Jean-Paul Le Denmat

Mon ressenti

*Alerte coup de cœur *

Quand on ouvre un livre de Jean-Paul, on sait à quoi s'en tenir, ici la magie opère encore dès les premières pages, il nous capture dans ses filets pour ne plus nous relâcher. Un vrai page Turner. Vous mixez un peu de fantastique, un peu de surnaturel, des scènes macabres dignes des plus grands thrillers et vous obtenez une soupe épicée, un cocktail explosif, addictif.

Tout commence quand Catherine ramène chez elle un tableau déniché sur la foire de Saint-Brieuc, représentant le portraits craché de son fils Yann, décédé. Son frère jumeau Julien est ravi de retrouver son double et Yann va tisser des liens particuliers avec lui jusqu'à provoquer des phénomènes paranormaux.

À partir de là tout va aller crescendo, des actions, des révélations, des vérités pas bonnes à entendre et je vous assure que Jean-Paul ne ménage pas ses personnages, vous serez en apnée à maintes reprises.

Comme d'habitude l'écriture est riche, raffinée, le style concis, des chapitres courts, des phrases encore plus courtes, donnent du rythme à l'intrigue parfaitement orchestrée.

Avec ce thriller fantastique, Jean-Paul sort de sa zone de confort et prouve une fois de plus un talent indéniable à maîtriser les situations les plus irrationnelles.

Pour les férus de fantastique, foncez cet opus mérite vraiment le détour

Cette ME bretonne et son auteur, nous livre un polar/thriller qui remplit toutes les cases d'une histoire addictive au suspense implacable.



L'intrigue : 2 lieux, 2 événements, 2 enquêtes.

J'avoue ne plus trop lire d'enquêtes, mais là, pas de policier véreux, alcoolique torturé ou violent.

La construction de cette intrigue est intéressante et un peu déroutante. On ne sait pas au début de chaque chapitre où on va se trouver, car ce n'est pas systématiquement un chapitre sur deux.

Ça tient en haleine, le suspense est présent, et l'atmosphère y est très vite mystérieuse, presque impénétrable, pour se distiller au compte goutte.



Les personnages : savamment travaillés, avec toujours cette dose d'obscurité pour certains, résilience et empathie pour d'autres. J'ai eu un faible pour Fernand qui aime tellement Irène et ses petites .



Quand je lis ce genre de livre, ça amène chez moi une réflexion.

Quel dommage de devoir se "farcir" les grandes ME qui ont pignon sur rue, avec toujours les mêmes auteurs (donc toujours les mêmes livres).

Lors d'un live, un de ces grands auteurs, MC, avait raconté vouloir faire des spin-off de sa saga, mais ne pas en avoir le temps. Effectivement, ça allait concerner moins de lecteurs, donc moins intéressant pour la ME, donc pas une priorité car moins de ventes.

Auteurs bridés au profit de la rentabilité, alors merci aux ME plus confidentielles, qui nous dénichent des petites merveilles comme celle-ci.

Chapeau bas.

Gros coup de coeur !!!



Tout débute en 1933 où le sort semble s'acharner pour le petit Lucien et sa maman Léonie. Tous les deux peinent à joindre les deux bouts depuis le décès du papa. Léonie est accusée de vol par la famille Danfert qui l'emploie et se retrouve emprisonnée. Quant à Lucien, il est amené à la colonie pénitentiaire de Belle-Île-en-Mer. Un bagne pour enfants où les mauvais traitements s'enchaînent.

80 ans plus tard, un vieux prête est assassiné à Nantes...

Le Maoût et sans sucre sont chargés de l'enquête. Présent et passé s'entremêlent.

Lu en 3 jours avec passion, beaucoup de rythme dans ce thriller.

Alors qu'elle est dans une foire de Saint-Brieuc, Catherine tombe sur une toile qui la bouleverse. La ressemblance avec son fils décédé Yann est frappante. Elle achète la toile, bouleversant sans le savoir sa vie de famille.

Un cadavre est bientôt retrouvé dans une fontaine pas loin de chez elle, tandis que des évènements étranges se manifestent autour de Julien, le frère jumeau de Yann.



Coup de cœur pour ce titre de la collection mystère ❤️

Le résumé laissait penser à une enquête mêlée à du surnaturel, et c'était bien ça, j'ai été servie et j'ai adoré ! J'y ai retrouvé une atmosphère Kingienne, franchement j'étais aux anges.

Les personnages sont soit innocents, soit complètement stupides ou encore emplis d'une violence latente.

Petit à petit, les questions se font plus présentes, autour de Julien mais aussi autour du cadavre, le mystère s'épaissit et le rationnel se mélange au surnaturel. D'abord très légèrement, puis de plus en plus, on oscille assez facilement entre rationalité et inexplicable.



Bien écrit, l'auteur nous transporte très facilement. Des chapitres courts, mais qui ne cassent pas le rythme, bien au contraire, on tourne les pages fébrilement, excité par les évènements et impatient de lire la suite.



Sans être un roman d'action, c'était haletant, j'ai eu beaucoup de mal à reposer mon livre. Cette envie de comprendre, cette fluidité, tous les ingrédients sont réunis pour nous happer.

Amateurs de thrillers ne passez surtout pas à côté, si en plus vous aimez les choses inexplicables, vous serez servis

De nouveau Ludovic Le Maout entame une enquête qui le mènera très loin sur les chemins de l'enfer et de l'horreur. Tout remonte à la colonie pénitentiaire de Belle-Île, le Maison d’Éducation Surveillée de Haute-Boulogne, dans laquelle des enfants étaient envoyés pour des motifs souvent véniels, parfois même juste parce qu'ils étaient orphelins et pauvres. Là-bas la vie y était rude, infernale. Les pages sur le calvaire de ces jeunes gens sont terribles, violentes, à l'image de ce qu'ils subissaient : "L'Brisou et toute l'administration les voyaient comme des vauriens, des indomptables, des rebelles, des brutes avec des tares héréditaires visibles sur leurs visages fatalement destinés à la prison ou au bagne. Seul remède pour les arracher à leurs vices : les faire plier et les mettre dans le droit chemin. Haute-Boulogne. Bien plus dure que la prison. Pire que le bagne. L'enfer." (p.84) Ces pages m'ont immanquablement ramené à un autre polar lui, il y a quelques années, sur ces mêmes centres, mais à Lyon : De mal à personne d'Odile Bouhier. JP Le Denmat y consacre 120 pages, très documentées, que l'on lit d'une traite. Il s'inspire de faits réels et notamment une évasion, en 1934, de 56 jeunes gens tous repris, sauf un retrouvé noyé.



Les thrillers de l'auteur sont toujours très denses, tourmentés -à l'image de son héros-, parfois jusqu'à une certaine difficulté à s'y retrouver, dans les différents personnages, les dates... On saute de surprise en rebondissement, de péripétie et coup de théâtre. Il est bien difficile de lâcher le livre. C'est encore plus vrai cette fois-ci grâce au contexte particulièrement fort et prégnant.



Et puis, il y a aussi Ludovic Le Maout, son flic récurrent, en proie à des angoisses, des peurs, des troubles de l'attachement avec Rita, rencontrée sur un tome précédent. Il doute de lui, d'elle, est particulièrement jaloux, peut passer d'une humeur dépressive pour un geste absent et remonter très vite dans une espèce d'euphorie après un mot doux. L'équipe qu'il forme avec Sans Sucre est efficace et c'est toujours un plaisir de la retrouver.
Lien : http://www.lyvres.fr/

Un polar étrange qui démarre gentillement et se transforme en thriller fantastique. Le rythme est rapide avec des chapitres très courts.

Difficile d'entrer dans l'histoire pour ma part. Peut-être trop de personnages, et pas un qui soit plus important que l'autre dans l'histoire. Parmis eux certains apparaissent pour mieux disparaître aussitôt, comme pour ne pas faire disparaître trop tôt les autres. Bref j'ai moyennement aprécié malgré un suspens bien mené et un rythme rapide.

Magistral, époustouflant, du grand, du très grand Jean-Paul Le Denmat. Les Larmes de Belle-Île, son dernier roman, signe le retour du lieutenant Le Maoût et de son équipier, Arnaud Longuet, surnommé Sans Sucre. On va, au fil des pages, découvrir une autre facette de Le Maoût, maintenant en couple avec Rita (lire La stratégie des ombres). Lui le grand solitaire, qui consacrait sa vie à son travail, découvre l’Amour auprès de sa belle, mais aussi ses affres. Dans ce roman, il y a deux parties : Un magnifique polar historique qui débute en 1933 à Vannes. On fait la connaissance de Lucien Riguier, un gamin de treize ans, qui vit seul avec Léonie, sa mère, le père étant décédé. Le petit salaire de Léonie ne suffit plus pour payer le loyer et la nourriture, alors Lucien fait des petits boulots par-ci, par là. Jusqu’à ce jour du vendredi 15 septembre 1933, malgré la misère, tout allait pour le mieux pour Lucien. Malheureusement, ce jour-là, sa mère est accusée d'un vol de bijoux chez ses patrons et sera immédiatement incarcérée à Rennes. Le lendemain, il subira le même sort pour un vol qu’il n’a pas commis. Il sera injustement placé en Maison d’Éducation Surveillée à Belle-Île en Mer le 17. On suivra alors Lucien à Haute-Boulogne, dans sa nouvelle vie étroitement réglementée. Ses codétenus sont, pour la plupart, des enfants de la misère ou de l’abandon, une enfance chaotique et malheureuse. Ils ne doivent la plupart du temps leur placement en colonie pénitentiaire qu’à des délits mineurs ou du vagabondage. Les jeunes détenus, considérés par les surveillants comme « de petits vauriens indomptables, voués fatalement à la prison ou au bagne », subissent une discipline violente et intraitable. Les coups, les insultes, les brimades, les punitions sadiques, sont leur lot quotidien. Ils considèrent la violence comme le seul moyen d’arracher le vice à ces êtres malfaisants. Voilà la nouvelle vie de Lucien, et il ne pourra y échapper qu’à sa majorité, à 21 ans à cette époque… Cette incursion historique, très documentée, passionnante à lire, m’a donné envie d’en savoir un peu plus sur ce bagne. Un énorme travail de recherche, de lecture, d’écriture, merci Jean-Paul.

La deuxième partie commence en 2013, par le meurtre d’un curé, puis la disparition inquiétante d’un juge d’instruction. Au fil de leurs investigations, nos deux flics vont remonter les faits et s’apercevoir que tous ont un point commun : Lucien, pourtant décédé en 1975. Le passé rattraperait-il le présent ? Je vous laisse le découvrir, et vous n’êtes pas au bout de vos surprises.

Ce roman est un subtil équilibre entre le passé et le présent, une lecture agréable et captivante, une écriture simple, mais énergique. Jusqu’au bout, Jean-Paul a su m’exalter par cette intrigue menée tambour battant par notre duo de flic.


Lien : https://www.facebook.com/phi..

Un roman policier et historique passionnant !

J'ai beaucoup aimé retrouver l'OPJ Ludovic Le Maoût, qui reprend du service, après sa dernière enquête, dont il sort très éprouvé. Il est également tourmenté par l'histoire passionnelle qu'il vit avec celle qu'il a rencontrée. Sa difficulté à gérer cette tornade de sentiments est très bien analysée.

D'autre part, le détour dans les années 1930 avec l'Histoire du bagne pour enfants à Belle-Île est particulièrement poignante.

Enfin, l'intrigue est parfaitement maîtrisée et le suspense est présent jusqu'au bout, avec un final tempêtueux. L'écriture elle-même, nerveuse, incisive, avec des chapitres courts contribue à nous tenir en haleine.

Une réelle réussite et pour moi le meilleur de ceux que j'ai lus et appréciés du même auteur.😍

Bonjour mes amis,

Je viens de terminer l'excellent thriller de Jean Paul Le Demnat, Quai des disparus, je remercie l'auteur de sa confiance !

Ce n'est pas le seul livre que je lis de cet auteur car je l'aime beaucoup, et encore une fois, je me suis régalée ! Quelle plume !

Nous sommes en 2015, à lille, où le capitaine Le Maoût a été muté, Camille Masson, vient déclarer la disparition de son fils retrouvé dans la Loire, Camille ne croit pas un instant à un accident, mais plutôt à un meurtre, d'autant que plusieurs personnes disparaissent, noyades ? suicides ?

Pendant ce temps dans une carrière une fosse commune est découverte, qui sont ces personnes disparues ? Comment personne ne les a signalée ?

De plus ces personnes présentent des cicatrices bizarres, est ce un trafic d'organes ? Ce sont les questions que se posent Le Maoût !

Deux frères bizarres, froids, même glacials, je dirai qui m'ont donné froid dans le dos, comment peut-on être sans âme, inhumain, l'auteur a le don de maintenir le suspense, avec des chapitres courts, des personnages inquiétants, et peu recommandables !

J'ai dévoré ce livre, si vous aimez les thrillers, ce livre est pour vous !

Jean Paul merci pour cet excellent moment de lecture, tes autres romans vont suivre, quelle chance de te lire !

je mets 5 étoiles

Votre Martine






Lien : https://www.facebook.com/gro..

Bonsoir amis lecteurs.

Alerte coup de ❤️

« Les larmes de Belle-Ile » de Jean-Paul Le Denmat.

Mary Lester Palémon Éditions

Tout d’abord un grand merci à l’auteur et à la maison d’édition qui m’ont envoyé ce livre.

Quelle claque! Je l’ai littéralement dévoré d’un bout à l’autre...

C’est du lourd, très lourd!

Les premiers chapitres consacrés au bagne des enfants sur Belle-Île en mer, la mal nommée à l’époque, sont particulièrement poignants surtout quand on sait que l’histoire est basée sur des faits réels. Comment a-t-on pu traiter des enfants de la sorte? Cela dépasse l’entendement. Et ça s’est passé au XXème siècle sur plusieurs décennies...

Puis la majeure partie de l’intrigue se déroule à notre époque.

Elle illustre parfaitement le vieil adage comme quoi la vengeance est un plat qui se mange froid.

Cette sombre histoire m’a maintenue en apnée permanente, servie par une plume incisive et brillante.

Et, ce qui ne gâte rien : j’ai retrouvé le lieu exact où j’ai passé mes dernières merveilleuses vacances, la presqu’île de Rhuys.

Jean-Paul, j’attends le prochain avec impatience. Merci!

.



Mon ressenti

⚠️ Alerte coup de cœur ❤️

Quand on se plonge dans un thriller de Jean-Paul, on sait qu'il sera difficile de le lâcher avant la fin, qu'on sera happé par l'histoire dès le début et qu'on sera en osmose avec les victimes et celui-ci ne déroge pas à la règle. C'est une pépite dont on ne ressortent pas indemne.

C'est un très grand Cru, un millésime 2023 qui laissera ses empreintes.

Dans ce Polar noir, on fait un retour dans le passé dans les années 1930, pour y côtoyer la famille Riquier, accablée par le malheur à cette époque.

Lucien, à 13 Ans , est envoyé a La Maison d'éducation surveillée à Belle-Ile, accusé d'avoir dérobé des sous dans le tronc d'une église.

Mais entendons nous bien, c'est plutôt un bagne pour enfants plutôt qu'une maison pénitentiaire. A partir de là, votre cœur sera en en émoi face aux traitements infligés, étant devenu le Bouc émissaire d'un des surveillants.

Parce que c'est criant de vérité , cela en est bouleversant, éprouvant.

En seconde partie, retour dans les années 2013, où bien sûr il sera question de vengeance.

Une série de meurtres est perpétrée sur le continent. Ont-elles un rapport avec la famille Riquier !.

Le rythme va s'intensifier et il sera difficile d'assembler les pièces du Puzzle pour détenir la coupable.

Encore une fois c'est un Polar très addictif,, un vrai page Turner

C'est toujours un plaisir de renouer avec le lieutenant Ludovic le Maoût qui nous est familier maintenant, personnage attachant et énigmatique.

Jean-Paul tricote avec les laines de ses pensées, de son imaginaire, il les agence pour les trancher avec un sabre, et cela fait mal, très mal même.

Un polar et une plume à découvrir absolument. Jean-Paul n'a rien à envier aux maîtres du Polar ,, la relève est assurée, je vous le confirme.

Un moment de lecture très plaisant avec ce livre qui mêle le fantastique et le policier.



Catherine et Pierre forment un couple uni ; une famille heureuse avec leurs 3 enfants, François, l’aîné et les jumeaux Yann et Julien. Puis le drame. Yann décède dans un accident, il n’avait que 3 ans... Le vide est immense et Pierre et Catherine s’éloignent peu à peu l’un de l’autre.



Et puis ce jour où Catherine se rend à la foire Saint Michel à Saint Brieuc. Un tableau l’attire irrésistiblement, une œuvre sans réelle valeur marchande mais qui la trouble profondément. C’est le portrait d’un enfant qui ressemble étrangement à Yann. Elle ne peut s’empêcher de l’acheter.



Peu de temps après, un cadavre est découvert près de chez eux et des phénomènes inexplicables se produisent autour de Julien.



Le ton est donné d’emblée. Je sais vers genre de lecture je me dirige et j’aime ça.



Les chapitres sont courts, apportant du rythme. Les personnages sont des gens ordinaires et se révèlent attachants (j’ai eu une préférence pour Julien). Suspense, mensonges, chantage, magouilles dans un contexte assez noir, puisque lié à la mort d’un enfant. J’ai beaucoup aimé ce mélange.



L’ambiance change progressivement pour devenir plus surnaturelle. Un tableau qui semble « contenir l’âme » de Yann, la maison habitée par la famille qui a été le théâtre d’un drame (et si les murs avaient des souvenirs ?). Et puis ce meurtre. En quoi est-il lié à cette famille déjà durement frappée ?



Donc oui, j’ai passé un moment très plaisant. Ça se lit vite et bien. L’écriture est rythmée et efficace, les personnages ont leurs zones d’ombre. J’imaginais facilement les scènes.



Il faut que je vous avoue quelque chose. Ce livre a été pour moi celui de la 2ème chance. J’avais lu un autre roman de l’auteur et je n’avais pas vraiment accroché. Ce sont des choses qui arrivent. Mais je n’aime pas rester sur un « échec ». Ce roman m’a permis de me « réconcilier » avec l’auteur. Je ne parlerais pas d’un coup de cœur, mais d’une lecture agréable, avec une intrigue bien menée. Trop soft pour parler d’angoisse, c’est plutôt du suspense, qui, s’il ne m’a pas fait trembler, m’a donné l’envie d’aller au bout du roman, m’a suffisamment intriguée pour je prenne plaisir à ma lecture.



En conclusion, je dirais que oui, je lirai probablement un autre roman de l’auteur. Comme quoi il ne faut jamais rester sur une 1ère impression.

Quelle claque ce polar-thriller, écrit bien avant le covid et notre confinement, Jean-Paul Le Denmat a prédit un monde enfermé, violent, désespéré, suite à une pandémie de Covid qui s'abat sur la France et le monde.



Une enquête qui débute par la découverte d'un meurtre dans une série de tunnels, qui est ce tueur qui extermine des personnes à la moralité douteuse (euphémisme) ?

La pandémie de Covid mettra un frein à cette enquête, mais permet de découvrir l'âme humaine.



Jean Paul Le Denmat est un écrivain hors pair pour nous tenir en haleine, j'ai toujours voulu connaître la suite.

Encore une réussite.

Le moins que l'on puisse dire c'est que les thrillers de Jean-Paul Le Denmat ne sont pas reposants. Totalement ancrés dans l'actualité : des jeunes hommes noyés dans la Loire et les migrants de Calais, ils intègrent néanmoins une grande part de fiction. Alors qu'ils ont l'air de partir dans tous les sens, on sent et on sait que tout se recoupera à la fin. Ma seule réserve est sur le grand nombre de personnages et parfois certains avec de multiples identités qui peuvent me perdre pour peu que je pose le bouquin et ne le reprenne que deux ou trois jours plus tard, ce qui, dans le cas précis, est difficile à faire compte tenu de l'intensité du récit, mais qui m'est arrivé, pour diverses raisons que je n'exposerai point ici, ce n'est ni le lieu ni mon habitude.



Ceci mis à part, ce thriller est survitaminé. Lorsqu'une histoire semble flotter un peu, prendre son temps, c'est une autre qui apparaît et qui impose son rythme rapide. Puis les intrigues alternent, les heurts entre les différents personnages aussi, qu'ils soient amis, ennemis ou complices. A un moment donné, il faudra qu'il n'en reste qu'un, et s'il n'en reste qu'un ce sera sûrement Ludovic Le Maout. Mais comment et dans quel état ? Car JP Denmat ne ménage pas son héros, fatigué, blasé qui n'a plus de doute sur les capacités de l'homme à faire le mal. Et quand même, il sera surpris, ceux qu'il poursuit repoussant les limites de la barbarie et de la cruauté. Mais que l'on se rassure, l'auteur nous protège des détails scabreux et sanglants. Point de descriptions dégoulinantes et peu ragoûtantes. Tout est dans la suggestion, même si parfois, quand même, quelques détails sont assez durs, parce que même pour de la suggestion, pour dire l'horreur, il faut parfois en montrer un bout.



Bref, du bon, du très bon, du pavé de 500 pages qui ne mollissent jamais, qui ne se laissent pas abandonner comme cela -il faudra comme moi, une bonne raison pour laisser le livre de côté pendant 2 jours. Mais je préviens, c'est quasi mission impossible.
Lien : http://www.lyvres.fr/

Un roman noir s'il en est ! Une violence qui semble ne s'arrêter jamais. Entre Calais, et les camps de migrants, et Nantes , on découvre un très sombre trafic d'organes, dont l'organisation repose sur un réseau très bien organisé. Le capitaine Le Maoût va avoir fort à faire pour arriver au bout de cet enquête , parsemée de meurtres tous plus sanglants les uns que les autres.

On a du mal à se glisser dans cet histoire, au départ. Il semble se dessiner deux histoires parallèles, et le nombre important de personnages n'aide en rien à comprendre. Encore plus quand les personnages ont plusieurs noms. Pourtant l'intrigue et le sujet sont intéressants, et il y a bien là matière à en faire un bon polar. C'est ce que l'on veut croire tout au long du livre. Dommage que le style alambiqué parfois, les raccourcis de l'histoire et les longueurs en casse un peu l'intention.

Un thriller à faire tomber dans les pommes...

Une famille prise dans la tourmente d'un tableau vivant...



Une écriture incisive, des chapitres courts qui donnent un rythme soutenu. Un livre qui se lit d'une traite, sinon, vous passez votre journée à réfléchir à ce que l'auteur vous a préparé comme intrigue.



Un suspens du début à la fin, qui nous laisse exsangue...

Ce livre est désespérant, car il montre les dérives éventuelles des recherches sur le cerveau humain. Si elles ont pour objectif de guérir des maladies comme Alzheimer ou parkinson, on voit qu'elles pourraient être détournées par des personnes malfaisantes.

Heureusement, le bien triomphe, après un nombre important de morts, car il reste des humains normaux , amicaux, amoureux et droits

Ne lisez pas ce livre, si vous êtes un peu sensible .

Ce polar breton, m'a attiré par ce titre assez évocateur.



Belle -Île , deux espace temps (2013/1933) , c'est prometteur. Mais aussi, Vannes, Nantes, le Golfe du Morbihan.



Quel bien m'en a pris!



Tout commence par un meurtre , un prêtre assassiné dans une église. Le Maoût est de service pour enquêter avec Sans Sucre.



Puis , Lucien Riguier, en 1933 , a 13 ans, le pauvre, sa vie va basculer et être envoyé au "Bagne des enfants" à Belle-Île. Il va vivre les pires moments de sa vie, les "gaffes" ayant ordre de faire régner la discipline, les moins de dix-huit ans vont être mis au pas! C'est sûr...(Je vous avoue que ça m'a beaucoup remué) .



En 2013, l'enquête suit son cours, des événements continuent à se produire, les enquêteurs sont au "taquet", ça va à toute allure, dans leur vie professionnelle comme personnelle .



Les pages se tournent aisément.C'est rapide, précis et documenté. Les ficelles se dénouent avec efficacité! Vraiment, je suis satisfaite du résultat final. Quelle performance.



L'écriture est fluide et agréable. Aimant l'Histoire, j'ai été happée par la justesse et la précision des descriptions des scènes de vie de ces enfants.



Du côté polar, la recherche du coupable va a cent à l'heure, ne ménage pas la sensibilité du lecteur, c'est efficace. Les ficelles se dénouent avec talent!

Un avis assez court car le mieux est de le lire!
Lien : https://stelladealapage.blog..

Ce polar m'a réconciliée avec les romans locaux que je confondais, à tort, avec les romans de terroir. L'action se situe entre Vannes et Belle Île, entre récit historique et polar contemporain. C'est bien écrit, intense avec des protagonistes crédibles. Une belle occasion de revisiter l'histoire de cette île qui n'a pas vécu que des heures heureuses.

Comme toujours, ce roman policier (mais pas que) de Jean-Paul Le Denmat est addictif ! on retrouve le personnage récurent Le Maoût mais le point de départ des crimes est bien particulier ! sans divulgâcher, des mensonges et leurs conséquences, les bagnes pour enfants, (il n’y a pas d’autres appellations possibles) en l’occurrence, celui de Belle Ile en Mer ! Je suis relativement « blindée » en matière de romans noirs, très noirs, mais les premiers chapitres sont particulièrement éprouvants ; au fur et à mesure de la lecture, on ne peut s’empêcher d’espérer une toute petite embellie dans la vie de ces gamins et plus particulièrement celle de Lucien.

Mais un jour, quatre-vingts ans plus tard… une série d’assassinats particulièrement énigmatique va secouer la région…

Ce livre peut-être lu indépendamment des précédents, même si c’est toujours un plus de voir l’évolution des personnages récurrents !

Je vais utiliser un terme que je n’aime pas trop, mais je suis une « fan » inconditionnelle des livres de cet auteur, c’est le septième que je lis… (pour info : Mateline est un roman « à part » plein de tendresse)