"Un héros très discret" adapté du livre homonyme de Jean-François Deniau (bande-annonce) 1996
"Il ne faut jamais se souvenir, dit le conteur. C'est encore plus dangereux qu'espérer. Avec l'espoir, on peut s'arranger. On peut lui dire : passe devant. Ou au contraire : attends un peu derrière. Avec les souvenirs, rien à faire. Ils vous tiennent par la main, la taille, la tête. Si vous faites un pas, ins font un pas. Si vous vous arrêtez, ils s'arrêtent. Il existe des jumeaux monstrueux qui niassent collés l'un à l'autre. Le souvenir est un jumeau monstrueux. Il ne vous lâche même pas la nuit. Si vous bougez dans votre sommeil, il bouge. Heureux celui qui n'a pas de passé."
Pour être un aventurier, il ne faut pas seulement rêver. Il faut agir, se prendre au mot.
La timidité est l'autre nom de la peur quand on ose pas l'appeler par son grand nom.
La responsabilité, c'est d'être capable d'apporter des réponses .
La vie, la vraie vie, est plus surprenante et passionnante que les inventions romanesques et touts les littératures.
Qui tu as tué ? Combien d'hommes tu as butés ? Avec quoi ? Quelle arme ? Pourquoi ? Le nom ? Le mobile ? Moi je ne savais même pas ce que c'était un mobile.
Elle ne le disait pas, Suzanne. Mais nous on croyait la comprendre sans qu'elle ait besoin de parler. Les mots, ça perd du temps.
Les architectes d'intérieur ne sont pas fous : la mode étant ce qui se démode, ils ne perdent jamais longtemps leurs clients.
La volonté d'espoir quand il n'y a pas d'espoir s'appelle l'espérance, au singulier.
Un attentat terroriste n'a aucun sens contre une dictature, parce qu'il n'y a pas d'opinion publique à faire basculer. Le terrorisme est une arme valable seulement contre un régime démocratique.