AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de John Le Carré (848)


Then the flute again, in the space room, long questioning notes in the half light while Guillam made coffee. Is she a fake or an angek? He'd half a mind to pass her name across the cords. She had a lesson with Sand in an hour.
Commenter  J’apprécie          10
From the outset of this meeting Smiley had assumed for the main a Buddha-like inscrutability from which neither Tarr's story nor the rare interjections of Lacon and Guiliam could rouse fim.
Commenter  J’apprécie          10
"Is that special source of Percy's still running?" Smiley enquired " The Wichcraft material or whatever it's called these ays ?"
"I didn't know you were on the list. Lacon said, not at all pleased." Since you ask, yes. Source Merlin's our mainstain and Wichcraft is still the name of the product. The Circus hasn't turned in such good material for years. Since I can remenber in Fact."
Commenter  J’apprécie          10
Le quotidien du banquier privé, comme Brue aimait à pontifier après un ou deux scotchs en agréable compagnie, n'était pas, contrairement à ce que l'on pourrait se figurer, l'argent. Ce n'était pas les marchés haussiers ou baissiers, les fonds spéculatifs ni les produits dérivés. C'était les emmerdes. C'était la montée régulière,pour ne pas dire permanente, de la matière fécale jusqu'au cou, passer moi l'expression.
Commenter  J’apprécie          110
Julian après avoir abandonné son job comme courtier à la bourse de Londres pour ouvrir une librairie de banlieue : " ... Je suis un meilleur homme maintenant que j’ai renoncé à l’éclat de l'or pour l’odeur de vieux papier."

(... "the glitter of gold for the scent of of old paper "...)

(page 67).
Commenter  J’apprécie          223
Je suis un hypocrite, poursuivit simplement Bradfield. Je crois beaucoup à l'hypocrisie. Pour nous c'est ce qu'il y a de plus proche de la vertu.
Commenter  J’apprécie          40
Je suis en tenue de badminton, short, sweatshirt et nouvelle paire de tennis montantes achetée en raison d’une douleur tenace à la cheville gauche qui me gêne depuis une randonnée dans les forêts estoniennes voilà un mois.
Commenter  J’apprécie          10
C'était l'un de ces bâtisseurs d'univers qui semblent voués à ne faire que détruire;voilà tout.
Commenter  J’apprécie          10
C’était une rue récente mais respectable, aux jardins clos et touffus, où les chambres de bonne étaient situées au-dessus des garages et les fenêtres vert bouteille protégées par des grilles gothiques.
Commenter  J’apprécie          10
C'est alors que le moniteur australien revint avec un homme musclé, très droit, au torse énorme, complètement chauve, qui portait une Rolex en or incrustée de diamants et un pantalon de survêtement gris retenu à la taille par un cordon noué.
Commenter  J’apprécie          20
La foule se dispersa. Les quatre joueurs restèrent pour échanger des compliments, prendre rendez-vous pour la revanche et peut-être boire un verre au bar ce soir ? Avec plaisir. Les Indiens partirent, laissant Perry et Gail récupérer leurs raquettes et leurs pulls.
Commenter  J’apprécie          20
Après un long deuxième set, le score était d'une manche partout. Le troisième et dernier set arriva à 4-3 en faveur de Perry et Gail. Mais alors que Gail avait tendance à retenir ses coups, Perry, lui, donnait toute sa mesure et le match se termina sans que le couple indien remporte un autre jeu.
Commenter  J’apprécie          20
C'est lorsque Perry fut au service que la qualité de son jeu éclata au grand jour. Il avait une première balle haute et puissante contre laquelle il n'y avait pas grand-chose à faire quand elle ne sortait pas. Résultat : quatre services gagnants d'affilée. La foule grossit, les joueurs étaient jeunes et beaux, les ramasseurs de balles se découvraient une énergie nouvelle. Vers la fin du premier set, Mark le moniteur passa jeter un coup d'oeil l'air de rien, assista à trois jeux, puis, avec un froncement de sourcils pensif, retourna à sa boutique.
Commenter  J’apprécie          20
Ils se retrouvèrent donc opposés à un couple d'Indiens de Bombay en voyage de noces. Le court central était pris, mais le numéro 1 était libre. Bientôt, quelques passants et joueurs venus des autres courts les regardèrent s'échauffer : balles lentes frappées depuis la ligne de fond de court et renvoyées mollement, passing-shots que personne n'essayait de rattraper, smashes au filet qu'on laissait passer. Perry et Gail gagnèrent le tirage au sort, Perry laissa Gail servir en premier, mais elle commit deux doubles fautes et ils perdirent leur engagement. La jeune mariée indienne prit le relais et la partie se poursuivit tranquillement.
Commenter  J’apprécie          20
- Et vous, madame, oserai-je vous poser la question ? demanda Mark, l'obséquieux moniteur, en insistant un peu trop sur le "madame" au goût de Gail.
- Moi, je suis son faire-valoir, répondit-elle fraîchement.
- N'importe quoi !" commenta Perry.
L'Australien suçota ses dents, secoua la tête avec incrédulité et feuilleta un carnet mal tenu.
"Eh bien, j'ai un couple qui pourrait vous aller. Ils sont beaucoup trop forts pour mes autres clients, je vous préviens. Enfin, il faut dire que je n'ai pas un choix infini. Vous devriez peut-être faire un petit essai tous les quatre ?"
Commenter  J’apprécie          20
Gail, qui ne lui faisait pas confiance pour se hausser du col et avait toujours une attitude protectrice envers lui, prit sur elle de répondre à la question du moniteur.
"Perry joue les éliminatoires du Queen's et, une fois, il a atteint le tableau final, pas vrai ? Tu es même allé jusqu'aux Masters. Et cela après s'être cassé la jambe au ski et n'avoir pas joué pendant six mois, ajouta-t-elle avec fierté.
Commenter  J’apprécie          20
A l'école, on l'avait surnommé la Girafe jusqu'au jour où ceux qui avaient eu l'imprudence de le faire reçurent une bonne leçon. Avec la maturité, il avait acquis (inconsciemment, ce qui n'en était que plus impressionnant) une grâce fragile mais incontestable. Sa tignasse châtain frisée, son large front couvert de taches de rousseur et ses grands yeux derrière ses lunettes lui donnaient un air de perplexité angélique.
Commenter  J’apprécie          20
Perry et Gail formaient un couple très séduisant, sorti de la prime jeunesse mais encore dans la fleur de l'âge. La nature avait doté Gail de membres longs et bien galbés, de petits seins hauts, d'un corps souple, d'un teint anglais, de beaux cheveux dorés et d'un sourire capable d'illuminer les recoins les plus sombres de la vie. Perry était très anglais dans un autre style, avec son corps dégingandé, désarticulé à première vue, son long cou à la pomme d'Adam saillante, sa démarche gauche, presque vacillante, et ses oreilles décollées.
Commenter  J’apprécie          20
"Alors, on tourne autour de quel niveau, si je puis me permettre ?" demanda-t-il avec une courtoisie appuyée, remarquant sans rien dire la qualité des raquettes éprouvées par le combat, les épaisses chaussettes blanches et les bonnes chaussures de tennis usées de Perry, ainsi que le décolleté de Gail.
Commenter  J’apprécie          20
Il y avait un court central et cinq autres plus petits. Les balles de compétition étaient conservées dans des réfrigérateurs verts et des coupes d'argent exposées dans des vitrines portaient les noms de champions d'autrefois, parmi lesquels Mark, le moniteur australien empâté.
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de John Le Carré Voir plus

Quiz Voir plus

L'espion qui venait du froid

"L'espion qui venait du froid" est un roman d'espionnage signé...

Frederick Forsyth
Jack Higgins
Graham Greene
John le Carré

10 questions
79 lecteurs ont répondu
Thème : L'espion qui venait du froid de John Le CarréCréer un quiz sur cet auteur

{* *}