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Critiques de Jean-Pierre Alaux (88)
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Le sang de la vigne, tome 1 : Mission à Haut-..

C est par hasard que suite à la rediffusion de la série le Sang de la Vigne avec Pierre Arditi que j ai appris qu' il s agissait au départ de bouquins Voyons un peu cela me suis je dis in petto .Hé bien y a pas photo pour une fois la transposition télévisuelle est bien supérieure àl écrit . Déjà une bonne idée de franciser le nom du héros de Cooker en Lebel ( pff Cooker pour un œnologue un chanteur de rock à la rigueur )

Ensuite le scénario , soit les épisodes ne sont pas des chefs d'œuvre d ingéniosité , mais là il n y a strictement rien ! l intrigue ( oui bon on va dire ça ) débute vers la 150° page sur 196 et se résout en 5 sans émotion ni intérêt .Par contre il est recommandé de vouloir connaître tout de la vinification car l auteur nous inflige des chapitres entiers sur le traitement de la vigne et des fûts ......vide , l histoire des Châteaux et des grands ( ou petits ) crus , accessoirement sur la peinture des trumeaux , bon avec ce remplissage éthylique il ne reste plus beaucoup d espace pour une quelconque enquête . Mais et j en arrive au plus beau de cet opus les personnages : Tous sont beaux intelligents , élégants cultivés , honnêtes , scrupuleux , friqués bien sûr ,becs fins , efficaces se déplacent avec grâce et fluidité de vrais mannequins qui se mirent et s 'admirent seul et en groupe la jambe flexible et le petit doigt en l 'air des délices du genre humain vous dis je ! . Le héros parfait homme du monde dont on apprend non seulement ses goûts en vins en cigares divers et variés qu' il collectionne, le très cheeeeer, les objets liés à la vigne ( bon jusque là d 'accord )mais aussi la couleur de ses chemises et la façon aristocratique dont il cire ses chaussures hors de prix !!! ( si, si , c est pas une blague ) Jusqu'à l ivrogne de service qui s envoie des bibines en cubi ( le vilain, d' ailleurs il le paiera cher ) qui est un ancien universitaire sur diplômé parlant un nombre phénoménal de langues plus ou moins mortes . Dans la vraie vie ce monde là n existe pas ou dans un univers parallèle. C est insupportable d inconsistance Mais d une source sûre et fiable d une lectrice de confiance ( mon épouse...) il parait que cela s arrange au tome 2 .Alors prenant mon courage et un verre de bon côte du Rhône à deux mains je vais m' y risquer
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Fontaine, je ne boirai pas de ton sang !

Les bronzes de la fontaine des Girondins de Bordeaux ont été démontés par les Allemands en 1943 pour être fondus en canons. Détournés par la résistance, ils sont retrouvés près de 40 ans plus tard dans un entrepôt désaffecté. A la demande du maire, Séraphin Cantarel, conservateur des monuments français, est chargé d'évaluer le travail et le budget nécessaires pour reconstituer la fontaine d'origine.

Lors de sa première visite dans l'atelier de restauration, Cantarel découvre la tête d'une femme, dont le corps décapité restera longtemps introuvable. Commence alors une enquête policière à laquelle le conservateur et son équipe ne manqueront pas d'ajouter quelques grains de sel...



Disons-le tout net, ce livre est pour moi une déception, très éloignée des promesses de la 4ème de couverture. Certes, l'auteur fait preuve d'érudition, mais je n'ai rencontré ni l'émotion, ni le suspense implacable annoncés ! A l'inverse, j'y ai trouvé une intrigue qui manque d'originalité et qui s'étiole rapidement (est-elle vraiment au coeur du livre ?), de longues digressions sur la vie du curé de Saint-Estèphe (dont on ne voit pas bien ce qu'elles apportent, à part remplir des pages...), et une écriture molle et paresseuse.

Ajoutons que rien ni personne ne paraît crédible, ni ne fait rêver, dans cette histoire, pas même ce cher curé d'un village du Médoc à la truculence toute pagnolesque.

Par respect pour l'auteur, j'ai lu le livre jusqu'à la fin, mais quel ennui...
Lien : http://michelgiraud.fr/2020/..
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Toulouse-Lautrec en rit encore

premier livre que je lis de cet auteur.

écriture simple qui se lit facilement. l'intrigue de l'histoire est bien présente. Les différents personnages aident à découvrir ce qui s'est passé dans ce musée. je trouve juste que cantarel (titre de la série) n'est pas très présent dans l'enquête.

Ce livre m'a aussi permis de découvrir le peintre Toulouse Lautrec
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Saint Michel, priez pour eux !

Cantarel et son assistant se retrouve au Mont Saint Michel. Toujours une belle description des lieux.

Mais j'ai trouvé l'histoire plus compliqué à suivre, ce qui fait qu'elle était moins intéressante. La résolution de l'énigme est plus tiré par les cheveux.

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Saint Michel, priez pour eux !

Un polar certes mais le crime n'est pas le personnage principal de ce roman régional; ce serait plutôt le Mont Saint Michel, son histoire légendaire ainsi que des toiles de Maître spoliées durant la seconde guerre mondiale.



Tout est prétexte pour les érudits qui campent les personnages de nous raconter , selon leurs spécialités, des histoires autour de "la Merveille; pas à pas dans les ruelles, chemins de garde et vue du ciel.



Concernant l' enquête, certains pourront être déçus car elle ne tient que le second rôle , tant du côté environnemental à la recherche d'hydrocarbures venant du naufrage de l'Amoco Cadiz que des corps retrouvés inertes sur la plage et dans l'abbaye et son dénouement se fait presque sans qu'on s'en aperçoive.
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Et l'ange de Reims grimaça

Ce tome tome de séraphin cantarel est dans la même lignée que les précédents. Une enquête simple mais efficace qui se déroule dans la cathédrale de Reims. La lecture se fait rapide et on attend de savoir qui a réalise ses crimes. Séraphin son épouse et son assistant vont mener leur enquête et aider les flics à la résoudre
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Avis de tempête sur Cordouan

2eme tome de a serie de seraphin cantarel qui se déroule autour d'un celèbre phare, est dans la meme lignée que le précédent.

Une enquête simple mais rythmee. Je n'aurais pas imaginé cette fin là.

Le "Versaille de la mer" est bien décrit et donne envie de le découvrir.
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Meurtres au Pays Basque : Quand le diable d..

Une enquête bien ficelée et un très bon moment de lecture.



Et si en plus vous aimez Biarritz, vous lirez ce récit en ayant le sentiment de vous y trouver.



Le château d'Ilbarritz tombe en ruine déjà depuis un moment et sa restauration va nécessiter une fortune. La propriétaire des lieux qui vit à Paris n'aime pas ce site et guère plus Biarritz d'ailleurs, souhaite s'en débarrasser. Cela tombe bien, le site parfaitement placé intéresse des promoteurs. Ce projet de vente ne plait pas à son époux qui vit dans une annexe du château malgré le peu de commodités du lieu, le froid, les courants d'airs. Mais il ne détient qu'un petit pourcent du bien. Le reste appartenant donc à sa femme qui se moque éperdument de son avis. Ce projet de vente fait aussi jaser en ville : il s'agit là d'un monument qui a marqué Biarritz. Il est impensable pour certains d'en accepter la démolition.



Séraphin Cantarel, conservateur des Monuments de France va être alerté sur le projet de vente avec une demande urgente de faire classer ce bien au patrimoine pour empêcher la vente imminente.

Il se rend donc sur place accompagné de son assistant Trélissac pour enquêter, et rassembler les éléments qui justifieraient ce classement.

Très vite cette mission va s'avérer plus complexe qu'il n'y paraît.

Tentative d'assassinat, disparition, agression vont ponctuer les recherches de binôme Cantarel - Trélissac.



Le château d'Ilbarritz livrera t-il tous ses secrets ?



L'écriture est fluide, les rebondissements bien amenés, les personnages attachants et le cadre de cette enquête ...comment dire... un pur plaisir de se balader sur la plage des basques !



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Avis de tempête sur Cordouan

Difficile d'émettre une critique de ce roman tant mon avis

est contrasté !



J'ai aimé passionnément la manière dont Jean-Pierre Alaux décrit ce majestueux phare de Cordouan, ce "Versailles de la mer" que je n'ai jamais eu l'occasion de découvrir de mes propres yeux. Sous la plume experte de l'auteur j'ai découvert petit à petit son histoire. J'ai gravi les 309 marches menant à la lanterne. J'ai tremblé sous les assauts et le bruit assourdissant des vagues claquant contre ses murs. J'ai ressenti la solitude et le privilège des gardiens de ce trésor. Je me suis réchauffée grâce au café de mes compagnons d'infortune (ou de fortune, justement). Au fil des pages, les images sont devenues concrètes. Et mon phare imaginé s'est mis à ressembler réellement aux photos que j'ai découvert par la suite sur internet.

Jean-Pierre Alaux aime l'histoire et la mer. Cela se ressent tout au long des pages. Et c'est un bonheur d'apprendre à ses côtés. Je me suis imaginée, assise en tailleur sur des coussins, l'auteur contant ses connaissances et son amour pour "Le roi des phares".

Un grand moment !

Grâce à lui, la Gironde risque d'être l'une de mes prochaines destinations de vacances.



Ce qui m'a moins plu par contre dans ce roman, c'est l'histoire policière qui m'a semblé être un prétexte. Peu de suspense, des personnages alibi, des éléments d'enquête tombés comme un cheveu dans la soupe. Là, vraiment, je n'ai pas croché et suis passée complètement à côté.

Mais ce n'est pas grave.

Ce qui me reste au final, c'est ce coin de terre, de bout du monde, ce coin d'océan qui m'a laissée complètement sous le charme.

Je suis une montagnarde. Mais l'océan n'a décidément pas fini de me séduire et de m'émerveiller.
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Le sang de la vigne, tome 17 : Coup de tonn..

Ce roman est court, assez rapide à lire et pourtant, il peut sembler fort long. Pour moi, alors qu’il est classé dans cette catégorie, il est à peine un roman policier. Ce n’est pas que les deux personnages principaux ne soient ni des enquêteurs professionnels, ni des enquêteurs amateurs qui me posent problème, ce serait plutôt le fait qu’ils n’enquêtent pas réellement. Certes, ces deux dilettantes n’ont pas besoin de respecter les procédures, n’ont même pas besoin de les connaître, mais ils font un peu n’importe quoi, et je me dis même que ce n’importe quoi pourrait compromettre l’enquête. De plus, nous ne verrons même pas les gendarmes chargés de l’enquête, nous entendrons leur progression grâce à des bulletins radios, et c’est presque par hasard que nous découvrons que nous avons eu affaire à un crime – bénis soit ceux qui ont l’idée de partager et de commenter les rapports d’autopsie.

Alors, de quoi parle réellement ce livre ? Il fait découvrir une région de France, avec d’amples descriptions. Il décrit ses cépages. Surtout, surtout, il nous présente Benjamin, qui est un immense oenologue et qui est un immense écrivain. Tous ses guides se vendent très bien, et même, ces écrits de jeunesse sont convoités par une petite maison d’édition à laquelle il rend visite, et qui sera le point de départ de l’intrigue. Il est toujours accompagné par Virgile, un garçon adorable, enfin, c’est surtout lui qui le dit. Pour moi, il est surtout un tombeur de ses dames, qui n’a que mépris pour les femmes qui ne sont pas dans « sa » norme, et seul Benjamin (au moins, il a cette qualité) s’en offusque. d’ailleurs, dans le cour du récit, personne ne se donne la peine de donner le nom de sa dernière conquête en date, l’on sait simplement de quelle région elle est originaire, et qu’elle est pleinement séduite par Virgile. J’ajoute aussi que les personnages secondaires, notamment les deux éditeurs provinciaux, sont très lourdement caractérisés par les commentaires du narrateur, qui m’a semblé épouser le point de vue de Benjamin.

Ce que je trouve dommage est que les faits historiques racontés dans ce roman auraient mérité d’être davantage développés, notamment cette révolte des vignerons en 1907, dont les descendants sont surtout de beaux pochetrons (terme que j’utilise pour la rime). De même la catastrophe naturelle m’a semblé avoir plus d’importance dans le quatrième de couverture que dans le récit proprement dit – quelques lignes sont consacrées aux victimes, sans que l’on s’attarde sur elles. Les conséquences sur la nature sont tout de même évoqués – surtout en épilogue.
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Marquayrol : Les jardins d'Henri Martin

Marquayrol - Les jardins d'Henri Martin de Jean-Pierre Alaux ( Editions Toute Latitude - 91 pages )





Un petit bijou ce petit livre ! A découvrir...

Je me suis promenée dans les jardins du peintre Henri Martin et dans sa maison dit "Le Château."

Le texte de Jean-Pierre Alaux est vivant, imagé, un bavardage amical qui m'a charmé.

Quelques anecdotes, souvenirs vous font découvrir l'Eden du peintre à la Bastide du Vert.

Comme Monet, Henri Martin a créé son Giverny.

J'ai adoré me plonger dans les paysages de mon Quercy natal.

Merci Jean-Pierre, je vous embrasse.

Mireine
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Avis de tempête sur Cordouan

Quand Séraphin Cantarel débarque dans l'estuaire de la Gironde pour expertiser le phare de Cordouan, il ne sait pas qu'une tragédie se joue dans la presqu'île de Talmont. Killiam, le fis de l'un des gardiens du phare est retrouvé noyé au pied d'un carrelet et sa fiancée est portée disparue. A Royan, Mme Cantarel renoue avec son passé. La cité balnéaire recèle des mystères bien peu avouables.



Homme de radio et de télévision, Jean-Pierre Alaux se consacre désormais à l'écriture. Il est l'auteur, avec Noël Balen, d'une série oeno-policière, Le Sang de la Vigne (Fayard), qui compte une vingtaine de volumes, et aujourd'hui adaptée en série télévisée avec Pierre Arditi. Après Toulouse-Lautrec en rit encore, il signe Avis de tempête sur Cordouan, confrontant le roman policier au monde de l'art.

C'est dense, parfois même assez touffu mais ça se lit avec plaisir. Et en plus on apprend des choses sans se prendre la tête. Alors oui, un titre à découvrir.
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Le sang de la vigne, tome 10 : Ne tirez pas..

J’ai découvert cet écrivain qu’est Jean-Pierre Alaux avec un recueil de nouvelles intitulé « Avec vue sur l’océan » à la qualité d’écriture indéniable. C’est donc en toute logique que j’ai poursuivi avec ce polar qu’il a co-écrit avec Noël Balen . Ce dernier a, en 2003, inauguré la série de romans policiers « Le sang de la vigne », adapté pour la tv sur France 3 et composé d’une vingtaine de titres dont ceuxi-ci « Ne tirez pas sur le caviste » et « crise aigüe dans les graves ». La force de ces ouvrages et de tous ceux composant cette collection est d’offrir au lecteur, au-delà de l’intrigue policière se déroulant au cœur des terroirs viticoles, une initiation à l’œnologie et plus généralement au milieu viticole. Ajoutez à cela une qualité d’écriture remarquable et un humour à connotation anglaise et vous obtenez un roman de bonne facture.

Notre Sherlock Holmes s’appelle ici Benjamin Cooker, œnologue de profession et c’est bien sûr lui qui dénouera avec flegme les intrigues criminelles aidé en cela par son jeune assistant prénommé Virgile dont la ponctualité n’est pas son point fort comme en témoigne cette citation : « Ah, vous voici, Virgile ! Je commençais à désespérer. Décidément, ce n'est pas une montre qu'il vous faut, mais un Big Ben attaché autour du cou ! »

A la différence du vin je pense que ces romans peuvent être consommés tout de suite ( ce n’est pas la peine de les laisser patienter dans votre cave, enfin je veux dire dans votre bibliothèque) et surtout sans modération….

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Le sang de la vigne, tome 4 : Cauchemar dan..

Cauchemar dans les Côtes de Nuits de Jean-Pierre Alaux et Noël Balen est la quatrième enquête, publiée en 2004, du winemaker benjamin Cooker et de son assistant Virgile. Le bordelais est en visite en Bourgogne mais d'étranges inscriptions latines vont aiguiser sa curiosité. Une courte enquête qui n'en est pas vraiment une mais le charme du vignoble opère heureusement.
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Saint Michel, priez pour eux !

Le mont-Saint-Michel est un monument français qui inspire particulièrement les auteurs de romans policiers. Je pense à Maxime Chattham, et son Sang du temps, ou, pour la littérature jeunesse, Le crâne percé d’un trou d’Evelyne Brisou-Pellen.

J’ai trouvé cette lecture sympathique. Ce n’est pas vraiment l’adjectif que l’on attend pour parler d’un roman policier. J’ai passé un agréable moment en la compagnie de Séraphin et Théo mais j’ai eu très souvent envie de les secouer. Est-ce parce que l’action se situe dans les années 70 ? Ils sont tous épouvantablement conformistes, et pas du tout combattifs. Ils sont aussi contemplatifs : ils observent les événements, et agissent peu. Je n’irai pas jusqu’à dire que l’enquête se résout toute seule à quelques pages de la fin, mais presque. Quant à Hélène, la femme bien-aimée de Séraphine, elle n’a pas vraiment un rôle très important dans l’intrigue – soit elle ne voit pas ce qui se passe sous ses yeux, soit elle ne veut pas le voir. Même le naufrage de l’Amoco Cadiz ne suscite pas l’intérêt qu’il aurait dû provoquer. Enfin, si les passages érudits sont nombreux, j’ai trouvé que l’histoire du Mont en lui-même était aussi réduit à la portion congru -parce que tout le monde la connaît déjà ?

Saint-Michel, priez pour nous ! est un roman parfait pour ceux qui aiment les romans policiers reposants.
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Avis de tempête sur Cordouan

Une lecture agréable et une intrigue sympathique à suivre, même si contrairement à ce qui est écrit sur la 4e de couverture, je n'ai rien trouvé d' "haletant" dans ce roman, d'autant plus que l'enquête policière ne se déroule qu'en arrière plan.

Jean-Pierre Alaux nous plonge donc dans les années 70, au lendemain de la mort de Pompidou, pour une visite du phare de Cordouan, également surnommé le "Versailles des mers". Malmené par les éléments, Séraphin Cantarel, en charge des Monuments au Ministère de la Culture, a pour mission d'en dresser un état des lieux. Mais à peine débarqué au phare, il apprend en compagnie des gardiens que le fils de l'un d'entre eux est décédé, alors qu'il devait se marier le lendemain. Un décès d'autant plus suspect par sa forme et par le fait que la fiancée de ce dernier a disparu.

C'est avant tout Cantarel que l'on suit, dans son inspection en compagnie de son assistant Théo, mais aussi sur terre dans sa vie personnelle, avec sa femme Hélène, et c'est au gré des hasards, en toile de fond, que l'on assiste à la résolution de l'enquête.

J'ai dans l'ensemble aimé ce roman intéressant, notamment du point de vue historique (on découvre l'histoire de Cordouan), avec de très belles descriptions de la mer et de la nature. J'ai trouvé agréable de suivre ces personnages aux caractères et personnalités différents (Cantarel, sa femme, Théo), mais l'enquête n'a vraiment rien de palpitant.
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Le sang de la vigne, tome 12 : Vengeances t..

Idéal pour se détendre !

Un grand oenologue et son apprenti se rendent en Alsace afin de goûter des vins pour ensuite rédiger un guide, or, on découvre de nombreux ceps de vigne tronçonnés dans des parcelles à Riquewihr puis Eguisheim.

Les deux amis vont alors mener l'enquête. C'est très documenté : on est avec eux dans les rues de Colmar, dans les restaurants, chez les viticulteurs.

C'est très plaisant à lire car il est beaucoup question de gastronomie, de vin. Bref, un bon divertissement, ne rien en attendre d'autre mais c'est déjà pas mal !
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Saint Michel, priez pour eux !

Je connaissais Jean-Pierre Alaux, homme de radio et de télévision qui se consacre désormais à l'écriture. Il est l'auteur, avec Noël Balen, d'une série oeno-policière, Le Sang de la Vigne (Fayard), qui compte pas loin de 25 volumes, et adaptée en série télévisée avec Pierre Arditi. Une série de polar œnologique que j’aime à lire pour me divertir car oui j’aime la vigne et le vin. Et j’aime avec son héros me promenais ainsi à travers les belles régions françaises. Je découvre ici une nouvelle série que Jean-Pierre Alaux signe seul et qui elle aussi semble vouloir nous entrainait sous couvert d’intrigue policier à travers la France et son patrimoine culturel et patrimonial.

1978. Engagé pour restaurer la statue ornant le sommet de l'église abbatiale du Mont-Saint-Michel, le conservateur Séraphin s'inquiète des conséquences environnementales du naufrage de l'Amoco Cadiz, qui pourraient bien remettre en cause l'inscription du site au patrimoine mondial de l'Unesco. Lorsqu'un religieux est découvert noyé, ses ennuis ne font que commencer.

Ici on retrouve Séraphin Cantarel

Après Albi, Cordouan et Reims, rocamadour le célèbre conservateur devra cette fois-ci prouver ses talents d'enquêteur pour résoudre, au cœur de la Merveille de l'Occident, une bien diabolique histoire.

Si Séraphin Cantarel, fameux conservateur des Monuments Français, mène une enquête palpitante mêlant mœurs provinciales et art sacré on peut tout de même reprocher à l’auteur d’être un poil trop didactique. Ainsi s’il distille ses connaissances, il a parfois tendance à en faire trop, se qui alourdi le récit qui perd en rythme et du coup en alourdi l’intrigue policière même si celle-ci n’est finalement là que pour servir de prétexte pour nous faire découvrir les merveilles de nos régions françaises.


Lien : https://collectifpolar.com/
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Toulouse-Lautrec en rit encore

Je ne suis pas une lectrice de romans policiers. J'ai lu celui-ci uniquement parce que l'intrigue se situait à Albi où j'ai élu domicile depuis 4 ans et avait pour cadre son musée De Toulouse-Lautrec. Pour être très honnête, je n'ai pas beaucoup accroché à cette intrigue aux accents pater familias et cousue de fil blanc, à l'écriture correcte mais sans grand relief, pour ne pas dire fade. Pour qui connaît très peu Henri de Toulouse Lautrec, et pas davantage Albi et entre autre sa somptueuse cathédrale Sainte-Cécile, sans doute le contexte de cette intrigue apprendra quelques bribes et l'envie d'en savoir plus, du moins peut-on l'espérer, encore que je n'en suis pas absolument certaine, tant le contexte historique m'a semblé par trop bâclé pour ne pas dire inexistant.

Au final une petite intrigue policière distrayante sans plus.



J'ignore si Toulouse-Lautrec en rit ou en pleure....
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Toulouse-Lautrec en rit encore

L’ombre du peintre Toulouse Lautrec est présente tout au long de ce roman policier qui mêle culture, peinture, et savoir vivre et bien manger comme on sait si bien le faire dans nos régions, à une intrigue policière bien menée.

Séraphin Cantagrel, conservateur de musée, arrive à Albi pour aider son ami le conservateur du musée Toulouse Lautrec, à dénouer les fils du vol de trois tableaux du célèbre peintre. Les mentions et les anecdotes sur la vie et sur l’époque de Toulouse Lautrec sont souvent présentes, mais restent malgré tout assez fluides pour ne pas perturber la lecture et l’intrigue. Les échanges verbaux sont ceux de connaisseurs des belles œuvres artistiques et d’amateurs de bonne cuisine, l’enquête se déroule en parallèle et les coupables sont démasqués.

C’est agréable à lire et on a l’impression d’en sortir un peu moins ignorant de la vie du peintre et de cette belle région d’Albi et de Toulouse.

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