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Critiques de Jean-François Parot (720)
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À la table de Nicolas le Floch

Vous aimez les enquêtes de Nicolas le Floch ?

Vous aimez cuisiner ?

Alors précipitez-vous sur ce livre !

Des recettes claires assez simples, agrémentées de superbes images et un grain d'histoire : un régal !

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L'énigme des Blancs-Manteaux

Une fois n'est pas coutume, j'avais commencé par l'adaptation télévisée, il y a longtemps déjà, et j'y appréciais les costumes, les lumières, le décor sans doute "d'opérette", beaucoup plus que les intrigues.

J'ai voulu retrouver ces moments de bonheur à la lecture de la série de Jean-François PAROT. Ce premier tome est beaucoup plus sombre que mes souvenirs. Sans doute plus proche de la vérité historique, il ne m'a pourtant pas vraiment intéressée. Même les plats décrits (cervelle, escargots, huitres cuites...) n'attirent pas (euphémisme) la "flexitarienne" que je suis.

Tant pis, je vais quand même le terminer, et je ne manquerai pas, à l'occasion, de regarder à nouveau la série télévisée.





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L'énigme des Blancs-Manteaux

L'énigme des Blancs-Manteaux est le premier opus d'une longue série, où on peut suivre les enquêtes de Nicolas le Floch, breton d'origine, qui commence sa carrière dans la police du Paris de 1760. L'auteur s'est plu à recréer l'atmosphère du Paris d'avant la révolution, avec les criminels embastillés, la cour à Versailles, les vides-goussets etc... C'est vraiment très bien fait et on s'y croirait.



D'un point de vue policier les enquêtes sont originales et il est difficile de deviner le coupable avant la fin. En plus, le livre alterne action, rebondissement et répit juste comme il faut pour vous tenir en haleine jusqu'au bout. Bref j'ai vraiment été séduite par l'auteur. Je n'étais pourtant pas du tout convaincue au départ car je n'étais pas particulièrement attirée par l'univers de Paris avant la Révolution.



Pour ceux qui n'ont pas encore eu l'occasion de le lire, vous pouvez vous laisser tenter. J'en suis au deuxième opus et ça me plaît toujours autant !
Lien : http://nekobus.wasabout.net/..
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L'énigme des Blancs-Manteaux

1760. Nicolas Le Floch quitte sa Bretagne natale pour Paris avec en main une lettre de recommandation écrite par son parrain, le marquis de Ranreuil, à l'attention du lieutenant général de police, monsieur de Sartine. Ce dernier décide de former Nicolas aux métiers de la police et le place chez le commissaire Lardin pour apprendre le métier.

Février 1761. Le commissaire Lardin a disparu et Sartine donne à Nicolas les pleins pouvoirs pour éclaircir ce mystère. Assisté par l'inspecteur Bourdeau, Nicolas va tout mettre en œuvre pour élucider cette disparition. Mais très vite, l'enquête se complique et plusieurs cadavres viennent jalonner les investigations de Nicolas. Cette affaire pourrait bien le conduire jusqu'au roi et sa favorite Madame de Pompadour...



J'ai passé un excellent moment avec L'énigme des Blancs-Manteaux. L'intrigue policière est certes longue à démarrer mais ce petit préambule d'une cinquantaine de pages permet de faire tranquillement connaissance avec le personnage principal, Nicolas Le Floch, en découvrant notamment son histoire et ses racines et nous permet également de découvrir le contexte historique. Une fois l'enquête commencée, plus de temps mort. Le mystère s'épaissit un peu plus à chaque révélations et à chaque rebondissement. Jean-François Parot maitrise parfaitement son intrigue et a su me mener par le bout du nez jusqu'au dénouement. Un passage que j'ai particulièrement apprécié puisque notre jeune héros prend le temps de nous expliquer comment il a su, pas à pas, démêler les fils de cette enquête.



Je me suis immédiatement attachée à Nicolas Le Floch. J'ai aimé découvrir son histoire, le voir évoluer et s'affirmer à mesure que l'enquête progresse. Je trouve que c'est un personnage crédible : il a ses faiblesses, il apprend de ses erreurs, il a ses qualités et ses défauts. J'ai apprécié le duo qu'il forme avec Bourdeau, ce dernier, de part son expérience est complètement complémentaire à Nicolas qui, lui, débute dans le métier. J'ai également apprécié Mr de Noblecourt, Catherine et même Semacgus dont on a du mal à savoir s'il est innocent ou coupable...



J'ai adoré l'ambiance de ce roman qui se déroule en 1761 sous le règne de Louis XV. On sent que Jean-François Parot connait bien cette époque et il a su la restituer à merveille dans son livre sans alourdir l'intrigue. J'ai eu l'impression de déambuler dans le Paris du XVIIIe siècle sur les pas des personnages. J'ai adoré découvrir le quotidien des parisiens, aussi bien des nantis que des plus pauvres. Mais ce que j'ai préféré, ce sont les passages où l'auteur décrit des recettes de l'époque : j'ai presque eu l'impression de sentir les plats...



Ce premier tome des enquêtes de Nicolas Le Floch est un coup de coeur pour moi. J'ai aimé la construction de l'intrigue, l'enquête, les personnages et tout le contexte décrit par l'auteur. Il me tarde de retrouver le commissaire Le Floch dans une nouvelle enquête !
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L'énigme des Blancs-Manteaux

Nicolas Le Floch, un enfant trouvé, est élevé à Guérande par le chanoine dont il porte le nom. Son parrain, le Marquis de Ranreuil, lui a appris tout ce qui pourra lui être utile à la Cour, puis, l'a recommandé à Monsieur de Sartine qui l'engage dans sa police.

Très vite, Nicolas est amené à élucider l'étrange disparition du commissaire Lardin, puis, toute une série de meurtres. Secondé par le fidèle Bourdeau, Nicolas va devoir affronter bien des dangers pour servir le Roi.

L'ambiance du XVIIIe siècle est très bien restituée, on sent que l'auteur a consulté une solide documentation. Il n'étale pourtant pas sa science avec pédanterie et des notes en fin de volume permettent au non initié de comprendre les tournures de l'époque ou de reconnaître les faits et personnages historiques.

Cela n'empêche pas l'enquête d'être palpitante, pleine de mystère et de rebondissements. Rien n'est gratuit: tous les détails sont utiles et toute l'intrigue nous sera révélée à la fin. Les personnages sont complexes et très humains. Nicolas n'est pas une machine infaillible, il a, lui aussi, ses faiblesses!

J'ai hâte de découvrir les autres volumes de la série car j'ai adoré celui-ci.
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L'énigme des Blancs-Manteaux

Premier roman de JF Parot que je lis avec la découverte de son personnage fétiche qui débute dans le monde policier.

Celui-ci est d'ailleurs assez attachant, le texte est bien écrit mais j'avoue que j'ai eu un peu de mal à accrocher à cette histoire alambiquée, peut-être trop à mon goût.

L'écriture étant agréable je suis allée jusqu'au bout mais je ne suis pas sûre de renouveler l'expérience.
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L'énigme des Blancs-Manteaux

Ce premier ouvrage d'une série maintenant sérieusement étoffée nous permet de faire la connaissance du héros: Nicolas Le Floch, clerc de notaire de formation mais recommandé par son parrain à Monsieur de Sartine, lieutenant général de police de Paris, il commence une carrière d'enquêteur.

Le jeune breton découvre le Paris du XVII siècle.

Logé chez le commissaire Lardin , ce dernier disparaît dans de mystérieuses circonstances et c'est Nicolas qui est chargé de l'enquête.

Le livre est merveilleusement documenté, parfois, il nécessite un recours au dictionnaire et aux notes qui sont très intéressantes.

L'intrigue est pleine de rebondissements et nous allons de surprises en surprises.

Le tout est émaillé de descriptions de plats et de mets qui nous donnent l'eau à la bouche, le ton est donné...
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L'énigme des Blancs-Manteaux

Excellent!

Pour moi le meilleur !

Personnages attachants dès la première aventure, intrigue implacable, vieux français employé à bon escient et par touches discrètes.

Très belle écriture, léchée,qui donne envie de s'exprimer de même.

Et un autre point non négligeable dont j'ai eu l'occasion de discuter avec l'auteur lors d'un salon du livre en Normandie il y a quelques années : la gastronomie de l'époque !!

En lisant JE Parot j 'ai toujours eu l'eau à la bouche.

J'ai même reproduit certains plats à travers les bribes de recettes dont est émaillé le livre, celui ci comme les suivants.

Faites en autant, c'est aussi délicieux que la prose de Monsieur Parot.
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L'énigme des Blancs-Manteaux

« L’énigme des blancs-manteaux » est la première enquête de Nicolas Le Floch. Orphelin, le jeune homme arrive de sa Bretagne natale, avec la recommandation de son parrain, qui l’a recueilli et élevé, et aborde la capitale et sa fonction de commissaire avec l’enthousiasme et la fougue de sa jeunesse. Mais lorsque son hôte, le commissaire Lardin, disparaît en pleine période de carnaval, Nicolas Le Floch va se voir confier par le lieutenant général Sartine une mission plus délicate et plus politique qu’il n’y paraît.



Ce premier opus démarre assez lentement. Jean-François Parot prend le temps d’installer ses personnages, de dessiner l’atmosphère du Paris de 1761. La France est en paix mais les puissances étrangères et l’opposition au Roi Louis XV et à la Pompadour font peser la menace d’une guerre. On sent tout au long du roman la passion de l’auteur pour ce siècle. Les descriptions y sont minutieuses et englobent tous les sens. Si la personnalité de Nicolas Le Floch domine le roman, le romancier fait aussi la part belle aux personnages secondaires : son adjoint et ange gardien Bourdeau, les serviteurs de la cuisinière au chauffeur, Samson le bourreau qui devient son médecin légiste, les collègues de la police, les amis dont un médecin de marine, les protecteurs, les mouches, ainsi que la gent féminine plus ou moins sous le charme de notre héros. Toute une galerie de personnages souvent hauts en couleurs.



On plonge avec délice dans cette époque, dans ce Paris boueux et puant, dans ces cuisines odorantes, dans ces repas variés qui vont du plus infâme bouiboui au plus raffiné des diners (l’art culinaire tient une grande place dans le récit). Si quelques détails ou récits historiques peuvent paraître superflus, Jean-François Parot nous donne à vivre un monde varié, du petit peuple miséreux aux ors de la cour, de la générosité ou la fourberie du peuple à la cupidité des riches.



Quant à la partie policière, le romancier réussit une belle entrée dans le domaine. L’enquête a des airs d’aventure. Le presque trop parfait Nicolas Le Floch ne sera pas ménagé. L’auteur multiplie les pistes, les intrigues, les hypothèses. Et c’est dans un final digne de Maigret que les pièces du puzzle se mettent en place.



Le tout est dit dans une écriture riche, qui fait revivre la langue du XVIIIe siècle. Dès cette première enquête on voit évoluer le jeune juriste. Confronté au crime et à la cupidité des individus il va murir, perdre certaines de ses illusions tout en gardant son humanité, et apprendre son métier avec le souci de la justice et de l’équité. En refermant ce premier tome on a déjà hâte de retrouver Nicolas Le Floch dans une nouvelle enquête.

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L'énigme des Blancs-Manteaux

Le jeune Nicolas Le Floch, notaire à Rennes, est arraché à sa Bretagne natale et envoyé à Paris pour y chercher un emploi. Avec la recommandation de son parrain, le marquis de Ranreuil, il rencontre M. de Sartine, le lieutenant général de police du Roi, qui le confie à la charge du commissaire Lardin, pour le suivre dans ses enquêtes et faire son apprentissage. Mais lorsque Lardin disparaît, Sartine confie l’enquête à Nicolas. Ce dernier, malgré son jeune âge et son inexpérience, comprend qu’il ne peut pas échouer s’il veut faire sa carrière. Secondé de l’inspecteur Bourdeau, il se lance à la recherche du commissaire d’un bout à l’autre de Paris, croisant sur son passage un chirurgien de marine pas très clair, un bourreau au coeur sensible, une veuve joyeuse, une tenancière de maison close, un tartuffe, bref, une galerie de personnages hauts en couleurs au milieu desquels Nicolas devra garder la tête froide. Surtout quand il apprend que l’affaire a une importance bien plus grande aux yeux du Roi que la simple disparition d’un commissaire de police. L’affaire est complexe et les méandres nombreux avant de parvenir à sa résolution.



Avec un plaisir non dissimulé, l’auteur nous emmène à la suite de ce héros dans les rues sombres et malfamées de la capitale. La jeunesse de Nicolas et le mystère qui entoure à la fois son départ de Bretagne et la protection de Sartine font de ce premier roman un vrai roman d’apprentissage : parfois naïf, parfois plein de morgue, Nicolas trébuche au milieu des usages du monde, mais se relève bien vite. Le style chatoyant et bien maîtrisé du XVIIIe siècle est un puissant vecteur d’immersion dans ce roman. Ajoutez à cela qu’il se passe en février dans un Paris crissant sous la neige, et que c’était aussi le cas ces dernières semaines lors de ma lecture ! Le seul bémol se situe à mon avis dans certains passages où l’auteur veut absolument nous montrer l’étendue de ses connaissances sur cette époque : que ce soit le bourreau Samson qui confie avec force détails à un inconnu ses sentiments lors de la mort du régicide Damiens, ou bien les cuisinières qui tiennent à tout prix à nous faire partager les recettes de leur façon, ou encore la manière toute « Poirotienne » qu’a Nicolas de résoudre l’enquête en convoquant tout le monde dans la même pièce… Mais je mets cela sur le compte d’un premier roman, et nul doute que les suivants seront exempts de ces maladresses.
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L'énigme des Blancs-Manteaux

Fraîchement débarqué de sa Bretagne natale, Nicolas Le Floch, modeste jeune homme orphelin, est recommandé par son parrain, le marquis de Ranrueil, aux bons soins de Monsieur de la Sartine, le lieutenant général de police du roi. Ce dernier, après avoir formé Nicolas au métier de policier, lui confie une mission des plus délicates. Il s'agit de démêler une énigme apparemment simple, mais qui recouvre en fait une affaire d'Etat impliquant la marquise de Pompadour.



Premier tome des enquêtes de Nicolas Le Floch, cette Enigme des Blancs - Manteaux m'a été recommandée par mon collègue d'histoire, dont il se trouve que je partage beaucoup de goûts littéraires. Quoique ma lecture ait été (très) hachée, car entrecoupée de diverses tâches maternelles, et essentiellement nocturne, je dois dire que j'ai plutôt apprécié, et qu'il n'est pas impossible que je poursuive la série.



Comme toujours, l'attrait de ce genre d'ouvrage tient à deux aspects.



L'intrigue policière, d'abord - ici, elle tient la route, elle est suffisamment solide pour tenir le lecteur en haleine ; elle parodie même un peu les intrigues à la Poirot, où tous les protagonistes sont réunis au dénouement pour une (fastidieuse) mise en scène du brio de l'enquêteur démêlant les fils du mystère?.



Le contexte historique ensuite, le plus intéressant sans doute, pour une période plutôt boudée des romans historiques, et que l'on a plaisir à (re)découvrir au gré des pérégrinations de Nicolas dans le Paris de Louis XV. On apprend beaucoup, sans être assommé de notes ou de culture érudite ; ce sont les détails de la vie quotidienne ou les termes d'argot qui sont passionnants. Ainsi, on apprend qu'une femme "en chenille" est en tenue négligée ... et on en sait beaucoup, au terme du bouquin, sur les faubourgs, les boucheries et le milieu des jeux et de la prostitution.



Bref, une lecture rafraîchissante et sympathique.
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L'énigme des Blancs-Manteaux

Et après avoir vu quelques épisodes adaptés de la série fétiche de l'auteur, hop, j'ai décidé de m'y atteler.



Ce tome est le tout premier de la série, on y fait donc connaissance avec notre sympayhique héros, Nicolas Le Floch, enfant trouvé élevé par le chanoine Le Floch, dont il a pris le nom, et filleul du marquis de Ranreuil qui a prus en charge son éducation. Et voilà donc Nicolas, à peine adulte, parti étudier le droit à Paris, qui se retrouve en peu de temps, grâce à l'intervention du providentiel parrain auprès de M. de Sartine, Lieutenant général de Police à Paris, promu comme assistant du commissaire Lardin, avec le but de devenir policier à son tour. Mais Nicolas est plutôt malin et comprends vite que le commissaire est louche, et, sous couvert d'apprendre les ficelles du métier, on attend plutôt qu'il espionne discrètement son chef pour le compte de Sartine.

Aussi, lorsque le commissaire disparait, c'est tout naturellement Nicolas qui sera, toujours discrètement, chargé de l'enquête, qui va mener de l'équarrissage de Montfaucon aux bordels, en passant par les quartiers louches du Paris de 1760, les salons bourgeois, les geôles de Châtelet et la cour.

L'enquête policières est plutôt intéressante, mais comme souvent dans les policiers 10/18, c'est la reconstitutions des lieux et de l'époque qui fait le sel du roman, entre personnages fictifs, et figures historiques réelles ( le roi, Monsieur de Sartine, le bourreau Sanson). A propos, j'ai de la chance d'avoir une assez mauvaise imagination visuelle, pour tout ce qui concerne le supplice de l'écartèlement. c'est vraiment barbare, même si l'auteur se base sur des comptes rendus d'époque qui ont bien du broder sur le sensationnel. Disons que dans ma tête, ça devient Monsieur Fantastique, l'homme élastique de chez Marvel. Si si, croyez moi, c'est bien mieux de l'imaginer comme ça.

C'est rare, vraiment rare que je me prenne d'affection pour le héros d'un roman, en général ma préférence va aux personnages secondaires. Mais force est de constater que Nicolas est fort sympathique. L'adaptation TV n'est pas mauvaise, l'acteur principal cadre assez bien avec ce que le roman nous dis de son protagoniste. Mais j'avoue que le roman va au delà, avec une dimension humoristique que n'avait pas la série, qui gommait un peu certains traits de caractère de Nicolas, qui bien que malin sur certain points, a une propension à la naïveté et à la distraction assez réjouissantes ( et à s'arrêter parfois en plein milieu de son enquête parce que le temps est beau, qu'il a envie de rêvasser devant le paysage, de prendre l'air frais... ou de regarder son plafond! Quand à l'histoire du parrain et la raison de la fâcherie avec la fille de celui-ci, le lecteur comprend très très vite ce qu'il en est... et ricane de la naïveté de Nicolas.. ) Mais les personnages secondaires sont intéressants aussi,,j'aime beaucoup l'inspecteur Bourdeau, c'est donc dit, à l'occasion je continuerai la série. Je suis tombée par hasard l'autre jour sur une interviewe l'auteur qui avoue avoir rendu hommage aux 3 mousquetaires, via son personnage principal parti comme d'Artagnan à la capitale.

Non seulement il l'avoue, mais il le revendique comme influence directe.. si tu me prends par les sentiments, Jean-François, Alexandre Dumas est quand même un de mes auteurs préférés, et Les trois mousquetaires m'ont valu quelques nuits d'insomnie.. allez, encore une page, encore une page, non, encore un chapitre.



Je mentionnerai encore la cuisine, l'ami Jean-François ne manque jamais une occasion de parsemer son texte de recettes de cuisine, qui ne sont pas forcément à mon goût, mais la place importante de la bonne chère - comme chez Dumas, d'ailleurs - dans l'histoire est une autre raison pour que cette série me convainque entièrement.


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L'énigme des Blancs-Manteaux

Quel meilleur livre que celui qui vous envoie en cinq minutes ailleurs, et vous fait oublier le moment présent. C'est le pari gagnat de ce livre. En moins de trois pages, vous êtes propulsé en 1761 à Paris et vous vous y voyez. Vous déambulez avec Nicolas le floch dans les differents quartiers de Paris et c'est super chouette. Premier tome de la série, à déguster
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L'énigme des Blancs-Manteaux

J’ai beaucoup apprécié l’aspect historique, la France de Louis XV, en 1761, le fonctionnement judiciaire de l’époque qui est très bien rendu, les conditions de vie du petit peuple et celles plus enviables des puissants. On croise également beaucoup de figures historiques comme le lieutenant général de police, Monsieur de Sartine, Louis XV et Madame de Pompadour, etc… C’est très intéressant, dommage cependant que les notes permettant d’expliquer le vocabulaire historique ou de présenter les personnages se trouvent dans un lexique en fin d’ouvrage et non en bas de pages, ce qui est beaucoup moins pratique à consulter et nous oblige à sortir souvent de notre lecture.

L’intrigue porte donc sur la disparition du commissaire Lardin et se complique au fur et à mesure de l’ouvrage. Elle va nous conduire dans les tréfonds de Paris, dans l’univers du jeu et de la prostitution, mêlés à un complot d’Etat. Les fils seront démêlés astucieusement par Nicolas. Malgré tout, la résolution de l’enquête se révèle elle aussi très complexe. J’ai avancé plusieurs hypothèses, dont j’ai changé plusieurs fois en cours de lecture et n’ai rien ou presque rien vu venir, me faisant surprendre plus d’une fois. Sur ce point-là, on peut donc dire que ce policier est un réel succès, même si l’explication m’a semblé un peu abracadabrante et que je me suis souvent perdue dans les nombreuses ramifications de l’énigme, qui parait longue à se dénouer. Là où je suis plus mitigée, c’est sur les personnages et notamment le héros, Nicolas Le Floch. Il est assez froid, tout en retenue, sur la réserve, tout comme l’écriture, ce qui met une certaine distance entre le lecteur et l’histoire. Je n’étais pas complètement dans ma lecture et cela m’a dérangée. Les faits passent au premier plan, les émotions, les sentiments sont très secondaires or, j’aime éprouver une certaine empathie pour les personnages. Pas qu’il me soit antipathique mais je ne m’y suis pas non plus attachée plus que ça. Même dans sa vie privée, il parait très détaché, notamment lorsqu’il apprend la mort du marquis de Ranreuil ou le « secret » de sa naissance (qui n’en est pas vraiment un). Une lecture donc en demi-teinte. Je n’ai pas détesté mais je n’ai pas adoré pour autant. J’y reviendrai peut-être, si l’occasion se présente mais sans grande motivation.
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L'énigme des Blancs-Manteaux

J'avoue que j'ai eu du mal à m'accrocher à l'intrigue, à l'histoire, au personnage.

En effet, respecter le contexte historique, et faire de cette intrigue une intrigue policière, avec du rythme, des personnalités atypiques, je ne suis pas certain que l'auteur ait réussi ce défi.



L'époque (nous sommes en 1761) est un peu une période de "ventre mou" de l'histoire avec un grand H . Louis XV est roi, certes mais le royaume, la noblesse, la société est finissante et vit ses derniers instants après l'absolutisme de Louis XIV.



Nicolas le FLOCH est un jeune (noble ou pas ?), enfant trouvé, élevé par un marquis de l'ouest de la France (le marquis de RANREUIL ) et dont le tuteur était un chanoine . Il reçoit une éducation de gentilhomme et serait presque le "gendre idéal".

Il devient donc commissaire du roi par recommandation de son parrain auprès du Lieutenant général SARTINE.

Personnage de caractère jeune, il n'a pas à mon sens l'épaisseur d'un héros que sont généralement les héros récurrents de policiers . Je pense à un commissaire ADAMSBERG d'un Fred Vargas, à un HARRY BOSCH d'un Michael CONNELLY , vois un commissaire BRUNETTI, tellement vénitien.

Non j'avoue que je n'ai pas été ému par ce personnage.

Mais c'est le premier épisode d'une série et je ne désespère pas de le voir évoluer dans sa complexité d'homme dans les chapitres suivants.



Enfin les renvois des mots de l'époque, des personnages connus de ce siècle,et ce, en fin de volume sont à mon sens une erreur. En effet cela brise le rythme de lecture, l'intrigue, le suspens.



J'espère être plus en empathie avec les chapitres suivants.

Donc en conclusion, ce n'est pas forcement le meileur policier historique que j'ai lu mais je me dis que le meilleur est à venir.



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L'énigme des Blancs-Manteaux

L'intérêt de ce livre policier ne réside pas tant dans l'énigme que dans le contexte historique. L'auteur, spécialiste du XVIIIe siècle nous plonge en plein dans ce siècle et nous fait découvrir par le menu les habitudes vestimentaires, culinaires et sociales des habitants de ce temps. Même le style est proche des écrivains de l'époque. Je ne suis pas spécialiste mais j'ai pu constater que le style est proche de celui de l'abbé Prevost, auteur de Manon Lescaut et écrit au 18ème.

Pour ce qui est de l'enquête, un peu tirée par les cheveux, la résolution est un peu compliquée et il manque certains éléments pour tout trouver.

Par ailleurs, comme beaucoup l'on signalé dans leurs critiques, on sent que l'auteur a choisi un personnage parfait pour les bouleversements politiques à venir. Ça donne envie de lire la suite.

En conclusion, je dirais qu'il s'agit d'une parfaite alchimie entre roman d'histoire et roman policier.
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L'énigme des Blancs-Manteaux

Je n'ai pas réussi à accrocher à ce roman qui commençait pourtant assez bien. Mais au fil des pages, le style assez particulier de l'auteur, avec ses tournures de phrases parfois vieillottes et son vocabulaire, même s'ils reflètent l'ambiance du milieu du 18ème siècle, m'ont un peu lassé. L'enquête de Nicolas le Floch est assez alambiquée, très complexe et mêle de nombreux protagonistes, dont on ne saisit pas toujours les motivations. Bref, j'ai eu un peu de mal à arriver au bout de cet ouvrage.
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L'énigme des Blancs-Manteaux

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L'énigme des Blancs-Manteaux

Une excellente intrigue. Je l'ai adoré ! Un authentique et captivant polar historique. L'un des meilleurs de la série, si ce n'est le meilleur.

Et bien au-dessus des adaptations télévisées que je trouve décevantes (je n'ai que partiellement regardé la première), pour y voir l’œuvre malmenée...

Lecture plus que vivement recommandée !
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L'énigme des Blancs-Manteaux

Génial...j'ai adoré l'histoire, les mots, le langage...vivement la suite...
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