Jirô Taniguchi

Tout cela est efficace, sans finesses excessives, mais le but n'est pas là. Taniguchi respecte les codes inhérents à ce genre d'histoires, et parvient même à glisser quelques traits bien caractéristiques de sa personnalité d'artiste : règlements de comptes mis à part, le rythme du récit est plutôt lent et s'autorise l'arrêt sur image.
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Une jeune trentenaire retrouve par hasard un de ses anciens professeurs, aujourd’hui à la retraite. Peut-être pour fuir leurs solitudes respectives, ils vont se revoir ponctuellement.

Rares sont les auteurs de BD comme Taniguchi, capables de susciter des émotions de lecture à partir de moments apparemment si anodins, si ténus : cueillir des champignons, déguster du saké dans son bistrot d’adoption, profiter de l’ombre lors d’une chaude journée d’été.

L’élégance du trait, mixte de manga et de ligne claire, magnifie cette relation naissante dont l’ambiguïté, finalement, passerait presque au second plan.

Incontestablement une nouvelle œuvre majeure de l’auteur.

Emouvant, arracherait des larmes aux plus insensibles...

Une bande dessinée magnifique sur l'enfance au travers du héros qui se retrouve pour quelques jours dans la peau d'un adolescent.

Une merveille

Jirô Taniguchi incorpore déjà tous les précieux éléments qui constituent sa patte : mise en scène au cordeau, finesse du trait et changements de rythme narratifs ahurissants de maitrise. Le tout au service de la trajectoire d’un héros solitaire dans le monde japonais de la lutte.
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Un album très étrange...

Le gourmet solitaire regroupe un certain nombre de mini-nouvelles, d'historiettes, je ne sais même pas comment appeler ça puisqu'il n'y a pas vraiment d'histoires !!



En gros, le Gourmet Solitaire est toujours seul, mais il mange. D'où son nom en fait. Oubliez les histoires d'amour, les courses-poursuites, les fusillades, ici on mange.



Quel intérêt alors ?

Il suffit simplement de savoir que c'est Taniguchi qui raconte, et pas Jean-Pierre Coffe. Le livre est surtout pour découvrir la cuisine asiatique, mais attention, on n'explique pas comment découper le fugu, on savoure...

Le Gourmet Solitaire aime manger, et, au travers de ces histoires qui font à peine 4-5 pages chacune, on découvre un plat, une façon de manger, une habitude culinaire de nos amis du bout du monde...



Et rien que pour ça, lire une histoire après un bon repas nous offre un digestif relaxant.



Un manga curieux, mais à lire au moins une fois si on aime satisfaire ses yeux et ses papilles !!

La suite inéluctable et toujours aussi poétique que le volume 1.

Une histoire d'amour d'une rare délicatesse, d'une poésie extrême, s'affranchissant de tous lieu commun. Ce couple décalé est émouvant, sincère, et nous montre les affres et dédales de notre cœur et de sa raison...

J ai beaucoup aimé les dessins mais j ai été très déçue par le scénario. Plusieurs éléments de l histoire demeurent non élucidés, certains personnages restent en plan....bref on reste un peu frustré par un récit qui semble non abouti. On comprend mieux en lisant l interview de moebus qui évoque le scénario d origine (plus trash apparemment !). C est assez éclairant en ce qui concerne plusieurs personnages.

Déception...

C'est la première manga que j'ai lu. Et je n'ai vraiment pas été déçue

Après "quartier lointain", "le journal de mon père", les années douces", ... j'ai pris l'habitude d'être "attiré" par les mangas de Tanigushi.

Je me suis peut-être un peu précipité, croyant suivre la naissance de la première carte d'Edo (ancien Tokyo) aux côtés d'un personnage principal cartographe et géomètre.

Et bien non, il s'agit d'un ouvrage décryptant les paysages japonais, ses traditions (difficile à appréhender par un occidenta via la littératurel à mon sens) et autres charmes imperceptible par papier (les senteurs, le chant des oiseaux ou le vol des lucioles).



Jiro Taniguchi est, pour moi, beaucoup efficace lorsqu'il parsème l'histoire haletante d'un personnage par ces descriptions de "décors".

L'inverse est beaucoup moins réussi.

Les puristes apprécieront, d’autant plus que le découpage est impeccable et que l’auteur évite habilement tout naturalisme en faisant appel à un subtil fantastique.
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Furari offre une belle promenade, agréable et dépaysante. C'est déjà suffisant pour s'y pencher et égrener les chapitres au gré de l'humeur de chacun.
Lien : http://www.bdgest.com/critiq..

Lien : http://bibliothequeouillon.o..

Encore un petit bijou :)

Second épisode. L'intrigue est en place. Le personnage de Habu est affiné, l'autre protagoniste prend un peu plus de place. L'intrigue se base cette fois sur un accident dramatique et une compétition entre les deux alpinistes pour réaliser les premières hivernales en Europe. Cet épisode me semble préparer le suivant donc moins bien côté que le n° 1.

J'ai un peu moins aimé ce tome, peut-être une transition vers la fin ? Un peu trop de rebondissement tirés par les cheveux à mon goût.

Très bon épisode qui me laisse en plein désarroi à la fin.. Vivement le dernier :)

Dernier de la série :)Dessin soigné (chapeau pour dessiner de cette façon les montagnes !), personnages fouillés, vivants (seul l'un d'eux est inspiré d'un véritable alpiniste), un bon suspens autour de l'énigme historique tournant autour de la première ascension de l'Everest, et rivalité entre alpinistes pour atteindre les sommets et les voies nouvelles, bref que de la qualité. Me reste à lire le roman.