Citations de Jean Dufaux (1681)
Et ils s'enfoncent dans Rome. La ville gouffre, la ville puits, la ville marécag. Rues étroites, tordues, suintantes, chariots aux roues éclatées, cadavre de chiens aux entrailles répandues, éternels chantiers ouvert à la pluie, haleine fétide du soleil, fumée des réchauds, odeurs des plats répandus sur des tuniques crasseuse, sueur de l'ail et du vin, cortèges funèbres qui glacent, masques hilares qui hoquètent, prostituées qui étalent leurs fards, proxénètes qui couchent leur désirs, mendiants qui cachent leur haine. Rome digère, Rome recrache, Rome ne garde rien!
L'on reste toujours maître de ses silences Corbulus. La parole, elle, vous enchaîne.
Mais le lien entre Maria et Pier Paolo nous apprend aussi que dans certaines circonstances imprévisibles, il est possible pour deux artistes, deux êtres humains perdus dans le monde, de
se tenir la main et de marcher vers l'inconnu.
- Et j'ai l'impression que ton amie est comme toi... Chez elle... partout... au centre comme dans la marge. Entourée... Et seule.
- Entourée... aimée... J'aimerais tellement qu'elle le soit. Mais le génie est venu se loger en elle. Et c'est un démon insatiable... Qui ne vous laisse rien... Qui prend tout.
Six années ont passé. Nous sommes en 27 de l’ère domitienne. Le vaisseau de la Dyle des Forçats se prépare à entrer dans la cité.
Le sultan privilégie toujours la constance avant de passer à la colère. Il nous recevra.
Le bonheur que Rome tire de la victoire fait le malheur des peuples à l'exception du peuple romain. Quelle valeur, si faible soit-elle faut-il accorder à une joie qui impose tant de souffrances ? Que signifie la satisfaction d'une seule ville au milieu d'une telle accumulation de malheurs qui préfigurent la fin du monde ?
Orose, Histoires, Livre IV.
Ce ne sont pas deux chrétiens mais deux êtres humains qui ont besoin de nous. Ils auraient pu être Juifs ou Arabes. Qu’est-ce que cela change ?
Ta jeune épouse te trompe. C’est normal, tu es vieux et laid. Mais voilà qu’elle tombe amoureuse. C’est autre chose. Tu devrais t’inquiéter.
La finesse et l’élégance ne servent à rien. C’est la brutalité et la lâcheté qui l’ont emporté. Et j’ai compris l’essentiel : seul le résultat compte, qu’importent les moyens.
Décidément, Entremonde recèle bien des surprises ! Nous passons de l’ombre au soleil et inversement, comme si une force invisible nous y poussait.
Les hommes honnêtes, en politique, sont une plaie. Ils sont appelés à disparaître.
C'est Razza. Il vient me chercher.
- Giacomo : Parmeno, je suis ruiné.
- Parmeno : Ah ! Il y avait longtemps !
- Giacomo : Si je ne trouve pas de l'argent avant la fin de la semaine, la belle Ginevra va me quitter. Sa main est entrée dans mes poches, elle en est ressortie vide. Ce qui lui a arraché une grimace.
- Parmeno : Bah ! Elle n'avait qu'à glisser sa main ailleurs, elle aurait trouvé.
(Après la mort de Charles de Foucauld, dialogue entre deux officiers de l'armée française)
- Je n'ai rien pu faire. Je me suis montré inutile du début à la fin....
- Je ne crois pas. personne n'est inutile quand il a croisé la route du père de Foucauld.
– Il y a dans le ciel de Rome une flamme nouvelle… Tu as vu ?
– Mauvais présage !!
La vie n'est pas trop courte. C'est nous qui la perdons. Le temps ne peut rien contre la sagesse. Aucun âge ne l'abolira, aucun âge ne l'affaiblira. Mais combien les hommes s'agitent en vain. Ils croient avoir beaucoup navigu, ils ont simplement été balloté par les éléments.
Neron: Ces flammes, j'ai l'impression qu'elles me suivent depuis mon enfance. J'en ressentais même le besoin alors, mais elles étaient chaudes, vives, dansantes. Tandis qu'à présent... elles me semblent si froides...
Allons ne soit pas si réservé .Viens là ,j'aimerai savoir si les caresses de l'épouse valent celles de la mère .