Jimmy Liao

Le poisson qui me souriait est le premier album jeunesse de Jimmy Liao, auteur-illustrateur taiwanais. Un citadin, profondément seul, rencontre un poisson en longeant, un jour, un aquarium : un poisson qui lui sourit ! Il l’emporte alors chez lui, pour rompre sa solitude. Son quotidien paraît enfin heureux et apaisé, jusqu'au jour où il fait un terrible cauchemar…Le texte poétique est magnifié par le trait délicat de Jimmy Liao. Chaque illustration se déploie sur une double page : le texte très succinct est renforcé par la profondeur des couleurs. En alternant les tonalités chaudes et froides, l'auteur nous invite à traverser de multiples tableaux : la traversée mélancolique d’une forêt, une scène humoristique au milieu de l’océan… Mais une grande place est aussi accordée au vide : nous ressentons, au fil des pages, la solitude profonde du narrateur. S’y ajoute une réflexion sur le respect du bien-être animal : Un animal nous appartient-il ? Devient-on égoïste lorsqu'on est seul ? Un album pour tous ceux qui souhaitent s’attendrir et rêver en toute liberté.

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Une petite fille retourne vivre chez ses parents, après la mort de son grand-père. Elle est solitaire bien malgré elle, a parfois des ennuis à l’école mais n’en parle jamais à ses parents qui ne se préoccupent pas d’elle. Elle se lie d’amitié avec un petit nouveau arrivé à l’école. Ils subissent les mêmes brutalités à l’école et la même solitude au sein de leur foyer respectif. Ces similitudes les rapprochent. Elle rêve d’évasion, lui de liberté. Ensemble, ils décident de fuir et entament un merveilleux périple.

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C’est un album que j’attendais impatiemment de découvrir. Il fait partie des nouveautés de la médiathèque et je comprends pourquoi il a reçu le Prix Sorcières 2021 dans la catégorie "Carrément beau maxi". C’est amplement mérité, il est magnifique 🤩🤩. Le début de l’histoire est assez dur, il aborde le mal-être de l’adolescence et le harcèlement que j’ai dû expliquer à mon 7 ans. Puis vient l’espoir, en communion avec la nature, avec ce qui est essentiel, en ouvrant les yeux sur la beauté du monde qui nous entoure. À deux, la douleur est moins forte, la vie plus douce. Un album poétique, touchant où chaque illustration est une oeuvre d’art 😍😍 en référence à l’oeuvre de Van Gogh, du même nom. Levons les yeux vers ce magnifique ciel étoilé 🤩.

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Plein de poésie et de sensibilité



Je ne pouvais pas trouver meilleur jour pour vous parler de ce joli album, Le poisson qui me souriait de Jimmy Liao.



À l’aquarium un monsieur tombe sous le charme d’un poisson qui lui sourit. Alors il décide de l’acquérir et de le ramener chez lui. Il l’aime tant son poisson souriant ! Son petit bocal l’accompagne partout et toujours le poisson lui sourit. Une nuit le monsieur rêve qu’il nage avec son poisson... jusqu’à ce qu’il se cogne contre les parois d’un bocal...



Un superbe album sur la relation à l’animal et la nature, sur le respect de l’autre.

Aucune morale, l’essentiel est surtout implicite et c’est ce qui me charme le plus.

Le petit lecteur est invité, comme le monsieur, à se mettre à la place du poisson.

Peut-on contraindre, priver de liberté par amour ?

Amour, égoïsme, empathie... un petit débat philosophique peut s’ouvrir grâce à cet album. Le petit lecteur est invité à se questionner sur notre rapport au Vivant.



Les illustrations sont pleines de douceur et de poésie.



Un très bel album qui a fait l’unanimité à la maison.



À découvrir dès 6 ans.
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Une jeune fille aux parents très absents, se voit confrontée aux deuils successifs de ses grands-parents, mais également à du harcèlement scolaire. Elle se lie d’amitié avec un garçon de son âge, solitaire comme elle. Cette amitié va l’aider à grandir et à chasser son mal être.

Les superbes images de Jimmy Lao y sont pour beaucoup dans la réussite de ce livre. Récit initiatique, l’histoire emprunte de nombreuses références à l’art (Magritte, Van Gogh) afin de traduire le délicat passage de l’enfance à l’adolescence, avec sensibilité.

Un superbe album, au texte mélancolique et aux illustrations teintées d’onirisme.

Une jeune fille se sent seule, chez elle où ses parents n’ont aucune minute à lui consacrer, et à l’école où elle se fait harceler par d’autres filles. Jusqu’au jour où un nouvel élève arrive dans sa classe. Leurs solitudes respectives vont les rapprocher et tous les deux vont décider un jour de fuguer dans la forêt où ils espèrent trouver la liberté…



Quel album singulier que cette Nuit étoilée ! Dans cette histoire magnifique, Jimmy Liao évoque la solitude de la fin de l’enfance, du passage à l’adolescence, le fossé qui se creuse entre des parents et un enfant, la difficulté de grandir quand il n’y a personne pour vous regarder faire, ou quand au contraire tout le monde se ligue contre vous. La rencontre entre cette jeune fille, héroïne de l’histoire, et ce garçon qui se ressemblent sur de nombreux points et notamment leur rapport à la solitude, sera le point de départ de la possibilité d’un espoir, d’une vie en pleine nature, la tête levée vers les étoiles. Pourtant, il faudra bien revenir et qui sait ce qui se passera au retour ?



Jimmy Liao dresse un portrait sensible, familier et enfantin de cette adolescence complexe dans une narration surprenante et éclatée, comme peuvent l’être les réflexions des enfants et des adolescents. Mais ce qui nous fascine surtout dans cet album, ce sont ses images. Des peintures d’une exceptionnelle beauté, sur lesquelles on s’attarde pour en saisir tous les détails, toutes les nuances et les nombreuses références à la peinture et à l’art qui y sont faites (notamment à Magritte et à Van Gogh, qui donne son titre à l’album). Des images fascinantes, qui nous émerveillent et nous touchent par leur sincérité, leur intemporalité, et leur puissance d’évocation. Vous ne serez assurément pas bouleversés par les mêmes peintures que Bob et inversement et c’est ce qui fait toute la richesse de cet album étonnant, émouvant et surtout plein d’espoir.
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Un livre merveilleux et poétique. Avec des mots simples,Jimmy Liao arrive à créer de grandes émotions chez le.la lecteur.trice. Les illustrations se coordonnent si bien avec cette histoire teintée de mélancolie et de beauté.

encore un livre jeunesse pour les grands... Pour les amoureux... encore un livre déclaration... enfin ça peut si on veut...

amusant, drôle doux et un peu mélancolique...

Parce qu'elle a cette foutue manie de tourner à gauche, et lui à droite.. alors oui c'est pas simple...

Mais les histoires d'amours seraient simples ça se saurait je crois...^^

Un livre offert à mon chéri... oui c'est vrai j'ai eu une phase comme ça... ^^

Jolie découverte que cet album, faite au hasard d'une recherche dans le bac à BD d'un établissement scolaire. Une découverte qui s'est fait en deux temps : j'ai d'abord été intriguée par le format original, et par l'épaisseur du livre puis séduite par les dessins et l'histoire d'amour naissante qu'ils laissaient deviner rien qu'en le feuillant. Une bonne impression confirmée par la lecture, ce récit plein de poésie où deux amoureux se côtoient sans le savoir, se ratent et se trouvent enfin pour toucher du doigt un bonheur trop fugace car le destin les séparera à nouveau. Une lecture attendrissante que je vous laisse découvrir... ( avec ou sans parapluie !)

On trouve ici trois histoires en une seule. Une petite fille doit aller se coucher mais ses trois doudous eux ne veulent pas du tout dormir. Départ pour le pays des rêves grâce à l'imaginaire....

Des textes courts, un vocabulaire parfois un peu compliqué pour le lecteur débutant et de bien belles illustrations pour accompagner cette lecture sympathique.

La mise en page, changeante selon la réalité ou le monde imaginaire, accompagne bien le récit, et les nombreuses pages permettent d’insister sur la longueur du coucher.
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Jimmy Liao relève remarquablement le pari de rendre accessible aux plus jeunes les effets de la guerre.



A l’aide de délicates métaphores et au détour d’une exquise poésie, il nous conte la cruauté des conflits mais aussi et surtout l’espoir et la vie.



Mobilisant la puissance de l’imaginaire, il nous dresse un tableau qui provoque de vives émotions. Sa finesse ébranle. Sa sensibilité bouleverse. Son message guide et inspire.



A l’éclat du texte, s’ajoute celui des illustrations. Puissantes dans leur symbolique, elles augmentent sa résonance. Le subliment.



Cet artiste taiwanais n’a décidément pas fini de nous montrer toute l’étendue de son art! C’est encore une merveilleuse réussite!



Il faut le lire, le faire voyager encore et encore!
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Un album très réussi.
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Juché sur son petit tabouret devant la fenêtre avec son lapin en peluche ou son chat, Petit Han attend impatiemment quelque chose ou quelqu’un. Pendant l’attente qui lui paraît interminable, plusieurs animaux viennent à sa rencontre, tous blessés, et Petit Han les soigne tous, délicatement. Ils se câlinent en-dessous de la lune, qui brille de mille feux. Jusqu’au jour où, la chose tant attendue par Petit Han arrive, et là, c’est avec une immense joie que le petit garçon l’accueille, la soigne comme les autres, et la câline comme les autres.



J’ai trouvé cet album illustré très beau, que ce soit par les dessins, les couleurs, mais aussi le message derrière l’histoire. Jimmy Liao aborde un sujet sensible, touchant, mais rare, perçu avec les yeux d’un enfant. Il rappelle que si l’on n’échappe pas aux duretés de la vie, les beautés du monde – ou celles qu’on trouve en soi – consolent et consolident.



Un album illustré doux à mettre dans les mains des enfants pour leur montrer que la vie peut parfois être dure, mais que nous pouvons tous la rendre plus belle grâce à des petits gestes qui font du bien, qui amène la paix et la sérénité.

Pas étonnant que cet album ait gagné le prix sorcière carrément beau maxi il y a quelques années ; Après 6 ans de travail, Jimmy Liao nous offre un livre tout simplement remarquable, pour montrer aux adolescents que finalement, tout passe.



Le sujet : la solitude et l’incompréhension d’une jeune fille. Elle aime ses parents. Ses parents l’aiment aussi. Mais elle ne les comprend pas. Et ils ne la comprennent pas non plus. Elle ne trouve pas sa place. Elle se sent seule, « comme un oiseau en cage rêvant de s’envoler vers le vaste ciel ». À l’école, ce n’est pas facile tous les jours, elle est parfois malmenée. À la maison, ses parents sont à la fois présents et absents, absorbés par leur travail, par leurs amis.



Mais un jeune garçon débarque dans sa vie. Il est étrange. Ne cherche aucun contact avec les autres. Il est seul. Son père est marin et il doit souvent déménager. Lui aussi se fait harceler. Mais la jeune fille viendra le défendre. Et une amitié naîtra peu à peu.



Cette amitié les mènera à un joli voyage, dans les montagnes du grand père adoré (et disparu) de la jeune fille. Je ne vous raconte pas la fin.



Toute cette histoire est racontée en très peu de mots, mais sur près de 150 pages. Et quelles pages. Ces couleurs, ce symbolisme… on en tombe à la renverse. Du Magritte, des toiles de Van Gogh dans lesquelles on a l’impression de plonger.



Un album extraordinaire.
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Chaque jour, Petit Han attend sagement et impatiemment devant la fenêtre avec son doudou lapin, regardant le jardin. Mais qu’attend-il ?

Un matin, le petit garçon s’émerveille à la vue d’un lion assis dehors. Il part à sa rencontre. Le lion est blessé à une patte. Un soir de croissant de lune, Petit Han s’empare d’une trousse de secours et lui prodigue les soins dont il a besoin. Le lendemain, toujours au bord de cette même fenêtre, Petit Han aperçoit un éléphant. Il s’empresse d’aller le rejoindre. L’une des défenses de l’éléphant est blessée, il lui porte son aide pour le soigner. Petit Han et l’éléphant regardent ensemble la demi-lune. Le jour suivant, Petit Han observe la fenêtre et voit une grue s’approcher doucement de sa maison. L’une des ailes de la grue est transpercée par une flèche. Toujours bienveillant et aidant envers les autres, il l’aide à soigner sa blessure. Le soir-même, par un temps de pleine lune, Petit Han et la grue dansent ensemble. Au petit-matin, Petit Han, comme à son habitude, se retrouve devant la fenêtre. Encore une longue attente… Mais soudain, surgit une voiture qui semble être celle de son papa. Cette voiture est bien celle de son papa, rentré blessé de la guerre. Petit Han prend son rôle à cœur et soigne son papa comme il l’a fait auparavant avec les animaux. Des retrouvailles chaleureuses et des cœurs qui battent sous une même lune.

Un gros coup de cœur pour cet album autant pour l’histoire que pour les couleurs stimulantes et sublimes des illustrations qui font rêver et ravivent l’espoir. Jimmy Lao traite d’un sujet sensible : celui des blessures de guerres. Ici, l’apparition des animaux blessés sont un prétexte pour mieux faire appréhender le retour de guerre du papa de Petit Han, amputé d’une jambe. Quant à la lune, elle joue un rôle important dans la trame narrative car apparaissant changement, elle symbolise le temps qui passe.

Ici, c'est plutôt un conte pour enfant.

J'en lis très peu mais pour valider un pays du challenge Lisons l'Asie je me suis prise au jeu.



J'ai donc emprunté ce livre à la bibliothèque.



Une très jolie découverte. Tout en douceur et très poétique malgré le thème un peu moins rigolo de cet ouvrage.



Je pense que ce livre peut-être lu à presque tous les âges tant on peut, non pas s'identifier, mais on peut voir plusieurs choses différentes selon notre situation et notre âge.



Un auteur que je risque de lire de nouveau.

J'ai reçu cette jolie masse critique Babelio pour le mois de mai.

J'ai découvert l'auteur par hasard au tout début de mon arrivée dans le monde des bibliothèques. J'ai eu un coup de cœur pour cet auteur et son travail d'illustration.

Ici, cet album jeunesse est très beau, très coloré à l'image de l'auteur. Une histoire au sujet douloureux, qui évoque l'attente, et beaucoup d'espoir. Les illustrations sont très importantes et dégagent beaucoup de sensibilité et de poésie.

Cet univers adoucie les cœurs et apaise les douleurs.
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Tout en délicatesse, Jimmy Liao conte l'histoire d'une petite fille, seule, qui a dû mal à se remettre de la séparation d'avec ses grands-parents pour rejoindre des parents absents en ville. L'arrivée d'un jeune garçon toit aussi solitaire qu'elle va l'aider à traverser cette période. Même si je n'ai pas compris tous les sous-entendus (comme le chat ou l'éléphant qui devenaient immenses), les dessins sont originaux et très beaux, colorés et captivants, pleins d'émotions et de sentiments envoyés par un très joli coup de pinceau détaillé.

Histoire touchante pour petits et grands.

C’est l’histoire de l’impatience d’un petit garçon. Qu’attend-t-il de si important ? Chaque soir, Petit Han est à sa fenêtre. D’étranges visiteurs viennent régulièrement troubler son attente. Il accueille tour à tour un lion, un éléphant et une grue, tous blessés. Petit Han prend le temps avec chacun d’entre eux. Avec générosité, courage, bienveillance et tendresse, il les recueille et les soigne.

Au regard de cette lune changeante page après page, nous comprenons que l’attente de Petit han est longue. Mais elle est récompensée le jour où un véhicule s’arrête au bout du chemin et que son père en sort. Vêtu d’un uniforme et d’un barda militaire, ce père revient de la guerre. Il est accueilli avec amour et soulagement par sa famille : sous le clair de lune, l’étreinte est intense.

La venue des animaux blessés recueillis par le petit garçon préfigurait le retour du père, blessé lourdement lui aussi. A travers cette attente, la préparation de ce retour et l’émotion liée aux retrouvailles, la guerre devient proche. Elle apparaît dans toute sa cruauté, non sans un choc pour le lecteur, lorsque l’on voit que le papa y a perdu une jambe.

C’est un livre où l’illustration joue toute son importance. Le décor est quasi fixe, la fenêtre figée rend compte de la lourdeur de l’attente, la lune changeante nous permet de voir passer le temps, le passage des animaux nous prépare à l’intensité dramatique de la fin de l’album.

La lune est le personnage principal puisqu’elle est à la fois un élément immuable et le symbole du temps qui passe. Plus elle grandit, plus l’attente se rétrécit et le retour du père approche. Elle éclaire de manière chaleureuse les retrouvailles et fixe un principe : en cas de séparation, la lune peut être, pour ceux qui le souhaitent, le lien sûr et le point d’attache indéfectible entre les êtres qui s’aiment.

Je découvre avec ce livre le travail de l’auteur taïwanais Jimmy Liao. Je trouve son approche très douce, empreinte de délicatesse et de beauté. Parler aux enfants de la guerre et de ses conséquences n’est pas chose aisée. Ici, l’auteur nous offre matière à entrer au cœur du sujet avec beaucoup de poésie. C’est une ode à l’amour, à la vie, à la tendresse et c’est un livre que je recommande chaudement.

L'imaginaire enfantin joue ici un rôle prépondérant, aidant ce héros en culottes courtes à appréhender l'éloignement, la souffrance et le handicap imputables à la guerre.
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