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Citations de John Grisham (754)


— Qu’est-ce que c’est ? demanda Samuel.
— De l’argent. De la part de tous nos amis. Ils ont collecté des pièces de monnaie auprès des habitants et la banque les a converties en livres. Environ dix.
— Dix livres ? répéta Samuel, incrédule.
— Oui.
— C’est beaucoup trop d’argent.
— Je sais. Mais tu ne vas pas les rendre, hein ?
Samuel se frotta les yeux et glissa l’enveloppe dans la poche avant unique de son pantalon. Il observa les visages de ses amis et de ses voisins et murmura :
— Merci. Merci.
— On va rater le bus, grommela don cousin.
Il s’assit derrière le volant, claqua la portière, et démarra. Ayak s’avança et étreignit Samuel.
— Rends-nous fiers, dit-il.
— Promis.
Samuel s’assit sur le coussin, laissant ses longues jambes prendre au-dessus du chemin de terre. Il fit un signe de main à Béatrice, à ses frères et à sa soeur, et salua une dernière fois son père tandis que le pick-up s’éloignait.
Rempli de fierté, Ayak resta un long moment à lui dire au revoir de la main. Samuel lui rendit son salut et sécha ses larmes.
C’était la dernière fois qu’il voyait son père.
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J'ai comaté sous l'auvent jusqu'à ce qu'un gros matou, à 3 heures du matin, me saute sur la poitrine et me fasse la frayeur de ma vie. Je ne pouvais pas savoir que j'etais dans son fauteuil ! Ni l'un ni l'autre n'avons pu nous rendormir, donc non, je n'ai pas les yeux en face des trous. Je vois trouble, j'ai des poils de chat partout. Et j'ai l'impression de revenir d'outre-tombe. C'est bon, tu es content?
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La dernière fois que je consulté ma montre, il est près de minuit. Et je ne veux pas rendre les armes le premier. Ces deux-la sont mes aînés d'un quart de siècle et en matière d'alcool ce sont des maîtres. Plein de bravoure, je suis Archie quand il passe au cognac. Par chance, Glenn commence à piquer du nez. Moi aussi. Et je finis par m'endormir.
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C'est du népotisme pur et simple ! Je récompense mes amis, je châtie mes ennemis. C'est le seul moyen de survivre en politique.
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Il travaillait pour une agence gouvernementale de maintien de l'ordre, pas toujours très respectueuse des lois. Il était aux ordres d'un homme au passé lourd de crises de paranoïa et de coups fourrés. Cet homme était responsable devant un président à la tête d'un gouvernement composé d'imbéciles. Ce même président avait des amis louches et fortunés qui lui versaient des sommes colossales.
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Un fils n'a pas le désamour dans ses gènes. Il apprend la froideur et la distance en grandissant.
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- C’est quoi, sa maladie ?
- Aucune idée. Être une femme, je suppose. C’est un monde d’hommes, Joel, n’oublie pas ça. Si un mari influent considère que sa femme est instable, dépressive, et que ses hormones lui joue des tours, il peut la faire enfermer pour un certain temps.
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Quand on n'avait plus d'avenir, on vivait dans le passé.
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Toutefois, en 1938, lyncher un Noir n'était pas considéré comme un meurtre dans les Etats du Sud, et le Mississippi n'échappait pas à la règle. En revanche, un mot de travers à l'adresse dune Blanche était passible de mort.
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Leurs enfants étaient vêtus comme de dignes rejetons de la bourgeoisie et avaient déjà l'arrogance de ceux qui naissent dans un berceau doré.
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Noël était l'affaire des femmes, pas des hommes. Elles effectuaient les achats, s'occupaient de la décoration et de la cuisine, organisaient les soirées et rédigeaient les cartes de vœux, se faisaient du souci pour les choses auxquelles les hommes ne pensaient même pas.
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Tout meurtre devait être puni, en même temps, certains pouvaient être justifiés.
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Premier livre de Grisham que je lis. Un livre qui m'a accroché passionnement grâce à des intrigues efficaces et au protagoniste très séduisant, un avocat qui défend les causes perdues, plongé dans les injustices de la société et de la justice américaine et qui se bat pour ses clients et pour lui-même. La critique de l'évolution de la police après le Patriot Act est percutante, au bas mot.
Bref s'il n'y avait qu'un mot pour désigner ce roman : PUNCH !!!
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Il fait presque nuit quand j'arrive chez les Black. Dot m'ouvre la porte et, dès qu'elle me voit, son visage s'illumine.
La maison est sombre, silencieuse, encore marquée par le deuil. Elle le restera probablement toujours. Budy est au lit avec la grippe.


p.548
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Parmi les nombreuses choses édifiantes qu’ils avaient dites, Mark en avait retenu deux : « Les gros cabinets de Washington embauchent à tour de bras » et « le salaire d’entrée est de 150 000 dollars
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Cette gestion des immigrés clandestins coûte plus de 2 milliards par an au pays.
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Autre problème de taille : son futur boulot. Le marché n’était pas aussi florissant qu’il le pensait. Ni aussi alléchant que l’affirmait Foggy Bottom dans ses brochures et sur son site mensonger. Les diplômés des grandes écoles de droit trouvaient encore des postes à des salaires enviables. Mais Foggy Bottom ne faisait pas partie du lot.
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Mark mordit à l’hameçon et prépara le LSAT, un examen commun à tous les étudiants désireux d’entrer en fac de droit. Son score médiocre de 146 ne rebuta pas le service d’admission de Foggy Bottom. Pas plus que son dossier de premier cycle, avec une moyenne faible de 2,8 sur 4. Mieux même, Foggy Bottom l’accueillit à bras ouverts ! Et sa demande de prêt fut aussitôt acceptée. Chaque année, le ministère de l’Éducation verserait 65 000 dollars à Foggy 11Bottom. C’était aussi simple que ça. Et aujourd’hui, avec le dernier semestre à venir, Mark mesurait la triste réalité : quand il obtiendrait son diplôme, il devrait 266 000 dollars à l’État, intérêts compris.
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Peu de temps après, il était tombé sur un ami en première année de droit à Foggy Bottom, une école de Washington. Son copain lui avait exposé son projet : terminer rapidement ses études, en deux ans et demi, et signer dans un gros cabinet pour un salaire mirobolant. L’État distribuait les prêts étudiants comme des petits pains. N’importe qui pouvait en obtenir un ! Bien sûr, il entrerait dans la vie active avec une montagne de dettes, mais il les rembourserait en un rien de temps. En moins de cinq ans ce serait plié ! Pour son ami, il semblait parfaitement sensé d’« investir sur soi-même », du moment que la mise lui assurait un avenir meilleur.
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Il pouvait ainsi réfléchir à ses autres problèmes. Le deuxième sur sa liste était son prêt étudiant, qui l’étouffait littéralement. Il avait terminé son premier cycle avec 60 000 dollars de dettes, et pas de boulot en vue. Son père, apparemment heureux en mariage à l’époque, mais tout aussi endetté, lui avait conseillé de ne pas aller plus loin : « Quatre années d’études et tu as plongé de 60 000 ? Tire-toi de là avant d’être au fond ! » Mais Mark n’avait pas jugé utile de suivre les conseils paternels. Alors il avait fait des petits 10boulots pendant deux ans, comme serveur, livreur de pizza, tout en jonglant avec les emprunts. Il ne savait plus très bien d’où l’idée de l’école de droit lui était venue, mais il se rappelait avoir écouté une conversation entre deux fils à papa qui parlaient de leur avenir en buvant comme des trous. Mark tenait le bar et il n’y avait pas beaucoup de clients. Après la quatrième tournée de vodka-canneberge, les deux étudiants parlaient si fort que tout le monde pouvait les entendre. Parmi les nombreuses choses édifiantes qu’ils avaient dites, Mark en avait retenu deux : « Les gros cabinets de Washington embauchent à tour de bras » et « le salaire d’entrée est de 150 000 dollars
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