Dans ce tome 2 :
- on suit les tribulations du dénommé Aznar Akeba peu ou prou tiré d'un teen movie américain (genre le quarterback musclé qui enrage que la cheerleader boobée en pince pour un basané) avant que le conseil vampirique qui confirme sa nature de vampire pur ne lui confie une épée magique pour mettre fin aux agissements de Drago et Camilla (oui je te vois, gros deus ex machina)
- on suit les enquêtes de Lénore et Spiaggi dans une boîte BDSM qui leur permettent de retrouver le ripou Barnes, mais ils se font coiffer au poteau par les rapaces…
- Do Santo explique à Aznar Akeba les motivations des rapaces par le coming out vampirique autrefois décidé par Don Miguel Y Certa et la résistance de Do Molina trahi par les siens… (mais se garde bien d'expliquer que depuis les vampires s'affaiblissent de plus en plus, au point de succomber à des maladies auxquelles ils étaient autrefois immunisés)
- les rapaces tentent de faire passer Vicky Lenore du Côté Obscur à grands coups de scène de cul homo et hétéro (le plan à trois, ça sera dans le tome 3)…
L'histoire avance, les enjeux montent en puissance, on révèle le lourd passé des uns et des autres par de bons vieux flashbacks et le cliffhanger est bien comme il faut pour donner envie de passer immédiatement à la suite mais :
- la relation incestueuse entre le frère et la soeur rapace n'amène absolument rien à part faire plaisir à Jean Dufaux
- cette histoire de vampires espagnols c'est de l'allégorie hors-sol
Les Américains adorent mettre en scène des catholiques diaboliques, donc les vampires espagnols c'est jackpot car en plus ils viennent du Vieux Monde corrompu ! mais on n'est pas américains, donc cela ne sert à rien…
On met en scène des aristocrates devenus bourgeois certes, mais qui conservent leur discours sur la plèbe qui n'existe que pour les servir. OK c'est la critique de la perversion narcissique qui conquit à la sociopathie voire à la psychopathie, mais le moins que l'on puisse dire c'est que c'est ici un peu balourd par rapport à la concurrence…
- l'opposition entre vampires décadents qui veulent vivre au grand jour et de l'élevage des humaines et vampires purs qui veulent rester dans l'ombre et vivre de la chasse des humains, c'est complètement freestyle puisque que le scénario va ultérieurement se contredire gravement (et pas qu'un peu hein !)
Commenter  J’apprécie         200
Dans ce tome on en apprend un peu plus sur les deux tueurs aux tenues hyper sexy ainsi que sur la policière. Egalement les être avec kystes et sans dévoilent un peu de leur mystère.
Mais nous sommes encore loin du dénouement.
une BD assez noire, ou le sang se mèle au sexe. Sans utiliser le mot de vampire , les auteurs nous font visiter ce monde de la nuit qui a lui aussi du s'adapter au monde d'aujourd'hui.
Les graphismes sont toujours aussi agréables et les couleurs bien adaptées au thème.
Sans être une BD extremement originale , elle en reste bien agréable
Commenter  J’apprécie         200
Léonor et Spiaggi ont survécu à l'incendie du "The Lost Dogs", une boîte de nuit qui semblait servir de repère aux personnes qui ont un kyste derrière l'oreille droite. Il y a 4 boîtes de nuit dans la ville de New-York qui porte le même nom. Les deux collègues feignent de n'avoir pas survécu à l'incendie pour avoir les mains libres et poursuivre leur enquête sur les mystérieux meurtres. Les plus hautes autorités de la ville et de la police seraient impliquées ou liés à ces crimes. Les deux inspecteurs retrouvent alors un collègue qui fut aussi l'amant de Léonor. Elle avait remarqué que lui aussi avait un kyste. En le poursuivant, il montre d'étonnantes capacités physique mais en tentant de s'échapper, il est stoppé dans sa fuite par le frère et la soeur qui l'assassine et lui enfoncent une aiguille dans le kyste sous les yeux de Léonor. ...
La qualité des dessins est égale au premier tome. le scénario devient plus intense et donne l'envie de se plonger d'avantage dans cette histoire fantastique. Un nouveau personnage fait également irruption dans ce récit, il se nomme Aznar Akeba et devrait aider la société secrète des personnes au Kyste. A fin de ce deuxième épisode s'arrête brutalement, dans un suspens insoutenable alors, j'arrête là cette critique et me plonge sans délai sur le troisième opus.
Commenter  J’apprécie         80
Le premier tome captivant nous ayant laissé un peu dans le brouillard, ce deuxième tome (encore meilleur) va très vite nous éclairer sur les origines de cette vendetta entre vampires et sur le mystérieux kyste que certains ont derrière l'oreille.
Et si le monde des vampires a déjà souvent été abordé, j'ai su apprécier cette approche originale, avec des vampires vivant le jour, qui ont sombrés dans les moeurs et vices de notre société, et qui ont perdu le goût du sang.
Et puis, Dufaux oblige, le récit vire par moment vers la sensualité et le sexe (avec un passage sado-maso et une scène lesbienne). Si cela contribue également à installer l'ambiance sombre et décadente de New York, certaines scènes ne contribuent pas toujours au récit, mais ne laisseront pas tous les lecteurs insensibles.
Au niveau des personnages on découvre Aznar Akeba (qui avait déjà fait une brève apparition dans le premier tome), un jeune homme aux capacités physiques supranaturelles qui dégage instantanément un charisme impressionnant et dont on attend avec impatience la confrontation avec Drago et Camilla.
Le dessin de Marini est toujours aussi somptueux et le passage en Espagne au temps de l'Inquisition tranche admirablement bien avec le décor glauque de New York. le découpage est toujours aussi dynamique et la poursuite sur les toits new-yorkais est merveilleuse.
La narration est parfaite et même le choix des noms (tarantiniens dirons-nous) a su me combler (le Lost Dogs, Aznar Akeba, Don Molina, Drago, etc.) dans ce tome.
Commenter  J’apprécie         20
Les deux auteurs de cette série se livrent à une réelle aventure de vampires. Il y a là des ambiances nocturnes, un sentiment d'intense et frémissante étrangeté, mais aussi de l'inquiétude et des couleurs brumeuses à suivre au fil des pages. On se dit que le processus de dénuement dans lequel les personnages menacés se sont engagés est bien irrémédiable. Instants lugubres, sensuels et hostiles ne font plus qu'un. "Rapaces" : un titre dont surgit le néant forcément. Diablement efficace et charnel.
Commenter  J’apprécie         10
Il nous faudra prendre garde, un jour, à ne pas céder aux démons de l’orgueil… Toute civilisation connaît sa propre fin de par sa propre faute… sachons, lorsqu’il sera temps, éviter cette faute…
En vérité, je vous le dis, mes Frères ... Il nous faudra prendre garde un jour à ne pas céder aux démons de l'orgueil ... Toute race, toute civilisation connaît sa fin de par sa propre faute ... Sachons, lorsqu'il sera temps, éviter cette faute ...
Il est seul. Il a voulu en avoir le coeur net. Il attend. Il n'a plus peur. Les autres, tous les autres ne savent pas... Pas encore. Mais il doute... Derrière les portes de son passé, il y a des frôlements, des murmures, un mouvement vif, un bruit de pas qui s'éloignent... Peut-être... Peut-être les pas d'un enfant... Etait-ce lui cet enfant ? Il veut savoir
Murena - la série historique culte