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Critiques de Jessie Magana (145)
Des mots pour combattre le racisme

"Pour combattre le racisme, il faut d'abord le comprendre."

Ce livre est un excellent moyen pour ça !



Je lis assez peu de documentaires (d’ailleurs, moins de cent chroniqués ici sur plus de mille livres, et encore, beaucoup sont des jeux ou cahiers à destination des enfants)

J'ai voulu découvrir celui-ci à cause de son sujet bien entendu, mais je dois dire que je l'ai lu avec énormément d'intérêt. Surtout parce qu'il est très facile d'accès.



Un petit format, dans lequel vous allez piocher au gré de votre curiosité ou au hasard.

Un abécédaire de 67 mots.

Pour chacun :

- une page en couleurs, avec une définition explication de quelques lignes, en grands caractères, à la portée de tous.

- sur cette page, pour chaque mot, une bibliographie, une filmographie, et des renvois vers d’autres termes.

- Ensuite, ce terme est explicité et détaillé en une page, parfois plus.

- Parfois, une illustration photo en noir et blanc.



On butine donc à son gré dans cet ouvrage.

Au hasard, j'ouvre et je lis la page de gauche, toujours simple et bien expliquée. Et puis, selon le sujet, je me laisse entraîner à lire les explications détaillées.

Ça, c'est la lecture ludique.

Mais on peut aussi l'utiliser de façon plus sérieuse bien entendu : Chercher un mot, aller de renvoi en renvoi, approfondir certains sujets, et utiliser la bibliographie et la filmographie correspondantes.

On a au final un panorama complet du racisme, à travers l’Histoire comme la géographie.

Et aussi des pistes positives (Laïcité, Droits humains ...)



J'ai aimé ce livre parce qu'il peut servir de base pour un exposé, un travail, pour expliquer tout ce qu'est le racisme (67 mots ici !) mais aussi, voire surtout parce que c'est un plaisir de le feuilleter, d'y piocher au hasard, d'y découvrir ce qu'on ne cherchait pas. Je pense que c'est sa plus belle utilisation. Même face à quelqu’un peu attiré par le thème, laissez traîner ce livre, on ne peut guère résister à l’ouvrir et le parcourir. C'est là qu'il sera utile non ?



Je m'y plonge sans arrêt depuis que je l'ai reçu. Mais vu les infos actuelles, j'ai pensé que c'était le moment de vous en parler enfin.



Je le classe volontiers dans mes coups de coeur.


Lien : https://livresjeunessejangel..
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Eux, c'est nous

L’instinct, le cœur et la raison…



Ce livre est petit, on sait qu’il va être très vite lu (15min pour moi), il fait 30 pages. Je l’ai découvert lors de la Rencontre Littéraire avec Daniel PENNAC sur le Libellule, ils nous en a parlé car il en est un des auteurs.



En effet, le livre commence avec un texte de Daniel PENNAC, nous incitant à réfléchir et à ouvrir notre cœur. Il nous rappelle que l’accueil des réfugiés fait partie intégrante de l’Histoire de la France du XXème siècle.



Ensuite, Jessie MAGANA (auteure et éditrice) et Carole SATURNO (auteur pour la jeunesse), ont écrit 8 textes courts (1 ou 2 pages chacun) en partant du mot RÉFUGIÉS, 1 mot pour chaque lettre et après 1 petit texte pour expliquer le mot aux enfants.



Rappelons-le, le livre est avant tout destiné aux enfants, même s’il peut très bien servir aux adultes. Le tout illustré par Serge BLOCH.
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Eux, c'est nous

Epoustouflant ! Waow ! Que dire sans raconter tout le livre ? Encore qu'il ne soit pas besoin de le « raconter », car son sujet, on le connaît.

Par contre c'est le style incroyablement profond de Daniel Pennac qui « rehausse le débat ». Avec lui, chaque mot pèse son pesant d'or. Alors, je ne peux que vous encourager - vivement - à le lire. Daniel Pennac a une manière extrêmement saine de remettre les pendules à l'heure. Pour un monde meilleur, notion qui inclut (et pas qui exclu) un monde pour tous.

.

Je ne parle ici que du seul texte de Daniel Pennac : L'instinct, le cœur et la raison.

Ce petit livre contient également le texte de Jessie Magana et Carole Saturno, « Réfugiés en 8 lettres », illustré par Serge Bloch.

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Eux, c'est nous

Un très bon livre qui est simple et qui se lit vite.

Il parle d'un sujet qui est d'actualité et nous montre qu'il ne faut pas avoir peur des autres.



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Eux, c'est nous

Un très beau texte d'introduction de Daniel Pennac qui invite à prendre un peu de distance face au discours ambiant concernant l'accueil des réfugiés et remettre du sens sur les mots utilisés. Un texte invitant à l'ouverture et à l'accueil de l'Autre qui est suivi d'un lexique avec l'anagramme R.E.F.U.G.I.E.S. 8 termes liés à ce mot y sont définis : Réfugié, Étranger, Frontière, Urgence, Guerre, Immigration, Économie, Solidarité. Un petit document de 30 p. avec les illustrations au crayon de Serge Bloch à mettre dans toutes les mains des grands enfants, grands ados et même des adultes !
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Eux, c'est nous

Parce que rien ne m'avaient plus peinée dans ma vie que des barbelés tendus et des vendettas en mer visant à exclure des êtres humains, j'ai acheté ce petit livre à mes enfants, juste pour qu'ils se souviennent comment bat leur coeur.

Accessible aux petits lecteurs comme aux grands.
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Rue des Quatre-Vents

Histoire des transformations d'une rue de 1890 à aujourd'hui. Avec les métamorphoses de la rue des Quatre-Vents sont montrés, une année par page, la vie de ses habitants et notamment les migrants qui se succèdent.



Un album au format paysage qui met au centre de l'attention l'image elle-même de la ville qui fourmille de détails. On y trouve notamment une école, une librairie, le métro, des artisans, des fabriques...Les citadins sont nombreux à vaquer à leurs occupations, dans leur habitat, sur le trottoir et même sur la chaussée.



Mais le texte, qui apparait sur un encart à droite de l'image nous invite plus particulièrement à découvrir l'atmosphère de chaque époque et à porter notre attention sur les nouveaux arrivants, les conditions et les raisons de leur présence.



Il y a ceux qui viennent d'autres régions et îles de France et des pays frontaliers. Puis ceux de Russie, de Chine, du Sénégal, d'Arménie, d'Algérie, du Maroc, du Portugal, du Mali, du Chili, du Vitenam, de Roumanie, de Guinée, d'Afghanistan, de Syrie, du Soudan ou d'Erythrée



La faim, la religion, la violence, la guerre sont la plupart du temps à l'origine de ces migrations et des séparations avec leur famille et leur culture avec l'injonction de s'intégrer.



Mieux qu'un long discours, cette succession de portraits esquissés et tissés, montre la légitimité de leur présence mais aussi la nécessité de les accueillir du mieux possible car ils participent à notre vie et à notre richesse.



A partager et à offrir !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Rue des Quatre-Vents

Au fil des pages, la rue se métamorphose, et les illustrations éclairent élégamment le passage du temps jusque dans les détails, de réclames en boutiques nouvelles. Le texte raconte les vagues d'immigration successives, mais aussi les discriminations et les solidarités qui se mettent en place. Aussi beau que pédagogique.
Lien : https://www.lepoint.fr/livre..
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Eux, c'est nous

Un tout petit livre, pour une grande cause ! Ça se lit en 5 minutes. Un acrostiche du mot Réfugiés. Un texte d’introduction de Daniel Pennac. Un petit livre qui fait réfléchir.
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Eux, c'est nous

exeptionnel !
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Rue des Quatre-Vents

Elle en a vu passer des gens, la rue des Quatre-Vents. À Paris, en France, depuis la fin du XIXème siècle. Des hommes, des femmes, des enfants. Certains ne se sont pas attardés, d’autres ont fait leur vie ici. Certains y sont nés, d’autres sont venus de loin. Ils ont quitté leur pays trop pauvre ou en guerre, intolérant ou détruit. Souvent, ils ont laissé derrière eux une partie de leur famille. Ces déracinés, devenus de fait des étrangers, n’ont pas toujours été bien accueillis dans la rue des Quatre-Vents qu’ils soient venus d’Auvergne, d’Italie, de la Creuse, de Bretagne, de Belgique, de Russie, de Chine, du Sénégal, d’Arménie, d’Espagne, d’Allemagne, d’Algérie, du Maroc, du Portugal, du Mali, du Chili, du Vietnam, de Guadeloupe, de Roumanie, de Bulgarie, de Guinée, d’Afghanistan, de Syrie, du Soudan, d’Érythrée… Elle en a vu passer des années, la rue des Quatre-Vents. Elle a souvent changé de visage. Des constructions, des démolitions, des omnibus à chevaux, des automobiles, des scooters, des trotinettes, des troquets, des hypermarchés, des immeubles de plus en plus hauts, des publicités sur les murs, la télévision, les téléphones portables, des paraboles… Elle en a connu des bouleversements, la rue des quatre-vents. Des guerres, des revendications, de la précarité, du racisme, des préjugés, des injustices… mais elle a aussi été le témoin de solidarité, d’entraide, de partage, de fraternité, de la mixité à l’école…



Au fil des migrations, on arpente la rue des Quatre-Vents, une rue comme les autres, riche de ses diverses cultures, ébranlée parfois, mais toujours debout. Les histoires de Marcel, Guénaëlle, Stefaan, Mikhaïl, Anastas, Giulia, Octavi, Werner, Cécile, Mohamed, Larbi, Tiago, Bako, Suong Mai, Seydou, Tarek, Najib et les autres nous émeuvent et nous indignent souvent.



Le texte de Jessie Magana, documenté et précis touche, les illustrations de Magali Attiogbé sont belles et ludiques. La rue se déplie devant nous au fur et à mesure d’années emblématiques, « ni tout à fait la même ni tout à fait une autre »…



Venez fouler la rue des Quatre-Vents, avec vos enfants. Entrez dans l’histoire de ses habitants… il est fort possible que vous vous y reconnaissiez…
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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Eux, c'est nous

J’ai bien aimé ce tout petit recueil qui vient titiller nos consciences en nous rappelant que nous sommes tous des humains à la recherche d’une vie en paix. Le texte de Pennac est poignant, les définitions qui suivent permettront un dialogue avec les plus jeunes. C’est très bien fait même si on peut se demander si les personnes qui prendront la peine de le lire ne seront pas celles qui sont déjà sensibilisées au sujet et convaincues par le propos. A faire circuler donc...
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Eux, c'est nous

Un petit livre à mettre entre toutes les jeunes mains : puissant antidote à l'indifference, à l'intolérance, à l'aquoibonisme, à la défiance que les discours ambiants, depuis des annees, et singulierement depuis les attentats terroristes sur le territoire français , tentent d'instiller dans les cervelles!



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Eux, c'est nous

"....ce n'est plus l'homme qui souffre que nous voyons sur ces images, ni la femme ni l'enfant....Ce ne sont même plus des êtres humains, c'est un grouillement, un pullulement, un déferlement. Une effrayante menace.."

"Eux", ce sont les réfugiés, des hommes, des femmes, des enfants dans la détresse, fuyant la mort, la torture, les exécutions, les conflits, se noyant pas centaines dans cette Méditerranée...Mare Nostrum disaient les romains... la mer de ceux qui habitent autour, pas uniquement, celle de nous les Européens

"Ils n'ont qu'à rester chez-eux", "non à l'invasion"....Un refus presque généralisé.

Et pourtant, ils sont combien...un million...c'est quoi un million rapporté aux soixante-six millions de français, aux plus de cinq cents millions d'européens...les médias nous parlent d'EXODE, de DÉFERLEMENT, d'INVASION

Daniel Pennac nous rappelle tout ceci dans un magnifique texte de quelques pages. C'est bien dommage que les médias ne le reprennent pas, ou au minimum ne s'en inspirent pas.

Dans une deuxième partie du livre, le mot RÉFUGIÉ est décliné lettre par lettre R comme réfugié, E comme Étranger, F comme frontière...etc, chaque fois afin de nous rappeler le droit, les apports des étrangers à l'économie, les guerres, les conditions deleur départ..

Après tout, nous connaissons tous, nous avons peut-être dans notre famille, des descendants d'espagnols, de polonais, de russes, d'italiens...etc...Quand leurs parents sont arrivés, ils ont entendu les mêmes remarques, rencontré les mêmes rejets...et aujourd'hui ils font partie de la France, et plus personne ne fait attention à leur nom qui n'est pas auvergnat ni breton. Ils furent "Eux" quand ils arrivèrent ils sont "Nous" aujourd'hui.

Jetez votre regard sur le dessin de Serge Bloch en couverture...le regard de cet homme ou de cet enfant nous en dit tant!

Quarante éditeurs se sont regroupés pour éditer ce petit livre, dont les bénéfices iront à la Cimade


Lien : https://mesbelleslectures.co..
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Des cailloux à ma fenêtre

Les hommes de l'île de Sein ont entendu l'appel du général de Gaulle et ont quitté leur Bretagne natale pour aller le rejoindre. Marie, restée sur l'île, nous raconte comment la résistance se met en place au nez de l'occupant et comment elle y prend part. Paul, parti outre Manche, nous dit dans son journal son quotidien et la lenteur à arriver des instructions.

Un roman qui met l'accent sur un épisode peu connu de la deuxième guerre mondiale. Un texte initiatique qui ne cherche pas à adoucir la réalité.
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Des cailloux à ma fenêtre

Pour commencer, cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu de roman ou de témoignage sur cette période terrible de l'histoire du monde. J'ai lu Le Journal d'Anne Franck, Chante Luna, Un sac de billes et bien d'autres mais il s'agit principalement de l'histoire de juifs. La Résistance était alors l'acte de les cacher, de les aider. Ici Marie voit la guerre depuis son île et depuis la Bretagne. Elle n'est pas juive, n'a pas besoin de se cacher mais elle hait les allemands et souhaite que la guerre finisse et que son père rentre. C'est la voix d'une enfant, une voix que l'on entend peu souvent je trouve pour cette partie de l'histoire. On va donc principalement suivre la vie de cette jeune fille qui va se proposer pour des missions de résistance car elle ne peut pas rester à ne rien faire. J'ai bien aimé ce trait de caractère : elle ne peut pas rester là simplement à attendre. Il faut qu'elle agisse ! Et pour une jeune fille de son époque, quel courage ! Son histoire mais en lumière la complexité des sentiments à l'époque : la peur est partout mais elle n'empêche pas de vivre et de partager de bons moments voire même de tomber amoureux...

Les personnages qui l'accompagnent ne font pas "papier peint", ils ont chacun leur caractère et leurs secrets. On en apprend juste ce qu'il faut sur eux pour les rendre vivants.

Mais Marie n'est pas la seule héroïne de l'histoire, Jean, jeune homme partie avec les hommes pour l'Angleterre nous raconte également son périple et la difficulté pour ces français exilés de trouver leur place dans la résistance organisée par les anglais. Même si son histoire est moins précise, elle nous apporte un autre point de vue, tout aussi intéressant.

En fait, ce roman nous peint la résistance de tous les jours. La résistance au niveau des gens et c'est très intéressant car trop peu souvent mis en avant. Ce sont des héros qui ont fait peu selon eux mais qui ont eu un rôle important.
Lien : https://aloiseuseo.wixsite.c..
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Des cailloux à ma fenêtre

J’ai lu ce livre pour continuer de constituer un dossier de littérature jeunesse sur la Seconde Guerre mondiale. Ici, c’est le thème de la résistance qui est évoqué.



Ce livre permet de découvrir cette île et le fait que tous les hommes sont partis en Angleterre après l’appel du 18 juin 1940.



L’alternance des points de vue entre Marie et Jean permet de mieux saisir ce qui se passe en France et en Angleterre à cette époque. D’un côté, l’Angleterre qui ne s’était pas préparée à une arrivée massive de français et qui ne sait pas quoi en faire surtout les plus jeunes. De l’autre on suit Marie, cette jeune fille qui voit sa vie basculée le jour où sa meilleure amie Yvette vient la réveillée en pleine nuit pour qu’elle aide son frère et d’autres dans une opération de résistance.



Au travers de ce roman, j’ai aimé suivre le parcours de ces deux jeunes gens et en particulier celui de Marie, elle commet peu d’acte de résistance mais à chacun d’eux on ressent toute la pression qu’elle a sur les épaules. Mais on vit aussi la réalité de certains résistants qui attendaient des jours angoissants de pouvoir effectuer une mission pour la résistance.



Marie est une jeune femme courageuse et qui sait ce qu’elle veut mais qui se laisse parfois piéger par ses sentiments.



En bref, un roman sympathique sur la résistance en Bretagne et en Angleterre.​
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Riposte ! : Comment répondre à la bêtise ordinaire

Critique de Yousra, 5A :

Ce livre parle des gens qui se font des fausses idées sur les personnes. J'ai aimé ce livre car les images étaient bien réalisées et les phrases assez comiques. Je n'ai pas trop aimé le côté un peu méchant quand ils parlaient de certaines personnes ou choses. Sinon le livre était assez bien, je suis contente de l'avoir lu.
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Eux, c'est nous

La préface de Daeninckx rappelle quelques points historiques sur les différentes vagues migratoires qui ont traversées l'Europe depuis le début du 20è. Et rappelle que les étrangers d'alors sont devenus une partie des Français (Européens) d'aujourd'hui. Il remet également en perspective le nombre d'arrivants avec le nombre d'habitants : 2 pour 508 (environ) Bref, il remet au clair quelques vérités souvent "oubliées" des médias (ou peu entendues) et nous demande d'agir.

La 2è partie reprend les lettres du mot "Réfugiés" pour en montrer le côté humain et difficile pour ceux qui sont obligé de s'exiler. Les illustrations de Serge Bloch accompagnent parfaitement les petits textes.

C'est une une manière simple de parler d'un sujet et d'évènements compliqués, surtout aux plus petits. Pour les plus grands, on peut aller plus loin avec le très beau et très pédagogique Planète migrants de Sophie Lamoureux et Amélie Fontaine.
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Des cailloux à ma fenêtre

Ici, c’est l’Histoire de la population de l’île de Sein que l’on va découvrir à travers les personnages de Marie et Paul.Marie à 16 ans, un dernier au revoir à son père et le reste des hommes de sa petite île, qui partent soutenir de Gaulle à Londres. Soucieuse, elle observe la Guerre discrètement, découpant chaque article qu’elle trouve, les cachant comme pour ne pas oublier les ravages que l’Homme s’inflige.

Paul, part vers l’inconnu pour défendre la patrie. Il a peur, comme tout le monde. Alors pour s’évader, il écrit son histoire sur un carnet, pour ne rien oublier.



Le livre est court mais pas besoin d’un pavé pour sentir la peur causé par la guerre. Ce qui m’a tout de suite conquis c’est la plume de l’auteur, une réel surprise –une belle surprise-. Cette facilité pour décrire ce que tant essaye de cacher, le travail des femmes et des jeunes filles contre l’ennuie, la solitude. Pour résister.

Quelques cailloux à sa fenêtre, une envie intense d’être « utile« , voilà Marie dans un réseau de résistants, comme beaucoup d’autre inconnus.



On parle d’amour, d’amitié, de courage. D’une sincérité frappante. Marie est un personnage très attachant, on la voit grandir et souffrir pour la résistance. Elle découvrira bien plus que les tempêtes de sa petite île, un monde, une guerre sans pitié, sans loi.

J’ai trouvé très intéressant de voir le guerre dans les yeux « d’enfants », que se soit Paul ou Marie. On voit souvent la guerre comme on veut nous la faire voir. Soit à travers ces dirigeants et soldats, mais trop peu souvent les civils sont évoqués.



J’aurais un petit reproche à faire, à un moment, je me suis un peu perdu dans les noms des personnages. Autant je trouve le personnage de Marie très bien exploité autant les autres le sont moins, donc j’avais du mal à les différencier. Mais au fil des pages je m’y suis retrouvée.

Et aussi, je ne sais vraiment quand penser. Mais entre une page et celle d’après y peut s’être passé beaucoup de temps, d’un côté je comprend ce choix, au moins l’auteur ne choisit pas l’option « écrire pour écrire ». D’un autre ça m’a fait un peu bizarre à certains moments.



En bref, ce que vous devez retenir, c’est que si vous aimez l’histoire, les anecdotes –même si ça n’a rien de très anecdotique dans le sens, où c’est tout aussi important que tout ce que l’on sait déjà– ou encore une plume originale et envoûtante;

Lisez, Des cailloux à ma fenêtre et d’autres livres de la collection !
Lien : https://lismacomedie.wordpre..
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