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Citations de Jean-Marie Pelt (507)


L'ergot (de seigle) était ignoré des médecins de l'Antiquité. Il fut mentionné pour la première fois en 1565 par Lonicer sous le nom de Clavus siliginis. Cet auteur, qui le croit peu toxique, met en évidence en 1582 sa forte action contracturante sur l'utérus. Cette propriété était déjà connue en médecine populaire, où l'ergot aidait aux accouchements difficiles. On avait même observé que des poules intoxiquées par l'ergot expulsent des œufs sans coquilles ! L'utilisation obstétricale de l'ergot ne va cependant pas sans risques, et des accidents graves ternirent sa réputation. Ce qui n'empêcha jamais les « faiseuses d'anges » d'en faire un large usage !
En revanche, l'usage de l'ergot en tant qu'hallucinogène semble n'avoir existé que dans la Grèce antique. Il semble que l'extase propre aux rares initiés appelés à célébrer les mystères d'Eleusis était due à une intoxication par un champignon cousin de l'ergot, le Claviceps paspali, contaminant diverses graminées et notamment les ivraies.
p. 235
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Dans un siècle platement matérialiste, qui donc reconnaîtrait encore la marque du Malin dans tant d’œuvres de décomposition et de mort qui pourtant minent l'avancée des sociétés industrielles ? Mais nous avons perdu le sens du langage symbolique que comprenaient si bien les bâtisseurs de cathédrales et qu'ils gravèrent dans leurs pierres. Car le Moyen Age fut sans doute moins obscurantiste qu'il n'y paraît ; et notre société moins libérée qu'elle ne le croit des forces obscures et menaçantes que l'homme de tous les temps redoute depuis toujours. D'où une sorte d'aveuglement fondamental, une opacité que ne dissipent ni les lumières de la raison, ni les progrès de la science, ni l'orgueil grandissant d'une humanité qui se croit enfin seule juge de son destin. Comment, dans ce contexte, imaginer que quiconque puisse être “possédé” ?
Les possédés étaient considérés, il est vrai, comme des hommes dangereux et on reste interdit par la cruauté des “traitements” qu'on leur infligeait.
p. 231
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L'usage hallucinogène et médical des Datura est très répandu au Mexique et au sud-ouest des États-Unis. Les huichols, par exemple, l'utilisent comme le peyotl ; mais ils connaissent aussi les dangers de cette drogue qui ne peut être administrée que par « une personne d'autorité et de savoir ». Dans de nombreuses tribus indiennes, le Datura intervient dans les cérémonies initiatiques aux-quelles les jeunes sont soumis au moment de la puberté, et qui marqueront leur entrée dans l'âge adulte. Ainsi, les indiens de Virginie maintenaient-ils les jeunes gens pendant une vingtaine de jours sous l'effet d'infusions de racines toxiques ils devenaient alors comme furieux, et « défaisaient » leur vie antérieure, perdant tous leurs souvenirs d'enfance pour entrer tout neufs dans l'âge adulte. Le Datura joue aussi un rôle important dans les rites vaudous, où l'on trouve également de telles pratiques caractérisées par une véritable dépersonnalisation des sujets soumis à de fortes suggestions tandis qu'ils sont placés sous l'influence de cette drogue aux effets particulièrement puissants.
p. 217
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Jean-Marie Pelt
La promptitude de l'effet variait d'ailleurs en fonction de la partie du corps enduite, les alcaloïdes actifs traversant plus rapidement la peau fine (tempes, aisselles, aine, creux poplité du genou). Les auteurs de ces philtres ou onguents magiques n'ignoraient rien de leur toxicité et ils recommandaient de les préparer “secundum artem”, sans omettre d'y inclure certains ingrédients destinés à en atténuer les effets. Faute de quoi ils risquaient de provoquer des paralysies, voire la mort, dans d'atroces souffrances.
Mages et sorciers connaissaient-ils les contrepoisons naturels de ces drogues ? Freinaient-ils la vitesse de pénétration des alcaloïdes dans le torrent circulatoire par addition de quelque principe particulier ? Une stricte étude de toxicologie, à partir des milliers de formules qui nous ont été rapportées, serait sans doute riche d'enseignement.
Ces formules sont généralement fort complexes l'une d'elles associe par exemple les classiques Solanacées (jusquiame et belladone) au très toxique aconit, mais aussi à des plantes banales comme le capillaire, l'osmonde (deux « fougères »), la joubarde, le verveine et l'héliotrope. Les fougères, on le voit, sont à nouveau présentes dans cette formule, ainsi que la verveine ! Ces plantes joueraient-elles un rôle particulier ? Seraient-elles des contrepoisons atténuant l'effet des alcaloïdes ? Enduit sur le manche d'un balai, l'onguent préparé avec ces plantes pénétrait le flux circulatoire par le contact de la vulve avec le balai que chevauchait la sorcière symbolisme sexuel et magie …se mêlaient dans cette pratique courante, notamment en Suède, au Moyen Age.
p. 214
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La peur est collective ; nous la portons ensemble ; elle nous rend solitaires.
Le péril est énorme, mais pas quotidien. Et l'instinct tenace de l'espèce demeure, qui exclut son autodestruction. A tort ou à raison, l'homme fait moins peur que Satan ou « les esprits mauvais qui vaguent en ce monde en vue de perdre les âmes ». Or le diable est mort.
Alors une autre peur surgit, celle d'un univers immense et vide. Une sorte de vertige et de trou... après la mort du Père. Une peur nouvelle, celle de l'adulte qui affronte sa condition et sa solitude.
Les terreurs de l'enfance sont d'une autre nature. Dans la profondeur des forêts, le primitif redoute un danger imminent, inconnu, sans visage. Des esprits maléfiques le menacent ! L'angoisse lui noue la gorge lorsqu'un singe de mort surgit sous ses pas. Car l'enfance de l'homme est marquée par la peur.
On imagine avec peine le poids de la sorcellerie, des sciences occultes et des superstitions dans la vie quotidienne d'autrefois.
206
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Au commencement était la peur
La vieille peur d'être et de mourir demeure, inexpugnable, inéluctable, existentielle. Mais la vie moderne la maquille, au besoin l'escamote. Le confort crée la sécurité. La télévision, la radio font diversion ; grâce à elles, on n'est plus jamais seul chez soi, quoique l'on se sente plus seul que jamais dans une foule. Le rythme des cadences empêche de penser. La marée des vacances enfle son tourbillon. Plus de temps pour écouter la nuit. Plus de temps pour la peur... Et la peur recule.
Le peur recule tandis que grandit la menace. Mille périls assombrissent l'horizon, de l'apocalypse atomique à l'irréversible épuisement des réserves naturelles.
p. 205
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Le chanvre ne provoque pas de toxicomanie au sens strict du terme : il n'y a ni dépendance physique ni crise d'abstinence au sevrage. Mais la dépendance psychique est incontestable : abandonner le chanvre demande du courage quand l'habitude est prise. Cesser de fumer, aussi d'ailleurs.
On s'est longuement interrogé sur l'aptitude du Cannabis à déclencher des troubles mentaux. Les spécialistes sont visiblement en désaccord sur ce point. Beaucoup l'ont nettement disculpé jusqu'à ces trente dernières années, mais la tendance semble aujourd'hui s'inverser. Bien entendu, la personnalité du sujet, c'est-à-dire le « terrain », joue ici un rôle déterminant : le chanvre n'entamera pas l'équilibre des plus forts et des mieux adaptés, mais pourra déclencher des psychoses irréversibles chez les sujets vulnérables. En fait, comme le note très justement le docteur Escoffier-Lambiotte, « la marihuana, comme toutes les autres drogues, comme tous les autres produits engendrant l'ivresse, l'oubli, le détachement, l'euphorie, le refuge, est recherchée en tant que remède à cette détresse alors qu'elle en accentue très vite, au contraire, le caractère irrémédiable ».
La drogue apparaît ainsi comme le “médicament” d'un psychisme déjà atteint …
p. 189
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Le fonctionnement de la mémoire est perturbé : le sujet répond avec retard aux questions qui lui sont posées ; l'enregistrement cérébral des informations est ralenti.
Le dernier stade est la descente (down).
[...]
75 % des drogués français le sont à Cannabis. Toutes les estimations indiquent une progression très rapide de cette drogue ; 1 389 tonnes ont été saisies dans le monde en 1967 contre 102 en 1947. Le professeur Kielholz estimait que 30 % des élèves américains se droguent au chanvre. Et les statistiques de tous les pays concordent pour relever une majorité de moins de trente ans parmi les amateurs, recrutés surtout chez les lycéens et les étudiants. L'extension du chanvre a pris une ampleur sans commune mesure avec celle des autres drogues.
p. 184
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Les relations d'origine orientale mettent l'accent tantôt sur le « kief », sorte d'extase, de repos profond et béat, tantôt sur la « fantasia », syndrome délirant et franchement hallucinatoire. On retrouve cette même dualité dans le comportement des jeunes drogués : rêverie immobile et aspiration au nirvana dans les communautés hippies, surtout en Orient ; manifestations bruyantes et agressives de blousons noirs motorisés et autres « anges de l'enfer ». Dans les deux cas, l'environnement, l'atmosphère, le climat psychique sont radicalement différents : quête d'amour et de communion chez les uns, agressivité et volonté de puissance chez les autres. Mais le comportement antisocial est toujours le dénominateur commun. Le docteur Olievenstein insiste sur ce point : « Le haschich, dit-il, a une incidence sociale évidente sur la transformation de producteurs en non-producteurs passifs. »
p. 181
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L'herbe des assassins
L'habileté et la cruauté des “fedawis”, redoutés des croisés, leur valut en Europe le qualificatif d'assassins. Saint Louis lui-même avait failli tomber sous leurs coups. La réputation du grand maître de l'Ordre, le « vieux de la montagne », retranché dans sa forteresse inexpugnable d'Alamot, s'étendait sur tout le Moyen-Orient. L'influence de la secte se fit sentir jusqu'au XIIIe siècle, date à laquelle les assassins furent exterminés à leur tour par les envahisseurs mongols et le sultan d’Égypte.
Le 7 juillet 1809, dans une communication à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, l'orientaliste Sylvestre de Sacy rapprocha le terme « assassin » du mot « haschichin » qui servait à désigner les “fedawis” dopés par le “haschich”. Le chanvre, car c'est du chanvre qu'il s'agit, devenait « l'herbe du crime ».
Mais l'usage du chanvre est bien antérieur à cette époque. On trouve sa trace en Chine au XVe siècle avant notre ère : sédatif des douleurs rhumatismales et de la goutte, médicament de l'aliénation mentale, le chanvre a déjà une solide réputation. 11 figure sur le papyrus d'Ebers, à côté de l'opium, de la jusquiame et de la mandragore. Ainsi, il y a trois millénaires, cette herbe originaire des versants himalayens de l'Inde avait déjà gagné la vallée du Nil. A la même époque, elle était aussi utilisée par les prêtres de la Perse et de l'Inde, et s'était déjà répandue dans les classes pauvres de ce pays. La médecine grecque l'hérite de l’Égypte et Dioscoride lui reconnaît le singulier pouvoir « de faire venir au-devant des yeux des fantômes et illusions plaisantes et agréables ». Mais Galien se méfie de cette herbe qui a « la vertu de blesser le cerveau quand on en prend trop ». Au Moyen Age, pendant le long déclin de la médecine en Occident, les Arabes vulgarisèrent son emploi. Le chanvre se substituait à l'alcool, interdit par le Coran.
La drogue suit alors le mouvement des invasions arabes ...
p. 172
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L'histoire de la coca n'a rien à envier à celle de l'opium. Connue des Andins bien avant l'arrivée des Espagnols, elle suscita des convoitises et alimenta les rivalités tribales : il y eut donc des guerres de la coca, comme il y eut des guerres de l'opium. Mais les premières sont moins célèbres, qui n'opposaient que d'obscures tribus dans la nuit de l'Amérique précolombienne. Bien entendu, les Espagnols réagirent : le trône et l'autel s'allièrent contre une drogue dont on avait vite remarqué qu'elle ne favorisait guère l'élévation intellectuelle ...
p. 161
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Après une cure de désintoxication réussie, une difficulté nouvelle surgit : la réinsertion sociale du drogué. C'est alors que la tentation de la récidive se manifeste.
Par le fatal enchaînement des causes et des effets, le retour à ses anciens compagnons l'amènera bientôt à ses anciennes habitudes, puis à son vice. Seuls une « rupture écologique totale », un « nouveau départ » peuvent le sauver. Mais pour rompre le cercle, pour l'ouvrir sur l'avenir, quelle est sa liberté ? Réussira-t-il à dire non au passé, à se libérer de son étreinte, à repartir neuf ? Mais le passé l'oubliera-t-il, lui ?
Cette question se pose chaque jour, et à tout propos, pour chacun de nous. Notre expérience intime, notre conviction, est qu'elle n'est point résolue... Pessimisme ? Déterminisme ? Certes non. Car la liberté existe. Mais elle est en devenir, loin au devant de nous. L'homme émerge, mais avec la lenteur des grands événements géologiques.
p. 161
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La culture du pavot se développa donc en Chine continentale, des vallées des grands fleuves jusqu'aux confins du Tibet.
Au début de ce siècle, la Chine était devenue le premier producteur mondial d'opium. On estimait sa production à 30 000 tonnes par an. Elle était suivie par l'Inde (7 000 tonnes), la Perse (1 600 tonnes) et la Turquie (300 tonnes environ). Le nombre des Chinois intoxiqués était passé de 2 millions en 1850 à plus de 120 millions en 1878. Dans la seule ville de Chunking qui comptait 130 000 habitants, on dénombrait à la fin du siècle 1 200 fumeries d'opium ; selon les consuls britanniques, dans certaines provinces, tous les hommes et la plupart des femmes étaient toxicomanes !
On reste littéralement confondu par le cynisme de la politique occidentale à l'égard de la Chine impériale. Il est assez piquant de voir aujourd'hui la Chine populaire accusée parfois de favoriser l'introduction de la drogue dans la jeunesse pour accélérer la crise des sociétés occidentales. Si cette accusation comporte une part de vérité, comment ne pas y voir un simple et juste retour des choses ? Quant à « l'indexation » par le traité de Tien-Tsin du sort du christianisme sur celui de l'opium, comment s'étonner qu'ils aient subi l'un et l'autre, à l'issue de la révolution maoïste, la même « interdiction de séjour » en Chine !
p. 140
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Dans cette formule sophistiquée, l'opium était mêlé A plus de soixante drogues ! L'empereur Marc-Aurèle qui souffrait de maux de tête en prenait chaque jour « gros comme une fève d’Égypte », ce qui explique son stoïcisme légendaire et son mépris de la douleur. Ainsi, bien avant d'être une drogue, l'opium fut un grand médicament. Incapables de comprendre les causes des maladies, mal armes pour les guérir, les premiers thérapeutes s'employèrent d'abord a en calmer les effets : c'est donc sur leur aptitude a supprimer la douleur qu'ils étaient juges. Or, en se domaine, leur arsenal thérapeutique était remarquable, puisqu'ils connaissaient déjà l'opium, le chanvre, la jusquiame, la mandragore, le datura, la laitue vireuse et le nenuphar4. Et la mort de Socrate fut sans doute adoucie par l'addition d'opium a la ciguë.
p. 134
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Si la question a pu se poser il y a quelque temps, il semble bien qu'elle doive se poser de moins en moins. Car la réputation du chanvre (cannabis ou haschisch) s'aggrave au fur et à mesure que la science explore sa chimie et sa pharmacologie. Sans égaler, tant s'en faut, le danger des autres poisons de l'esprit, on doit néanmoins le considérer comme un de ces agents « déstructurants », dont l'impact répété ne peut qu'aggraver la fragilité du psychisme. Son extension actuelle est un des signes les plus alarmants de ce mal de vivre endémique qui contamine de proche en proche les sociétés industrielles.
p. 126-27
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Mais ces alcaloïdes si divers que fabriquent les plantes, à quoi servent-ils au juste ?
[...]
… la plante stockerait les alcaloïdes pour se débarrasser de substances inopportunes. Processus de stockage sans conséquence chez les végétaux dépourvus de système nerveux, mais aux conséquences surprenantes chez les animaux puissamment « réactifs » à ces substances. Mais pourquoi si réactifs, si sensibles à ces toxiques végétaux ? Quel est le sens profond de cette incompatibilité ?
Faute de pouvoir l'expliquer, au moins peut-on tenter d'en déduire les conséquences. Tout se passe comme si l'alcaloïde favorisait l'espèce qui le contient dans la confrontation immémoriale de la plante désarmée à la voracité de l'animal. Heureuses plantes à alcaloïdes que les animaux, instruits par un instinct millénaire, se gardent bien de toucher. Heureuse colchique que, prudemment, la vache rejette dans sa mangeoire. Heureux Peganum, herbe verte et attirante dans la plus totale aridité des grandes steppes d'Orient, mais qu'aucun mouton jamais ne broute. Savez-vous l'avantage que la nature vous a donné en vous faisant poison ?
p. 122
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C'est donc à un véritable feu d'artifice que l'acétaldéhyde se livre dans le cerveau alcoolisé, forgeant une bonne série de substances notoirement actives.
Contraint dans notre exemple à écouler subitement un stock de molécules inhabituelles à un rythme rapide, l'organisme cherche une voie, une issue ; il la trouve : il suffit de faire comme font les plantes ; de se souvenir des origines de la vie, lorsque, il y a des millions d'années, le fossé entre l'animal et le végétal ne s'était pas encore creusé ; de retrouver le savoir de quelque ancêtre lointain. Bref, placés devant les mêmes données biochimiques, l'homme et le pavot réagissent de la même manière. La vie est une réalité unique, logique, homogène.
p. 121
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Quant aux boissons alcoolisées, elles appartiennent à tous les continents. Bien malin qui en connaîtrait l'origine. L'histoire regorge d'alcooliques célèbres, d'Alexandre le Grand à l'empereur Tibère, sans compter les papes, de Léon X à Sixte Quint !
p. 112
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Mais sont-elles aussi bénignes ? Comment justifier leur emploi massif ? Comment minimiser leurs désastreuses répercussions sociales, faute de pouvoir les escamoter ? Preuve tangible de l'incapacité foncière de l'homme moderne à rompre ses aliénations ataviques ! Et par là même signe de sa fraternité essentielle avec le plus primitif de ses ancêtres.
p. 73
Car il n'y a pas de frontière infranchissable entre la plante et l'homme, et les mécanismes fondamentaux de la vie sont les mêmes dans les deux règnes !
p. 81
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DROGUES ET PLANTES MAGIQUES
Au-delà d'une communauté de vie et de langage, les peuples s'expriment par leurs traditions, leurs rites et leurs croyances. L'utilisation de drogues constitue un élément essentiel des cultes ancestraux, au même titre que le verbe ou la formule magique qui leur confèrent leur sens mystérieux et sacré.
p. 23
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