AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782205208597
208 pages
Dargaud (26/01/2024)
3.18/5   19 notes
Résumé :
Après la Synagogue, Joann Sfar replonge dans son passé et son enfance, après la mort de sa mère qui aboutit à un sentiment de vide étourdissant pour cet enfant. A l'occasion d'une analyse, Joann revient sur cet événement et explique à son psy ce qui a fait qu'il a préféré embrasser la vie, s'adonner sans limite à sa passion : l'art (la peinture et la bande dessinée en tête), ce qui fait qu'on se sent vivant, notamment par l'acte de la création par le dessin et l'écr... >Voir plus
Que lire après Les IdolâtresVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Club N°56 : BD non sélectionnée
------------------------------------

Encore de nouvelles confessions de Joan Sfar...

J'aime en général beaucoup son univers graphique, le foisonnement des idées et les déambulations philosophiques de ses ouvrages.

Cependant, devant une telle avalanche de confidences très auto-centrées, et avec finalement peu d'auto-dérision pour contrebalancer on frise l'indigestion !

Marine
------------------------------------

Du SFAR à l'os dont je critique toujours les excès mais que je ne peux m'empêcher de lire à chaque fois...

Impressionnant comme d'habitude.

Jacques
------------------------------------

On retrouve bien le style introspectif de Joann Sfar - en plus de son trait particulier.

Pour les inconditionnels de l'auteur, un très bel ouvrage.

C'est gros, c'est dense, c'est complexe.

Pour ma part, j'aime bien Joann Sfar mais j'ai un peu de mal avec son style de dessin et son lettrage.

Sur le début de l'ouvrage, parfois une impression de successions d'anecdotes trop courtes (plus que pour pour son précédent opus introspectif "La synagogue"), ensuite on se laisse happer de plus en plus sur la fin.

C'est peut être aussi plus complexe que son précédent, il faut du temps pour l'apprivoiser ?

Lorenzo
------------------------------------
Commenter  J’apprécie          370
« le dessin, c'est la vie. »

Les Idolâtres m'a énormément émue.
C'est très dense, très fouillis, très drôle mais surtout mélancolique. Elle s'articule autour d'une séance chez une pédopsychiatre durant laquelle Joann Sfar s'interroge sur ce qu'est l'idolâtrie et le rôle des images, le lien entre le vide, la mort et la perte de sa mère…Il y mêle son rapport à la religion, ses histoires d'amour, des anecdotes de ses films comme sur Gainsbourg, une discussion avec Mylène Jampanoï sur l'honnêteté.

Bande dessinée autobiographique abordée de manière philosophique, Joann Sfar nous embarque dans ses réflexions sur le dessin et la condition d'être un artiste. Il part de ses premières émotions picturales avec une coquillette en passant par sa passion pour la plume atome, puis en revenant sur son apprentissage obsessionnel des lois de la BD dans les livres, aux différentes techniques qu'il utilise pour les dessins de ses propres BD ou ses aventures dans un festival de bd…Il nous raconte quelques anecdotes avec des auteurs comme le jour où il coupe la viande de Sempé, on y croise Topor ou encore Guillermo del Toro au détour d'une bande…et on apprend que Roald Dahl a expédié sa vieille chaussure par la poste pour que son illustrateur Quentin Blake découvre qui était le Bon Gros Géant...

J'ai eu du mal à entrer dans son intimité sur les premières pages, puis parce que même si c'est très dense, que ça fourmille d'idées, d'anecdotes et de concepts, les tons tragiques et humoristiques m'ont vraiment beaucoup plue. J'ai aimé « entendre » toutes ses anecdotes et se poser ses questions existentielles sur l'acte même de dessiner voire même où le faire, un peu comme si j'étais à la terrasse d'un café avec un ami qui se confiait.


Mon petit bémol, la lisibilité de son écriture qui est parfois pénible à déchiffrer et me sort de la lecture...mais Joann Sfar en est conscient puisqu'il en parle dans cette BD...

** Lu dans le cadre du Grand Prix de la BD Elle 2024
Commenter  J’apprécie          00
Une bd à l'image de l'imagination foisonnante de son auteur : c'est riche, complexe, et assez fouillis aussi. J'y ai trouvé beaucoup d'écho avec mes préoccupations du moment. Même si Joann Sfar ne joue pas dans la même catégorie que moi, ça m'a rassuré de découvrir des points communs dans notre rapport à la création.
Chez moi, ce n'est pas le dessin ou la BD. Ce sont les histoires. Je passe l'essentiel de mon temps libre à m'en inventer, à imaginer des dialogues avec des personnages intérieurs pour parler du monde ou de moi-même, pour tenter de mieux comprendre l'un et l'autre. Je m'endors en me faisant ces films, j'occupe mes insomnies et mes temps libre de la même manière. Il n'y a que quand je cuisine, bricole ou me perds dans la nature que les idées se mettent en pause.
J'y vois une forme d'auto-psychanalyse permanente. Ça m'est nécessaire pour garder le contrôle de mes émotions, ne pas me laisser submerger par des petits riens. C'est aussi un moyen de combler un vide dont je n'ai pas encore réussi à cerner l'origine ni les contours. Ce vide qui semble néanmoins se préciser au fil de mes écrits.
Pour moi qui ai parfois du mal avec les relations sociales, l'imagination devient aussi un refuge pour fuir le réel. J'ai l'impression de pouvoir mieux y contrôler ce qui se passe, d'y trouver plus de repos.
Commenter  J’apprécie          20
Merci à Babelio et à Dargaud (masse critique ) de m'avoir fait découvrir cet opus. Sfar dirait "opus", va donc te gratter !
Le livre est épais (plus de 200 pages), d'un format agréable, le papier et l'impression sont de qualité. Magnifique couleur de Brigitte Findakly. Vraiment un bel objet !
Je n'ai pas lu le précédent (la Synagogue) mais il le faudrait car cette autobiographie "Les Idolâtres" m'en donne l'envie. En fait, j'avais exploré l'oeuvre de Sfar par-ci , par-là, entre autres toute la série "Klezmer". Et, bien que réticente sur l'idée, j'avais finalement aimé lire "la Promesse de l'aube" de Romain Gary , illustré par Sfar. le dessin n'était pas envahissant, c'était plutôt pour moi une lecture augmentée.
"Les Idolâtres" m'ont émue (c'est souvent triste), m'ont amusée par l'humour du texte et par les petits gags nichés dans les coins du dessin.
Au début, j'ai un peu peiné à accepter ces dessins psychédéliques, cette chronologie fantaisiste, ces passages (totalement assumés par l'auteur) du coq à l'âne. Mais on est en pleine psychanalyse avec cet homme torturé qui a à peine connu sa mère. Les souvenirs se bousculent au bout de la plume.
Avoir fait les Beaux-Arts et des études de philo, voilà qui n'est pas banal pour un auteur de B.D.
Mais finalement, on ne connait toujours pas les détails des premières publications de Sfar... Encore un tome à venir ?
Commenter  J’apprécie          10
Je découvrais Joann Sfar avec ce titre autobiographique. Il a été ardu pour moi car l'auteur y parle notamment de ce qui l'a conduit vers son métier : la BD. le périple vers l'édition, l'apprentissage du dessin, les inspirations qu'il a eu la chance de rencontrer. Un domaine qui m'est si peu familier qu'il n'a pas forcément fait sens lors de ma lecture lorsque par exemple il cite d'autres auteurs connus.

C'est une longue BD et il a fallu m'accrocher car les anecdotes se succèdent dans une chronologie volontairement chaotique.

Je n'ai malheureusement pas tellement accroché ni au trait du dessinateur ni à son histoire personnelle.
Commenter  J’apprécie          30


critiques presse (2)
LaTribuneDeGeneve
20 mars 2024
Délié, son dessin fait office d’écriture et d’exutoire. On pourrait croire qu'il s’en fout et peut-être est-ce le cas. Son pavé n’en demeure pas moins très digeste.
Lire la critique sur le site : LaTribuneDeGeneve
Culturebox
12 février 2024
Joann Sfar livre le second volet de son autobiographie en bande dessinée. Où il est question de sa mère disparue alors qu'il était enfant, de vide et de trop plein, et du dessin, comme d'une religion.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Le premier album s'appelait "La Synagogue" et parlait de combat, de justice impossible et du modèle paternel. Si celui-là s'intitule "Les Idolâtres", je dois rester sur l'image, la mère et l'absence. En gros, le dessin, son chemin, les mirages.
Commenter  J’apprécie          10
C'est une excellente leçon de vie. On paie toujours pour les fautes qu'on a pas commises. Donc on passe son existence à s'angoisser pour rien.
Commenter  J’apprécie          10

Lire un extrait
Videos de Joann Sfar (176) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Joann Sfar
Joann Sfar - Ce qui nous divise, ce qui nous lie
autres livres classés : bande dessinéeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (54) Voir plus



Quiz Voir plus

Le chat du rabbin

De quelle couleur est mon pelage ?

Gris souris
Tigré
Ebène

10 questions
135 lecteurs ont répondu
Thème : Le chat du rabbin - Intégrale de Joann SfarCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..