Citations de Jean Giraud (160)
Le froid me fit reprendre conscience... C'était comme si Gettysburg se rejouait intégralement sous mon crâne...
Tu sais, la liberté, c'est une sacrée prime quand on moisit en taule. (p.39)
La peste étouffe ce gamin mal élevé qui abuse honteusement du faible que j'ai pour lui! Par tous les putois du Colorado, tout ceci n'est que pure folie! (p.15)
La peur donne des ailes au lièvre qui fuit ! (p.12)
Hugh ! Mieux vaut mourir bravement au combat, sur notre sol, que de crever ici, misérablement, le ventre vide comme des chiens affamés!... (p.4)
Blueberry vivant ! Incroyable ! Cet homme est indestructible !... (p.16)
- Fowley : Pas de panique, fiston ! Allons plutôt à l'Esméralda fêter dignement ton départ de Mescalero !
- Blueberry : Non Fowley ! J'arrête ce genre de truc !... OK !... Maintenant, il faut que j'y aille !... Buvez un coup à ma santé !... Et... heu... Bloch !... Vas-y doucement avec les Apaches... 'sont pas si sauvages qu'on pourrait croire...
- Doc Holliday : C'est incroyable ! Je l'ai ausculté moi-même hier soir. Et je peux jurer qu'il ne respirait plus !
- Médecin : Tiens donc !... Il ne respirait plus ?!.. Alors, c'est un miracle !...... Cher ami, il arrive que le souffle d'un blessé en état de choc soit imperceptible pour le profane !
- Doc Holliday : Hé... ! Attendez un peu toubib... À qui croyez-vous parler ?
- Médecin : À vous, "Docteur" Holliday... Le fait que vous ayez exercé l'art dentaire pendant six mois ne fait pas de vous un expert en diagnostic ! [...]
- Doree Malone : Moi, je veillerai sur lui !... Comme une vraie maman !...
- Virgil Earp : Le pauvre gars !... C'est maintenant qu'il va avoir besoin d'un miracle !..
- Doree Malone : Ça suffit, Virgil Earp ! Tu ne faisais pas autant le malin quand je m'occupais de la balle que tu avais reçue dans la fesse !...
- Ma mère, Pravda, prétendait qu'au delà du troisième rêve surviré s'étendait le monde inexplicable des rêves emboîtés...je vous souhaite un agréable séjour mister Majax !..
- Maintenant ! Mais...
-...je suis désolée mais je n'ai guère le choix, si vous parvenez à revenir venez me raconter ce que vous avez vu !..
- Mais...Madame Van Peebles !.. Que faites vous ?.. Ce n'est pas du tout la procédure !..
- O'Reilly : Blueberry, je jure !... Tout de suite !... Et solennellement, je... je jure devant tous les saints d'Irlande !... TOUT CE QUE VOUS VOUDREZ !... J'ACCEPTE D'AVANCE !...
- Blueberry : O.K. !... O'Reilly, c'est dit ! J'enregistre votre serment solennel de ne plus boire que de l'eau à dater d'aujourd'hui !...
- O'Reilly : Oooh !... Je suis tombé dans un piège ignoble !...
Kahtalayeh :
Inatèsh nzhóni béoishkan
Énudétsos nzhóni béoishkan !
Inyàtil nzhóni béoishkan.*
* Je prie pour la chance.
Je prie pour respirer à pleins poumons.
Je prie pour que mes paroles soient justes…
A quoi sert la sagesse dans un monde qui va vers la folie? (pl. 15)
- Il m'avait sauvé la vie ! C'était mon ami et mon hôte ! Il était donc doublement sacré. En le tuant dans le dos, Aigle Solitaire m'a mortellement outragé !
- Vous voulez dire que vous avez frappé un officier ?
- Bof ! Ce n'était ni la première, ni la dernière fois que je remettais une brute galonnée à sa place !
- MacClure ! Vieux soiffard !
- Fiston ! J'ai bien reçu ton télégramme et comme tu vois, je suis accouru à la vitesse du vent. Seulement deux, trois p'tites escales pour m'humecter le gosier...
- Tess, Monsieur le maire, je vous présente mon second assistant, Jim McClure... une fine gâchette et un traqueur de première.
Je vous remercie, Sir !
Voici les ordres de mission que nous avons reçus... signés personnellement par le général Sherman... et qui donnent l'ordre au lieutenant Blueberry de revêtir des vêtements civils et de se rendre à Heaven où il devra prendre les fonctions de marshal pendant la durée qui sera nécessaire à l'accomplissement de sa mission... Les détails concernant la dite mission sont dans cette enveloppe scellée, qui devra être remise en mains propres à l'intéressé.
- Tous les hommes sont les mêmes ! Ils s'imaginent qu'en pliant bagage, ils vont laisser leurs problèmes derrière eux...
Vers 1958, Claude Auclair quitte Nantes pour Paris. Illustrateur, il collabore à la revue "Fiction". Il dessine quatre pages sur un scénario de Gir dans la revue "Underground", et, sur les conseils de Jean Giraud, se présente à "Pilote" où après quelques pages d'actualité, il signe sa première bande-dessinée "Jason Muller" (avec Gir et Christin)
En 1973, il illustre pour le journal "Tintin", Simon du fleuve et "les naufragés d'Arroyoka (texte de Greg)
En 1978, il publie, dans "à suivre", "Bran Ruz (scénario de Deschamps) où il prend parti pour les minorités culturelles.
En 1988, avec Alain Riondet, pour l'écriture, il dessine "le sang du flamboyant", oeuvre inachevé à la mort de l'auteur en 1990.
(extrait de "Chronologie de la bande-dessinée" paru aux éditions "Flammarion" en 1996)
- Red Neck : Qu'est-ce que c'est que ce plan d'action que tu vas mettre sur pied, fiston ?...
- Blueberry : Je n'en ai aucune idée !... Je crois que je vais aller voir Carmody comme prévu et improviser sur place.
- Red Neck : Woah quel plan !... Dépouillé !... Simple !... Je dirais même génial !
(Blueberry gifle Chihuahua Pearl)
- Ben, tu vois, j'aurais jamais cru Mike capable de brutalité !
- Ce serait de la brutalité s'il tapait sur une faible femme sans défense !