des crimes abominables.... Et il en bave carrément notre pauvre Gio, car ce déséquilibré s'attaque à nulle autre que son ex-femme. C'est la course à la montre pour Gio mais nous, les lecteurs, connaissons le tueur, puisqu'il nous raconte comment et pourquoi il s'attaque à ses victimes... Jean Dardi est un raconteur hors pair et il sait manier les mots de façon à créer un atmosphère de suspens accrocheur ! J'adore sa plume incisive teintée d'expressions colorées et parsemée d'argot 😍 Un thriller addictif que je vous recommande !
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J'ai tué maman

Après une enquête éprouvante en Ubaye (voir l'excellent "L'ogre") Gio est de retour à Paris, où une affaire sordide l'attend : deux femmes ont été retrouvées assassinées, l'une dans son taxi, l'autre dans une salle de cinéma. Aucun lien entre elles, elles ne se connaissaient pas, mais le modus operandi est le même : le tueur s'est acharné sur leur visage, et surtout sur leurs dents, qu'il a sauvagement massacrés.

Pourquoi cet acharnement ?

Dès le début, on connaît le coupable, on le voit agir, on est dans sa tête, ses motivations se dévoilent peu à peu et on en vient à le comprendre. Pas à l'approuver bien sûr, mais comprendre le pourquoi du comment.

Et la grande question est : comment Gio va faire pour arrêter ce tueur qui semble si méticuleux, méthodique, organisé.

Les deux hommes vont jouer au chat et à la souris jusqu'à la fin.

Mais quelle fin ! Inattendue, surprenante !

Un très bon livre, très bien écrit, une histoire bien construite, bien racontée, comme toujours chez Dardi. La psychologie des personnages est très fouillée. Un bon moment de lecture en perspective.
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Les sept stigmates

Bonjour à tous, aujourd'hui je viens vers vous pour vous parler d'un bouquin que certain(e)s connaissent déjà bien "Les sept stigmates" de Jean Dardi Auteur

Il y a longtemps qu'il était dans ma pal, avec sa suite, Pardon mais je voulais avoir la série complète pour suivre l'évolution des personnages.

Je dois dire que Jean fait partie de ces auteur(e)s époustouflant(e)s!!

Je m'explique, je suis toujours incroyablement (et agréablement) surprise par ces auteurs dont c'est le premier titre et qui offre à leur lecteurs, une telle qualité d'écriture, de finesse, sans ces longueurs désagréables, avec des personnages si bien travaillés qu'on peut s'identifier à eux et avec un final juste waouwww. J'admire cette capacité à réunir tous les ingrédients nécessaires à une excellent thriller, ce qui revient pour moi, forcément, à un excellent moment d'évasion. Et tout ça du premier coup.

Je me suis très vite attachée au groupe du commissaire Del'Orso et à certaines de ses répliques empreintes d'humour. J'ai beaucoup aimé le fait qu'il n'y ait pas de temps morts, pas de longueurs, pas de passages en trop pour meubler comme c'est parfois le cas. Non, ici, tous les critères, à mes yeux de lectrice, sont réunis pour un bouquin qui ne se lâche pas... Jusqu'au dénouement, à cette toute petite dernière phrase, qui m'a laissé sur le pepet comme on dit lol,... Non ce n'est pas possible, vite la suite que je sache !!

Vous l'aurez compris, j'invite toutes celles & ceux qui ne connaissent pas encore la plume de Jean Dardi, à remédier en vitesse à cette lacune.

Merci Jean pour ton travail de qualité grâce auquel j'ai pu passé une excellente lecture.

Hâte de me lancer dans le deuxième tome et de retrouver le groupe Del'Orso.
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L'ogre



Le personnage du commissaire Giovanni Dell’Orso est Intéressant et on découvre les problèmes qui le torturent .

Voilà un polar très sympa qui se lit vite car le style est fluide avec une histoire qui tient en haleine .

Juste un petit soucis , c'est d'avoir dévoilè en partie les enquêtes précédentes , mais pas très grave non plus .
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L'ogre

L'OGRE de Jean Dardi ! Une claque, une enquête énormissime qui m'a poussée à en être troublée ! Comment vous expliquer ce que j'ai ressenti dans ce volume des enquêtes du commissaire Dell'Orso ? D'abord une attente, cette attente pour enfin retrouver mon commissaire préféré et humain dans un nouveau volet (lisez d'abord les premiers de Jean Dardi, dans l'ordre, ils sont tous à couper le souffle)...une attente qui n'a pas été vaine. De suite me voilà happée dans ce petit village au cœur des montagnes, à Ubaye. Une fois encore me voilà dans ce lieu avec Dell'Orso, non plus assise avec mon livre en main. On s'envole, on vit ce qui se passe et vite, le trouble, l'angoisse, la faim de savoir prend le dessus de notre vie quotidienne. On attend, on tremble, on espère, on rit, on pleure avec nos héros qui nous semblent si proches à en être réels



L'Ogre est un incontournable et surtout un changement radical dans tout ce qu'on pense savoir, ce qu'on pense connaître pour le final. L'âme déchirée, secoués, on referme ce livre en espérant par la même occasion que Dell'Orso reviendra très vite près de nous...



Bravo Mr Dardi, vous avez frappé très fort !
Lien : http://www.dreamcreations.fr/
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L'ogre

C'est avec un certain plaisir que je retrouve Dell'Orso, cette fois dans un paysage montagneux, au cœur de la vallée de l'Ubaye.

J'ai débuté ma lecture vendredi dernier - le 14 -, probablement le jour de l'année où on achète le plus de roses roses. Ici, il est plutôt question de roses noires. Mais que représentent-elles ? Quelle est la symbolique ?

Le roman commence par une histoire qui se raconte de générations en générations. Jean nous conte l'histoire de la Maritorne. Histoire vraie ou légende urbaine ? A vous de vous faire votre propre idée...

On retrouve ce phrasé si caractéristique de Dell'Orso, sans oublier son inoubliable acolyte Maurice ! J'avais hâte de le retrouver aussi.

Notre équipe nous emmène dans une enquête périlleuse où se mêlent secrets et légendes.

Malgré les coquilles récalcitrantes, c'est une histoire terriblement haletante. De l'intro avec la Maritorne au dénouement, que j'ai entrevu tardivement, ce fut une réussite. Bravo pour cet opus !
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L'ogre

Vous connaissez probablement des mythes de terroir hein !? ouiiiiiiii j’en suis sûre.

Nous retrouvons Giovanni (Gio) Dell’Orso, en mode dépression, suite à sa dernière enquête, à Ubaye, petite ville de montagne.

Lorsque le premier enfant disparaît, la Maritorne, superstition vieille de trois siècles, refait surface. D’autres disparitions suivent.

C’est dans cette ambiance que Gio va se voir confier cette enquête. Maurice, son adjoint l’a rejoint. Ahhhhhhh… Maurice !!! Si vous avez lu les précédents opus, vous connaissez ce personnage atypique !!! Sacré Maurice.

Quel plaisir de retrouver ce commissaire, bougon, frustré, mais oh ! combien efficace, et Maurice, une sorte de béquille pour lui.

Les chapitres, courts, donnent le rythme : soutenu, qui monte, progressivement, au point de nous taper sur les nerfs, tant nous voulons savoir !!! Si si, je vous assure !

J’ai eu le sentiment d’être, non pas juste lecteure, spectatrice, mais de participer réellement à l’enquête tant l’histoire prend aux tripes.

Et puis, l’humour n’est pas en reste, ce qui détend un peu, face au stress de l’enquête. L’ami Maurice m’a bien fait sourire.

Superstition, mythe, les gens du cru ont bien souvent des histoires à cacher… mensonges… secrets… jalousies… et ils ont la dent dure !!!

Pour résumer, c’est un très bon thriller, un peu différent des trois précédents, et un vrai page turner. Certains aimeront, d’autres moins, ou pas du tout… une chose est sûre, il ne vous laissera pas indifférent !!! Il y a du dur, du très dur, du sensible, et même une certaine poésie.

Que dites-vous ? Le quoi ? Ah ouiiiiii le twist final… il vous scotchera, assurément, comme il l’a fait pour moi !!!

J’attends maintenant le 5ème avec une grande impatience. Jean a assuré avec ce livre !!!

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L'ogre

Alpes de Haute Provence - Gio Dell'Orso s'est retiré en montagne suite à une sévère déprime.

Malheureusement, ça n'est pas dans cet endroit qu'il pourra retrouver la paix et la sérénité.

Les disparitions d'enfants se succèdent, les forces de l'ordre pataugent et les esprits s'échauffent.....



Enfin, je retrouve Gio, loin d'être au mieux de sa forme, plus vulnérable et humain que jamais et l'inénarrable Maurice.

Jean Dardi plante le décor dans un village reculé de la vallée d'Ubaye où les légendes vont bon train.

Il ne fait pas dans la dentelle, cet opus étant le plus sombre de l'auteur.

Il nous glace les sangs en s'immisçant dans les méandres de la noirceur humaine et je peux vous assurer que vous ne serez pas déçus.

En parcourant les chapitres, on se dit "Non, il n'a pas osé !" Eh bien si, il l'a fait.

Dans une atmosphère oppressante tant par la trame du récit que par le lieu, Jean Dardi met nos nerfs à rude épreuve.

Heureusement, Maurice, avec son humour légendaire malgré lui, vient à notre rescousse et nous permet de respirer.

Inutile de vous dire que le rythme est trépidant et sans temps mort.

A croire que l'auteur est comme le bon vin et bonifie avec le temps car ce tome est, selon moi, le meilleur.
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L'ogre

Il y'a des veilles histoires qui deviennent des légendes où les mythes persistent dans ces régions reculées. Les vieux démons continuent à effrayer les anciens. Ces fantômes d'un autre temps hantent les montagnes de l'Ubaye et les superstitions s'imprègnent en hurlant par le vent leur tristesse.



Les enfants disparaissent un par un, laissant sur le carreau les forces de l'ordre et attisant la folie de certains habitants.



Le commissaire Dell'Orso trempe dans les eaux noires de sa mélancolie. Il erre dans les méandres des horreurs passées, jusqu'au jour où une étincelle... un déclic réveille le fin limier.



Ressentis :

Et oui ! Les mythes et les légendes ont la dent dure et ne se balayent pas d'un revers de main. Ils resteront imprégnés longtemps. Mais ne dit-on pas qu'il n'y a pas de fumée sans feu ?



J'ai retrouvé avec plaisir les aventures du commissaire Dell'Orso dans un thriller au rythme dynamique et soutenue.

Une fois de plus, l'auteur a su me plonger dans cette aventure à l'ambiance sourde, angoissante et opaque.

On rentre dans l'histoire gentiment mais sûrement, je me me suis laissée porter par la vie de la vallée de l'Ubaye encerclée de montagnes, où la mentalité des "vieux" y est très bien décrite avec un certain humour, je dois le dire.

L'histoire est très bien menée, vivante et surtout réaliste. Aucun temps mort, les chapitres sont courts, la plume de l'auteur est fluide et puissante, Ce qui en fait un véritable page turner.



Bravo Jean ! Une vraie réussite 😉

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Les sept stigmates

J'avais déjà lu Clivage du même auteur, et que j'avais beaucoup aimer. Je me suis donc lancer dans son 1er opus.

Aimant bien le style polar, je dois dire que j'ai autant aimer que Clivage. De plus les mêmes protagonistes du 36, quai des orfèvres sont la, et ça j'aime bien.

Quand on retrouve les mêmes perso, on ne part pas dans l'inconnu. C'est un petit peu comme une réunion de famille en quelque sorte.



Une mention spéciale a Pochet qui me fait rire avec ses interventions linguistiques.

Gio qui a mon humble avis a tout du l'inspecteur Harry. Rieux qui est la femme fatale du petit groupe et qui est parfaitement décalé dans ce milieu masculin. Vidal en nerd-pirate de service car il faut bien un bidouilleur informatique.

Et enfin le boss Leroy, le grand manitou qui a l'air si dur avec ses ouailles mais qui en fait est le père protecteur. Je l'adore, dommage qu'on ne le voit pas sur le terrain celui la.

Enfin bref, la trame du livre en elle même est très bonne, un tueur sanguinaire, un rituel macabre, bref le genre de truc que j'adore. Après je trouve que c'est assez clicher, les dialogues des flics, leurs agissements, la flic sexy, c'est un petit peu trop stéréotype dans l'ensemble, mais rien de désagréable non plus.

Le livre se lit rapidement, peut être trop rapidement d'ailleurs. En 2-3 jours ça se finit sans y passer la journée pour autant. Enfin bon mieux vaut un livre court mais agréable a lire, qu'un livre long mais qui nous enquiquine pour parler poliment.

Voila vous l'aurez compris pour ma part j'ai adorer, après c'est assez violent, noir, faut pas craindre. Pour ma part je vous en recommande la lecture.



P.S: la fin est disons ...
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Clivage

Il faut que je vous parle de cet auteur que j'affectionne tout particulièrement puisqu'il fait partie des tout premiers auteurs que j'ai découverts avec Les sept stigmates, excellent livre, belle écriture sans fioriture, juste ce qu'il faut pour captiver notre cerveau (pour ceux qui en ont 1 ... c'est pas moi c'est ma soeur hihihi) et que j'avais beaucoup aimé. J'ai forcément enchainé avec Pardon dès sa sortie, que j'avais trouvé beaucoup plus abouti. Chouette il s'améliore !!! 😉

Du coup ben j'ai lu Clivage hein ... obligée !!! Et là ... scotchée !!!

Le ton est donné dès la première ligne ... cet opus m'a littéralement captivée. J'y ai retrouvé avec plaisir un commissaire, toujours aussi bourru, et en mode dépression suite à sa dernière enquête, j'ai nommé Giovanni Dell'Orso bien sûr.

Cette nouvelle enquête va le remettre sur les rails. C'est là qu'il est le meilleur ... quand il poursuit les tueurs en série. Il adore cette poussée d'adrénaline.

On entre donc dans le vif du sujet dès le premier meurtre. Il n'y a aucun temps morts, et les évènements et les meurtres écœurants s'enchainent. Ouf, merci Jean d'avoir mis certains passages explicatifs pour reposer un peu nos neurones hein 😉 parce qu'il faut le dire, le rythme met nos nerfs à rude épreuve ... pour finir en totale apnée !!!

Cet opus est encore meilleur. Mon Jeannot, tu t'es surpassé. Tu as maintenant la barre très haute, ce qui veut dire que pour le prochain tu vas avoir une sacrée pression je te le dis 😂😂😂



J'ai oublié ... âmes sensibles s'abstenir
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Les sept stigmates

Encore une belle découverte ! Paris au mois d’août, une vague d’égorgements apparemment sans aucun lien entre eux ; une équipe d’enquêteurs sous pression ; des indices sibyllins laissés par le tueur ; bref, tous les ingrédients sont là pour faire un excellent thriller ! très facile à lire, d’un style clair et direct c’est un page-turner… il y a une suite « pardon » qui me tente bien !
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Clivage

Paris - Des meurtres plus barbares les uns que les autres se succèdent.

Les victimes: des violeurs ou de sales types.

Dell'Orso va devoir pénétrer l'esprit du tueur pour le coincer.

C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé Gio Dell' Orso et son équipe dans ce troisième volet qui n'a rien à envier aux précédents.

Il y a toujours la fliquette hyper sexy, l'inénarrable Maurice qui frôle constamment la crise cardiaque en la reluquant et Dell'Orso, l'électron libre.

Jean Dardi ne s'est pas reposé sur ses lauriers , la psychologie du tueur étant très travaillée.

En dévoilant au fur et à mesure son passé, on comprendrait presque ses motivations.

Certaines scènes ne sont pas piquées des hannetons!

L'auteur a de l'imagination et m'a même fait découvrir des pratiques, euh comment dire....., assez spéciales.

Pour les plus frileux, même si l'histoire est noire, pas de panique.

Le tout est allégé grâce à l'humour et l'ironie décapants des protagonistes.

Si vous aimez les esprits perturbés, les intrigues bien ficelées et une touche d'humour, ce roman est fait pour vous.
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Clivage

A partir du troisième meurtres présentant des faisceaux probants et indubitables d'indices, fortes présomptions aidants et idoines, l'évocation du tueur en série peut alors être lâchée dans la nature pour saisir l'ampleur et l'enjeu qui est en train de se mettre en branle, pour l'équipe du commissaire Dell'Orso, inutile de penser aux prochaines vacances, un long voyage les attend, les limbes de l'enfer déploient ses tentacules pour un cauchemar qui ne fait que ... commencer !



Les apparences sont souvent trompeuses, la première impression est la bonne, se fier à son instinct, a-t-on coutume de dire, que se cache-t-il derrière un sourire de façade, une tenue vestimentaire donne alors des indices dans la personnalité de celle qui la porte, quand vous entrez dans une maison ou un bureau, tout est dans les détails, au premier regard, on doit pouvoir avancer un semblant ou un début de piste pour ergoter ou définir l'occupant, qu'il soit ordonné ou bordélique, le sentiment de se sentir alors sur la bonne voie pour s'adapter, échanger, créer et avancer. Ou pas.



"C'est Docteur Jekyll et Myster Hyde", à l'énonciation de ce célèbre roman de Robert Louis Stevenson (L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde), on parle aujourd'hui de personnalité bipolaire, quand l'adjectif aliéné ou l'expression "bon pour l'asile" sont démodés ou péjoratif, la maladie mentale continue de fasciner, dérouter, à la simple entente ou lecture de ces mots dérangeants, des frissons vous parcourent le corps et les terminaisons nerveuses aussi, quand on ne s'attend pas ou appréhende des réactions imprévisibles, Clivage n'est pas le premier ni ne sera le dernier roman à évoquer un tueur en série déstabilisant et violent dans la forme, un bon argument de vente pour attirer tous les lecteurs de thrillers et polars, pour avoir lu tous les classiques du genre et notamment celui par qui tout a commencé, Le silence des agneaux de Thomas Harris qui fera ensuite des émules dans tous les pays, force est de constater que le sujet, s'il est épuisé ou presque, suscite toujours des curiosités et des envies d'explorer toujours plus loin la frontière de la folie, des mystères du cerveau humain, jusqu'où et quand, l'imagination des auteurs fait le reste alors est-ce que Clivage est arrivé à tirer son épingle du jeu ? Qu'est-ce qu'il peut apporter dans le fond d'autres innombrables clones du genre ?



J'ai fait la connaissance de l'auteur lors d'un salon du livre en 2017 pour la sortie de Pardon, son deuxième roman après Les 7 stigmates, c'est pourtant un an plus tard à l'occasion de ce même salon que j'ai de nouveau croisé sa route pour cette nouvelle enquête de son personnage fétiche, le commissaire Giovanni Dell'Orso, dans Clivage.

Evidemment, j'étais confus par l'aveu que je n'avais pas pris le temps de lire ses deux premiers livres, l'auteur, Jean Dardi, m'a alors rassuré en me disant que je pouvais tout à fait commencer par Clivage, tant pis pour constater de visu la progression du style d'écriture, l'évolution des personnages, le but est d'arriver à prendre son pied rapidement et par le biais de piqûre de rappel, je me suis vite immergé dans cet univers noir d'une équipe d'enquêteurs de choc affiliée au fameux 36 Quai des Orfèvres, réaliste et contemporain car personne n'ignore que ce haut lieu et célèbre de la police judiciaire française a fait l'objet d'un déménagement depuis 2017 (sauf l'antigang affecté à la Brigade de recherche et d'intervention, en charge notamment de la lutte contre le terrorisme et qui est demeuré dans les vétustes locaux).



Le style est vif, précis comme le scalpel servant à disséquer les cadavres à la morgue (autre terme désuet, Institut médico-légal désormais), l'alternance des points de vue des enquêteurs, des témoins et surtout ce tueur autour duquel il sera vite identifié par le lecteur, pour autant et c'est la différence avec le thriller, il est question d'un véritable polar avec tous les ingrédients que l'on est en droit d'attendre, procédures, récolte d'indices, interrogatoires du voisinage et de la sphère personnelle des victimes puis du présumé coupable, tout le piment de l'exercice ne consistant alors plus de savoir qui se cache derrière celui que l'on va considérer comme un tueur en série mais de participer à un véritable jeu de pistes du chat et de la souris, un rythme qui va prendre un tempo effréné jusqu'à la fin, rien ne vous sera épargné, tant dans la description des scènes sordides et du déchaînement bestial qui en a résulté, dans la tension grandissante et de la pression des hautes instances judiciaires et politiques, pour l'enquêteur en chef et ses acolytes, le compte à rebours a commencé et chaque jour sera l'opportunité de se rapprocher un peu plus de l'arrestation afin de stopper l'hémorragie et les effluves de sang se répandant exponentiellement dans la Capitale, démoralisant et dénaturant tout le paysage urbain et ses attraits touristiques.



La galerie de personnages vaut son pesant de cacahuètes, l'auteur ne se contente pas de les affliger de qualités et de défauts, de secouer le tout dans une boule à neige et advienne qui pourra, la certitude qu'il se passera toujours quelque chose dans cette investigation criminelle compliquée, comme chercher une aiguille dans Paris et ses millions d'habitants, vous l'avez compris, les crimes qui se succèdent crescendo ont pour dénominateur de se dérouler à Paris y compris celui qui va être le théâtre et l'origine du déclencheur, du passage à l'acte, le terminus deviendra rapidement le début d'une cavalcade meurtrière et sanguinaire, l'histoire prend alors des allures de croisière qui va sillonner à travers tout le pays, après les préliminaires, Clivage évoluera dans une phase frénétique, accélération des battements de coeur, impasse et rouerie improbable, fausses pistes et faux semblants, ce qui m'a agréablement surpris c'est la capacité de l'auteur à rendre le tout sans tomber dans le cliché, jamais dans l'à-peu près, ce qui reste ici une fiction peut être le reflet de l'authenticité d'un journal de bord d'un enquêteur hors-norme, au seuil de la crise de nerfs mais pour Dell'Orso, cette traque impitoyable est paradoxalement sa raison d'être, son maître énergie, son leitmotiv à continuer à faire ce métier dangereux, l'adrénaline qui culmine et monte à la tête, les parades et les manipulations pour arriver à ses fins, pour comprendre un meurtrier, il faut commencer d'abord par dominer ses propres velléités, éprouver de l'empathie sans toutefois les accepter ou les pardonner, nuances, le soutien de ses subordonnés, cette touche légère et décalée apporte un petit plus pour éviter de faire de Clivage un roman encore plus noir que noir.



Ces instants de solitude et de temps suspendu avant d'espérer voir sauter un écrou, un rouage qui déflorera exponentiellement la personnalité ambivalente et perverse d'un tueur, ce vrai roman policier démontre une qualité importante pour continuer à lire, l'humanité de ses personnages, sous toute la lumière et ses zones d'ombre, analyser et comprendre avant de juger, réfléchir avant d'agir tête foncée, aspiration dans les veines pour en extraire la quintessence, l'aura, le poids du passé, la connaissance à trouver la faille, la fameuse épine dorsale, si atypique et retors qu'il soit, si vous allez faire la rencontre de charmantes bestioles digne de l'abécédaire du parfait entomologiste, lire un polar c'est un exercice délicat et dans l'équilibre des forces en présence, se laisser emporter par la vague de terreur et de violence cutanée, le poil qui se hérisse, la chaleur qui remplace le froid sépulcral, cette sensation unique qui fait augmenter le taux d'endorphine cher à tous les joggers du dimanche, l'auteur ne joue pas avec des pincettes mais bien avec nos peurs primales, les nerfs seront mis à rude contribution pour suivre les traces de toute l'équipe de Dell'Orso, entre nostalgie des temps anciens liés à l'évolution du temps qui passe, dans l'imbroglio de vies sentimentales dissolues, dans cette fièvre aphteuse imprégnant chacun, l'attente pourra paraître indolente mais rien n'est le fruit du hasard, les détails ne sont jamais superflus, le récit prend, le lecteur souffre avec, le coeur bat la chamade, comprendre les raisons de la colère et de la vengeance qui peut faire basculer le destin de dizaine de personnes, Clivage prouve que les meilleurs romans policiers ne sont pas l'apanage des anglo-saxons, il y a du savoir-faire, la narration est maîtrisée pour embrayer, freiner ou rebondir le récit, un équilibre subtil et déterminant pour aboutir à un dénouement qui en surprendra plus d'un, tout reste à l'état pur et léthargique dans l'apparence du combat entre le bien et le mal, cette limite qui différencie et trompe, pour le meilleur et le pire.



Le titre éponyme du roman, les personnages crédibles pour creuser en profondeur les déchirures, un suspense qui allie et s'imbrique parfaitement dans une machiavélique mise en abîme du tueur en série, pénétrer les arcanes d'un esprit pervers et ambigu, autant d'arguments en faveur d'un polar qui oppresse le lecteur, une ambiance noire où les secrets tapissent au creux des sentinelles agitées, le crime profite-t-il à celui qui le commet ou n'est-ce que le début d'un engrenage terrifiant qui ne pourra prendre fin qu'avec la chute et l'arrestation du meurtrier, comme un orfèvre dans la construction implacable de son oeuvre, l'auteur prend le temps de décrire toutes les ruptures qui peuvent percuter les pensées, dans cette absolue dérive des temps modernes, dans un monde toujours épris de vitesse et de vicissitudes qui animent le quotidien, Clivage prouve que la vie tient à un fil, dérisoire au regard de l'amplitude des mouvements et des rancoeurs qui sommeillent en chacun de nous, la poésie occupe souvent une place particulière dans le coeur des personnes, il n'en reste pas moins, entre deux chapitres, de percevoir qu'il existe toujours un brin d'espoir pour retrouver la paix de l'âme, la force constructive pour trouver la voie de la rédemption, le pardon a encore de beaux jours devant lui.



Publié chez Editions Terra Nova du groupe City Editions, ce troisième roman de Jean DARDI Auteur, est passionnant, suffisamment addictif pour avaler les 400 pages, autant d'heures de plaisir de lecture d'un polar qui fait la part belle aux personnages, une intrigue au cordeau pour saisir toutes les composantes d'une enquête irrespirable, si les notes d'humour ne manque pas pour dénoter une rupture de ton dans la progression du récit, toute l'essence du mal transpire dans les pages pour s'oublier, oser franchir les territoires de la folie humaine et de ses altérations dans le monde des vivants, je vous invite à découvrir cet univers qui propose toutes les inclinaisons du noir, vous êtes prévenus !



Clivage de Jean Dardi Auteur, un polar haletant et magistral !!!
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