Citations de Jean Dufaux (1668)
Caterina : Dis... Tu ne trouves pas que je vieillis ? Ce matin, je me sentais laide... Je crois même que j'ai attrapé une ride près du nez...
[…]
Giacomo : Tu ne vieilliras jamais, ma Caterina... Jamais les rides ne te prendront... Car, dorénavant, chaque matin, tu penseras ainsi à moi...
Murena : Elle a déjà joui plusieurs fois. Elle ne réagit plus.
Krisea : Continue. Elle aime ça.
- Je ne suis pas Anaktu, tu le sais.
- Pourtant, tu m'as guéri...
- Et pour cela, j'ai sacrifié la vie d'un homme... Un homme qui m'a aimé autrefois... dans une autre vie
- Oublie-le ! A présent, que tu le veuilles ou non, tu appartiens à mon peuple... tu m'appartiens !
- Vraiment ?... Alors, c'est que la malédiction du djinn a encore frappé.
Une perle... juste une perle !
Et alors ? Tu n'as pas à avoir honte de ton corps. Qu'ils te désirent tous... cela te rendra plus belle encore.
- Le voilà !... Dieu soit loué...
- Dieu n'a rien à voir dans cette histoire, M. Bloodgast. Qu'il en reste éloigné le plus longtemps possible serait même dans nos intérêts.
Dis donc, vieux rat, tu n'es tout de même pas amoureux de cette vipère?!
Que nenni! Que nenni! Qui...Qui suis-je pour oser seulement y penser?!!!
Mouais! Je préfère! On ne se méfie jamais assez de Miranda. Le temps d'un soupir et elle vous a déjà entortillé dans ses déhanchements lascifs...
Ahhhh...mais je veux bien être entortillé, moi!
Il est seul. Il a voulu en avoir le coeur net. Il attend. Il n'a plus peur. Les autres, tous les autres ne savent pas... Pas encore. Mais il doute... Derrière les portes de son passé, il y a des frôlements, des murmures, un mouvement vif, un bruit de pas qui s'éloignent... Peut-être... Peut-être les pas d'un enfant... Etait-ce lui cet enfant ? Il veut savoir
"Les fêtes des rois sont les douleurs des peuples". Jules Claretie
Et pour finir comment ? La plupart fusillés, d'autres en exil... Le rouleau compresseur qui passe sur Paris ne fera pas de détail. L'histoire ne fait jamais de détail lorsqu'elle avance à trop grands pas.
- Neron (à Pallas) : Pas si vite !!! / Tu croyais m'échapper !! / Saisissez-vous d'elle !! / Qu'il ne reste rien de cet immonde cloaque !!!
- Un passant : Au feu !... Au feu !!!!
- Qu'est-ce qui te prend !? ... Ne reste pas là !!! Viens !
Neron : Ces flammes... C'est beau !... Je n'ai jamais rien vu d'aussi beau...
Il est revenu… Et j'ai voulu te prévenir… Il cherche une nouvelle victime… Méfies-toi… Méfies-toi…
Quelqu'un s'impatiente, quelqu'un qui trouve que le jeu a assez duré… Jeux de l'amour ou de la guerre… En somme, la même précipitâtion, le même anéantissement..
- Nicolas…? Nicolas…? Viens m'aider, je ne parviens pas à lacer mon corsage…
- Nicolas est parti, il ne reviendra plus.
- A… Anaïs ??
- Attends ! Ne bouge pas… J'ai presque fini… Voilà… Tu peux te retourner…
- Eh bien ça !!… Quelle surprise ! Depuis le temps…
- La pension de Mme Froidecœur. J'étais déjà amoureuse de celui qui se trouvait dans ton lit.
- Ah… Tu sais… Dommage… Mais… Bon… Nicolas est libre… Je ne l'ai pas forcé…
- Nicolas n'est pas libre ! Je porte son enfant dans mon ventre !!
- ?!
Fous… Nous le sommes tous, dans cette ville livrée au diable !.
… À Saint-Germain l'Auxerrois… Une séance du club des femmes s'y tenait ! Et ça chauffait, tu peux me croire ! Y'avait une drôlesse qu'était bougrement remontée et qui haranguait sans cesse les autres… Louise Michel qu'elle s'appelle…
- … Que cesse enfin le pouvoir de tous ces mâles arrogants, de tous les nantis qui veulent nous en imposer ! Si nous voulons l'égalité dans le travail pour les hommes et les femmes, si nous voulons que l'on nous respecte enfin, alors levons-nous ! Et combattons aux côtés de nos camarades !!
- Peste ! Quelle éloquence ! J'en ai mal aux couilles !!
- Les théories de Monsieur Proudhon rencontrent quelques adeptes dirait-on…
- Monsieur Hugo ! Vous ici !!
- Invité par ces dames tout comme vous, j'imagine mon cher Courbet…
- Lévadé, tu me surveilles ce jeune orgueilleux. Au moindre faux pas, tu lui brûles la cervelle…
- Bien.
(…)
- Je veux aussi savoir d'où vient la marque qu'il porte sur lui, ses origines. Il dit avoir une tante, sa seule parente. Envoie un espion chez elle, qu'elle parle ! Par n'importe quel moyen…
Songez aux horreurs du sièges, Messieurs… Combien de temps pourrez-vous l'endurer encore ?…
…Et mes chères fleurs de peau…! Pour une livre de chair, tout un festin, rien de moins….
- Pauvre tête folle ! Avez-vous déjà oublié tout ce que nous avons vécu, toutes ces abominations qu'il nous a fallu cacher, vivant presqu'en reclus dans notre propre demeure tremblant au moindre de ses pas dans les couloirs !?
- Ma fille… Ma pauvre fille…
- Votre fille Madame, oui… Car elle est votre fille. Mais il eût mieux valu qu'elle ne vit jamais le jour !