Jean-Paul Le Denmat

Un polar breton ! Voilà qui est une première pour moi dans le sens où je ne suis pas une fan des thrillers « made in France » : un grand Merci à Babelio et surtout aux éditions Palémon.

J’ai lu avec beaucoup de plaisir le troisième livre de la série commencée par Jean-Paul Le Denmat sans avoir besoin de parcourir les deux premiers volets.

Le récit démarre fort : deux meurtres, un suicide, et ce n’est qu’un début !

Une galerie de protagonistes attachants et hauts en couleur qui nous balade dans un univers à la fois authentique et surréaliste, un tour de force.

Les personnages sont travaillés avec minutie : c’est un peu comme si chaque individu était un portrait type d’une psychopathologie qui nous apparaît au fur et à mesure. Une excellente technique pour maintenir le spectateur en haleine et lui faire tourner au plus vite la page.

Les différences de longueurs des phrases et des chapitres permettent au lecteur de littéralement ressentir l’étau qui se resserre au fil du récit.

L’enquête est prenante, angoissante. L’univers d’un noir profond.

J’ai envie de mettre un seul petit bémol : les surnoms qui peuvent surcharger le texte et bloquer l’imagination du lecteur.

Je suis donc convaincu : je lirai les premiers tomes. Je le conseille volontiers à ceux qui veulent faire un pas dans le genre fantastique sans trop se perdre.

Voici mon retour de lecture sur le roman policier : Quai des disparus de Jean-Paul Le Denmat. Il s'agit de la quatrième enquête du Capitaine Ludovic Le Maoût.

Alors qu'il a été muté au commissariat de Lille, Ludovic Le Maoût reçoit la visite d'une ancienne connaissance nantaise, dont le fils a été retrouvé mort dans la Loire. La mère du jeune homme ne croit pas à la thèse de l'accident. D'autant qu'au cours des mois précédents, plusieurs noyades énigmatiques ont été signalées aux abords de l'île de Nantes. Parallèlement à cette affaire, une fosse commune est découverte dans une carrière de Calais.

Les corps des victimes – des migrants, dont la disparition n'est jamais signalée – présentent des traces laissant craindre un trafic d'organes. Deux enquêtes apparemment sans lien, mais qui vont entraîner Le Maoût sur la piste de trafiquants sans âme, des vampires du XXIe siècle prêts à tout pour toucher du doigt l'éternité.

Quai des disparus est un très bon roman policier totalement d'actualité.

J'ai fait la découverte du Capitaine Ludovic Le Maoût avec ce tome mais cela ne m'a pas du tout dérangé dans la compréhension de l'histoire. J'ai réussi à bien appréhender son caractère, sa personnalité, même s'il est toujours préférable de lire les romans dans l'ordre :)

Nous découvrons plusieurs personnages dont la psychologie est bien fouillée, notamment grâce à des flash-back savamment orchestrés.

A aucun moment je ne me suis perdue. Au contraire, j'ai trouvé que ça apportait du dynamisme et du rythme à l'ensemble.

Il y a énormément de suspense. J'ai eu le plaisir d'aller de surprises en surprises, et pour mon plus grand plaisir il s'est déroulé de nombreuses choses que je n'avais pas imaginées.

L'histoire est très bien ficelée, certains passages sont très crédibles. Cela fait froid dans le dos.

J'ai apprécié que ce roman policier traite de l'actualité, du problème des migrants, de trafic d'organes. Ces thèmes forts sont très bien traités.

Quai des disparus est une très bonne surprise dont je ne vais pas plus dévoilé l'intrigue ou les personnages, pour ne pas trop en dire, ce qui serait dommage.

Je mets cinq étoiles à ce policier que je vous invite à découvrir sans aucune hésitation.

Je découvre avec ce roman, l’univers de Jean-Paul Le Denmat. Un univers sombre où chaque page semble nous enfoncer un peu plus dans un labyrinthe de noirceur. Celle-ci est personnifiée par deux lieux où se déroulent les actions: Pontivy en Bretagne (un déluge soudain et mortel )et cette clinique située dans le Gard qui semble abriter de lourds secrets.Un récit qui met en scène de braves enquêteurs confrontés à une enquête protéiforme contre des créatures formées à tuer. Dès êtres dont l’existence n’est dû qu’à la volonté de quelques têtes bien faites dans lesquelles le Mal s’est invité, se prenant pour le Créateur tout puissant, et souhaitant engendrer ses monstres pour de funestes missions.

Les faits sont là: de nombreux cadavres, innocents ou non et des policiers qui tentent de stopper l’hécatombe. Heureusement, la collaboration exemplaire entre les différentes forces de police des régions concernées ne sera pas de trop pour tenter de remonter les pistes et faire tomber les masques derrière lesquels se cachent les coupables de ces actes abominables.



Un roman dense mais rythmé qui ne laisse aucun lecteur au bord de la route. Une fois assimilé les noms des différents protagonistes on suit, via de courts chapitres, les agissements des policiers et des dangereux meurtriers. Chaque personnage principal apporte sa pièce sur l’édifice de la vérité et notamment Jérôme, ce sympathique policier municipal doublé d’un limier hors pair, sa sœur Caroline dont les prédictions cauchemardesques vont rebattre les cartes sur le secret de sa jeunesse et le rôle joué par ses proches.

Du suspens, du frisson, des sensations fortes et une belle brochette de créatures dénués de toute humanité qui risque de vous hanter, la lecture terminée.

J'ai découvert Jean-Paul Le Denmat récemment, et j'ai voulu reprendre les aventures du capitaine Le Maoût depuis le début.



Waouh !!!

Ce bouquin date de janvier 2020, l'histoire se situe fin 2018, donc a été écrit bien avant les évènements que nous avons vécu collectivement avec le Covid.



Quelle prescience ! Heureusement que les complotistes n'ont pas lu ce bouquin ! Ou peut-être si justement, parce que l'intrigue est vachement bien ficelée. Le trafic avec les vaccins, les médicaments, les cercueils...Ça fait froid dans le dos.



Bon et sinon, j'ai adoré l'intrigue principale, avec Baptiste/Fañch en pourfendeur de l'injustice.



Et toujours cette écriture efficace, les émotions des protagonistes à fleur de peau.

Énorme !

Une simple chute lors de ses vacances dans le sud de la France, loin de sa Bretagne habituelle, et voilà Caroline obligée de séjourner quelques jours dans une clinique tranquille, du moins en apparence.



Ressortie avec des béquilles, Caroline garde de ce bref séjour hospitalier un sentiment étrange, une impression de déjà vu, de mystère, d'angoisse.

Assaillie de rêves bizarres, elle va essayer de comprendre pourquoi.



Caroline n'est pas le seul personnage de ce thriller policier, loin de là.

Ils sont nombreux à entrer dans la danse.

Les plus marquants sont Jérôme, policer et frère de Caroline, et Fernand, veuf éploré, marqué à vie par le décès de son épouse et de ses deux filles, qui vivote en solitaire et travaille comme homme à tout faire à la fameuse clinique.



De nombreux secrets, des non-dits, des souvenirs enterrés, des faux-semblants, tout est présent pour donner à ce roman l'envie de savoir la suite, les pages se tournant avec fébrilité.

Le puzzle se construit peu à peu, de façon subtile et brillante.



Un petit pavé, certes, mais un pavé où l'ennui n'est jamais présent.

Bravo à Jean-Paul Denmat pour son imagination fertile et son sens du suspense.

Ce polar breton, m'a attiré par ce titre assez évocateur.



Belle -Île , deux espace temps (2013/1933) , c'est prometteur. Mais aussi, Vannes, Nantes, le Golfe du Morbihan.



Quel bien m'en a pris!



Tout commence par un meurtre , un prêtre assassiné dans une église. Le Maoût est de service pour enquêter avec Sans Sucre.



Puis , Lucien Riguier, en 1933 , a 13 ans, le pauvre, sa vie va basculer et être envoyé au "Bagne des enfants" à Belle-Île. Il va vivre les pires moments de sa vie, les "gaffes" ayant ordre de faire régner la discipline, les moins de dix-huit ans vont être mis au pas! C'est sûr...(Je vous avoue que ça m'a beaucoup remué) .



En 2013, l'enquête suit son cours, des événements continuent à se produire, les enquêteurs sont au "taquet", ça va à toute allure, dans leur vie professionnelle comme personnelle .



Les pages se tournent aisément.C'est rapide, précis et documenté. Les ficelles se dénouent avec efficacité! Vraiment, je suis satisfaite du résultat final. Quelle performance.



L'écriture est fluide et agréable. Aimant l'Histoire, j'ai été happée par la justesse et la précision des descriptions des scènes de vie de ces enfants.



Du côté polar, la recherche du coupable va a cent à l'heure, ne ménage pas la sensibilité du lecteur, c'est efficace. Les ficelles se dénouent avec talent!

Un avis assez court car le mieux est de le lire!
Lien : https://stelladealapage.blog..

Chronique d’une flingueuse : L’Avis de Sylvie K la polardeuse

La famille de Catherine et Pierre se compose de François l’aîné et des jumeaux Yann et Julien. Yann décède. 3 ans plus tard Pierre et Catherine s’éloignent doucement l’un de l’autre. Pierre trompe Catherine qui fait peu d’effort pour le retenir. Un jour, celle-ci dans un élan irrépressible achète un tableau, le portrait d’un enfant. Placé au-dessus de la cheminée, il rayonne étrangement. Julien a une relation fusionnelle avec ce portrait et des évènements très étranges vont le perturber. Leur maison une ancienne ferme a été le théâtre d’un drame. Est-ce de la maison ou du tableau que proviennent ces faits étranges autour de Julien ? Une enquête suite à la découverte d’un cadavre près de la ferme va mettre Pierre et sa famille à mal. Mensonges, faux-semblants, magouilles, meurtres, chantage mais aussi sentiments vont bousculer la vie de cette la famille.

Le personnage central est le tableau mais aussi le petit Julien pour lequel j’ai eu de l’empathie, un peu moins pour la maman qui est un peu coquille vide mais dont c’était le rôle comme quoi l’auteur a bien réussi son personnage ! Le suspense est bien présent avec le meurtre et ce qui s’enchaîne ensuite. Pas de longueur, des chapitres courts bien amenés qui rendent vraisemblable le pouvoir du fantastique dans un contexte noir.

J’ai bien pensé à la fin de ma lecture aux écrits du King qui aime mettre en scène des gens ordinaires auxquelles il arrive des choses extraordinaires. J’ai dévoré ce page-turner, à découvrir si vous aimez le genre moi j’ai apprécié !

Et j'aimerai remercier Jean-Paul Le Denmat pour l’envoi de son livre. Ce qui m'a permis de le lire pour @Collectif Polar.

Aussi pour en savoir plus c'est ci-dessous.




Lien : https://collectifpolar.fr/20..

J'ai adoré le style de cet auteur, le vocabulaire et le ton parfaitement adapté à l'histoire et aux personnages de ce roman que j'ai découvert en avant-première.



On ne peut plus vraiment parler d'anticipation quand l'auteur est rattrapé par l'actualité, la pandémie traitée de façon si réaliste est maintenant un sujet d'actualité. La surpopulation, thème plus rarement abordé et presque tabou, pourrait bien amener des fous adeptes des solutions radicales à utiliser ces moyens extrêmes. Peur de la contagion, effondrement du tissu économique, dépôts de bilan et faillites en chaînes : la gestion de la pandémie grippale est tout à fait crédible et contribue à l'efficacité de l'histoire …

Les thèmes abordés par Jean-Paul le Denmat dans cette intrigue complexe sont d'un réalisme presque perturbant.

L'atmosphère si particulière de la Nef, avec son obscurité et ses "hôtes", fait figure de monde à part accentuant le contraste avec la frénésie et le chaos qui s'abattent à la surface. L'ambiance hostile de la tempête ajoute une dimension glaciale au danger oppressant de la pandémie.

Le contraste est aussi dans les quelques scènes familiales et l'amour qui viennent parfois éclairer ce roman et mettent encore en relief ses aspects très sombres.

Le commissaire et Baptiste ont des personnalités bien nuancées, très complexes, tourmentées par de douloureux souvenirs, des héros ni tout blanc ni tout noir, particulièrement humains. Ceux qui gravitent autour d'eux ne sont pas oubliés, ils ont beaucoup de présence, ils sont intéressants et crédibles, pas un n'est insignifiant. Et les dialogues sont parfaitement naturels.

Les événements s'enchaînent et les pages défilent avec une facilité déconcertante.



Bref, un thriller que je conseille plus que vivement : une histoire prenante avec de multiples facettes, un scénario complexe mais facile à suivre et bien construit, des personnages dont les destins se croisent et qui ne laissent pas indifférent, des scènes d'action percutantes, un rythme qui maintient l'intérêt d'un bout à l'autre ... et la petite touche fantastique qui va si bien à la Bretagne.

A Pontivy alors qu'un pédophile besogne une fille de 12 ans la voiture est entraînée dans le canal par l'inondation. Pour masquer l'emprunt de la limousine de son patron, il noie une jeune paumé et le place dans la voiture. Mais un policier municipal relève dans la voiture repêchée des éléments qui ne correspondent pas.

A Uzés sur ordre du Maître du Cercle, un homme tire sur un car dans l'intention de le précipiter dans le ravin, mais le car se couche sur la route, et la cible blessé est conduite à la clinique de Saint-Geniès. La nuit l’exécuteur pénètre dans la chambre et la supprime. Mais Caroline Vermont qui avait fait une mauvaise chute, placée dans la même chambre est témoin de la venue de l'homme. Une cible à éliminer tout comme le jardinier de la clinique qui a entre-aperçu le meurtrier.



Pour sa mise en contexte du récit l'auteur prend son temps, et dans la première partie de l'histoire on suit les personnages de Caroline, de son frère le policier municipal et Fernand le jardinier. Des personnages qui jouent certes un rôle dans le récit mais que l'on aurait vu plus au second plan.



Ce n'est que lorsque le pédophile est supprimé et qu'un policier est tué pendant la perquisition que l'enquête démarre enfin. Mais dans un premier temps elle passe au second plan, cette fois l'auteur ayant choisi de mettre en avant les tueurs du Cercle.



Avec un tel titre on s'attendait à ce que le récit soit mâtiné d'une pointe d'ésotérisme, mais le dénouement n'apporte rien dans ce sens.



Un choix de la part de l'auteur qui déçoit le lecteur surtout au niveau de l'enquête qui est peu développée et qui ne donne pas envie d'aborder les autres romans de l'auteur.


Lien : http://imaginaire-chronique...

À la fin de la nuit des ombres, plusieurs questions se posaient au lecteur, qui est le voltigeur, et que sont devenus certains méchants ? On se doutait, mais cela restait un peu flou.



Et bien on a toutes les réponses dans cette suite ! Et quelle suite !!!



À la lisière de l'anticipation mâtinée de polar, ça va à toute vitesse. Impossible de lâcher ce livre...Ça remue sévère et on a des cadavres à tous les coins de pages. On croise des genres de Terminators, des gentils, des moins gentils et des carrément méchants.



Je me demande pourquoi cet auteur n'a pas une notoriété plus grande tellement c'est génial !



Gros coup de coeur pour ce tome, toujours avec cette écriture façon mitraillette parfois.

Je précise qu'on peut tout à fait lire ce livre sans avoir lu le précédent, mais ce serait dommage...

Chronologiquement, on se trouve plutôt dans le premier tome de cette série "Le Maoût", puisque l'action se situe en 2004, et on l'entre-aperçoit plus qu'il ne dirige les enquêtes de ce polar,



Plusieurs personnages très attachants, Jérôme le policier municipal, Fernand le jardinier, Seamus le Terminator. Et beaucoup, beaucoup de cadavres !



J'ai eu un peu de mal à me couler dans l'histoire, mais à un moment donné, impossible de lâcher...Et toujours ce style très percutant, qui va à cent à l'heure...

On est encore une fois à la limite de la science fiction, mais personnellement j'aime bien.



J'ai passé un excellent moment à dénouer avec les enquêteurs tous les fils de cette intrigue.

Un roman policier glaçant, un thriller sombre, où les protagonistes sont mis à rude épreuve et le lecteur suspendu aux pages.



Le personnage principal le capitaine Ludovic le Maoût, en poste à Calais, se voit confier l'enquête sur une fosse mortuaire découverte dans la glaise d'une carrière au moment où la femme de Norbert Masson, vient lui demander de l'aide pour l'enquête bâclée de son fils retrouvé mort dans la région nantaise. Tout s'accélère en cette période de fin d'année entre Noël et le jour de l'an. le capitaine va être plongé dans une enquête aux multiples ramifications.



Les frères Bonot, nagent en eaux troubles. Patrons de deux sociétés médicales, ils ont les bras longs et sont de terribles prédateurs.



Qui dit multiples ramifications dit multiples personnages. J'ai parfois été un peu perdue sur les liens et rôles de chacun. Mais finalement tout se démêle au fur et à mesure que les têtes tombent. On ne sait pas à qui faire confiance, qui sont les bons et les corrompus.



Assassinats, corruption, manigances, mensonges tout est réuni pour un récit sous pression. Beaucoup de réalisme dans la manière de mener les enquêtes, la présence de plusieurs enquêteurs de brigades différentes, des affaires différentes qui se recoupent. On ne s'ennuie pas une seconde tant il y a de suspense.



Je trouve cependant que le personnage principal n'est pas beaucoup mis en avant. Alors peut-être parce que ce n'est pas le premier tome de la série. Mais j'aurais aimé en découvrir plus sur lui.



J'aime beaucoup la couverture. Camaïeu de bleu, une photo qui renvoie parfaitement au récit: temps froid, le soleil pâle après la tempête, la ville...



Merci à #Babelio et aux éditions Palémon pour la découverte de ce roman policier qui me donne envie de lire les autres tomes de la série.

Bonjour amis lecteurs,

Je remercie chaleureusement Jean-Paul Le Denmat pour l’envoi de son livre dédicacé : « Quai des disparus ». J’ai adoré ce thriller, passionnant mais complexe, captivant mais terriblement sombre. L’auteur nous entraîne dans deux enquêtes parallèles, menées entre Nantes et Calais sur fond de migrants et de trafic d’organes. J’ai retrouvé avec plaisir le capitaine Ludovic Le Maoût, personnage très attachant dans ce quatrième livre qui suit « La nef des damnés », « La nuit des ombres » et « La stratégie des ombres » mais l’enquête proposée est indépendante de celle des autres titres. L’auteur nous plonge dans une atmosphère suffocante, glauque et anxiogène. L’intrigue est palpitante et parfois glaçante. Les émotions, peurs, angoisses terreurs des personnages ont une place de choix et côtoient corruption et manipulation. Le scénario est brillant et vibre à un rythme trépidant, le tout mené d’une main de maître. La plume percutante, incisive, précise et efficace de l’auteur m’a séduite une fois de plus. Un excellent thriller comme je les aime.

Alors là... Je dois avouer que ce bouquin m'a cueillie... Et pourtant j'en dévore des polars...



C'est construit d'une façon très inhabituelle, puisqu'on suit l'histoire autant du côté flics, victimes, que truands... Et ces derniers sont particulièrement glauques.



Le sujet ? Le trafic d'organes, prélevés sur des migrants qui rêvent de passer en Angleterre, ou sur des fêtards qu'on retrouve morts à moitié vidés de leur sang.

L'écriture est très nerveuse, beaucoup de chapitres courts, parfois pas de phrase, des mots comme des balles de pistolet qui percute le lecteur.



C'est âpre, par moment on se dit qu'il y a peut-être une part de vérité dans le sujet... et c'est glaçant.



En tout cas, cela m'a donné envie de découvrir les autres bouquins des aventures de Le Maoût.

Belle découverte que cet auteur.

Bonjour amis lecteurs,

Je remercie chaleureusement les Éditeurs du Palémon pour l’envoi en service presse du livre de Jean-Paul Le Denmat: « Les griffes de l’ange ». J’ai beaucoup aimé ce thriller fantastique qui prend place en Bretagne. Une femme achète un tableau dont le portait ressemble à un de ses jumeaux décédé. Ce tableau mystérieux va engendrer une série de faits surnaturels. Une intrigue passionnante, étrange , sombre et émouvante, où se mêlent polar et fantastique, pleine de suspense et de rebondissements. C’est le quatrième roman de l’auteur que je lis et je suis toujours séduite par sa belle plume, captivante, envoûtante et visuelle. On imagine parfaitement les personnages fort attachants et les paysages.

Un très bon moment de lecture !

Aujourd’hui, je vous parle de « la stratégie des ombres » de Jean-Paul Le Denmat et c’est aux Éditions du Palémon.

C'est mon deuxième polar de cet auteur et je confirme la sensation que j'avais eu lors le premier, à savoir qu'il a vraiment beaucoup de talent, et d'ailleurs, je ne comprends pas pourquoi on ne parle pas plus de ses livres car pour celles et ceux qui, comme moi, sont fans de lectures sombres, cet auteur coche toutes les cases.

*****

À commencer par la noirceur de l'intrigue. En effet, à l'instar de son premier opus « la nef des damnés » l'auteur frappe fort. Cette histoire nous permet d'en connaître davantage sur Ludovic Le Maoût, un personnage qui apparait dans ce premier opus.

C’est un récit haletant que Jean Paul Le Denmat nous propose ici et qui vibre à 300 à l'heure. Ce dernier insuffle beaucoup de rythme à son histoire en enchaînant des chapitres courts dans lesquels le lecteur à la sensation d'une succession d'images saccadées, nous mettant ainsi au même niveau de perdition que son personnage principal Ludovic qui va se rappeler ce que fut son passé.

Une fois encore, l’auteur se fait un malin plaisir à ne pas épargner ces personnages de toute souffrance, bien au contraire, certaines scènes sont cruelles et inhumaines et c'est là que je précise que ce polar n'est pas à mettre entre toutes les mains.

Il y a beaucoup d'autres personnages que j'ai aimés dans cette histoire notamment le collègue de Ludovic, le fameux « Sans sucre ». Une fois encore, ils sont très réussis et leur psychologie est sans faille.

Il y a énormément de rebondissements et de révélations dans cette histoire et il est difficile de reprendre son souffle entre deux scènes. À aucun moment je ne me suis ennuyée. Les chapitres courts s'enchaînent et donnent un rythme vertigineux à cette intrigue violente et sombre. Jean-Paul le Denmat a su accaparer mon attention du début à la fin. J'ai eu des moments de stress intenses pendant cette lecture.

Au final, c’est un excellent moment de lecture et je ne manquerai pas de vous parler de ses autres livres rapidement.

Je découvre la plume et l'univers de l'auteur avec ce roman.

Cela faisait un moment que je n'avais pas lu un thriller, ou plutôt un polar selon moi, aussi noir, aussi dense.

L'auteur nous emmène au cœur d'un trafic d'organes savamment orchestré dans la "jungle" de Calais.



Lors de ma lecture des premiers chapitres, j'avoue que j'ai eu peur de m'y perdre, beaucoup de personnages sont cités, et puis c'est le quatrième tome où figure Le Maoût alors que je découvre seulement le personnage. Mais en fait, l'auteur fait un travail remarquable, rien n'est laissé au hasard, il a soigné en détail chaque personnage, les flashbacks sur leurs vies nous permettent de comprendre chacun de leur parcours et donc comment et pourquoi ils en sont arrivés là. Il y a un travail de décortication tellement précis que tout finit pas s'imbriquer et que le lecteur n'a plus qu'à tourner les pages et se laisser porter par cette histoire.



Et quelle histoire! Le thème de ce roman : le trafic d'organes.

C'est noir, parfois trash mais tout est juste, tout paraît tellement réel que j'avais parfois l'impression d'être prise dans cette machination qui va à 100 à l'heure. Un rythme d'écriture qui se joint au rythme de l'histoire : haletant! Des chapitres courts, une plume simple, efficace qui va à l'essentiel et qui nous donne envie de poursuivre cette course contre l'horreur sans ralentir.



Ce roman m'a tenue en haleine jusqu'à la 483ème page. L'auteur signe là une enquête incroyable sur des sujets très durs, très sombres.



Un roman qui vous coupe le souffle littéralement!



Note : 18/20



Je remercie la maison d'édition du Palémon de m'avoir envoyé ce roman via l'opération Masse Critique Babelio.

Mon ressenti

Dans ce thriller époustouflant, l'auteur a mis la barre très haute, il envoie du lourd sur le thème des migrants et du trafic d'organes.

L'intrigue est parfaitement maîtrisée et le capitaine Ludovic Le Maoút, qui nous est familier maintenant, aura du fil à retordre pour assembler les pièces du puzzle, éparpillées dans " La Jungle " de Calais.

Tout commence quand un corps, puis deux, puis 22, sont retrouvés dans la vase lors d'une opération de curage dans l'une des fossés de décantation d'une carrière située à Ferques dans les Hauts de France.

À partir de là, de nombreux protagonistes rentrent en scène pour vous tenir en haleine jusqu'au point final.

Dans la dernière partie, l'atmosphère anxiogène, des scènes macabres, vont vous faire monter des bouffées d'adrénaline qui vous mettront en apnée : une victime collatérale, infirmière à l'Institut Cœur poumons, Léa, n'aurait jamais dû être témoin de la mort suspecte d'un migrant qu'elle connaissait et va le regretter .

Bref vous l'avez compris, ce polar sombre est une pépite à croquer de toute urgence pour les amateurs du genre, frissons garantis

Jean-Paul a l'art et la manière de vous capter dans ses filets et vous faire vivre une aventure extraordinaire . Un méga coup de cœur ❤️

Un véritable coup de coeur pour ce livre ''Les griffes de l'ange'' de Jean-Paul Le Denmat.



Tout part d'une toile achetée à une foire : un tableau avec le portrait d'un petit garçon. La ressemblance avec Yann, le fils décédé de Catherine et Pierre, est pour le moins troublante.

Julien, son jumeau survivant, et toute la famille vont voir leur quotidien impacté étrangement par ce tableau.



Avec l'arrivée de ce tableau il va se produire tout une série d'événements qui vont entraîner cette famille dans des phénomènes au-delà du réel.



Chantages, tromperies, enquête policière, événements paranormaux... On ne s'ennuie pas dans la lecture de ce thriller fantastique !

Les chapitres courts donnent un vrai rythme l'histoire, j'ai adoré !!! A mettre dans votre P.A.L

📚 Bonjour livresque 📚



La stratégie des ombres de Jean-Paul Le Denmat - Éditions du Palémon



Direction Clohars-Carnoët où Max Carel, jeune médecin remplaçant, va être appelé en début de nuit, au fin fond de la campagne. Il faut traverser la forêt.... Il ne trouve pas son chemin... Abandonne... Mais un visage ensanglanté croisé sur le retour va lui promettre des jours et des nuits bien plus qu'angoissants !

En parallèle, on retrouve le policier Ludovic Le Maoût confronté à une affaire de suicide à l'hôpital de Dinan. Suicide ou meurtre ? Qui est vraiment la victime ?

Quel lien y a t-il entre les deux affaires ?

C'est non sans violence ni sang que Ludovic va se retrouver face à ses origines et que Max va devoir faire preuve de courage pour affronter ses propres peurs.

En continue du tome précédent, quelles sont les limites de l'intelligence artificielle ? Jusqu'où peut-on manipuler l'être humain ?

Happée par le rythme que l'auteur donne aux événements et aux personnages, ce thriller est pour moi encore mieux que La nuit des ombres ! (Je n'ai pas encore lu le tome 1 La nef des damnés). Un thriller puissant, rythmé, poignant (dans tous les sens du terme), où l'auteur joue avec nos sentiments envers les personnages. Difficile d'imaginer les pires horreurs qui s'y cachent ! Et pourtant...



(Les tomes peuvent se lire séparément et si je peux vous donner un conseil : ne lisez pas La nef des damnés en premier pour garder tout le secret de Ludovic 😉).