AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jean-Pierre Garen (35)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le chariot de Thalia

En me mettant devant mon ordi pour écrire cette critique, je me rends soudain compte d’un détail étrange, pourquoi ce roman s’appelle “Le chariot de Thalia” ? Aucune référence à ce ou cette Thalia, et des chariots, ils en utilisent bien un ou deux dans le récit, mais ils n’ont pas la moindre importance, je cherche en vain une référence, mystère de mystère. J’imagine un imbroglio éditorial en rapport avec la stratégie d’éditions de romans “de gare” :



« - Bon, Jean-Pierre, qu’est-ce que tu nous a programmé pour cette année ?

- Quatre romans de la série Marc Stone du Service de Surveillance des Planètes Primitives : Le Dragon de Wilk, Les Guerrières de Lesban, Le Chariot de Thalia, et Les Démons de la montagne.

- Les guerrières de Lesban, ça a l’air cool, avec des gonzesses qui couchent ensemble ? Ça va être torride !



Quelques semaines plus tard :

- Super, tes Guerrières de Lesban, en plus tu as bien placé ton produit, la marque de whisky, le client est content, tu recevras ton chèque sous peu.

- C’est pas pour ça que je t’appelais, c’est pour le roman suivant, j’ai changé d’idée, mon truc des chariots, c’était trop compliqué, j’ai abandonné l’idée, c’est une histoire plus classique avec un princesse à délivrer d’un château, avec un prince déchu, un roi trahi et une bataille dans l’espace à coup de missiles pour finir et j’y ai placé des référence au théâtre classique et à quelques légendes, la ville d’Ys et autres… Donc je voudrais changer le titre pour…

- Je t’arrête tout de suite, on a déjà programmé l’édition, on ne peut plus changer le titre

- Mais ça n’a plus rien à voir !

- On s’en fout, il y a de la baston, des coup d’épées, de rayons laser, quelques scènes suggestives, Marc Stone est toujours aussi incroyable, beau, viril et infaillible, et son androïde toujours invincible, il y a des filles pas farouches, alors le titre on s’en fout, on garde celui là, même si ça n’a rien à voir.

- Oui mais j’avais mis de références littéraires et tout et tout alors j’avais pensé à…

- Ttt, ttt, ttt, mets toutes les références littéraires que tu veux, moi, les seules références qui m’importent, c’est la marque du whisky et les avantages physiques des petites pépées, ha ha ha ! Bon trêves de plaisanterie, on laisse le titre, personne ne remarquera rien, Quand-est-ce que je recevrai ton manuscrit ?

- … »



Donc, ce roman s’appelle “Le chariot de Thalia”, il est plein de bon gros délires, de batailles au sabre, de manigances de cour, de prisons sordides, d’étranges êtres extraterrestres, de vaisseaux spatiaux, de contrebande de drogue et de jolies filles qui se glissent la nuit dans le lit du héros (il ne demande rien, c’est automatique, mais c’est quoi son truc !), et tout ça condensé en très peu de pages, c’est vite lu, alors Thalia peut donc aller se faire voir.



Oups ! Je dis n’importe quoi et je viens de faire un étalage ridicule de mon ignorance. En fait Thalia est une muse de la poésie, et les méchants contrebandiers ont utilisé de vieux textes terriens pour se faire des entrées à la cour du roi. Mais si, c’est intello la série Marc Stone !



Interlude culturel :

Dans la mythologie grecque, Thalie (en grec ancien Θαλία / Thalía, « l'Abondance ») est l'une des trois Charites, fille de Zeus et de l'Océanide Eurynomé ou de l'Heure Eunomie et sœur d'Aglaé et de Euphrosyne. Elle préside aux célébrations festives et aux banquets riches et luxueux. (source Wikipedia)



« - Bon, Jean-Pierre, pourquoi tu a appelé ton roman comme ça, je ne vois pas le rapport avec Thalia

- Mais siiii, c’est pourtant évident non ? Thalia c’est une muse de la poésie et du théâtre et…

- Bon, si tu veux, mais si tu crois que ton public va saisir la subtilité... C’est pas grave, je trouve que ça sonne bien… »
Commenter  J’apprécie          341
Les guerrieres de Lesban

S'il y a des domaines où les clichés m'agacent au plus haut point, comme dans les romances, il en est d'autres où au contraire, je les adore et en suis même à l'affût, comme dans le space opéra. Sans doute que Jean-Pierre Garen partage cette vision, parce qu'au niveau clichés, c'est un véritable cador. Il est médecin de formation, alors on peut l'appeler Docteur ès Clichés. Il parvient dans chacun de ses courts romans à associer les Space Opéra au roman de chevalerie, d'espionnage, d'érotisme pour ados, bref, tout ce qui fait le sel du roman de gare et qu'on peut lire avec un minimum de concentration dans les transports en commun.



Marc Stone, le beau, l'invincible, aussi habile au sabre qu'à la gaudriole, un brin machiste, le vrai héros qui n'a jamais peur de s'investir à fond (c'est le mot !) dans ses missions, se rend en mission diplomatique sur une planète dirigée par un gouvernement farouchement misandre et belliqueux, en qualité d'espion et protecteur de l'ambassadrice terrienne. La mission va être pleine de rebondissements, de dangers et de surprises comme il se doit, et là, on sort la sulfateuse à clichés ! L'ambassadrice terrienne est une cruche de fille à papa, Quand Marc la déniaisera-t-il ? J'avoue que c'est le premier suspense de l'histoire, notez que je n'ai pas écrit “La dénaisera-t-il ?”, je ne suis pas à mon premier Marc Stone, je commence à connaître le bonhomme… Et comme toujours, il est accompagné de Ray, son androïde à l'apparence plus qu'humaine, mais bourré de gadgets encore mieux que James Bond, et un vrai pote pour Marc (avoir un pote-gadget, c'est trop fort !). Vas-y Ray, sert moi un Whisky, la marque est régulièrement citée, Marc est aussi un homme sandwich, juste deux doigts ! À propos de doigt, Ray a un rayon laser au bout de son index avec lequel il coupe aisément la ferraille, trop pratique, mais il faut quand même faire attention en servant le whisky !



Marc et Ray sont fait prisonniers pendant que la bêcheuse tente de négocier un accord avec ces damnées castratrices (ce n'est pas une image). Dans ses voyages, Marc ne rencontre que des espèces humanoïdes, et les filles sont forcément attirantes et pas farouches, presque toutes, sauf bien-sûr la gardienne de prison. Et on passe un bon moment, franchement réjouissant, et malgré toutes les terribles péripéties, on ne tremble jamais, parce que Marc Stone, on ne la lui fait pas : “Je ne sais si nous nous en tirerons mais nous n'allons pas faciliter la tâche de ces damnées femelles”.

Bon, tout ça est un peu trop facile, le robot est vraiment trop supérieur à ses adversaires, mais ce n'est pas bien grave, ça bouge dans tous les sens, de l'action non-stop, un rythme endiablé, et franchement, je m'amuse bien.



Donc, le guerrières de Lesban est un roman vraiment sympa pour les transports en commun, d'ailleurs, à chaque fois que je pars en voyage intergalactique, j'en emporte un avec moi.
Commenter  J’apprécie          331
Les mangeurs de viande

Cette fois-ci, Marc Stone et son ami Ray, l’androïde à apparence humaine mais aux pourvoir trop balèzes, débarquent sur une planète primitive, niveau âge de pierre, ils seront confrontés à une civilisation collectiviste et végétarienne, mais menacée régulièrement par un peuple de cannibales. On y rencontre quelques loups, quelques plantes dangereuses, et autres monstres, avec bien sûr la surprise finale, et comme d’habitude, Marc est un véritable tombeur. En plus, dans cet épisode, pour ceux qui aiment l’anticommunisme primaire, ils y trouveront leur bonheur, c’est à fond dans la caricature, mais après tout ça ne se revendique pas comme une lecture philosophique, alors passons, ce qui compte c’est l’action, genre Bob Morane, Star Trek, et la BD SF populaire, et de ce point de vue, on est plutôt bien servi. Vite lu, pas désagréable, pas non plus inoubliable.

PS. J’ai sauté directement du tome 2 au tome 32, est je m’y suis retrouvé sans problème.
Commenter  J’apprécie          290
Le maître de Juvénia

le bonhomme à qui on ne la fait pas ! Je ne me lasse pas de cette série pourtant très bourrin et primaire, de la vieille SF d’aventure avec pas beaucoup de science, mais beaucoup de jolies filles, de gadgets, lasers ou autres, et un héros sans failles, beau, fort, rusé, riche, toutes les plus jolies filles tombent sous son charme dévastateur, et ses performances au lit le rendent encore plus irrésistible.





Le principe de la série : Les planètes pré-modernes ne peuvent être colonisées et les membres de la fédération intergalactique ne peuvent y modifier le cours de leur histoire, c’est la loi de non-immixtion que le Service de Surveillance des Planètes Primitive est chargé de faire respecter, Marc Stone est son meilleur agent. Parfois, des sociétés sans scrupules attirées par les richesses de ces planètes tentent de détourner la loi.





Scénario toujours un peu fragile, mais après un bouquin de Hard SF assez dense, ça fait un peu de détente. Alors donc, Marc Stone est accusé de corruption, mais on découvre que Marc Stone est très riche, il a de bonnes relations, donc pas besoin de se faire corrompre, l'accusation ratée avait pour but de l’éloigner de Juvenia, alors devinez quoi ? Il va s’y rendre en secret, et y découvrir que la société primitive n’est pas si primitive qu’elle n’en a l’air. Je ne vous en dirai pas plus, si vous voulez savoir la suite, vous n’avez qu’à ouvrir le livre, mais ce n’est pas forcément indispensable. Ce que j’aime dans cette série, c’est son ambiance rétro de bonne vieille SF de gare, bourrée de clichés, avec une bonne dose de machisme et happy end garanti. C'est pas un chef-d'œuvre, mais c'est pas ce qu'on lui demande, c’est juste distrayant, bien rythmé, ça fait le taf, c’est vite lu et j’ai passé un bon moment, que demander de plus.
Commenter  J’apprécie          270
Les Démons de la montagne

On voit ici que Jean-Pierre Garen recycle des idées déjà utilisées dans des romans précédents. C’est toujours aussi dynamique, de l’action, des clichés de SF, toujours aussi kitsch, mais on sent un peu de paresse dans ce roman. Deux parties, dans la première, Marc Stone et son robot se rendent sur une planète où la civilisation est encore à l’âge de Pierre, la seconde est plus dans le mode espionnage, on doit régler les problèmes de corruption qui ont amené la société minière à commettre des actions interdites. Deux parties trop courtes pour une immersion dans l’histoire, trop vite expédiées. C’est un roman distrayant, dans la lignée de la série, c’est toujours bon à prendre, mais pas nécessaire pour suivre la série, et certainement pas inoubliable.
Commenter  J’apprécie          250
L'inconnue de ryg

En ouvrant un épisode de la série Marc Stone, Service de Surveillance des Planètes Primitives, je ne m'attends pas à de la grande philosophie ni de la grande poésie, c'est plutôt primaire, avec le héros invincible, malin, beau, qui tombe les filles avec un claquement de doigts… Et le mélange de SF avec du moyen-âge, pour ce qui est de la crédibilité et du sérieux, on repassera. Jean-Pierre Garen n'a d'ailleurs jamais revendiqué autre chose que de distraire et lui-même semble s'être bien amusé en l'écrivant. Et c'est pour ça que c'est vraiment plaisant à lire, même si ça ne vole pas très haut. Niveau distraction, on est servi, des combats, des tournois de chevalerie, quelques monstres et sorciers, des vaisseaux spatiaux, et une intrigue assez palpitante. Marc Stone est envoyé sur une planète où vit une société humanoïde de niveau moyen-âge (comme d'hab') et où il va vite se retrouver baron. Quelques dérèglements anormaux l'inquiètent et vont le pousser à approfondir ses explorations. Ce n'est pas l'épisode le plus original, mais c'est franchement haletant, beaucoup d'action. Niveau distraction, on est servi, et puis de temps en temps, lire un livre où on sait que le héros va s'en sortir systématiquement a quelque chose de rassurant, le genre de trucs que j'aime lire à la plage ou sur la terrasse au soleil.
Commenter  J’apprécie          230
La fleur pourpre

Mark Stone m’étonnera toujours, quel talent pour s’en sortir à chaque fois de situations impossibles, et aussi pour tomber les super donzelles. Cette fois-ci, exit les mondes médiévaux pour se mettre dans la peau d’un être de l’âge de pierre. Bon, je ne m’étonne plus si à chaque situation chaude l’auteur nous sort toujours de son chapeau de magicien une solution miracle pour s’en tirer, c’est le principe même de la Pulp SF après tout. Et puis de l’action, des situations effrayantes, des retournements de situations, il y en a à tous les coins de pages. Pour couronner le tout, les méchants capitalistes sans scrupules de la société minière vont encore prendre cher, c’est le petit côté exutoire. Bien qu’un peu “cheap”, c’est assez addictif, on se croirait dans une série TV des années 60/70, Star Trek, Cosmos 1999, Au cœur du temps… J’avoue, j’y prends un réel plaisir.
Commenter  J’apprécie          220
Le dragon de Wilk

J'aime bien cette série, parce que ça détend, c'est de de la SF bien bourrin, avec un héros infaillible, et gentleman séducteur, un robot à l'apparence humaine super sophistiqué, des femmes pas farouches, de l'action, des bastons en tous genres, on passe de la guerre médiévale aux échanges au canon laser, de l'espionnage industriel au Fantasy rococo. C'est vrai, cet épisode est un peu trop fourre-tout, Marc Stone va se rendre sur deux planètes, une première pour sauver son chef, le Général Khov, puis une seconde pour arrêter les méchants, on a le temps de conclure quelques guerres, de combattre un géant, des dragons, des robots guerriers, ça fait beaucoup en peu de pages, tout ça avec une écriture parfois un peu vieillotte, alors, c'est un peu vite expédié, on en retient pas grand chose, mais l'essentiel, c'est que je me suis bien amusé, ça n'a d'ailleurs pas d'autres prétentions, alors, objectif atteint.
Commenter  J’apprécie          210
Le gladiateur de Venusia

C’est mon 8ème livre de la série Marc Stone. À chaque fois je me dis que je finirai par m’en lasser...

Marc Stone est un agent du Service de Surveillance des Planètes Primitives, mais qui fait quelques mission en association avec les services secrets. Cette mission l’enverra tout d’abord sur une planète dont l’évolution s’apparente à notre antiquité, puis se fera enlever avec quelques guerrier locaux pour servir de distraction cruelle pour quelques riches individus en mal d’émotions fortes, dans des arènes, sur une planète de loisirs dédiée au plaisir des nantis. Il y a de l’action, du mouvement, des bagarres, des monstres, des méchants machiavéliques, des gadgets technologiques, Marc Stone a un petit côté James Bond, qui sait aussi bien se battre avec des épées que de séduire les vampes les plus sexy, et son associé androïde est “presque” invincible. Il y a tout ce qu’il faut pour une série qui parvient toujours à surprendre, toujours distrayante, c’est vite lu, ça se consomme comme une série TV, pas de prise de tête... et non, je ne m’en lasse toujours pas, je me demande même si le plaisir de retrouver ce héros n’est pas plus grand à chaque nouvelle lecture, les ficelles, parfois grossières, m’amusent, même pas peur de tomber sur des clichés ! Ce n’est pas de la grande littérature, mais tant que ça procure du plaisir, et c’est d’ailleurs la seule prétention, pourquoi faire la fine bouche. J’en lirai surement encore d’autres !

Commenter  J’apprécie          202
Marc Stone : L'ordre des ordres

Deuxième volet des aventures de Marc Stones, agent du SSPP (Service de Surveillance des Planètes Primitives), deuxième mission, cette fois-ci sur la planète Sarc où la civilsation, arrivée à un stade équivalent à notre renaissance aurait régressé, suite à une guerre de religion. Marc et son fidèle ami androïde humanoïde, Ray, va tenter de comprendre ce mystère. Il y aura de l'action, bataille navale, évasions, poursuites, rencontre avec des gentils, des méchants, des araignées géantes... et de jolies filles pas trop farouches. C'est distrayant et vite lu, sans prétentions, le style d'écriture est simple, la psychologie des personnages assez caricaturale. À noter que le chapitre d'introduction est pratiquement le même que celui du premier tome, un peu comme le principe de la carte dans les Astérix (Toute la Gaule...), du copier/coller d'avant les ordinateurs (avec des vrais ciseaux et de la vraie colle ?), c'est bien la preuve de la modestie de l'ambition. Plaisant à lire dans les transports en commun, c'est un petit planet opera pour passer le temps, pas indispensable mais pourquoi pas...

Publicité : Ray, le robot à apparence humaine : il casse tout sur son passage, possède des lasers pour découper l'acier, le bois, un système d'analyse chimique, il peut voler, cogner, réfléchir, et même honorer le gente féminine ! à commander sur le catalogue de notre nouvelle collection 2018 ! Attention, nombre d'exemplaires limité !
Commenter  J’apprécie          200
Le dernier des Zwors

C'est le premier volet d'une série de Planet Opéra. : Service de Surveillance des Planètes Primitives (SSPP), avec comme personnage principal Mark Stones, nom qui sonne comme un vrai nom de Héros qui sait tout faire, comme combattre dans des tournois de chevalier, repousser des insectes géants, subir la torture, il est vrai, aidé par une technologie qui le rend presque invincible, et même faire soupirer les jolie femmes de plaisir (et là, sans l'aide de la technologie ! Quel homme !). Un James Bond intergalactique qui doit protéger les sociétés moins avancées des affres des dangereux extraterrestres envahisseurs. Sur Tor, la civilisation en est au mode médiéval, mais une secte aidée d'une technologie anachronique a réintroduit l'esclavage et sème la terreur dans le royaume. Mark Stones et son androïde à l'aspect parfaitement humain, Ray, vont tenter de sauver la civilisation Torienne. TADAAA !

Le style est simple et direct, il y a beaucoup d'action, de rebondissements, assez peu de suspense, on ne doute jamais que nos deux héros vont s'en sortir sans trop de difficultés, et vont répandre le bien autour d'eux. L'ambition affichée est de distraire et rien de plus, et Jean-Pierre Garen y parvient parfaitement.

Commenter  J’apprécie          190
Marc Stone : L'antre du démon

Parfois, on ouvre un livre sans avoir de hautes exigences, juste pour se détendre, autant dire que les aventures de Mark Stone conviennent parfaitement, c'est comme un épisode de Star Trek, de Cosmos 1999, ou Notre homme Flint (vous vous souvenez ? avec James Coburn), pif paf boum, et il y a toujours l'idée à la con pour que notre héros s'en sorte indemne, comme une plante carnivore, une lesbienne qui écrabouille les roustons des méchants, un animal féroce tenu en laisse par un autre méchant, des rayons laser dans le doigts, des plantes télépathes qui sont du côté des gentils, sans oublier les grosses paires de miches et autres gadgets amusants, comme des missiles par exemple. Le pompon, c'est ce que l'auteur appelle pudiquement un “pittoresque intermède cavernicole” : une scène de sexe dans une grotte avec une plante verte, torride et frisant joyeusement avec le grotesque, j'ai adoré et je n'ai même pas honte ! bon des fois je lis des trucs plus intellos, mais là, non.

Il a compris la leçon de Maurice Limat, il écrit tout ce qui lui passe par la tête, même si ça ne tient pas la route, du moment qu'il se passe toujours quelque chose d'original et d'inattendu. Pourtant dans la première partie de ce récit, je me demandais où était passé la planète primitive, c'était plus du roman d'espionnage teinté de science fiction. Mark Stone et Elsa Swenson se font enlever par une organisation mafieuse pour une histoire de rachat de société… il manquait quelque chose à ce récit, mais passé la moitié du livre ça s'emballe, des boyaux, du sexe, des gadgets, des rebondissements inattendus, même des passages de guerre des étoiles, le tout est parsemé d'un humour, parfois graveleux et souvent d'autodérision. J'ai aimé les petites flèches ironiques sur l'aspect quelque peu machiste des ses personnages, et dans cet épisode, Ray l'androïde apporte une petite pointe d'humour qui n'existait pas dans les premiers numéros de la série, d'ailleurs c'est presque plutôt lui le personnage principal, le héros d'acier aux supers pouvoirs, violent et impassible. le ton est chargé d'ironie, d'expressions sympathiques : “L'un deux est un certain Li-Ko que je suis bien aise de rencontrer. La liste de ses méfaits est plus longue que la queue d'une comète.”

Bref, j'ai eu ce que j'en attendais : de la distraction, de l'amusement et j'en ressors avec le sourire.
Commenter  J’apprécie          180
Marc Stone : Les entrailles de Wreck

Je ne me lasse pas de Marc Stone, ce James Bond de pacotille qui oscille entre société médiévale et space opéra, agrémenté de quelques scènes d'horreurs pleines de suspens, de moments érotiques, de belles bagarres, de gadgets sensationnels, des monstres gluants, d'officiers ennemis machiavéliques et cruels, et de moments calmes derrière un verre de whisky... Il y a vraiment tout dans ce livre pourtant pas très long, c'est bourré de clichés, au moins un toutes les cinq lignes et c'est ça que j'aime : s'il n'y en avait qu'une petite dizaine dans tout le roman je me dirai, “pff, qu'est-ce que c'est lourd”, mais là on les attend et on jubile quand il apparaissent ! C'est un peu comme les Chamallows, super écœurant mais on ne peut s'arrêter avant d'avoir fini le paquet quitte à en mettre plusieurs à la fois dans la bouche.

Cette fois-ci, Marc Stone vient en aide à trois anciens du Service de Surveillance des Planètes Primitives qui se sont retirés sur Wreck dans l'intention de profiter de leur retraite dans une société médiévale. Je ne voudrais pas spoiler, mais qu'est-ce que les méchants vont prendre !

Marc Stone, le chamallow de la SF !
Commenter  J’apprécie          150
Opération Bacchus

Cinquième épisode des aventures de Marc Stone l'agent spécial du Service de Surveillance des planètes Primitives (SSPP), je n'ai pas encore lu le 3 et le 4, mais ce n'est pas nécessaire de suivre l'ordre, d'ailleurs, si on les lit dans la foulée, on y trouve beaucoup de répétitions et les références aux tomes précédents sont bien expliquées. Et nous voici reparti pour de nouvelles aventures où le space opéra se mêle au médiéval, autant dire, la rigueur scientifique de ce roman de science fiction n'est pas l'objectif affiché. Il y a de l'action, des bulbes d'oignons qui prennent possession de vous (je ne cuisinerai plus jamais les oignons de la même façon désormais), des espions, des chevaliers, des brigands de quatre chemins, une princesse, une espionne sulfureuse, énormément de choses cumulées en assez peu de pages, on tombe parfois dans l'accumulation d'idées qui n'ont pas le temps d'être approfondies. Je ne me suis pas ennuyé une seconde, c'est d'ailleurs le seul but revendiqué, comme on lit un Bob Morane, ou une BD de SF des années 60, sauf qu'il n'y a pas d'images. C'est vite lu, parfois (souvent même), certaines scènes sont un peu expédiées, au moins on ne perd pas son temps avec une pseudo psychologie des personnages, ils sont assez caricaturaux, mais ça tient plutôt la route, pour se distraire. Alors, pourquoi pas...
Commenter  J’apprécie          150
Opération Bacchus



Une fois de plus j'ai pris le train en marche avec les aventures de Marc Stone et de son robot, la bévue s'avère heureusement indolore car, contrairement au quinté, on perd peu à les lire dans le désordre.

Marc Stone et Ray son cyber-acolyte sont un peu le pendant futuriste du binôme San Antonio/Bérurier la truculence en moins.

Avec eux on ne rigole guère, c'est "veni vidi vici".



Jamik m'avait prévenu J.P. Garen fait du neuf avec du vieux, mais il le fait bien.

Je ne peux que confirmer cette assertion, bonne lecture pour le métro.



Commenter  J’apprécie          125
Trop tard pour tuer

minerva Warren est accusée d'avoir assassiné son mari de soixante huit ans.adams son avocat aura fort à faire pour la défense. nous sommes à pin city une petite ville de

Californie en 1965, et tout le monde avait vu d'un mauvais oeil, cette jeune fille, jolie, intelligente, mais

ambitieuse se faire épousée.une bonne intrigue au Coeur du système américain.avec des rebondissements,

entre jeux du chat et la souri entre la défense et l,

accusation, avec un final

inattendu.passionnant 👍.
Commenter  J’apprécie          110
Un monde sans fin

Le vaisseau de Kirk découvre un artefact aux proportions gigantesques, un petit planétoïde de plus de 217 kilomètres de diamètre. Le tout est fascinant car cet astéroïde est artificiel, et éveille la curiosité de quelques uns mais également l’inquiétude d’autres. Une fois en orbite autour de l’objet céleste, le capitaine et quatre membres de l’équipage se téléportent à la surface pour déterminer sa nature et se renseigner sur les intentions des propriétaires s’ils existent toujours.



Jusque là, la thématique fait penser au roman de Robert Reed, Le grand Vaisseau. le concept est aussi intéressant qu’intrigant malgré les contraintes liées à la franchise (en terme de personnages, de contenu et de nombre de pages). Ces dernières ne permettent pas de rivaliser avec ce texte comme nous allons le voir.



En effet, les câbles d’un matériaux inconnu immobilise l’Enterprise tandis que l’équipe au « sol » se voit faite prisonnière et enfermée dans un cachot. Spock en charge du commandement en l’absence du capitaine, n’a pas de solution sinon celle d’attendre… ou de rejoindre son ami et supérieur.



La technologie est si avancée que tout paraît magique aux hommes de Starfleet, surtout que les mystérieux propriétaires, les chatalians, persistent à demeurer dans l’ombre. C’est l’occasion de découvrir leurs origines, leurs cultures et leur évolution.



Pour faire court, j’avais des attentes assez élevées concernant ce roman de Haldeman, surtout après la lecture de La Planète du jugement. Elles ont été quelques peu déçues, car ce tome n’est pas d’une qualité égale en terme de réflexion. Or le sujet de la perception de la technologie, le vaisseau-monde lui-même avait de quoi émoustiller les neurones et offrir un beau champ d’expression. L’auteur y passe un peu à côté survolant les concepts, et n’exploitant pas totalement le gigantisme de l’artefact.



Cependant, d’un point de vue romanesque, le tout fonctionne plutôt bien, l’expérience de l’écrivain est présente et permet de délivrer une histoire rythmée, prenante tout en ménageant la dose de suspens adéquate (même si le lecteur sait à l’avance que rien ne s’opposera au capitaine Kirk et Cie). Le patatoïde et les chatalians offrent un exotisme agréable, une ouverture sur l’autre chère à la franchise, et son lot de surprises. Le style est fluide, le mot juste, l’amateur se laisse emporter jusqu’à la dernière page.
Lien : https://albdoblog.wordpress...
Commenter  J’apprécie          110
Capitaine Pluton

Je ne sais plus qui disait cela, mais il considérait que dans la littérature de science-fiction, il n’y avait qu’un faible pourcentage de science, et que la grande partie n’était qu’une déclinaison du roman d’aventure, western, pirates… transposé dans un univers futuriste. Jean-Pierre Garen est ouvertement du côté de l’aventure, ponctuée de gadgets de haute technologie, mais de science, il n’y a pas la moindre trace. C’est ce que j’aime chez lui, je dois l’avouer, ce n’est pas du tout prise de tête, du roman de gare avec de l’action, des personnages suffisamment attachants pour se prendre au jeu. C’est une histoire de pirates, l’espace intersidéral remplace la mer des Caraïbes, et on pourrait tout à fait le retransposer dans l’autre sens, ça ne changerait pas grand chose. Le héros, en apparence, c’est Dan Randal, mais le personnage secondaire à bien plus d’importance, le Capitaine Pluton est une jeune femme, chef d’un vaisseau pirate, du genre qui n’a pas froid aux yeux, fine stratège et dotée de quelques mystérieux pouvoirs (Super Jaimie ?). Alors, c’est un récit classique, simple mais très efficace et qui atteint parfaitement son but : nous divertir. C’est vite lu et je l’ai littéralement dévoré, ce n’est pas de la grande littérature, mais le plaisir est au rendez-vous.

Un bon moment de détente…

Commenter  J’apprécie          90
Les moines noirs

Ce livre est le trente et unième de la Série Service de surveillance des planètes primitives avec comme héros principal Marc Stone.

Le principe de la série est toujours le même : Marc Stone avec son fidèle compagnon, le robot Ray se déplace sur une planète primitive pour régler un problème quelconque.

Après bien des aventures, le problème est bien sûr résolu et le héros peut revenir sur terre avant sa prochaine mission…



C’est écrit pour une activité distrayante, pleine de bons sentiments qui permet d’oublier, le temps de la lecture les soucis quotidiens...

Commenter  J’apprécie          50
Les damnés de l'espace

Ce qu’il y a de bien avec les romans de Jean-Pierre Garen, c’est qu’il y a toujours de l’action. On ne s’ennuie jamais. Ce roman le confirme. Nous suivons sur un rythme trépident Paul West, un lieutenant rebelle condamné comme esclave dans une mine de titane sur Terrania VII. Il tombera amoureux, s’évadera, rejoindra les pirates, chassera les Denébiens, sauvera les Terriens…

Au niveau de l’intrigue, on se régale, on ne voit pas les pages défiler. Mais côté réflexion ou questionnement, à part une caricature de régime autoritaire, on reste sur sa faim. Les protagonistes manquent cruellement de profondeur et de défauts. En outre, le genre anticipation n’est ici qu’un prétexte, un décor. L’intrigue pourrait parfaitement se dérouler sur Terre, dans le Far West par exemple.

En bref, une lecture « sans prise de tête », mais qu’on oubliera vite.
Lien : https://www.pascific.fr/1976..
Commenter  J’apprécie          30




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Jean-Pierre Garen (118)Voir plus

Quiz Voir plus

Philip Roth ou Paul Auster

La tache ?

Philip Roth
Paul Auster

10 questions
16 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}