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Citations de Jim Harrison (1897)


Quand on y pense, nos prétendues guerres indiennes ont été au sens strict de simples conquêtes et opérations immobilières. Tous ces biens font l'objet d'une expropriation immédiate. Beaucoup plus tard, c'est Bertolt Brecht qui a dit que, ceux que nous voulons détruire, nous les appelons d'abord sauvages.
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A la moindre occasion, ma vie émotionnelle ridiculise mes efforts; ainsi, lorsque j'émerge de mes bouquins et de mes notes, je suis écoeuré. Je sors sur la véranda du chalet et soudain un simple moustique, le dernier rescapé de l'automne, me paraît beaucoup intéressant que la plus prétentieuse de de mes cogitations, et puis la présence de la rivière est si forte que mes sens laissent mes pensées en plan, loin derrière moi, là où je commence à croise que se situe leur vraie place.
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Jim Harrison
Nous sommes les lieux où nous avons été.
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Il est intéressant de noter qu'en une quinzaine d'années, jusqu'à 1883, environ vingt mille chasseurs de bisons ont exterminé entre cinq et sept millions de ces animaux, soit presque toute la population du continent. En 1883 Sitting Bull a organisé le massacre du dernier troupeau d'un million de bisons par mille valeureux Sioux pour empêcher les Blancs de faire main basse sur ces derniers représentants de la race.
P203
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"Aimer quelqu'un qui ne t'aime pas est une des plus vieilles histoires du monde, et des plus tristes. Aimer quelqu'un qui croit t'aimer est parfois pire. Il n'y a aucune garantie, mais si tu n'aimes pas, alors tu es un lâche."
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Jim Harrison
La beauté du serpent à sonnette, c'est sa menace.
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Et qu'était-ce donc que ce gaz moutarde qui tuait les hommes après les avoir fait courir en rond, aveuglés et les poumons en feu au milieu de chevaux hurlants? Décidément, le monde n'était plus digne de faire la guerre [...].
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J'ai décidé de ne plus rien décider,
d'assumer le masque de l'eau,
de finir ma vie déguisé en rivière,
en tourbillon, de rejoindre à la nuit
le flot ample et doux, d'absorber le ciel,
d'avaler la chaleur et le froid, la lune
et les étoiles, de m'avaler moi-même
en un flot incéssant.
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J'ai fait la fête, car j'ai passé avec succès le test des anticorps. Je n'ai pas le moindre virus, et maintenant je vais faire attention.
P118
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Jim Harrison
Il faut d'abord imaginer la carte des Etats-Unis recouverte d'un drap blanc, comme s'il s'agissait d'un récent assassinat (ce que l'Histoire confirme). Remarquez bien les endroits où le sang imprègne le tissu, il coule de droite à gauche, les premières taches signalent les ports esclavagistes de l'Est et du Sud. Ne vous attardez pas sur les sites des batailles de la guerre de Sécession, car ce sont là des souffrances infligées par nous-mêmes à cause d'un mélange de nécessité et de gloriole.
Remarquez maintenant que tout le reste de notre linceul est maculé du sang de plus de deux cents cultures indiennes que nous avons virtuellement détruites, entre le Massachusetts et la Californie.
Ils nous faut consciemment nous souvenir de ce qui s'est passé à Sand Creek et à Wounded Knee, pour ne nommer que deux de ces taches sanglantes.
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Ces simples émotions vivent longuement dans la mémoire des amoureux. Même s'ils le désirent, peu de gens parviennent à abolir le souvenir des instants les plus agréables de leur existence.
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Michael s'est mis à préparer une sauce secrète pour le barbecue, le genre de recette dont les hommes sont volontiers fiers même si le résultat est souvent tout à fait anodin.
p503
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"Après tout, dit-il, le fait de la mort est la chose la plus brutale que nous autres humains sommes contraints d'accepter."
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Il est difficile de comprendre ses peurs.
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Souvent nous demeurons parfaitement inertes face aux mystères de notre existence, pourquoi nous sommes là où nous sommes, et face à la nature précise du voyage qui nous a amenés jusqu'au présent. Cette inertie n'a rien de surprenant, car la plupart des vies sont sans histoire digne d'être remémorée ou bien elles s'embellissent d'événements qui sont autant de mensonges pour la personne qui l'a vécue.
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L'inconnu est toujours séduisant.
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Naomi a dit qu'il n'y avait plus autant d'oiseaux chanteurs ni de faucons qu'autrefois, à cause d'une foule de raisons : les lignes à haute tension, les immenses relais de télé, la circulation automobile, les insecticides, la destruction des habitats migratoires en Louisiane et au Mexique, la destruction de toutes les haies par les pratiques agricoles modernes, ce qui réduisait d'autant les lieux de nidification. Tout en mangeant,, je me suis avoué n'avoir jamais songé que les oiseaux aussi avaient des conditions de vie.
p240
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Pour les blancs, dont je fais partie à mon corps défendant, la vie est un escalier très long et très élevé ; mais pour ma mère, la vie était une rivière, un vent calme et majestueux traversant le ciel, une mer d'herbe infinie.
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C'était un cul capable de déclencher une guerre, et je me suis senti très privilégié d'en avoir l'usage momentané, sachant combien j'allais le regretter dès qu'il serait parti. Un poète anglais a dit: "Étreins la joie qui s'envole." On pouvait compter sur moi pour ça.
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Ma mère défend une théorie du travail un peu alambiquée, qui selon elle lui vient de mon père, des grands-parents, des oncles, bref de la nuit des temps : d’instinct les gens veulent se rendre utiles ; ils ne pourraient supporter l’impitoyable quotidienneté de l’existence sans travailler du matin au soir. C’est l’oisiveté qui met la mort dans l’âme et provoque des névroses.
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