Une belle histoire, un peu compliquée par la multiplication des personnages historiques et/ou fictifs : difficile de s'y retrouver mais les aventures de ces 2 jeunes garçons sont passionnantes !
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Printemps 1424. le clerc Edward Holmes accompagné de son fidèle Gower Watson sont solliciter pour découvrir qui a voulu empoisonner Jean de Lancastre (également appelé duc de Bedford, c'est le 3ème fils d'Henri IV): un anglais et actuel régent de France.
Edward Holmes découvre que cette tentative est liée à l'assassinat de Jean sans Peur à Montereau, cinq ans auparavant.
Il part en quête de la vérité avec Watson mais aussi une troupe héréroclite :
- Jeanne de Barbazan, la fille d'Arnault Guilhem de Barbazan "le chevalier sans reproches" : un "Armagnac" qui se retrouve accusé du meurtre de Jean sans peur et enfermé à Château-Gaillard,
- Chabridel, un mercenaire dévoué à Isabeau (l'épuse du roi dou Charles VII : c'est lui qui a assisiné Jean sans peur dans le roman)
- de Coline, une apothicaire maîtrisant l'art des poisons,
et de bien d'autres compagnons de routes et d'infortune...
Au gré de ses multiples enquêtes (sur l'empoisonnement, puis l'interrogatoire avec le chevalier de Barbazan qui était présent lors de la mort de Jean sans peur), Holmes, toujours muni de lettres de passage et de sauf-conduits car il doit faire face soit aux Bourguignons, soit aux Armagnac durant ses trajets, finit par découvrir les véritables investigateurs de la mort de Jean sans peur.
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Avec une écriture fluide, ajoutant de nombreuses descriptions (parfois horribles) mais non dénuée d'humour, Jean d'Aillon mène une nouvelle fois, tambour battant, une enquête (presque policière) dans une France en désarroi face aux seigneurs les plus puissants qui désirent toujours s'enrichir au détriment de la bonne marche de la société (pillage, meurtres, etc...).
L'occasion pour le lecteur de remettre à jour ses souvenirs d'histoire de France (classe de CM1 autant dire un bail !).
Je suggère dés le début, une petite prise de notes afin de faciliter la suite et de savoir "qui est avec qui" car, avec les nombreuses factions, j'avoue que l'on s'y perd.
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Une conspiration politique à Aix il y a deux mille ans.
J'aime ce dépaysement du temps
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J'aime le cadre historique du livre, qui est aussi un bon polar
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Aventures dynamiques autant qu'improbables qui ont le mérite de nous faire réviser notre histoire de France et de nous décrire l'ambiance de l'époque (qui ne donne pas envie !).
Les héros sont sympathiques, on croise des personnages historiques dans leur quotidien (La Rochefoucault, d'Artagnan...), le style est vif, cela donne une lecture très divertissante.
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Trois livres géniaux!! j'ai hâte de lire la suite!
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Un roman historique complexe mais véritablement passionnant où, après un début peut-être un peu long à se mettre en route, on se retrouve happés par des aventures trépidantes qui ne nous laissent aucun répit, mêlant histoire avec un petit et un grand h, personnages réels et imaginaires.
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1643 la guerre de tente ans. Mazarin fait appel à Louis de Fronsac pour une affaire graves. Il y à un traite au service de cryptographie. On y croise Colbert qui deviendra un des principaux ministres de Louis XIV. Contrôleur général des finances, secrétaire d'État de la Maison du roi et secrétaire d'État de la Marine ., mais aussi Blaise pascal qui s'il n'a pas inventé la brouette planchait sur sa machine à calculer.
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Voici Louis anoblit par Louis XII pour services rendus ( Le mystère de la chambre bleue). Il peut épouser Julie. Il est heureux. Son ami le commissaire
Gaston de Tilly demande de l'aide pour un meurtre impossible. Et c'est parti pour une enquête périlleuse ou au péril de sa vie il va sauver celle de Mazarin. Ses ennemis le Grands avides de pouvoir et l'éternel Frontailles.
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Bon roman historique. L'intrigue est menée tambour battant, de quoi passer un bon moment tout en s'immergeant dans un passé lointain aux mœurs assez rudes. Un plus, le vocabulaire qui nous déplace aussi et nous aide à nous plonger dans cet univers médiéval.
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Un très bon roman historique, très bien documenté où l'on a plaisir à découvrir et suivre les aventures de Robert de Locksley, comte de Hutington, le fameux Robin des Bois.
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Un très bon roman historique qui est très complet et a beaucoup enrichi mes connaissances sur l'époque. Il traite en particulier de l'éducation au XVIIe siècle avec l'exemple du collège de Clermont. L'organisation des études est vraiment impressionante pour l'époque et très détaillée par l'auteur. Cependant, cette profusion de détails et ce souci d'exactitude donnent parfois lieu à de nombreuses descriptions très ennuyeuses. L'action, elle aussi n'avance qu'à un rythme ralenti avec une alternance de passages haletants et de passages où l'on est dans l'attente qu'il se passe quelque chose. De plus, le suspens n'est pas vraiment au rendez-vous comme on pourrait l'attendre d'un roman policier avec un intrigue fort compliqué et qui une fois le mystère résolu ne bouleverse pas le cours de l'histoire.
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je l'avais moins aimé que les autres, peut etre parce que j'avais commencé pat celui de montsegur. Il faudrait que je le relise pour voir
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quel plaisir de retrouver Guilhem et tout ceux rencontré lors du précèdent tome. de plus au fil des pages, on visite le paris du moyen age. Qui peut en dire autant
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L'intrigue est captivante malheureusement alourdie par des descriptions qui tirent en longueur et une mis en place du récit assez laborieuse.
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Jean d’Aillon est un auteur prolifique. On ne compte plus ses romans, que je n’ai d’ailleurs pas tous lu. Ils ont cependant deux points communs : tous sont des romans historiques se situant à des époques différentes : en Provence du temps de l’empire romain, toujours en Provence mais cette fois-ci au Moyen-Age, à Paris, durant la période troublée des guerres de religions et, encore à Paris, sous Louis XIII et au début du règne de son successeur, Louis XIV . Et tous sont des romans « policiers », des enquêtes comportant des intrigues compliquées et pleines de rebondissements. A chacune de ces époques correspond une série et chacune a son héros.
Pour tous les amateurs d’histoire, chaque roman de Jean d’Aillon est un enchantement. Il parvient à merveille à reconstituer l’époque où se déroule l’action et cette dernière a pour cadre un environnement historique rigoureusement exact. On y croise d’ailleurs moult personnages ayant réellement existé, ce qui nous permet de découvrir des aspects méconnus de leur personnalité et de leur vie. Jean d’Aillon est avant tout un historien (il est professeur en histoire économique), mais il est aussi un véritable écrivain, qui manie à la perfection une langue française au style volontairement désuet.
Le dernier roman de Jean d’Aillon, qui vient de paraître, s’intitule « La bête des Saints-Innocents » (Flammarion). Il appartient à la série dont le héros est Olivier Hauteville. Comme tous les autres, je l’ai lu avec délice. L’auteur est parvenu à faire revivre une terrible période fort méconnue : celle où Paris était aux mains de la Ligue et était assiégé par les troupes du roi légitime mais rejeté pour cause de protestantisme, Henri IV. On y découvre une capitale ravagée par la misère et la famine, otage d’un petit groupe de fanatiques disposé à commettre les pires exactions pour conserver le pouvoir.
Au-delà de l’intrigue, comme dans les précédents ouvrages de Jean d’Aillon, on apprend beaucoup sur la vie et les mœurs de l’époque. Une multitude d’anecdotes et de détails croustillants nous familiarisent avec une période pas si lointaine mais pourtant un peu oubliée. Tout lecteur aimant Paris et son histoire sera passionné par cette description de ce qu’était cette ville à la fin du XVIe siècle. Tous les amoureux de la langue française découvriront avec délectation des expressions et des tournures savoureuses mais depuis longtemps disparues.
Lire un roman de Jean d’Aillon revient à effectuer un fantastique voyage dans le passé, tout en faisant la connaissance de héros attachants. « La bête des Saints-Innocents » est un livre qui se dévore plus qu’il ne se lit (sans mauvais jeu de mot, car il y est beaucoup question de cannibalisme !) Je le recommande donc chaleureusement à tous les amateurs d’histoire et d’intrigues. Cette lecture ne les décevra pas.
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