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Valérie Rosier (Traducteur)
EAN : 9782709630535
358 pages
J.-C. Lattès (17/02/2010)
3.5/5   140 notes
Résumé :
Imogene est jeune et belle.
Elle embrasse comme une star et connaît l'histoire du cinéma sur le bout des doigts. Elle est morte et attend Alec Sheldon, dans la salle de projection le Rosebud, un certain après-midi de 1945... Arthur Roth est un gosse solitaire qui a de grandes idées et le don de s'attirer des ennuis. Il n'est pas facile de se faire des amis quand on est le seul garçon en plastique gonflable de la ville... Francis est malheureux.
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Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
3,5

sur 140 notes
15 petites histoires pour rentrer dans le monde de l'horreur de Joe Hill.
J'avoue que je lis rarement ce genre de livre d'une traite, je picore à droite et à gauche entre deux autres lectures et fonction de mes envies du moment.

Comme toujours certaines histoires sont d'une qualité supérieure à d'autres .. j'ai tout particulièrement aimé "La belle au ciné hantant".

C'est certe un receuil d'histoires d'horreur mais une horreur "soft" et poétique parfois, ou Joe Hill laisse l'imagination du lecteur faire son travail.
J'apprécie tout particulièrement les fins de ses histoires qui m'ont souvent surprises même si sur certaines il laisse une porte ouverte pour qu'une fois encore notre imagination fasse son job.

J'ai donc passé de très bon moment en compagnie des fantomes et autres monstres de Joe Hill
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Auteur de plusieurs romans de fantastique et d'horreur ayant rencontré un bon accueil auprès du public (notamment « Cornes », adapté en 2014 au cinéma par Alexandre Aja), Joe Hill s'est surtout taillé une belle réputation en tant que scénariste de comics. On lui doit en effet l'excellent « The Cape » (illustré par Zach Howards) ou encore la série à succès « Locke & Key » (illustrée par Gabriel Rodriguez), qui a récemment elle aussi fait l'objet d'une adaptation, cette fois à la télévision. Joe Hill est également le fils de Stephen King, un lien de parenté qui a son importance dans la mesure où les textes du premier présentent de nombreux points communs avec ceux du second. le recueil « Fantômes » regroupe quinze nouvelles fantastiques et nous plonge dans l'imaginaire d'un auteur qui a, certes, des tropismes clairement identifiables, mais qui n'en demeure pas moins un formidable conteur. Car les textes de Joe Hill sont loin de laisser indifférents, tant celui-ci parvient, en peu de mots, à susciter tour à tour le malaise, l'horreur, le dégoût, ou l'émotion. le recueil regroupe ainsi des histoires et des ambiances très différentes, dont une poignée seulement relève du genre purement horrifique. « Dernier cri », premier texte de l'ouvrage, en fait partie, et met en scène un éditeur de romans d'horreur totalement subjugué par le texte d'un inconnu qu'il cherche pas tous les moyens à retrouver. Leur rencontre ne se déroulera toutefois pas du tout comme prévue… Cette première nouvelle est un condensé parfait du degré de tension que l'auteur est capable d'instaurer : on commence dans un milieu familier, avec un personnage menant une vie ordinaire, puis le malaise s'installe progressivement jusqu'à atteindre un point culminant. La terreur éprouvée par le lecteur est d'autant plus forte, et la nouvelle d'autant plus marquante, que l'auteur opte pour une fin ouverte, nous laissant ainsi dans l'incertitude quant au sort du protagoniste (un « effet de style » récurrent). Parmi les histoires les plus glaçantes du recueil, on peut également citer « Stridulations » qui met en scène un adolescent qui se réveille un matin et découvre qu'il a désormais le corps d'une sauterelle géante. Cocasse ? Oh non ! Terrifiant et écoeurant, voilà les deux mots qui viennent à l'esprit à la lecture de cette nouvelle qui m'a mise très mal à l'aise et qui condense, elle, une partie des tropismes dont je parlais plus haut (surenchère dans les descriptions glauques, figures parentales stéréotypées, personnages tellement en marge qu'ils peinent à susciter l'empathie…).

Si vous n'êtes pas particulièrement friands de récits purement horrifiques (comme c'est mon cas), sachez que l'ouvrage contient heureusement quantité de nouvelles dans lesquelles l'horreur se fait plus discret (voire totalement absent). le recueil comprend ainsi plusieurs histoires fantastiques très réussies, à commencer par « La Belle au ciné hantant » qui relate l'histoire d'une vieille salle de cinéma dans lequel le fantôme d'une jeune fille apparaît de temps à autre aux plus cinéphiles des spectateurs pour partager ses coups de coeur. Un très beau texte, bourré de références aux plus grands chefs d'oeuvre du septième art et qui suscite cette fois davantage l'émotion que la crainte. « Le téléphone noir » est un peu plus angoissant dans la mesure où il met en scène un adolescent kidnappé et séquestré dans une cave par un individu dont il ignore tout mais qui a déjà sévi à plusieurs reprises dans la région. Là encore, l'auteur parvient efficacement à entretenir la tension jusqu'au terme de la nouvelle dont la chute renforce plus qu'elle n'apaise le sentiment d'oppression du lecteur. Un procédé auquel Joe Hill a fréquemment recours et qui permet à chacune de ses nouvelles de laisser son empreinte dans la mémoire du lecteur. « Dernier souffle » en est l'exemple parfait puisque l'histoire commence de manière assez banale (une famille s'arrête sur la route pour visiter un étrange petit musée) et s'achève dans les toutes dernières lignes par un uppercut asséné à la face du lecteur. Heureusement, l'auteur nous permet de reprendre notre souffle à l'occasion de certaines nouvelles qui jouent davantage sur le registre de l'émotion et dans lesquelles la tension est bien moindre. « Pop Art » en est l'exemple parfait puisque le texte relate une histoire d'amitié entre un ado et son ami gonflable (rien à voir avec un ami imaginaire, il s'agit ici d'un vrai petit garçon mais atteint d'une pathologie qui lui donne l'apparence d'un bonhomme Michelin). Un récit touchant et plein de nostalgie, un sentiment omniprésent dans les textes non horrifiques de l'auteur. C'est le cas dans « Mieux qu'à la maison », qui relate la relation touchante entretenue entre un père et son fils, ou encore dans « Un petit déjeuner » qui met en scène la rencontre d'un jeune garçon livré à lui-même et d'une femme bienveillante mais minée par le chagrin suite à la perte de son époux.

Si les ambiances sont très variées en fonction des nouvelles, il est en revanche difficile de ne pas remarquer le flagrant manque de diversité dans le profil des personnages. Des hommes ou des adolescents blancs : voilà le portrait type des « héros » de Joe Hill. Les femmes, elles, sont souvent très en retrait et se cantonnent pour l'essentiel à deux rôles : la séductrice et la figure maternelle (qui, contrairement à celle du père, plus ambivalente, est presque toujours traitée de manière négative). Un biais qui a de quoi faire tiquer. le profil sociologique le plus fréquemment mis en scène par l'auteur est donc celui de l'adolescent très mal dans sa peau et en conflit avec l'un ou l'autre de ses parents. C'est le cas dans « Stridulations », mais aussi dans « Pop Art » ou encore dans « Fils d'Abraham », qui met en scène deux adolescents terrifiés par leur père qui tente de les mettre en garde contre l'existence de créatures surnaturelles lancées à leur trousse (délire ou peur justifiée ?). La seconde particularité des personnages de Joe Hill, c'est leur décalage par rapport aux normes de la société. Certains souffrent de problèmes de violence (« Pop art »), d'autres d'un léger handicap mental (« Mieux qu'à la maison »), voire même pour certains de mutilations (« Bobby Conroy revient d'entre les morts »). Ce décalage, loin d'inciter le lecteur à s'identifier au personnage ou à le prendre en sympathie, provoque au contraire le malaise car cette étrangeté s'accompagne d'un comportement frisant parfois la psychopathie. Dans « La Cape », nouvelle qui a donné naissance au fameux comic, c'est le détachement et le sadisme du héros qui provoquent des sueurs froides chez le lecteur. le texte prend ainsi totalement à contre-pied les récits habituels sur la naissance d'un super-héros. Un vrai petit bijou ! Dans de nombreuses autres nouvelles, c'est l'indifférence du personnage face au sort tragique d'un proche qui fait naître un profond sentiment de malaise : c'est le cas dans « Dernier souffle », mais aussi dans « Le masque de papa » qui met en scène un garçon témoin d'étranges rituels venant totalement déstabiliser la stabilité de sa famille. Chaque fois, c'est moins la situation (pourtant étrange) qui s'avère glaçante que la froideur et le manque de réaction humaine des personnages.

« Fantômes » est un recueil de nouvelles très variées qui permet de se faire une bonne idée du style et des thématiques chères à Joe Hill. La tension et le profond malaise que l'auteur parvient à instaurer dans la plupart de ces textes rendent ceux-ci particulièrement marquants, d'autant que les chutes sont toujours très soignées. Si tous les textes sont bons, on peut tout de même trouver à redire à certaines « manies » de l'auteur, comme le manque de diversité de ses personnages, le traitement réservé aux femmes, ou une tendance à la surenchère.
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
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« Chaque oeuvre de fiction romanesque était par nature fantastique ; dès lors que des écrivains introduisent dans leur récit une menace ou un conflit, l'horreur peut s'y engouffrer. S'il avait été attiré par la littérature d'épouvante, c'est parce qu'elle reprenait les fondamentaux de la littérature en repoussant leurs limites. Toute oeuvre fictionnelle n'étant que faux-semblant, le fantastique était donc plus pertinent (et plus honnête) que le réalisme ».
Cet extrait d'une des nouvelles de ce recueil illustre, selon moi, le travail de Joe Hill.
Ces quinze histoires troubles nous plongent dans l'univers fantastique du fils de Stephen King. Autant le dire tout de suite, bon sang ne saurait mentir. L'angoisse monte à mesure de la lecture, et on en redemande.
Plutôt que revenir sur l'aspect épouvante/fantastique, je préfère insister sur la poésie omniprésente du recueil.
Les manifestations surnaturelles ne sont pas systématiquement synonymes de mort sanglante, d'horreur. Bien souvent, il s'agit de drames affreusement banals, d'histoires personnelles où des gens ordinaires, invisibles (des fantômes) se retrouvent confrontés à une situation extraordinaire. « La Belle au ciné hantant » qui relate l'histoire d'une vieille salle de cinéma hanté par le fantôme d'une jeune fille est un très beau texte, hommage aux salles obscures. « Bobby Conroy revient d'entre les morts » résonne un peu comme une ode aux amours de jeunesse.
Loin de renier les grands maîtres de l'épouvante, Joe Hill leur rend ouvertement hommage ainsi Kafka, Tim Burton, ou encore Bram Stoker. (Je laisse le soin au futur lecteur d'en dresser la liste exhaustive). Ce recueil charme de bout en bout tant les intrigues sont puissantes et parfaitement menées.
Pour moi, une magnifique découverte qui donne envie d'en lire plus.
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Pour mes premiers pas dans l'univers littéraire de Joe Hill, j'ai opté pour son recueil de nouvelles plutôt que ses romans.
Comme toujours dans le cadre d'un recueil, il y a des histoires qu'on apprécie plus que d'autres. Ce fut le cas pour moi ici, même si, dans l'ensemble, rien n'est à jeter. J'ai ressenti un vrai coup de coeur pour "La belle au ciné dormant", elle est très émouvante.

Contrairement à ce que laisse entendre le titre, toutes les nouvelles ne sont pas liées au fantastique. Et même si fantômes et surnaturel il y a, Joe Hill ne se contente pas de seulement surfer sur la vague horrifique. Certains récits sont écrits sur un ton très mélancolique alors que d'autres relèvent plutôt de l'humour noir. Il se montre subtile côté frissons et fait la part belle à ses personnages.
Ses histoires abordent des thèmes et des personnalités diversifiés, son imagination est fertile. La maîtrise de la narration ne fait pas défaut et j'ai passé un très bon moment de lecture.

Joe Hill rend hommage aux auteurs et réalisateurs d'oeuvres d'épouvante. Romero apparaît d'ailleurs dans une des nouvelles, préparant un film de ... zombies!
En tout cas, cette approche par la nouvelle m'a donné l'envie de découvrir ses ouvrages romanesques.
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Dernier Cri:
C'est une nouvelle assez sympa, la fin est assez attendue mais bien amenée donc ce n'est pas gênant. En fait il n'y a qu'à la fin qu'elle fait réellement peur je trouve.
Le contexte de base n'est pas vraiment horrifique même s'il y est lié puisque le personnage principal est éditeur de nouvelles et romans d'horreur.
Le récit d'horreur au milieu de la nouvelle, bien que dérangeant, n'effraye pas vraiment car raconté par le personnage principal, les détails sont moins présents et l'angoisse ne prend pas.
C'est ce qui donne à la fin de la nouvelle toute sa force, on est tout du long dans l'attente de l'angoisse et quand enfin on nous la livre, l'estomac se crispe.
Bref elle remue les tripes!


La belle au ciné hantant:
Qui a dit qu'une histoire devait forcément être effrayante?
Cette nouvelle est superbement émouvante, elle parle à la fois des rêves qui ne se réaliseront jamais et de ceux qui se réalisent. Elle parle des passions qui unissent les gens, elle parle d'amour. Il y a bien une description "censée être horrifique"
Mais même avec ça je n'ai pas pu me défaire de la sensation de mélancolie qui se dégage de cette histoire. La fin m'a tellement émue que j'ai fermé le livre pour digérer tout ça.
Si je devais relire une seule nouvelle, ce serait sans aucun doute celle là.


Pop Art:
Cette histoire n'est pas une histoire de fantômes à proprement parler. C'est plus une métaphore sur les personnes qu'on a aimé, qui nous ont changé et qui continuent de nous "hanter" (entre guillemets car il n'y a pas de fantômes) après leur disparition. Je trouve le titre très ironique et il correspond parfaitement à l'histoire.
Maintenant les défauts ou plutôt le défaut: j'ai eu un peu de mal a rentrer dans l'histoire au début car je ne comprenais pas si la description du personnage principal était réelle ou imaginaire.
Mis à part ça c'est une histoire poétique et émouvante qui parle aussi de l'acceptation des différences et du handicap.


Stridulation:
Avec cette nouvelle en 3 parties, on retrouve les histoires de transformations monstrueuses dans le style de la Mouche de David Cronenberg.
La première partie relate la transformation en elle-même. Les descriptions sont plutôt bien faîtes, du passage du rêve à la réalité et des sensations nouvelles. La deuxième partie correspond à sa première journée en tant qu'insecte géant avec l'apparition de nouvelles sensations comme la peur et la paranoïa.
Je ne vais pas aller plus loin car la fin m'a laissée perplexe sur certains points. Que l'animalité puisse prendre le dessus n'a rien d'étonnant, mais la partie dans l'école est pour moi incompréhensible, et inutile.


Fils d'Abraham:
Cette nouvelle m'a laissée très perturbée. J'avoue ne pas être sure d'avoir compris la fin et je n'ai pas compris le message derrière le récit comparé aux nouvelles précédentes. D'après le titre ce doit être une référence biblique. Elle est angoissante, ne serait-ce que par le comportement du père. Mais non, je n'y ai pas du tout accroché.


Mieux qu'à la maison:
Pour tout dire je ne vois pas trop ce que fait cette nouvelle dans un livre intitulé Fantômes. On suit un petit garçon qui souffre de troubles de l'anxiété, mais ses angoisses sont parfois tellement absurdes et son symptôme si bizarre qu'il est très difficile de s'identifier à lui à part dans un passage.
Malgré ça c'est une jolie nouvelle, elle est bien écrite et la relation père-fils plutôt bien abordée.


A partir de là mes avis seront moins long soit parce que je n'ai pas grand chose à dire soir parce que les nouvelles en questions ne m'ont pas plu.

Le Téléphone Noir:
Pour le coup cette nouvelle est extrêmement bien maniée. le fantastique apparaît alors qu'on ne l'y attend pas du tout et je trouve l'ironie de la fin parfaite.


Dans la Sourcière:
La construction de cette nouvelle est très déséquilibrée, les trois quart de la nouvelles correspondent à la présentation du personnage principal, je me suis dit plusieurs fois "bon j'ai compris, ce mec c'est ce qu'on appelle communément un raté, pas la peine d'y passer quinze ans...".
Par contre comme d'habitude la situation horrifique est bien décrite mais un peu brève.

La Cape:
Le dénouement est surprenant et très bien amené par contre un fois encore le développement était trop long à mon goût.


Dernier Souffle:
L'idée était plutôt pas mal, par contre la fin m'a laissée perplexe. Elle m'a donné l'impression qu'il ne savait pas comment finir alors il a fait une fin bateau.


Bois Mort:
J'ai bien aimé cette nouvelle, elle n'a pas vraiment de sens mais je l'ai trouvée poétique. Elle m'a évoqué le fantôme d'un amour perdu.


Un Petit Déjeuner:
Encore une fois un début qui me semble trop long pour un passage intéressant bien trop court. Cette nouvelle réutilise l'angoisse que peuvent faire ressentir les enfants.


Bobby Conroy revient des Morts:
J'ai beaucoup aimé cette histoire, je l'ai trouvée drôle, émouvante, pleine de suspens...


Le Masque de Papa:
J'ai beaucoup aimé l'atmosphère, j'ai été angoissée du début à la fin que par ailleurs je ne pense pas avoir comprise.


Escamotage:
Je pense que cette nouvelle aurait eu plus d'impact si on ne savait pas dès le début que les personnages ont disparu. Sinon le concept était intéressant.
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
John Erikson plaqua Art à terre durant la récréation et écrivit POCHE POUR KOLOSTIMIE sur son ventre au feutre indélébile. [...]
"Le pire, c'est que maman l'a vue. C'est déjà pas marrant pour elle d'apprendre que je me fais tabasser tout les jours. Mais ce qui l'a vraiment contrariée, c'est la faute d'orthographe. Qu'est ce qu'elle s'imagine? On est en sixième. Elle est pourtant passée par là, elle devrait s'en souvenir. Je regrette, mais soyons réalistes, a-t-on une chance de se faire tabasser par le superchampion du concours d'orthographe?"
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Il a étranglé des enfants, dit Alinger. Il les conservait dans un congélateur et les en sortait de temps en temps pour les regarder. Décidément, les gens collectionnent n'importe quoi.

Dernier souffle
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Il était comme un saint homme dans une histoire de la Bible, quelqu'un qui peut guérir les parties mutilées et infectées de votre corps en vous imposant les mains. Vous savez comment ça se passe, dans ces histoires-là. Ce genre de personne ne vit jamais longtemps. Les ratés et connards de tout poil s'empressent de les clouer sur du bois et les regardent se vider de leur air.
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En amitié, surtout entre deux jeunes garçons, on a le droit de se dire des vacheries. Ça fait même partie du jeu. Mais on ne doit jamais au grand jamais infliger de vraies blessures, de celles dont les cicatrices sont ineffaçables.

Pop Art
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Quand on y réfléchit, il est plus facile de concevoir qu'il puisse exister des arbres-fantômes que des hommes-fantômes. [...] Les racines d'un arbre abattu et débité continuent à s'abreuver ainsi des mois après sa mort, ce mode de subsistance est si ancré en elles qu'elles ne peuvent y renoncer. Une chose qui ignore qu'elle est vivante n'est pas censée savoir qu'elle est morte.
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Vidéo de Joe Hill
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