Jérôme Tubiana

"Guantanamo kid" de Jérôme Tubiana et Alexandre Franc est un récit captivant qui plonge le lecteur dans l'histoire vraie et troublante de Mohamedou Ould Slahi. Avec une plume habile et des illustrations expressives, les auteurs parviennent à transmettre toute l'injustice et l'horreur vécues par Slahi pendant sa détention à Guantanamo.

Ce livre courageux et poignant soulève des questions essentielles sur les droits de l'homme et la lutte contre le terrorisme.

Une lecture incontournable pour ceux qui cherchent à comprendre les conséquences dévastatrices de la guerre contre le terrorisme sur les individus.

Je n'ai pas du tout adhéré cette histoire qui semble trop arrangé et bricolé pour faire larmoyer le lecteur.

Tout d'abord l'auteur, qui qualifie de "stupide" les lois saoudiennes excluent les étranger d'à peu près tout dans leur pays m'a gêné, pourquoi ne pas tout simplement dire que ce sont des lois racistes ?

Ensuite le coup du "Je n'ai pas prêté attention au 11septembre", vraiment ?

Alors qu'il se trouvait à ce moment au Pakistan, qui, comme tout les pays à majorité musulmans de l'époque ont fêté l'attentat ?

La mémoire de l'auteur (c'est un enfant mais faut pas exagéré non plu) semble bien sélective, quitte à travestir la réalité.

Côté dessin, je suis pas fan du noir et blanc en général mais ce qui m'a le plus gêné c'est que seul les américains sont mal dessiné, ils ressemblent tous à des caricature grossières du bonhomme de Malabar (on ne peut même pas dire que c'est comme ça qu'il les avaient imaginé, il les a fréquenté très longtemps (malheureusement) pour savoir qu'il ne ressemble pas tous au type des paquets de chewing-gum).



C'est assez rare que j'abandonne une BD, encore plus que je l'abandonne à la 22ème page. Mais après avoir remarqué tous ces petits défaut faussement innocent qui ont réalité l'unique but de dépeindre la fausse réalité qui voudrait qu'il y ai les vilains d'un côté et les gentils de l'autre, le tout sans aucune nuance, je ne pouvais pas continué à lire.

Quel coup de poing ! Nous 1vons tous entendu parler de Guantanamo, je n avais jamais lu un témoignage d un détenu, enfant, et innocent. ca fait beaucoup.... 8 ans dans cet enfer, le dessin est precis, on est touché par la force et la puissance de ce récit.

Une BD terrifiante dénonçant la dérive de Guantanamo,

les horreurs subies par les présumés coupables,

et la vie de cet adolescent dévastée à jamais !

Le tout raconté avec un tel recul, comme une évidence à accepter…

Bravo aux auteurs pour ce témoignage important.

Un parfum de madeleine...



En une vingtaine de courts chapitres, Jérôme Tubiana effeuille l'album de son printemps. De l'école de la rue du Pont-de-Lodi, en 1953, où il fit connaissance du déjà élancé Patrick Modiano au Temple de la rue Cortambert, en 1970, pour les obsèques d'un cousin, où l'écrivain -en guise d'adieu (?)- lui "tape affectueusement sur l'épaule", Tubiana ausculte cette période d'amitié juvénile avec le futur prix Nobel.



Ces souvenirs* répondent en écho à ceux d'Un Pedigree, livre des origines, sorte de fugue autobiographique que Modiano livra en 2005. Les évocations de Tubiana traversent, soutiennent ou infirment les réminiscences de l'écrivain avec une légèreté contrapuntique.



Sans une once d'aigreur, avec humilité et affection, Tubiana rend hommage à un indéfectible attachement, celui qu'il porte depuis toujours à son ami fugace. Les aimables fantômes qu'il invoque avec probité (Raymond Queneau, Jeanne Moreau, Serge Rezvani, Anne Vernon...) croisent les ombres plus équivoques de l'univers modianesque (Albert Modiano et Luisa Colpeyn, les parents, Schiff Giorgini, ...). En filigrane de cette fouille dans les vestiaires de l'enfance, se déchiffre surtout l'incurable absence de Rudy, le petit frère de Patrick qui lui dédiera ses huit premiers romans.



A la poursuite d'une vérité ondoyante, "le vague et doux résidu – mi-mémoire, mi-oubli – des heures (...) passées ensemble", Tubiana constate que "(…) même au point de vue des plus insignifiantes choses de la vie, nous ne sommes pas un tout matériellement constitué, identique pour tout le monde et dont chacun n’a qu’à aller prendre connaissance comme d’un cahier des charges ou d’un testament ; notre personnalité sociale est une création de la pensée des autres."**



Délicate apostille testimoniale à l’œuvre de Modiano, Fragments de jeunesse enchante.





* Recension impeccable de Denis Cosnard, Le Réseau Modiano

**Marcel Proust, Du côté de chez Swann
Lien : http://lavieerrante.over-blo..

L'histoire vraie de Mohammed El-Gorani, ce jeune saoudien de 13 ans parti au Pakistan pour apprendre l'anglais et l'informatique, qui se retrouve accusé à tort de terrorisme et envoyé à Guantanamo. Mineur parmi les adultes, il y sera torturé, humilié, trahi, avant d'être libéré huit ans plus tard.

Malheureusement, sa réputation lui collera à la peau, il ne pourra retourner dans son pays auprès de sa famille et se retrouvera condamner à finir sa vie au Tchad, constamment surveillé par les services de renseignements.





Les dessins sont en noir et blanc, assez austères, le texte très présent. Cela peut freiner mais l'histoire de Mohammed El-Gorani mérite d'être racontée, connue de tous.

Sans tomber dans le manichéisme mais en décrivant de façon honnête les diverses relations entre prisonniers, avec les gardes, les avocats, l'extérieur, les conditions de détention et le retour à la vie normale après la prison, la bande dessinée offre une immersion glaçante dans la vie de prisonnier.

L'après libération m'a particulièrement émue, j'ai été touchée par le sort cruel réservé à Mohammed El-Gorani, par la continuité de son enfermement bien au-delà des murs de Guantanamo.





Un témoignage important dénonçant le traitement réservé aux présumés coupables de terrorisme, le racisme omniprésent, l'hypocrisie des politiques.

Mohammed El-Gorani est un l’exemple même du « au mauvais endroit au mauvais moment » et à l’acharnement de l’armée américaine de trouver des coupables.

C’est un parcours pire qu’un chemin de croix qu’à vécu ce garçon de 14 ans qui ne cherchait qu’à étudier pour avoir une meilleure situation.

Même si on imagine tous ce qu’est un camp de torture, la description qu’en fait le jeune homme est assez saisissante et angoissante. Guantanamo est un petit bout d’Etats-Unis où la justice et les droits sont complètements absents, une aberration pour un pays qui promet autant la liberté.

Malheureusement Guantanamo n’est pas là seule prison répugnante où des innocents sont enfermés sans autre forme de procès (avec sûrement les États-Unis comme premier de cordée)

Le discours est assez détaché malgré toutes les brimades et les violences subies, cela crée un peu moins d’empathie pour la situation du jeune homme mais je pense que c’est le style de la BD, plutôt descriptive que jouant l’émotionnel.

Un cri d'injustice une dénonciation... Une BD qui raconte une histoire, une parmi tant d'autres... mais qui ne pourra ni soulager ni changer un destin fracassé.

Le Pakistan a vendu des gens aux États-Unis en disant que c'était des terroristes. L'un dentre eux avaut 13 ans. Il a passé 7 ans à Guantanamo. Aujourd'hui, il erre de pays en pays

Guantanamo Kid retrace le parcours de Mohamed El-Gorani. Vendeur de rue à Médine, il rêve de faire des études, mais en vain car en Arabie Saoudite, ce privilège est réservé aux saoudiens, et Mohamed El-Gorani est Tchadien. Alors il pense avoir trouvé la solution : s'envoler en douce vers ce qu'il prend pour un El Dorado local : le Pakistan, un pays musulman où il pourra apprendre l'anglais et l'informatique.

Les évènements du 11 septembre 2001 et l'attrait pour l'argent à n'importe quel prix viendront entacher ses rêves.



Le sujet de cette base américaine de non droit a fait parler d'elle à plusieurs reprises - sous deux présidences américaines tout de même. Cette histoire étant "récente", il est bien sûr difficile d'accéder à des sources ou témoignages pluriels, mais admettons, il y a toujours un parti pris.

Les graphismes n'ont rien d'exceptionnels, minimalistes et immédiatement compréhensibles. Le récit de la détention à Guantanamo est ben sûr terrible, et le travail du scénariste pour cette reconstitution est conséquent, ce sont des évidences.

Mais ce récit ne m'a pas amené beaucoup plus que des témoignages, articles ou reportages que j'avais pu lire (ou voir) sur ce sujet.

Si je ne nie pas l'importance ou l'intérêt d'un tel travail, il m'a quand même manqué quelque chose... Il m'a manqué plus d'analyse, ou quelque chose de plus personnel en plus du simple récit factuel et dénonciateur.





Challenge MULTI-DÉFIS 2019

Il y a des histoires que l’on ne peut taire. Des histoires qui hérissent le poil et révoltent. Des faits qu’on nous raconte, vrais, dérangeants, inhumains. Des parcours incompréhensibles où le destin place l’Homme au cœur d’une injustice inacceptable. Jérôme Tubiana a posé les mots, Alexandre Lefranc les images. Mohammed El-Gorani raconte.



Il raconte l’arrestation, la torture, le sombre, la solitude, la survie. Il parle de la lutte et de son courage, des autres, ses copains de peine dont certains sont mort, des abus, des mensonges. Il parle des camps, des transferts, de la torture encore et des interrogatoires. Ces droits de l’homme bafoués, cette toute puissance abusive. C’est dur. Très dur. L’œuvre est complète, franche, documentée et admirablement retranscrite.



Un ouvrage incontournable. Indispensable. A lire et relire pour ne pas oublier.
Lien : http://aufildeslivresblogetc..

L'histoire vraie de Mohammed el-Gorani, un jeune Tchadien de 14 ans soupçonné de terrorisme alors qu'il se trouve au Pakistan pour suivre une formation. Sans jugement, il va se retrouver enfermé à Guantanamo pendant de nombreuses années. Un témoignage bouleversant mais essentiel.

Ce roman graphique aux dessins presque enfantins fait pourtant froid dans le dos.

Sans pathos ni ressentiment il raconte l'histoire vraie de Mohammed el-Gorani. Ce jeune tchadien vit de petits boulots dans la rue en Arabie Saoudite quand il décide à l'âge de 14 ans de rêver plus haut, et de partir se former au Pakistan.

Survient le 11 septembre 2001, et un jour où il se trouvait, comme il le dit lui-même, « au mauvais endroit au mauvais moment », Mohammed est arrêté et transféré dans la tristement célèbre prison cubaine de Guantanamo. Entré enfant, mais traité (ou plutôt maltraité) comme un adulte, il met 8 ans à prouver son innocence. C'est un homme de 22 ans qui est alors libéré, brisé tant émotionnellement que physiquement, et surtout apatride.

Un témoignage très dur, déconcertant de sincérité et d'horreurs racontées avec simplicité. J'ai aimé l'optimisme malgré tout du jeune héros, tout en détestant ce système de la peur qui régit notre société.

A lire.

J’étais très intriguée par ce roman graphique découvert sur Instagram. Encore une fois ce format, permet de découvrir des pans de l’Histoire ou des biographies de façon plus ludique et c’est très réussi ! Mohammed El-Gorani est né en 1987, et il est Tchadien. Sa famille immigre dans le royaume saoudien en quête d’une vie meilleure, mais il est difficile pour un étranger de réussir. C’est un jeune homme très volontaire et débrouillard qui souhaite apprendre l’informatique et l’Anglais. Jusqu’ici tout va bien…



Au lendemain du 11/09/2001, Mohammed se trouve au mauvais endroit au mauvais moment, c’est-à-dire à côté d’une mosquée, vaquant à ses occupations… Il est embarqué par la police, qui très vite lui mettra la pression pour qu’il se réclame d’Al-Qaïda. Bien qu’il ne sache pas ce que c’est, il nie. Très vite il sera remis aux Américains (qui paient 5000$ par suspect, money, money, money…) À partir de ce moment-là, l’engrenage de la violence et de la folie commence.



Il devient le plus jeune prisonnier de Guantanamo, malgré l’existence de camps pour mineurs. Il est accusé de mille et une choses en rapport avec le terrorisme et le 11 septembre. Aucune enquête sérieuse n’est menée, ni même de vérifications liées à son âge. En effet, certains faits reprochés se sont déroulés lorsqu’il avait 6 ans. La vie à la prison a une saveur toute kafkaïenne…



J’ai été fascinée par ce récit de vie, le quotidien de ces prisonniers, l’évolution de la justice mais surtout l’évolution du personnage. On suit ce jeune garçon, qui devient un homme et surtout un résistant, se battant pour sa liberté, son innocence, et celle de ses camarades. Deux bémols néanmoins; d’abord le graphisme, je n’ai pas été très sensible au trait de l’auteur et cela m’a un peu gêné. Enfin, j’ai eu l’impression que la violence était amoindrie. Le personnage se remettait toujours avec le sourire, tout paraissait très facile. Mohammed est un cas exceptionnel de résilience mais tout de même !



En bref, un roman graphique captivant, sur un pan de l’histoire méconnu, que je vous conseille vivement !
Lien : https://ninaalu.wordpress.co..

Guantanamo Kid, histoire de Mohamed El-Gorani qui a été injustement déporté dans le fameux camp cubain à l'âge de 14 ans. Un bien triste destin pour un jeune adolescent ambitieux et plein d'espoir...



Jérôme Tubiana est allé plusieurs fois rencontrer Mohamed El-Gorani afin de créer cette oeuvre subtilement illustrée par Alexandre Franc. Après les attentats du 11 septembre 2001, il s'est développé un trafic d'hommes qui ont été vendus par des pakistanais aux américains qui ont construit la base de Guantanamo à Cuba. le but ? Arrêter tous les terroristes, les torturer pour obtenir des informations sur Al-Qaïda et trouver à tout prix un coupable sans être renseigné sur le passé de nombreux innocents. C'est ce qui est arrivé à El-Gorani, bien loin d'imaginer le triste sort qui l'attendait lorsqu'il est parti de l'Arabie Saoudite pour aller apprendre l'anglais au Pakistan chez un cousin d'un ami à lui.



Une bande dessinée percutante, qui devrait être lue, je pense, par tout le monde. Elle montre les dessous d'une sombre Amérique et d'un abus d'autorité. Cette histoire est encore plus surprenante lorsque l'on sait que le camp de Guantanamo est encore ouvert et que quelques hommes y sont encore détenus.

A lire absolument !

(CF971) album à mettre entre toutes les mains des lycéens pour ce témoignage coup de poing, difficile à lâcher! Oui pour le Prix.

(IK971) J'ai aimé ce récit engagé, non sans humour, soutenu par Amnesty International visant à prouver les atteintes manifestes aux droits humains dans ce lieu de non-droit qu'est "la prison" de Guantanamo...Et dont a fait les frais ce jeune tchadien de 14 ans. le graphisme choisi aux traits légers, en noir et blanc, allège le propos. Grand OUI pour le Prix en lycée voire en collège.

(LX971) Beaucoup moins emballé et déçu au final. La mise en page des planches, la lourdeur de certaines bulles + les notes + les documents à charge rendent la lecture un peu indigeste. Si le propos est importantissime, la manière me semble too much. Et si le réquisitoire est juste, la charge risque de perdre nombre d'élèves avant la fin. Je ne la mettrai pas dans la sélection mais plutôt en recommandation Lycée.

(FE971) élève de 2nde. Album au thème intéressant, le graphisme convient bien à l'histoire. Un bémol : les nombreuses bulles et le paratexte "chargent" un peu l'album et peuvent perdre le lecteur. A réserver aux lycéens.

(BMA971) Sujet très important cependant la découverte devient lourde et pousse à vouloir passer directement à la fin de l'ouvrage. Considérant la thématique oui en lycée. "Recommandations" en collège.

Parmi les auteurs présents à ce Lyon BD Festival figure Alexandre Franc illustrateur du roman graphique Guatanamo Kid avec le spécialiste du sujet Jérôme Tubiana.



La guerre (car il s’agit bien d’une guerre après le 11 septembre) justifie-t-il d’oublier toute humanité ? la torture est-elle justifiable selon certaines situations ?



Mohammed El-Gorani finit pour être libéré mais sa vie n’est pas pour autant plus paisible comme nous le raconte l’auteur dans le texte » La vie après Guantanamo » qui suit le roman graphique. Alors qu’il a été probablement vendu aux américains à qui il fallait des coupables, Mohammed porte toujours le soupçon d’avoir été un terroriste et fuit de pays en pays. Il porte, de plus, de nombreux séquelles physiques de ces mauvais traitements. On espère fortement qu’il finira par trouver (et avant d’être tout à fait usé) une vraie terre d’accueil.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Mohammed El-Gorani n’a pas plus de 14 ans lorsqu’il quitte son pays natal, l’Arabie Saoudite, pour étudier l’anglais au Pakistan. Peu après les attentats du 11 septembre 2001, il est arrêté et transféré vers la base militaire américaine de Guantanamo Bay à Cuba. Il va passer 8 ans dans ce bagne où le droit n’a plus court, 8 ans jusqu’à ce que son innocence soit reconnue.



Vous vous dites peut-être que le pitch de départ de Guatanamo Kid est un peu exagéré sauf qu’il s’agit d’une histoire vraie et c’est d’autant plus glaçant. On note au passage que si Mohammed veut quitter son pays c’est parce qu’il est d’origine tchadienne et qu’il n’a, de ce fait, pas accès en premier à l’école, n’a pas le droit d’ouvrir un commerce et, même en vivant des années en Arabie Saoudite, est toujours vu comme un étranger.



En lisant Guatanamo Kid, j’ai bien-sûr pensé à S’enfuir, récit d’un otage de Guy Delisle car il est question dans les deux cas d’enfermement, de prison et de comment tenir quand on n’a peu d’espoir. Sauf que Mohammed n’est qu’un gamin et qu’il subit un traitement bien pire que cet otage. Torturé, battu, humilié, placé en isolement, Mohammed El-Gorani ne courbe pourtant jamais l’échine, ne manquant pas une occasion de mettre ses bourreaux face à leurs actes.


Lien : http://www.chocoladdict.fr/2..

Merci à Babelio et aux éditions Dargaud de m'avoir permis de lire ce roman graphique poignant dans le cadre de Masse Critique.



Tout au long du récit je me suis dis comment un pays comme les Etats Unis, sensé être un pays de liberté peut avoir un tel comportement et surtout se soucier si peu de savoir si les personnes qu'ils emprisonnent sont vraiment coupable.

De même que comment un gamin de 14 ans me tenir dans cet enfer, notre héros, car pour moi c'est un héros, a une force de caractère impressionnante, beaucoup aurait craquer à sa place comme ça été le cas d'ailleurs dans cette prison.



Un petit bémol sur les dessins, j'aurai aimé un peu plus de réalisme, je les ai trouvé un peu trop "simple" par rapport au propos.