Citations de Joe Hill (342)
En milieu de matinée, il s'enfonça dans les bois pour chier un coup, et se retrouva les fesses à l'air, près d'une souche. Quand il remonta son caleçon, une couleuvre rayée de trente centimètres s'y étaient lovée. Il hurla, saisit la couleuvre et la jeta dans les feuilles. (Chap 26)
Faut que j'me lave les mains : le savon antisémite, ça fait partir le SIDA, tu crois ?
Quand on était gosses, Gage imaginait que le canapé était un bateau. Une fois, j'ai essayé de changer de chaîne, et il m'a dégagé pour mutinerie. Il m'a pété la clavicule.
- Vous faîtes quoi, les gars ?
- Bode a une merde de tortue dans la main qu'il veut garder comme souvenir de notre inoubliable été ici.
- Il découvre la nature. Et toi, tu fais quoi ?
- Je découvre l'ennui et l'angoisse existentielle.
Si les livres étaient des femmes et la lecture de la baise, cet endroit serait le plus grand bordel du pays. Quant à moi, je serais la maquerelle la plus impitoyable qu’on ait jamais connue. Une claque sur les fesses et je les enverrais illico au turbin.
- Vous aimez Dire Straits ? fit-il à brûle- pourpoint .
Une jeune femme telle que vous ? Vous deviez encore jouer aux Lego la dernière fois qu'ils sont entrés au hit-parade .
p.7.
Sauf qu’il ne peut y avoir plus d’une vérité, si ?
Les fantômes finissent toujours par vous rattraper, et si vous leur fermez la porte au nez, ils reviennent par la fenêtre.
La douleur a le pouvoir de vous réveiller. De vous rappeler qui vous êtes.
Collaborer avec mon père sur cette histoire m’a fait la même impression que pour « Plein gaz ». Vous voyez Bip-Bip ? Eh bien, j’ai toujours le sentiment d’être le coyote ligoté à la roquette, avec mon père dans le rôle du missile.
- "Dans la vie, on fait avec ce qu'on a, et dans le cas d'un écrivain, sa vie, c'est de l'encre. C'est la seule qu'il ait. La mienne était simplement très rouge."
~ Introduction : Tueurs de père en fils. ~
Les livres sont patients avec ceux qui ont des difficultés d'apprentissage. Le reste du monde ne l'est pas.
- A qui parlez-vous ? demanda l'infirmière.
- A un vieux pote. Je ne l'avais pas revu depuis sa mort.
– Tu as fait ce que tu as pu. Ces gosses ont vu la chose la plus horrible de leur vie, tu le sais, n'est-ce pas ? Ils se souviendront longtemps de la façon dont tu les as aidés. Tout cela est derrière toi, maintenant. Tu es avec moi.
Tu te rappelles cette journée qu'on a passée tous les deux dans la maison dans l'arbre ? Demanda-t-il. Cette cabane avec les rideaux blancs qu'on n'a jamais retrouvée ? Tu disais que ce genre d'aventure n'arrive pas aux couples ordinaires. Que nous étions différents. Que notre amour était marqué d'un sceau spécial, que ce qui nous était donné, très peu de gens sur terre y avaient droit. Tu disais que nous étions faits l'un pour l'autre. Qu'on ne pouvait en ignorer les signes.
Mourir au milieu d'une bonne histoire a quelque chose de profondément injuste. Bien sûr, j'imagine que d'une certaine manière nous mourons tous au milieu d'une bonne histoire : la nôtre ou celle de nos petits-enfants. Mais la mort frappe avec davantage de cruauté les amoureux des romans.
Deux jours plus tard, son bras gauche était une véritable partition musicale. La délicate portée s'enroulait autour de son avant-bras, les lignes aussi minces que des fils d'araignée noirs festonnés de notes d'or.
Une chose qui ignore qu’elle est vivante n’est pas censé savoir qu’elle est morte.
- Là, vous avez droit à un anticoagulant. Pour vous apaiser, histoire que tout se passe bien.
- Je vais m'endormir ?
- Plus vite que devant un épisode de "Docteur Quinn".
- "Dura lex, sed lex."
* La loi est dure, mais c'est la loi. *