Nationalité : France
Né(e) à : Mont de Marsan , le 21/08/1965
Né(e) à : Mont de Marsan , le 21/08/1965
Biographie :
Jean-Marc Mathis, dit Mathis, est un auteur de bande dessinée, illustrateur et auteur jeunesse français.
Il suit dans un premier temps la voie de son père maçon en suivant une formation de dessinateur en bâtiment et travaux publics. Après un peu de chômage, l'armée, encore un peu de chômage, il reprend ses études et entre à l'École supérieure d'art d'Épinal, puis à l'École des beaux-arts de Nancy, où il rencontre Thierry Martin.
Vers 2000, il décide de se repencher sur un personnage fort qui a marqué son enfance, Renart, dont il aimait déjà la malice et l'entrain. Il propose le projet d'adaptation BD à Thierry Martin, avec qui il a déjà travaillé sur l'album "Vincent, mon frère mort-vivant" (2005) paru chez Soleil. Thierry accepte, et les deux compères se mettent à l'œuvre. La tâche s'avère néanmoins ardue, car "Le roman de Renart" (2007-2009) ne compte pas moins de 14 versions différentes, et toutes ne sont pas racontables.
Il a exposé à Épinal, Nancy, Frouard, Lunéville, Paris, Genève et Liège. Il travaille comme illustrateur et auteur de bandes-dessinées pour diverses revues et journaux, et se consacre davantage aux livres jeunesse depuis l'année 2002.
+ Voir plusJean-Marc Mathis, dit Mathis, est un auteur de bande dessinée, illustrateur et auteur jeunesse français.
Il suit dans un premier temps la voie de son père maçon en suivant une formation de dessinateur en bâtiment et travaux publics. Après un peu de chômage, l'armée, encore un peu de chômage, il reprend ses études et entre à l'École supérieure d'art d'Épinal, puis à l'École des beaux-arts de Nancy, où il rencontre Thierry Martin.
Vers 2000, il décide de se repencher sur un personnage fort qui a marqué son enfance, Renart, dont il aimait déjà la malice et l'entrain. Il propose le projet d'adaptation BD à Thierry Martin, avec qui il a déjà travaillé sur l'album "Vincent, mon frère mort-vivant" (2005) paru chez Soleil. Thierry accepte, et les deux compères se mettent à l'œuvre. La tâche s'avère néanmoins ardue, car "Le roman de Renart" (2007-2009) ne compte pas moins de 14 versions différentes, et toutes ne sont pas racontables.
Il a exposé à Épinal, Nancy, Frouard, Lunéville, Paris, Genève et Liège. Il travaille comme illustrateur et auteur de bandes-dessinées pour diverses revues et journaux, et se consacre davantage aux livres jeunesse depuis l'année 2002.
Source : /www.bedetheque.com
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J’étais au CM2, c’était la fin du premier trimestre et l’instituteur eut l’idée sournoise de nous donner un devoir de vacances : une rédaction dont le sujet était le bonheur. Cette désolante nouvelle fit soupirer la moitié de la classe et râler l’autre moitié.
– Maître ! Maître ! a dit Fabien. Le bonheur, c’est de ne pas avoir de devoir à faire pendant les vacances !
Ce qui fit rire toute la classe.
(Incipit)
J’étais au CM2, c’était la fin du premier trimestre et l’instituteur eut l’idée sournoise de nous donner un devoir de vacances : une rédaction dont le sujet était le bonheur. Cette désolante nouvelle fit soupirer la moitié de la classe et râler l’autre moitié.
– Maître ! Maître ! a dit Fabien. Le bonheur, c’est de ne pas avoir de devoir à faire pendant les vacances !
Ce qui fit rire toute la classe.
(Incipit)
"L'instituteur a eu l'idée sournoise de nous donner un devoir de vacances : une rédaction dont le sujet était le bonheur. Cette désolante nouvelle fit soupirer la moitié de la classe et râler l'autre moitié.
- Maître ! Maître ! a dit Fabien. Le bonheur, c'est de ne pas avoir de devoir à faire pendant les vacances !
Ce qui fit rire toute la classe."
- Maître ! Maître ! a dit Fabien. Le bonheur, c'est de ne pas avoir de devoir à faire pendant les vacances !
Ce qui fit rire toute la classe."
Pourquoi personne n'apprend aux hérissons à traverser la route ? Tout le monde s'en fout ou quoi ?
Mais David Erickson dormait au fond de la classe.
Ça lui arrivait souvent parce qu'il doit se lever tôt pour traire les vaches avant de venir à l'école.
M. Flaherty a marché jusqu'à lui à pas de loup, l'a attrapé par le coup et l'a traîné jusqu'au tableau.
- Et bien Erikson, j'attends votre réponse !
David s'est mis à pleurer.
Puis M. Flaherty a commencé à essuyer le tableau avec les joues du pauvre Davie. C'était sa méthode pour nous faire rentrer la grammaire, le calcul, l'histoire et la géographie dans le crâne. La méthode dure. (pp. 18-19)
Ça lui arrivait souvent parce qu'il doit se lever tôt pour traire les vaches avant de venir à l'école.
M. Flaherty a marché jusqu'à lui à pas de loup, l'a attrapé par le coup et l'a traîné jusqu'au tableau.
- Et bien Erikson, j'attends votre réponse !
David s'est mis à pleurer.
Puis M. Flaherty a commencé à essuyer le tableau avec les joues du pauvre Davie. C'était sa méthode pour nous faire rentrer la grammaire, le calcul, l'histoire et la géographie dans le crâne. La méthode dure. (pp. 18-19)
RENART : Le décret de notre roi n'as rien de magique ! Et savez-vous pourquoi ? Parce que le roi est un animal, comme nous ! Il rote, bave et flatule... Comme nous ! Le matin, il se lève... Le soir, il se couche et rêve... Comme nous. Et lorsqu’il était petit, il pissait au lit... Hé ! Hé ! Comme nous !
"J'étais dégoûté.
Toutes les réponses ne sont pas dans les livres."
Toutes les réponses ne sont pas dans les livres."
- Tu feras ce que tu voudras mais pas maçon ! T'iras à l'école et tu apprendras un métier moins fatiguant, un métier qui ne déforme pas les mains et qui ne casse pas le dos ! C'est compris ?
Dolorès Wilson, intérimaire de 1re classe, fait chaque jour un nouveau métier. Espionne dans une grande entreprise le lundi, caissière au Mini-Market le mardi, Dolorès sait tout faire. Eddy, son chef de l'agence Oboulo, la surnomme : l'intérimaire de l'impossible.
- Si tu préfères du sucré, il y a de la confiture dans le placard derrière toi, dit-il.
- Non, non, ça va. J'aime bien le saucisson.
L'homme s'assoit, sort un couteau de sa poche et déplie la lame.
- Tes tranches, tu les veux comment ? Épaisses ou fines ?
En guise de réponse, Clément fond en larmes. Il ne s'y attendait pas du tout. C'est venu d'un coup. Comme du lait qui déborde d'une casserole. Impossible de se retenir.
- Non, non, ça va. J'aime bien le saucisson.
L'homme s'assoit, sort un couteau de sa poche et déplie la lame.
- Tes tranches, tu les veux comment ? Épaisses ou fines ?
En guise de réponse, Clément fond en larmes. Il ne s'y attendait pas du tout. C'est venu d'un coup. Comme du lait qui déborde d'une casserole. Impossible de se retenir.
- Maman ! Quel âge elle a, Géraldine ?
- Trente-six !
C'est le monde à l'envers. J'ai presque neuf ans
et j'écris une lettre au Père Noël
pour quelqu'un qui a quatre fois mon âge !
- Trente-six !
C'est le monde à l'envers. J'ai presque neuf ans
et j'écris une lettre au Père Noël
pour quelqu'un qui a quatre fois mon âge !
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