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Citations de John Norman (116)


Mais son collier ne portait pas le nom de son propriétaire ni de sa cité, contrairement à la coutume. J’y avais simplement déchiffré le nombre goréen correspondant à "708 ".
- Tu peux user de moi selon ton bon plaisir, reprit-elle en pivotant pour me regarder. Tant que tu resteras dans cette chambre, je t’appartiendrai.
- Je ne comprends pas.
- Je suis Esclave de Chambre, précisa-t-elle.
- Je ne comprends toujours pas.
- Cela signifie… (elle s’irritait)… que je suis confinée à cette pièce et que je suis l’esclave de quiconque y séjourne.
- Mais tu peux certainement en sortir, protestai-je.
Je désignai du geste la baie grande ouverte, sans battants ni grille, qui donnait visiblement sur un corridor.
- Non, répéta-t-elle d’un ton amer. Je ne peux pas m’en aller.
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Elle était déjà excitée par son collier et le fait d’être possédée par les hommes. Elle s’intéressait à eux. Elle devenait effrontée, impudique, comme cela convient à un article de propriété. Elle s’autorisait à présent des pensées et des rêves qui auraient scandalisé une femme libre mais étaient pour elle, qui n’était qu’une esclave, tout à fait appropriés. Elle devenait mesquine, jolie et provocante. Elle devenait sensuelle. Elle devenait sournoise, rusée, possédée. Récemment, elle s’était baissée pour voler une datte. Bien que je l’aie, naturellement, punie, j’avais été très satisfait. Cela signifiait qu’elle devenait une esclave. À présent, je venais de la voir se redresser magnifiquement en retirant son voile devant les hommes. J’avais perçu sa curiosité concernant l’effet que cela ferait de danser devant eux. Elle m’avait indiqué qu’il ne serait pas utile d’utiliser le cuir sur elle pour qu’elle se mette à l’étude des danses des esclaves. Elle se croyait, en elle-même, tout à fait libre, n’ayant de l’esclave que le collier et le nom, mais elle se trompait. Je me dis que je pouvais lui accorder ce petit morceau d’orgueil jusqu’au jour où un maître le lui prendrait et que, brisée, effondrée sur les dalles, ou la natte de soumission, elle comprendrait véritablement qu’elle n’était qu’une esclave.
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Le soir, autour du feu de camp, je la faisais mettre à genoux derrière moi, les poignets attachés dans le dos. Je la nourrissais à la main. Elle dépendait de moi pour sa nourriture.
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Je n’avais pas oublié l’esclave, bien entendu. Je jetai des croûtes de pain sur les planches, devant elle. C’était du pain d’esclave, fait de farine grossière. La jeune femme les mangea avec avidité. Elle ignorait si elle mangerait ce jour-là. Il arrive qu’on ne fasse pas manger les esclaves. Cela se produit parfois pour des raisons esthétiques comme, par exemple, lorsque ses mensurations, qui sont étroitement surveillées, s’éloignent un tant soit peu de l’idée que se fait son maître des courbes idéales ; parfois simplement pour lui rappeler de qui elle dépend, totalement, jusque dans sa vie ; parfois c’est un entraînement ou une mesure disciplinaire ; parfois, c’est simplement pour la troubler et la déconcerter ; qu’a-t-elle fait ? On ne lui dit pas ; n’a-t-elle pas été assez agréable ? On ne lui dit pas. La femme, effrayée, anxieuse, redouble d’efforts pour plaire dans les mille sphères de son asservissement, intellectuelles, physiques et imaginaires ; on dit que le maître qui n’a pas privé son esclave de nourriture ne la connaît pas ; comme les surprises réservées à celui qui croyait connaître son esclave et la retrouve après cette petite expérience sont agréables ! L’intelligence de la femme est plus vive ; elle devient pleine de ressources, impuissante, désespérée, attentive, inventive. " Donne-moi à manger, Maître, supplie-t-elle. Donne-moi à manger ! " Au terme de cette expérience, lorsqu’on lui donne à manger, c’est toujours à genoux, nue, dans la main. Elle n’oublie pas la leçon. Rares sont les choses qui font mieux sentir à une femme la domination du mâle, et sa dépendance vis-à-vis de lui, que le contrôle de sa nourriture. Cette domination, à condition qu’elle soit absolue, excite la femme jusqu’au plus profond d’elle-même.
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Les maîtres, incidemment, marquent rarement eux-mêmes leurs esclaves. Marquer correctement une femme exige une main sûre et, en général, de l’expérience. Lorsqu’ils forment un individu au marquage des esclaves, les Marchands d’Esclaves, au début, lui donnent toujours les femmes les moins belles, les lui faisant marquer parfois plusieurs fois, jusqu’à ce qu’il soit devenu efficace. En général, après une quinzaine ou une vingtaine de femmes, l’individu est capable de les marquer profondément, de façon précise et propre. Il est important que la cuisse de la femme soit maintenue immobile ; parfois, il faut plus d’un homme pour la tenir ; parfois, on l’attache à la roue d’un chariot ; parfois, dans les demeures des Marchands d’Esclaves, on utilise un chevalet de marquage équipé d’un étau. Les femmes sont généralement marquées impersonnellement, rapidement, comme du bétail. Bien qu’elles ressentent leur marquage intensément, physiquement, son effet est encore plus intense, plus profond, psychologiquement ; il n’est pas rare que, en elles-mêmes, elles transforment radicalement l’image qu’elles se font d’elles-mêmes, leur personnalité ; elles deviennent alors des esclaves sans volonté individuelle, sans droits, au service des maîtres ; la marque est une désignation impersonnelle ; les femmes s’en rendent compte ; lorsqu’elles sont pas marquées par un homme donné pour un homme donné, afin d’appartenir uniquement à lui mais, pour ainsi dire, qu’elles sont marquées pour tous les hommes ; pour tous les hommes, une femme marquée est une esclave ; en général, naturellement, avec le temps, elle n’aura qu’un seul maître ; la marque est impersonnelle ; le collier, lui, intensément personnel ; la marque indique la propriété ; le collier désigne le propriétaire, celui qui l’a capturée ou a payé pour se le procurer ; le fait que la marque soit le symbole impersonnel de l’absence de statut dans la structure sociale explique peut-être pourquoi les maîtres ne marquent pas souvent leurs esclaves eux-mêmes ; la relation entre la marque et l’homme libre est institutionnelle ; la relation au collier, en revanche, est intensément personnelle
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La cage de stimulation est une cage aux barreaux sculptés, basse de plafond ; elle est plutôt grande, en dehors du plafond bas, qui se trouve à environ un mètre cinquante du sol. La femme ne peut se lever sans baisser la tête en signe de soumission. Dans une telle cage, et pendant la formation, quand elle n’est pas dans la cage, la femme logée dans une cage de stimulation n’est pas autorisés à regarder les hommes dans les yeux, même les esclaves. Ceci est destiné, psychologiquement, à rendre la femme extrêmement timide devant les mâles. Lorsqu’on la vend, et seulement à ce moment-là, si le maître le souhaite, il peut lui dire : " Tu es autorisée à regarder ton Maître dans les yeux. " Quand, effrayée, tendre, timide, elle lève les yeux vers lui, s’il daigne lui sourire, la femme, joyeuse et reconnaissante, autorisée enfin à poser les yeux sur un autre être humain, tombe souvent à genoux devant lui, esclave en adoration. Quand elle le regardera à nouveau, son regard sera grave et elle baissera rapidement la tête, effrayée. " Je vais essayer de bien te servir, Maître ", souffle-t-elle. L’ameublement de la cellule de stimulation est conçu en fonction de l’effet qu’il produit sur l’esclave. Il y a des pinceaux, des parfums, du maquillage, des bijoux, des colliers, des bracelets, des anneaux, des bagues ; il n’y a pas de vêtements ; il y a également des coussins, des cuvettes en cuivre et des lampes en étain. Surtout, il y a également des surfaces de textures diverses, une épaisse couverture, des satins, des soieries, de la laine de kaiila grossièrement tissée, des brocarts, du reps, des couvertures de cuir, un coin dallé, une fourrure de sleen, des tissus ornés de perles, des nattes de roseau, etc. L’objectif de ceci est d’aiguiser les sens de l’esclave, nue à l’exception de son collier et des parfums, produits de maquillage ou bijoux qu’elle porte conformément aux directives de son instructrice, afin qu’elle éprouve et ressente avec une vigueur exceptionnelle ; les sens et la peau de nombreux êtres humains sont, en fait, morts au lieu d’être aiguisés et sensibles à des centaines de différences subtiles de température, d’ambiance, de surface ou d’humidité, par exemple. Une femme dont les sens et le corps sont vivants est, naturellement, beaucoup plus passionnée que celle dont les sens et le corps dorment. La peau elle-même, chez une femme entraînée, devient un organe sensoriel magnifique et merveilleusement subtil. La moindre parcelle de l’esclave, si elle est correctement formée, est vivante. Cela a pour objectif, naturellement de la rendre plus sensible à la caresse de son maître. Lorsqu’elle s’abandonne à lui, les entrailles déchirées par l’amour qu’elle éprouve pour lui, c’est naturellement, une esclave beaucoup plus satisfaisante. Ces humiliations, bien entendu, ne sont pas infligées aux femmes libres. On leur permet de traverser la vie les yeux mi-clos, pour ainsi dire. C’est ainsi qu’elles préservent leur dignité. Parfois frigides, il arrive que les femmes libres goréennes hurlent de colère, ne comprenant pas pourquoi leur compagnon les a abandonnées pour aller à la taverne ; là, naturellement, pour le prix d’une tasse de Paga, il peut avoir une fille vêtue de soie, avec des clochettes : une esclave ; la femme libre doit s’opposer à son compagnon, dénonçant ses désirs ; cependant, les filles douces, aux yeux noirs, sensuelles, des tavernes sont trop occupées pour cela ; elles n’ont pas le temps de dénoncer les désirs des clients de leur maître ; elles sont trop occupées à les servir et à les satisfaire. L’instructrice dirige la femme dans la cage, ou dans les exercices, s’occupant, observant, prescrivant, la transformant avec compétence en un animal domestique sensible, une esclave goréenne, avec son collier, asservie, capable de rendre un homme fou de désir, puis de servir ce désir, vulnérablement, fréquemment et absolument.
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Il n’existait pas de moyen plus rapide d’apprendre le goréen à une femme de la Terre, à condition d’y ajouter des bonbons, des gâteaux et quelques petites faveurs comme, par exemple, une couverture dans la cage. L’apprentissage était étroitement associé, dès le départ, à la récompense et à la punition. Parfois, même quelques mois plus tard, les jeunes femmes se tassaient sur elles-mêmes, lorsqu’elles commettaient une erreur de grammaire ou de vocabulaire, comme si elles s’attendaient à recevoir un coup de badine. Les Goréens ne choient pas leurs esclaves. C’est une des premières leçons que les jeunes femmes apprennent.
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- Il faudra qu’elle apprenne le goréen, et vite, dit Samos, à propos de la jeune femme blonde.
- Des esclaves, avec des badines, s’en chargeront, fis-je.
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- Tu n’es plus sur Terre, repris-je. Tu apprendras. Les leçons seront douloureuses ou agréables, mais tu apprendras.
- Je ne le souhaite pas, répliqua-t-elle.
- Ce que tu veux ou souhaites ne signifie rien, lui précisai-je. Tu apprendras.
- C’est dégradant ! jeta-t-elle.
- Tu apprendras, répétai-je.
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La jeune femme blonde baissa la tête. J’adressai un signe au garde qui se tenait derrière elle. il la prit par les cheveux. Elle cria. Rudement, il lui redressa la tête et la rejeta en arrière. Elle me regarda.
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La jeune femme n’était pas sur Gor depuis longtemps. Samos l’avais achetée cinq tarsks d’argent sur Teletus, avec de nombreuses autres, à des prix divers. C’était la première fois qu’elle quittait les cages de sa Demeure. Elle était marquée au fer rouge sur la cuisse gauche. Une bande métallique toute simple avait été fixée autour de son cou par un Forgeron au service de Samos. Elle n’avait pas de valeur et ne méritait pas le collier à serrure. Personnellement, j’en aurais fait une Esclave de Cuisine. Pourtant, en la regardant plus attentivement, en l’examinant avec impartialité, tandis qu’elle tournait la tête, pitoyable, je constatai qu’elle n’était pas dépourvue de promesses. Peut-être pourrait-elle apprendre. La caractéristique fondamentale exigée de la femme goréenne est, naturellement, la féminité ; de toute évidence, ce n’est pas la caractéristique fondamentale que l’on attend d’une femme de la Terre
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- Plus tard, tu pourras l’avoir, m’offrit-il. Elle dansera de temps en temps, au cours de la soirée.
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Il regarda la jeune femme. Il frappa sans ses mains, sèchement.
Les petites cymbales émirent une note claire, brève, subtile, délicate, et l’esclave dansa devant nous.
Je regardai les pièces tressées, se chevauchant, sur sa ceinture et ses bretelles. Elles réfléchissaient magnifiquement la lumière du feu. Elles scintillaient mais n’avaient qu’un faible valeur. On vêt ces femmes de pièces sans grande valeur faciale ; elles sont esclaves. Ses mains glissèrent vers le voile, sur sa hanche droite. Elle détournait la tête, comme si elle agissait contre sa volonté, à contrecoeur, mais savait qu’elle devait obéir.
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La jeune femme que j’avais vue au début était une esclave, et ce que j’avais pris pour un ornement autour de son cou était un signe de servitude. Il y en avait un autre, une marque au fer rouge cachée par ses vêtements. Cette marque indiquait sa condition d’esclave alors que le premier permettait de connaître son maître. On pouvait changer de collier, mais pas de marque.
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Par l’ouverture entrait une jeune femme, un peu moins âgée que moi, aux cheveux blonds attachés en arrière. Elle portait une tunique sans manches avec des rayures en diagonale, dont la courte jupe se terminait quelques centimètres au-dessus des genoux. Elle était pieds nus et, comme ses yeux rencontraient modestement les miens, je vis qu’ils étaient bleus et emplis de déférence. Mon regard capta tout à coup son unique bijou : une mince bande de métal semblable à de l’acier qu’elle portait en collier.
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C’est alors que je vis descendre l’engin. Un instant, il ressembla à une étoile filante, mais il devient tout à coup net et substantiel comme un disque d’argent large et épais. Il était silencieux et se posa sur la plate-forme rocheuse, dérangeant à peine la neige poudreuse qui était éparpillée dessus. Un vent léger soufflait dans les aiguilles de pin et je me levai. À ce moment, une porte s’ouvrit sans bruit dans le flanc de l’appareil, glissant vers le haut. Il fallait que j’entre. Les mots de mon père me revinrent en mémoire : «Ton destin est fixé.»
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