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Critiques de Joe Meno (90)
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Le blues de la harpie

Sortir de prison dans une petite ville du Midwest, la poésie brutale d’une rédemption qui se dérobe.



Sur mon blog : https://charybde2.wordpress.com/2017/03/13/note-de-lecture-le-blues-de-la-harpie-joe-meno/
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La crête des damnés

Brian Oswald a 17 ans, il vit à Chicago en 1990 et c'est un loser.



Il traîne son ennui avec Gretchen, sa meilleure amie, bagarreuse et sensible, pour qui il éprouve un amour non réciproque, et Kim, toutes deux prenant un malin plaisir à humilier Brian. Et quand Brian rentre chez lui, il retrouve une famille en pleine crise, avec un père qui dort au sous-sol.



Mais Brian Oswald ne compte pas rester un loser toute sa vie ! Ce que veut Brian Oswald ? Perdre sa virginité (de préférence avec Gretchen), posséder un van et devenir punk. Et comment fait un fan de musique rock et punk pour séduire un fille ? Il lui fait une cassette-compil, mais genre la meilleure cassette-compil de tous les temps ! Seulement, dans la vie, les choses ne se passent pas toujours comme prévu, et c'est tant pis pour Brian mais tant mieux pour les lecteurs !



Un roman passionnant, authentique, qui se lit d'une traite, sur les affres et les bonheurs d'une vie d'adolescent punk et fleur bleue. Avec en prime une BO rock et punk, pour accompagner votre lecture !
Lien : https://lachevedebouquiner.w..
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La crête des damnés

Découverte de cet auteur avec ce roman dont le personnage principal est comparé au célèbre Holden. Ayant adoré L'attrape coeurs, ça ne pouvait que me tenter !

Malheureusement je suis mitigée sur cette lecture. L'auteur a réussi à bien retransmettre le spleen de l'adolescence, ce côté paumé où on se cherche une identité pour coller dans le moule. Identité qui passe par le style de vêtements, la musique, le langage. Pour les fans de punk, metal ou rock , la playlist du roman est parfaite d'ailleurs. Mais... 300 pages de Brian qui hésite à inviter Gretchen au bal (personnage très antipathique d'ailleurs), c'est beaucoup trop long et j'ai fini par bien m'ennuyer.

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La crête des damnés

Brian Oswald, jeune américain blanc de 17 ans est un peu paumé dans sa Life et dans son lycée catho. Une chose est sûre : la vie sans musique ( black métal) est impossible. Une deuxième chose aussi est sûre : la vie sans Gretchen sa meilleure amie punk aurait moins de saveur !!!

Vivants dans des familles dysfonctionnelles ou esquintées par la vie, ces ados du quartiers Sud de Chicago ne se font pas de cadeaux. Racisme, écrasement des classes, la quête identitaire semble épineuse comme une crête de punk.

Mon avis



Dans ce roman initiatique, Joe Ménopause dresse une série de portraits qui fait revivre au lecteur toutes les angoisses, les questionnements intérieurs, les obstacles insurmontables liés à cette période. Cette soif d’appartenance et en même temps ce désir d’être autre, de se démarquer. Brian trouvera t’il le courage d’affronter ses peurs ???

#nofutur
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Le blues de la harpie

J'ai choisi ce roman américain parce qu'il était souvent encensé. Parfois c'est une mauvaise idée. Je ne dirais pas qu'il est vraiment mauvais, mais j'ai eu l'impression de lire une fade adaptation des Souris et des hommes. Rendez-vous manqué.
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Le blues de la harpie

Luce Lemay revient dans sa ville natale, La Harpie, après avoir purgé trois ans de prison pour avoir renversé et tué un bébé dans son landau. Il trouve un travail au Gas-n-Go, une station service locale, avec son pote de cellule Junior Breen qui était sorti quelques mois plus tôt. Il tombe amoureux de Charlene Dulaire, la sœur d’une de ses anciennes petites amies et entrevoit l’espoir d’une vie meilleure. C’est sans compter sur la petitesse des petites gens des petites villes américaines pour qui un criminel sera toujours un criminel…

Joe Meno s’avère être un excellent portraitiste, son Junior Breen peut se lire comme un hommage au personnage de Lennie Small dans Des souris et des hommes, Charlene est une femme avec un sacré caractère et la vieille Lady Saint-François est une logeuse aussi inquiétante qu’émouvante. Mais est-ce parce que le personnage principal n’est finalement que peu sympathique ou parce que la peinture de cette société américaine est désespérante, l’histoire, si bien racontée qu’elle fut, laisse un gout amer dans la bouche.
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La crête des damnés

c'est l'histoire d'un ado des quartiers sud de Chicago qui découvre le punk dans les années 1990. À travers les exploits et ruminations de Brian, ex-loser qui se rêve en star du rock, et de sa meilleure amie Gretchen, fan de punk et de bagarres aux poings, Meno décrit avec une grande justesse de ton les premiers émois amoureux, la recherche d'une identité entre désir d'appartenance et de singularité, les situations familiales complexes... et brosse au passage le tableau de ces quartiers et leurs démons : racisme, conformisme catholique, oppression de classe. L'âme du livre, c'est le punk, et comment la découverte de son message politique et social va bouleverser la vie de cet adolescent. Bourré de références à des groupes de punk et de rock, de cassettescompiles et de conseils pour se teindre les cheveux en rose, le livre est punk jusqu'à l'os, jusqu'à la langue : rebelle à l'autorité, brut et furieux. Comme J. D. Salinger avant lui, Joe Meno réussit le tour de force de faire sonner les mots et les tourments de cette génération dans une langue rythmique et crue, et son Brian Oswald est régulièrement qualifié de " Holden Caulfield moderne ". C'est une autre facette du Midwest qu'explore l'auteur dans ce roman, qui fait la part belle à l'énergie de la musique et à l'humour ironique de l'adolescence.



On replonge dans l'adolescence punk avec pleins de références musicales.
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La crête des damnés

De Joe MENO, j’avais beaucoup aimé Le blues de la harpie, très lent.



Puis vint Prodiges et miracles qui m’avait emporté par sa plume narrative.



L’auteur change encore une fois complètement de décor : nous sommes à Boston dans une banlieue blanche en 1991.



Brian Oswald rêve d’emmener Gretchen au bal de la saison, mais ne sait pas comment lui demander. Car Gretchen est amoureuse d’un autre garçon, mais ne le lui dit pas. Qui plus est, elle est un peu forte et aime bien la bagarre. ce qui n’est pas le cas de Brian, plutôt tête de turc.



Pourtant, Gretchen n’a de cesse de lui offrir des compiles de chansons de ses groupes rock préférés (souvenez-vous, on utilisait encore des cassettes dans ce temps-là).



Si je n’ai absolument rien saisi des allusions à la musique punk, bien loin de mon univers musical, j’ai aimé suivre Brian dans sa découverte des filles, ces êtres bien mystérieux.



C’est aussi le moment où les parents se déchirent et divorcent, abandonnant leurs enfants à leur adolescence compliquée ; le temps de la découverte de la drogue et de l’alcool.



Le quartier de Brian est-il pour autant représentatif de l’Amérique de ces années-là : raciste et conformiste ?



Je me suis retrouvée dans cet adolescent qui se cherche, se distingue mais veut tout de même faire partie du groupe.



Mais j’ai été presque déçu que Brian ne veuille pas grandir, « parce que ça fait trop bizarre ». A l’image de son pays, veut-il rester un éternel adolescent ?



Un roman lent, au rythme des atermoiements du coeur de Brian, qui ne se décide jamais vraiment.



L’image que je retiendrai :



Gretchen, après moult essais, a enfin la technique pour se teindre elle-même les cheveux en rose (et c’est pas facile pour une brune).
Lien : https://alexmotamots.fr/la-c..
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Le blues de la harpie

Sympathique bouquin que ce Joe Meno, dont l'ambiance rappelle beaucoup le film U-Turn d'Oliver Stone : l'histoire d'un délinquant loin d'être patibulaire qui se retrouve coincé dans un patelin qui semble presque lui en vouloir, et qu'on n'arrive à quitter... Une belle métaphore de sa propre caboche en fin de compte, qui réussit parfois à s'évader dans des rêveries poétiques et des bulles de bonheur fugaces et innocentes (ah, la belle Charlène...), mais a la fâcheuse tendance à nous ramener à une réalité crue où le remord constitue un plat de résistance copieux et indigeste.

Une écriture limpide et des scènes bien amenées, malgré une fin un peu en deçà, qui font mouche.
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Le blues de la harpie

La Harpie, c'est le nom de ce patelin du Midwest où a grandi Luce Lemay et où il revient après avoir purgé trois ans de taule. Mais la rédemption ne va pas aller de soi... "Le Blues de la Harpie" est un roman à la fois très sombre, très dur et pourtant émouvant. Lorsqu'on règle ses comptes ce sont les poings qui parlent, lorsqu'on y tombe amoureux avec l'espoir d'une seconde chance c'est envers et contre tout. L'écriture de Joe Meno est du genre cash, souvent sarcastique, toujours réaliste à la limite du brutal. Éprouvant mais marquant !
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