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Critiques de Jean-Noël Orengo (51)
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Les jungles rouges

Surpris, au début, de trouver Clara et André Malraux, en 1926, dans ce qu'on appelait à tort l'Indochine, colonies qui regroupaient des peuples différents (les Khmers, les Amanites et les Vietnamiens), j'ai peu à peu pris goût à l'histoire.



Les Jungles rouges est un roman qui m'a éclairé sur une période pas si lointaine, période qui a vu l'empire colonial français, comme on disait, s'effondrer. Jean-Noël Orengo, auteur que je découvre grâce aux Explorateurs de la rentrée littéraire 2019 de Lecteurs.com, démontre une écriture flamboyante, bien en adéquation avec cette jungle dans laquelle il nous entraîne à plusieurs reprises et qu'il décrit si bien.

Je me suis fait rapidement aux changements d'époque. Alternent le milieu des années 1920 avec la montée de plus en plus évidente des désirs d'indépendance en Indochine, les années 1950 durant lesquelles les futurs leaders indépendantistes se retrouvent et se forment à… Paris, puis 1973 et 1975 avec la prise du pouvoir sanglante par les khmers rouges, la fin du XXe siècle revenant à Paris et même à Trouville et le coup de théâtre final, en 2016. L'auteur précise, pour chaque nouveau chapitre, le lieu et la date pour ce qui va se passer, ce qui est précieux.

Entre volonté farouche d'indépendance et départ vers des horizons fantasmés - l'Asie du sud-est pour les Européens et l'Europe de l'Ouest pour les Thaï, Khmers, Vietnamiens - le roman est dense, un peu fouillis mais c'est volontaire, je pense, même si cela m'a désorienté parfois. Pourtant, cela a été une formidable motivation pour aller au bout de cette histoire terrible mêlant amour, politique et sexe tarifé ou non.

Jean-Noël Orengo m'a bien fait ressentir les dégâts irréparables de la colonisation, les mélanges de peuples pas toujours réussis et l'échec de théories parfaites sur le papier mais désastreuses dans leur application. Plongé dans cette histoire compliquée, je voulais toujours en savoir plus et je suis parfois resté un peu sur ma faim. En tout cas, les souffrances, les drames, les morts innombrables causés par la barbarie des khmers rouges et les bombardements américains ne doivent pas disparaître des mémoires.

L'auteur m'a donc fait aussi rencontrer Clara et André Malraux, démystifiant le grand homme, puis m'a plongé dans la vie quotidienne au Cambodge, en Thaïlande, au Vietnam mais aussi en France. Son style est bluffant parfois, son écriture d'une richesse intense et le coup de théâtre final, même s'il emprunte des chemins détournés, mérite d'être souligné.



J'ai beaucoup appris en lisant ce livre. J'ai été ému, horrifié aussi, lassé parfois par des détours que je n'attendais pas. Marguerite Duras est même venue compléter le tableau. Était-ce vraiment nécessaire ? Oui, mais pas indispensable.




Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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La Fleur du capital

Encore un écrivain français captivé par la capitale planétaire du tourisme sexuel : Pattaya. Jean-Noël Orengo nous gratifie d'un pavé de 750 pages. Agrémenté d'une construction narrative alambiquée (et fastidieuse) et d'incessantes (et gratuites) coquetteries typographiques. Tout ça pour quoi ? Pour enfoncer les stéréotypes les plus éculés. On a droit à l'inévitable, fascinant et impénétrable "katoy" (transsexuel), produit d'appel patenté de la prostitution thaïlandaise. A la déchéance du client européen, engagé dans une double démarche de perdition/rédemption. Au thème ressassé d'un Occident décadent et las, venu par charters entiers se régénérer au contact de la jouvence low-cost extrême-orientale. Etc, etc...Aucune mise en perspective, autre qu'égotiste, de l'économie libidinale mondialisée. Au vu du titre de l'ouvrage, pourtant, on imaginait presque accompagner Samir Amin au pays du sourire. On se retrouve avec un Claude Farrère déluré et prétentieux....Sur le même sujet, mieux vaut lire (ou relire) "Pattaya beach", de Franck Poupart ou, surtout, "Old is Beautiful", de François de Negroni..
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Les jungles rouges

Premier tableau, le livre s'ouvre sur une première date et un premier lieu Phom Penh 1924, le rideau se lève sur deux personnages Clara et André, une histoire d’œuvres Khmères, une nouvelle chance pour un couple qui avait tout perdu en bourse et qui espérait en ce lieu faire fortune.



Cet homme érudit, élancé, maigre est André Malraux, Clara est son épouse. Cela fait trois mois qu'ils ont été arrêtés, placés en résidence surveillée. Ils sont avec leur boy, Xa, qui leur a été attitré à leur arrivée au Cambodge.



Deuxième tableau, nouveau lieu et nouvelle date, Paris 1951. Un nouveau personnage fait son entrée, Saloth Sâr, étudiant, boursier de son pays, nous le suivons dans ses pérégrinations. A Paris ce dernier rencontre Xa Prasith, qui devient ami, un jeune qui soit disant bénéficie de la protection d'un homme célèbre.... Mais qui est-il vraiment ? Comme Saloth Sâr, si son nom ne vous dit rien, vous le connaissez, mais vous découvrirez qui il deviendra sur la scène politique de son pays ?



Sur de nombreuses pages on se ballade entre Paris et Saïgon à des époques différentes, entre 1925 et 1952. D'un regard interrogatif, nous suivons les deux jeunes étudiants et le couple Malraux qui perd tout et doit revenir sur la France ... Pour connaître une nouvelle ascension essentiellement politique et littéraire.



Troisième tableau, un couple nouveau apparaît sur la scène, Marie et Maxime La Rochelle, des jeunes diplômés de l’École des Langues Orientales, chercheurs et enseignants. Des lieux Bangkok, Trouville-sur-mer, des années 1973 à 1980.



Non, je ne peux vous raconter davantage, il ne faut rien révéler de plus. A vous de découvrir ce scénario très inspiré, certes complexe car habité de très nombreux personnages, des époques différentes. Surprenant par les identités de ces personnages. Passionnant par la richesse de l'Histoire de l'Asie du Sud Est et remarquable par une intrigue qui nous tient en haleine dès la deuxième partie du roman.



C'est le premier roman que je lis de cet auteur Jean-Noël Orengo, j'en suis très heureuse et très impressionnée même si il faut l'avouer, j'ai eu du mal à m'imprégner de l'histoire au début de part la multitude des personnages, de phrases très longues parfois.....me demandant où l’auteur voulait nous emmener. Et puis un déclic, une page, deux nouveaux personnages et là tout s'enchaîne et c'est la joie parfaite de la lecture ! Entre fiction et réalité, un pari réussi !

Vous l'aurez compris amis Babélios, une lecture que je vous conseille vivement pour les inconditionnels de la grande Histoire ...... de l'Asie du Sud-Est ....

#LesJunglesRouges #NetGalleyFrance
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L'Opium du ciel

Une occasion pour moi de découvrir un auteur, Jean-Noël Orengo, qui s’est fait connaître avec son premier roman, « La Fleur du capital », Prix Sade et Prix de Flore en 2015.

« L’Opium du ciel » est-il un « mélange d’archéologie, de science-fiction et d’actualité » ? (cf sa quatrième de couverture)

Le côté Science-fiction ? C’est certain.

Le narrateur est en effet… un drone, qui a été reconstitué à partir des restes d’un drone civil et un drone militaire abattus lors de guerres au Moyen orient.

Par l’entremise de ses parents « adoptifs » archéologues de profession, il est doté d’une intelligence de haut niveau qui lui confère un esprit d’analyse.

Un esprit bien singulier, car fortement inspiré par la fréquentation des amis de ses parents, Jacques Brégier, Louis Pauwels, Martin Bernal, qui réapparaissent (entre autres) dans ce « conte »; des esprits non conformes aux dogmes de leur discipline d’expertise.

Enfin, il dispose d’une large autonomie, qui va lui permettre une exploration vaste de notre monde, et des observations vues du ciel.



Je penserai plutôt à un essai, d’une forme originale, qui puise son style dans une hybridation des codes:ceux des récits psychologiques, des thrillers et du roman initiatique.

Les faits d’actualité sont revisités sans concession, en particulier concernant la France et le Moyen Orient; mais aussi des aspects religieux majeurs, avec la remise en question des dogmes fondateurs des religions monothéistes, avec l’éradication, dans les Temps Anciens, du Féminin au profit du Dieu unique Masculin.



Le texte est dense, avec une érudition parfois poussée; des fulgurances (évocation de H.P. Lovecraft).

Si les émotions des personnages et les touches d’humour l’éclairent, le rythme est lent et le ton, sombre qui en rendent sa lecture exigeante.



Une lecture, qui se révèle intéressante par l’ambition des questions abordées et par la réflexion qu’elles suscitent chez le lecteur, mais que j’ai trouvée… déroutante avec une préférence pour le premier roman de l’auteur.



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La Fleur du capital

Je souhaite laisser une note de lecture sur ce livre pour 2 raisons précises :

- la première est évidemment parce que ce roman ne peut être, devant son projet, laissé de côté ou regardé de manière indifférente tant il a tout l'air de représenter le grand roman français de ce début du XXIe siècle et qu'il faut donc essayer d'en parler tant bien que mal pour comprendre comment un tel geste d'écriture est possible dans ce pays qui ne publie que de l'autofiction désespérée, mais aussi, tout simplement – que l'on s'intéresse au sujet ou pas – de souligner l'importance à le lire sérieusement ;

- Or, ma seconde raison découle de la première : je souhaite répondre dans cette note à ceux qui, apparemment, ont intentionnellement ouvert des profils pour cracher sur ce livre (le même jour ou presque - nommés DSQ, grandloup et autre adam1 – et qui ne critiquent aucun autre livre sauf celui-là pour en dire n'importe quoi, maniant comme par hasard les mêmes références… Personne n'est dupe et en tant que lectrice, je trouve ces procédés écœurants d'autant que j'aimerais souvent lire de tels romans plus souvent et qu'il est suffisamment rare d'en trouver pour être honnête – encore une fois même si le sujet du roman est particulier (prostitution et que l'on peut être en retrait par rapport aux propos tenus par l'auteur).

Passons donc au livre lui-même, à sa lecture réelle, à l'importance de cette œuvre au regard même de l'Histoire de la littérature française (je précise que je suis une lectrice qui aime la lecture davantage pour le travail de sa langue que pour ses « Histoires » donc, évidemment aussi, pour ses analyses de la société contemporaine à travers un regard lucide mais absolument artistique, du moins « littéraire » qui me donne à entendre une langue autre que celle que je lis ou manie toute la journée à rédiger des rapports techniques dans mon milieu professionnel (pétrole, gaz et matières minéralogiques).

Pourquoi ce roman est-il – à mes yeux – d'une importance cruciale pour tout lecteur honnête et qui aime vraiment la « littérature » : parce qu'il est époustouflant par son geste d'écriture (structure, découpage, rideaux, actes, césures, citations, insertion, typographie, dialogue, style, plongée dans le réel insoupçonnable, etc.) qui est celui de décrire esthétiquement des personnages et un territoire méconnu sinon inconnu de notre culture : le Siam, Pattaya, l'Asie cachée, secrète, magique mais violente aussi. Mais d'abord et surtout parce que c'est une fiction enivrant, vivante comme un organisme qui évolue sans cesse, qui vous prend à la gorge et au cœur à chaque chapitre et notamment par le portrait incroyable de cette « France qu'on quitte » que l'on rencontre guère dans les reportages des journaux. C'est donc le « Roman du roman » : c'est l'oeuvre absolue que la littérature, dans son essence même, tend à en produire parfois, si rarement et qui est un mélange de Claude Simon, de David Goodis, ou encore de Michael Connelly (dans son rapport au réel et à la violence urbaine, sociale, psychologique), tous trois que je lis assidument depuis 30 ans. Ce roman peut-être aussi à considérer - dans sa structure et son ambition sur la langue - proche d'un Proust (par son récit de tas d'autres récits : 5 actes, 5 personnages, 5 situations qui s'entrecroisent autour de la figure d'un ladyboy) ou d'un Céline (comme ce voyage au bout du bout du bout de ce Pattaya qui est, en plus d'être cette fleur, représente aussi ses nuits nombreuses, festives, glauques, burlesques, paradisiaques ou infernales).

Alors, oui, on peut – qu'on aime ou pas le projet – considérer ce roman comme un "chef-d'oeuvre" authentique tel qu'il en existe une poignée par siècle et encore... Si vous, lecteurs drogués de la langue et du style, amoureux de cette beauté à assoir sur vos genoux comme à lire de vos yeux grands ouverts, vous vous lamentez de ne rien vous mettre sous la dent qui vous propulse, vous jette dans l'émerveillement, alors jetez-vous sans plus attendre sur ce premier roman qui est cette fleur et cette quintessence de la littérature française comme depuis si longtemps, nous n'avions pas eu la chance d'en lire une aussi belle, aussi forte, aussi corrosive !

Et que tous ceux qui ne l'aiment pas et qui lui crachent dessus argumentent autrement que dans leurs propos pathétique du niveau degré zéro. Pour ma part, j'adore cette Fleur et dis bravo à ce jeune auteur qui mérite notre humble considération de lecteur… contenté ! C'est si rare de le déclarer. J'attends donc avec impatience son prochain roman.



PS ce 7 octobre 2015 :

J'apprends ce matin que La Fleur du Capital qui a reçu le Prix Sade 2015 vient de se voir décerner le 6 octobre la "Bourse de la découverte 2015" du Prix Prince Pierre de Monaco et qu'il serait en lice pour le Prix de Flore 2015. Informations parallèle à ma critique, histoire de souligner que lorsqu'on aime à ce point un roman comme j'ai pu tant l'apprécier, il n'y a jamais de hasard.
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Les jungles rouges

« Je suis khmer, pas vietnamien. Pas annamite. On ne s'entend pas. L'Indochine, pas exister ! L'Indochine, c'est votre histoire, pas la nôtre ! Mais votre occupation nous unit ! » (p. 19) Qui était Xa Prasith, figure énigmatique d'une Asie sud-orientale en pleine mutation ? Fils du boy du jeune couple Malraux, meilleur ami du futur Pol Pot, veuf inconsolable, père près au dernier sacrifice pour sauver son enfant, héros légendaire disparu dans des circonstances troubles : il était tout cela et plus encore. Son chemin croise celui de Catherine Leroy, photographe de guerre. Plus tard, c'est Marguerite Duras qui est fascinée par sa fille, Phalla, adoptée par un couple de Français. Le mystère qui entoure Xa Prasith n'est pas dissipé : pour que le voile se lève, il faudra un dernier voyage, un retour vers l'ancienne terre des jungles rouges. « Elles sont hantées, habitées des pires créatures de la terre, minuscules et voraces, de félins fous et surtout d'esprits, de fantômes – une armée de l'au-delà. Des jungles rouge meurtre, comme la couleur des pistes de ce pays menant vers les populations les plus reculées, les plus visitées de la colonie. » (p. 28 & 29)



Le 1er août 1954 marque la fin de la guerre d'Indochine, mais la guerre du Vietnam ne tarde pas à prendre le triste relais des affrontements. Les Américains ont remplacé les Français et le désir d'indépendance des populations autochtones est de plus en plus vivace. Mais tout passe et tout cesse. Des années plus tard, les morts ne sont plus que des chiffres et tout reste à dire et à inventer pour parler des conflits. « La guerre s'étiolait vers son aboutissement. Bientôt elle serait un souvenir immense offert en pâture au cinéma et à la littérature. » (p. 130) Le talent de Jean-Noël Orengo est d'éviter la fresque historique pour proposer ce qui est presque une chronique en prise directe. En suivant les voix des multiples intervenants de ce roman choral, on se frotte à une réalité dure, palpable, pleine d'odeurs et d'humidité. Les guerres d'indépendance ne sont pas les périodes historiques qui m'intéressent le plus, mais j'ai plongé avec beaucoup de curiosité et d'intérêt dans ce roman qui mérite amplement sa place dans la première liste des candidats au prix Renaudot.
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2017 : L'élection improbable

J'ai posté deux citations de ce recueil en en finissant la lecture le 25 novembre 2016, mais je n'en ai rédigé la chronique que ce 17 février. Et grand bien m'en a pris !

En donnant à ce recueil de récits de politique fiction, le titre « 2017 l'élection improbable », les éditions La Tengo ont fait mentir les tenants du complot et de la dénonciation d'un système politico-médiatique plus prompt à mettre le couvercle sur la marmite qu'à passer les plats à ceux qui ont réellement faim.

En effet, la réalité que nous vivons va au-delà de ces nouvelles qui, pourtant, au moment de leur parution, semblaient s'être placées sous l'égide de la plus haute improbabilité et de la plus grande iconoclastie.

Au fond, n'est-ce pas là, la preuve que ceux qui conspuent avec force la philosophie de mai 68 ont tort ? La campagne électorale que nous vivons actuellement montre non seulement que « l'imagination est au pouvoir » mais qu'il est aujourd'hui « interdit de s'interdire » toute hypothèse, même les plus farfelues.

D'ailleurs, la victoire du PSG sur le Barça, 4-0, n'est-elle pas à mettre à l'actif de cet air de liberté qui souffle et renvoie à dash les certitudes du passé ?

Ça vous en bouche un coin, non ? Ce retour de slogans que certains n'avaient pas hésité, tout à leur enthousiasme juvénile, à jeter aux orties.

Bref. La vie est vraiment formidable !

11 nouvelles. 11 auteurs. Comme dans une équipe de foot.

Pour moi, La palme revient à «Sarko Papillon», de Thomas Legrand qui imagine notre Nicolas, enfermé dans son propre corps après une collision avec la Porsche Cayenne de Didier Barbelivien, qui s'est suicidé au passage. Réveil du cycliste à l'hôpital. Seule Isabelle Balkany est autorisé par lui à lui rendre visite. On craint le pire. Un nouveau choc. Nicolas est resté dans le coma pendant toute la campagne des présidentielles et il faudra prendre des pincettes pour lui annoncer qui est l'heureux élu. Je ne dévoile rien. Il vous faut lire cette nouvelle.

J'ai bien aimé aussi, « En attendant Angela » de Marie Desplechin. Une famille d'immigrés qui donne à ses enfants pour prénom, le nom des Présidents de la République. Sarkozy et Hollande pourraient être frères…et leur soeur Angela… La famille se demande avec angoisse s'il faudra en arriver à baptiser Marine la petite dernière. Heureusement les évènements en décident autrement…

Jérome Leroy a, sans s'y attendre, anticipé la sortie de Juppé. Vainqueur des primaires, il se retrouve candidat face à Alfred Garcia le candidat de l'ESD (l'Eglise de la Sainte Déconne).

On ne peut passer sous silence la mise sur orbite de Rachida Dati par Frédéric Ciriez dans « le Théâtre Ovale », après une éclatante victoire à la primaire de la droite et du centre. Elle installe son QG de campagne dans les tours Les Mercuriales Porte de Bagnolet « Les Twin Towers » du pauvre précise l'auteur.

Que dire de cette soirée électorale dans «Les Quatre Mercenaires» de Jérémy Collado. Marine le Pen est élue au premier tour. Conseil de guerre à l'Élysée. Sarko, Méluche, Hollande et Bayrou continuent à se bouffer le nez, et à se lancer leur responsabilité réciproque au visage. Incapables de saisir la réalité de ce qu'ils sont en train de vivre.

Je ne vais pas passer en revue les 11 nouvelles, qui présentent toutes un intérêt, vues du 17 février 2017.

Au fond, et je ne fais ni de l'antiparlementarisme, ni du « tous pourris », un fil rouge commun à toutes ces histoires, les hommes et les femmes politiques qui prétendent à l'investiture suprême, ont-ils vissé au corps et à l'esprit le désir de servir la France ou simplement le désir de parachever une carrière politique par la plus haute distinction ? Je n'ai toujours pas la réponse, et cela ne m'empêche pourtant pas d'aller voter. C'est cela aussi la Démocratie. Croire en l'incroyable.


Lien : http://desecrits.blog.lemond..
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Les jungles rouges

Ce roman, découvert totalement par hasard, est un subtil mélange entre réalité et fiction, entre personnages ayant vraiment existé, ayant eu leur part dans l’Histoire de l’Indochine (André et Clara Malraux, Pol Pot, Thioun Prasith, pour n’en citer que quelques-uns) et personnages de l’invention de Jean-Noël Orengo, comme justement celui au centre de cette histoire, Xa Prasith. C’est également un subtil mélange entre plusieurs époques, des années 1920 à notre monde contemporain, époques pendant lesquelles nous suivons la genèse et l’évolution de ce personnage au fil des ans.



N’étant que peu familière des évènements racontés, au contraire des personnages historiques évoqués, je n’ai à aucun moment eu la sensation de me trouver face à des scènes historiques ; je me suis de ce fait laissé entraîner en quelques pages par une intrigue parfaitement construite, romanesque par excellence, qui m’a projetée avec aisance dans les lieux et époques décrits.



Qui plus est, Les jungles rouges fait montre d’une très belle plume, toute en mouvement, en ce qu’elle parvient à alterner, selon les personnages centraux des chapitres, entre plusieurs postures et styles, plus ou moins sensibles et poétiques, plus ou moins concrets et pragmatiques, sans que cela ne se ressente de manière artificielle à la lecture. Cette plume ne vient, ainsi, que renforcer la construction déjà très pertinente de l’intrigue.



Un belle découverte en somme que ce roman : je pense lire d’autres ouvrages de son auteur, dont j’ai particulièrement apprécié le style et la capacité à s’approprier l’Histoire, sans pour autant en dénaturer l’essence – après m’être tout de même renseignée sur les évènements réels évoqués pour avoir le fin mot de l’histoire, réelle ou fictive -.



Je remercie les éditions Grasset de m’avoir donné la possibilité de lire cet ouvrage via Netgalley.
Lien : https://lartetletreblog.word..
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Les jungles rouges

Très beau coup de cœur ❤️ ❤️ ❤️ pour les Jungles Rouges de Jean Noël Orengo.

Un excellentissime roman, ambitieux et osé qui vibre, étincelle de mille feux. Une'écriture puissante et flamboyante. Un très brillant récit choral aux multiples atouts, aux multiples aspects, aux multiples attraits.

Début du XXIème siècle, l'Asie du Sud Est est une région forte et triomphante qui part à la conquête du monde

Début du XXème siècle, cette même Asie était humiliée, soumise à la colonisation.

Quelle fulgurante avancée... Au centre de cette période, il y a les jungles rouges et son fil rouge, son héros mystérieux et énigmatique Xa Prasith dont le père fut lié à André Malraux. Xa, militant nationaliste cambodgien qui fut l'ami de Saloth Sâr futur Pol Pot,...Xa officier Kmer Rouge qui deserta un mouvement prix de folie, confiant phalla sa fille à un couple de Français. Xa qui sera omniprésent dans la vie de Phalla et de son petit ami Jean Douchy jusqu'à une révélation finale qui viendra tout bouleverser....

Un roman brassage d'époques et de personnages fictifs et réels, une galerie haute en couleur, on y côtoie ainsi, une Marguerite Duras vieillissante ... Un roman non linéaire, ni dans la temporalité, ni l'action. Une intrigue plutôt alambiquée qui telle une vague déferle d'une berge à l'autre du Mekong, en passant par Paris...

Un roman de la fascination, fascination de l'auteur pour l'Asie., chaque mot en est le reflet, chaque phrase en est le souffle. Orengo a un talent pour montrer le romanesque des guerres.



Un roman qui va au dela de l'histoire et met en exergue les amours mixtes, qui prônent l'indépendance, en dénonçant les méfaits du colonialisme le tout baigné dans un parfum d'ailleurs et d'exotisme..

Un roman cinématographique aux images colorées qui ravivent notre imagination, un récit à la scénique Hollywoodienne....



Roman finaliste prix Renaudot 2019
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La Fleur du capital

Pattaya stade terminal de la misère sexuelle occidentale ? On nous a déjà fait le coup, notamment Houellebecq. Thématique paresseuse et aussi vieille que le voyage exotique. Seul François de Negroni (Old is Beautiful) a su montrer que, dans la "ville-bordel", se dévoilait d'abord un rapport de classe qui renvoie aux pays d'origine et à l'inégalité sociale face aux injonctions du marché du désir. Les élites mondialisées - si promptes à condamner le touriste sexuel - ont d'autres terrains de jeux et d'autres pratiques transgressives.
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La Fleur du capital

L'auteur se prend volontiers pour Malcolm Lowry ou Céline (entre autres identifications flatteuses). Mais son univers romanesque, caricatural et néocolonialiste, fait davantage penser à Gérard de Villiers, avec moins d'économie de moyens, hélas !
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Les jungles rouges

Un roman passionnant mais tellement foisonnant qu'il nous perd à plusieurs reprises, nous égare quelque part entre Vietnam, Cambodge et Thaïlande, quelque part dans les jungles rouges... (plus d'infos ici : https://pamolico.wordpress.com/2019/08/25/foisonnant-mais-passionnant-les-jungles-rouges-jean-noel-orengo/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Les jungles rouges

le début m'a intéressée : il allait être question de la guerre d'Indochine puis celle du Vietnam, les américains prenant la suite des français; les khmers rouges, Sianouk et Pol Pot: j'en avais entendu parler, surtout de Dien Bien Phu quand j'allais vers mes dix ans.

Ensuite, c'est devenu si compliqué que j'ai failli abandonner, l'image des Malraux est négative: voleurs d'oeuvre d'art qui laissent quasiment tomber leur boy; lequel engendre Xa Prasith dont les faces multiples sont évoquées au long du livre.

La première partie alterne des chapitres "légendes dorées" et jeunesses mystérieuses".Cela se termine en 1929. La deuxième partie commence en 1968, avec une photographe qui réussit à saisir l'ennemi. continue avec Octobre rouge, puis l'Ambassade de France: où Prasith confie Phalla au couple La Rochelle, leur faisant promettre de raconter sa vie à sa fille; ensuite c'est le Haut-Parleur: propagande. La troisième partie se passe à Trouville en 1980 sous les yeux de Marguerite Duras ou à Paris en 1996 où Phalla crée des éventails; en 2016, l'ami de Phalla enquête sur son père biologique...et cela conduit à un bouleversement



J'ai envie d'abandonner mais miracle à partir de la page 164, cela devient un roman où un couple stérile se voit remettre un nourrisson dont la mère est morte, par le père en danger de mort et qui veut donner une chance à sa fille Phalla. Restent une centaine de pages qui parlent de violence, d'amour, de goût d'ailleurs...

"Les jungles rouges" évoquent à la fois les redoutables Khmers rouges mais aussi cette jungle: savane aux hautes herbes et arbres sur une terre très rouge.









Cela me donne envie de relire Kampuchea (Cambodge) de Deville.



Les sélections pour les prix m'étonnent une fois de plus

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Les jungles rouges

Jean-Noël Orengo livre ici un roman particulièrement intéressant. Le lecteur est surpris de découvrir dès le début qu'il va suivre des personnages bien connus comme les Malraux, on retrouvera dans la suite du roman le futur Pol Pot ou bien Marguerite Duras.



On découvre aussi en fil conducteur du roman d'autres personnages d'une même famille et qui s'avèrent tout aussi intéressants : Xa, le boy khmer des Malraux, Xa Prasith, le fils de Xa, et Phalla, la fille de Xa Prasith.



Le lecteur est invité à suivre ces destins sur fond de colonisation européenne de l'Asie du sud-est au début du XXème siècle, puis de guerre civile cambodgienne. On fait donc régulièrement des sauts dans le temps, le livre couvrant un siècle quasiment.



C'est très dense comme ouvrage, surtout sur le plan historique. J'ai été amené à faire deux-trois recherches en parallèle car ce n'est pas évident à suivre si vous n'êtes pas familier de l'histoire de ces pays. J'ai donc rafraichi mes connaissances et appris également pas mal de choses durant ma lecture.



Par ailleurs, j'ai trouvé le style de l'auteur agréable. Au-delà de la densité historique, la construction du roman est bien pensée et on ne s'y perd pas, je n'ai pas eu besoin de revenir en arrière comme cela peut arriver avec certains romans de cette densité.



Un roman intéressant, érudit, au style agréable et mêlant habilement la grande histoire avec des éléments romancés et des destins particuliers. Une belle petite découverte !
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La Fleur du capital

Un très grand livre, loin des clichés faciles sur le Siam. Une puissance stylistique évidente. Les remerciements à Marcel Barang, le grand traducteur de littérature thaïe en français, démontrent les accointances de l'auteur avec ce pays et cette ville unique : Pattaya. C'est d'abord une fabuleuse histoire d'amour entre Marly, parisien désoeuvré, et Porn, transsexuelle venant du sud musulman, véritable aristocrate de rue, et splendide de beauté, figure lumineuse du roman. C'est le voyage aux enfers de Kurtz, un ancien mercenaire obsédé par une survoix où s'entend toute la folie de sa condition de "punter". C'est la France qu'on quitte d'Harun, ex-étudiant d'architecture devenu agent immobilier et qui vend des nouvelles vies aux reconvertis de l'existence venus du monde entier. C'est Scribe et sa certitude que Pattaya représente une mine de fictions d'où il pourra tirer son grand livre... C'est un univers noir et somptueux, une ville bien réelle pour la première fois décrite dans toute son ampleur. Et c'est un ton qui change tout ! Construit comme une pièce de théâtre, avec cinq actes (1 par personnage, prenant tour à tour la parole), cinq scènes par acte, et des intermèdes entre chaque, on dirait surtout un immense poème en prose, et même en rimes des fois, qui reste longtemps dans la tête, comme un genre de mantra... À lire et à suivre, car c'est un premier roman.

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Les jungles rouges

Roman historique et d’aventures, "Les Jungles rouges" nous entraine dans l’Asie du Sud-Est du début du XXe siècle jusqu’à aujourd’hui. Le récit se concentre sur un personnage fictif, Xa Pratish, sorte de Khmer (fil) rouge qu’Orengo utilise pour nous faire traverser le temps et l’espace et nous faire rencontrer des personnages bien historiques. Fils du serviteur cambodgien des Malraux, Xa Pratish viendra faire ses études à Paris dans les années 50 où il deviendra l’ami du futur Pol Pot. Alors que son père avait servi les colons, lui-même servira ensuite Pol Pot en devenant acteur de la déferlante khmère rouge avant que la route de sa fille ne croise celle de Marguerite Duras dans les années 80 en France. Les histoires et les époques s’entremêlent dans un récit touffu et luxuriant comme la jungle. On y apprend plein de choses, je ne connaissais pas par exemple l’épisode cambodgien des Malraux. Orengo nous fait partager sa passion pour l’Asie du Sud-Est sans tomber dans le piège ni des partis pris ni des dénonciations faciles. Car son texte qui reste lucide sur les régimes politiques des hommes "blancs" ou "jaunes", s’intéresse plutôt aux mouvements de l’histoire et à celui des cœurs humains qui les ont guidés. Reste que le récit est parfois confus et décousu. Les passages historiques font penser à un manuel d’histoire où il faut donner le maximum d’informations dans un minimum de phrases, l’absence voulue de chronologie a compliqué ma compréhension de l’histoire, les sauts d’époques et de personnages les rendent insaisissables ou peu attachants. Tout cela a fini par affecter le souffle historique du récit et altérer la bonne impression que j’avais de cet hommage oriental.
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Les jungles rouges

À travers une succession d’époques et de lieux, on découvre le destin d’un homme qui aurait tour à tour été : le fils du boy khmer des Malraux pendant leur aventure indochinoise en 1924 ; un militant nationaliste cambodgien, meilleur ami de Saloth Sâr, le futur Pol Pot, durant son séjour à Paris vers 1950 ; un officier khmer rouge, responsable de la propagande, et qui, désertant un mouvement devenu fou, confie Phalla, sa fille venant de naître, à un couple de Français lors de la chute de Phnom Penh en 1975 ; et cette figure de père mythique, hantant Phalla et son petit ami, Jean Douchy, dans les années 1990 et 2000.



Voici un roman complexe sur le destin du Cambodge.



D’abord parce qu’il mêle les époques (heureusement, les lieux et dates sont précisés) et les personnages historiques (Malraux mais aussi Duras).



Complexe parce que je l’ai trouvé parfois inutilement précis (les marques des hélicoptères, les noms de rues de Paris). Mais cela est aussi une tentative d’ancrer le personnage dans la réalité des lieux et des faits.



Parfois pénible à lire quand l’auteur veut absolument ajouter un second adjectif ou une seconde précision à un texte déjà bien précis.



J’ai toutefois aimé le leitmotiv de la narration : la même chose mais pas identique. (« Je suis comme vous, mais pas tout à fait comme vous »).



J’ai découvert l’art de l’éventail dans le théâtre cambodgien.



Une lecture plus historique que romancée.



L’image que je retiendrai :



Celle du palais de Bokor, construit sur l’exploitation des hommes et plusieurs fois abandonné.
Lien : https://alexmotamots.fr/les-..
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Les jungles rouges

Les Jungles rouges de Jean-Noël Orengo est une invitation à traverser le XXème siècle au cours d'un grand voyage à travers l'Asie du Sud-Est – Vietnam, Cambodge – et la France – Paris et la Normandie.

La figure de Xa Prasith, jeune communiste cambodgien, unit les fils de cette immense jungle de paysages et de rencontres. Né en pleine Indochine française, Xa Prasith nous propose de le suivre dans les méandres de la colonisation et dans sa lutte pour le soulèvement des masses. Expatrié à Paris dans les années 50, il côtoie d'autres insurgés et organise le combat. Au même titre que les jungles d'Asie au sein desquelles la rébellion rouge-communiste s'organise, Paris est aussi une jungle à biens des égards : c'est depuis la capitale que se tisse la toile de la contestation, que les différents réseaux communistes se ramifient, et que les discours de la lutte convergent. Jean-Noël Orengo a su trouver en Xa Prasith un incroyable personnage de roman qui réussisse à lier autour de lui André Malraux, Pol Pot, et Marguerite Duras.

L'utilisation d'un vocabulaire riche différencie l'auteur de nombreux écrivains contemporains souvent mis en lumière pour d'obscures raisons. Toutefois, pourra t-on reprocher un style parfois trop adjectivé où l'auteur peine à s'estomper derrière le narrateur, et donnera une impression de lourdeur à un texte dont on sent trop qu'il a été travaillé et re-travaillé. le roman est très bien documenté ; aussi, s'il présente l'avantage de parfaitement l 'ancrer dans une réalité spatiale et temporelle, le lecteur profane, qui ne maitriserait pas toutes les subtilités de la géographie de l'Asie du Sud-Est ni les forces politiques en jeu, pourrait à certains moment se sentir perdu. Mais après tout, le lecteur, avec les Jungles rouges, n'est-il pas convier lui-même à pénétrer dans une jungle inconnue?
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Les jungles rouges

Jean-Noël Orengo retrace l’histoire de l’Asie du Sud-Est, de la période coloniale des années 20, aux quêtes d’indépendance dans les années 60, la chute de Phnom Penh dans les années 70, et jusqu’à nos jours. Ceci n’est toutefois pas seulement un livre historique.



Jean-Noêl Orengo aborde son sujet non pas du point de vue des européens ou des américains mais fait parler deux cambodgiens, Prasith et Phalla, à deux époques différentes. J’ai vu en Prasith, le fil conducteur du récit. Nous le suivons des années 60 à nos jours, au Cambodge et en France. Il a été tour à tour ami de Saloth Sar, futur Pol Pot, khmer rouge, puis opposant à ce combat : un homme trouble ! Quant à sa fille Phalla, que nous accompagnons de sa naissance en 1975 à 2017, elle trace sa voie dans le milieu artistique français et se construit dans l’admiration d’un père, héros politique qu’elle n’a pratiquement pas connu.

Mais que retient-on de l’Histoire, que ce soit dans son immédiateté ou plusieurs décennies plus tard : les faits ou leur interprétation? La vie d’un homme n’est pas forcément manichéenne, une part de celle-ci peut parfois être inventée ou rêvée, par lui ou par les autres. Comme l’écrit si bien l’auteur, « Il y a toujours un ailleurs désirable, situé quelque part le plus loin possible aux antipodes de chez soi ».

Jean-Noël Orengo a pris un risque en mettant au premier plan Prasith et Phalla, et reléguant des figures historiques telles que Pol Pot, les Malraux, Paul Monin, ou Marguerite Duras (pour ne citer qu’eux) au rang de personnages secondaires. Un pari réussi !
Lien : https://accrochelivres.wordp..
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La Fleur du capital

Un grand roman et une écriture splendide.

Construit à la manière d'une pièce de théâtre en 5 actes, autour de 5 personnages qui s'entrecroisent autour d'un ladyboy à Pattaya, ville noire, mystérieuse, magique et somptueuse.

Félicitation à Jean-Noël Orengo !
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