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Critiques de John W. Campbell (59)
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La Chose

Campbell, plus connu comme éditeur et découvreur d’auteurs devenus cultes (Heinlein, Asimov, Van Vogt, Sturgeon) est aussi auteur de ce classique de la SF. Une équipe de chercheurs découvre en Antarctique un corps inhumain congelé depuis des millions d’années. Que faire? Et à quoi s’expose l’équipe (voire l’humanité) en voulant l’étudier? Un thème récurrent en SF, traité ici en mode thriller et horreur. A lire confiné dans une pièce sombre un soir d’hiver glacial et de grand vent.
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La Chose

Mes flâneries au sein de ma médiathèque préférée ne se déroulent pas toujours au petit bonheur la chance, il y a parfois des noms d’auteurs qui m’attirent l’œil ou encore des maisons d’édition. Il y a en a ainsi des couvertures qui m’arrêtent de suite : celles du Bélial, et mon dernier élan enthousiaste s’est porté sur La chose de John W. Campbell.

J’ignorais totalement tout de ce grand classique de la SF, et n’en savais pas plus sur le film de John Carpenter… Honte sur moi ! Mais cela m’a permis d’avoir un regard totalement neuf sur cette nouvelle culte datée de 1938.



Antarctique – Un groupe de scientifiques font une découverte incroyable : le corps d’une créature extraterrestre encore magnifiquement conservée dans la glace. Ils décident aussitôt de le ramener à la station qu’ils occupent pour pouvoir l’examiner. Très vite, des questions se posent, les avis sur l’initiative divergent et divisent : ont-ils bien évalué les incertitudes, les dangers potentiels ? Malgré tout, l’attrait de la découverte l’emporte et ils procèdent à la décongélation avec un maximum de sécurité.

Du moins le croyaient-ils…



Pour la première fois depuis que je m’intéresse à cette collection, c’est une lecture déception. Est-ce en lien avec la date de l’ouvrage, malgré une écriture certainement novatrice pour l’époque ? Est-ce par manque d’intérêt pour les différents protagonistes, au point que la créature m’a parue être la plus attractive des personnages développés ?

J’ai le triste sentiment d’être complètement passée à côté…

Me reste le film à visionner !
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La Chose

Fan de John Carpenter et du film qui s'en est inspiré, je ne connaissais pas du tout la nouvelle d'origine.

Pas forcément déçu, mais pas forcément convaincu non plus. Disons que c'est à lire pour les personnes qui s'intéressent à la génèse de ce "lore", si on peut dire, mais pour ma part je trouve que le style a quand même pas super bien vieilli. Et la fin reste de loin très supérieure dans le film de Carpenter, de même que l'ambiance.



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La Chose

Quand je pense à La chose, c'est bien évidemment au film de Carpenter que je pense.

J'ignorai jusqu'à peu que la source de ce film était littéraire.

Souvent lire le livre après voir vu le film est source de déception. IL n'en ai rien ici. On retrouve le suspense, l'horreur qui a fait la réputation du film, malgré tout, l'histoire est un peu différente, et cette ancienne version a vraiment son charme.

j'ai beaucoup aimé l’atmosphère, le style et j'ai dévoré cette lecture.

Lecture très sympa, pour ceux qui veulent comparer au film ou juste découvrir une bonne nouvelle horrifique qui n'a pas vieilli
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La Chose

Merci à @babelio_ et @lebelial de m'avoir permis de découvrir "La Chose", cette novella de John W. Campbell publiée en 1938. Ce texte est précurseur dans le genre de la science-fiction horrifique.



Dans l'Antarctique, un artefact et un corps sont retrouvés. Ce corps n'est pas humain. Cette découverte suscite beaucoup d'émois et d'interrogations parmi les scientifiques.

J'ai alors pensé à "La nuit des temps" de Barjavel, mais la comparaison s'arrête là. Et oui, le seul point commun que le roman de Barjavel a avec celui de Campbell : c'est la découverte de ce corps par une équipe de chercheurs.

Pour ce qu'il se passe après, attendez-vous à frissonner, à monter en pression aux côtés de notre équipe de scientifiques.

C'est bien cette atmosphère paranoïaque qui caractérise ce texte, ainsi qu'une dose d'humour à laquelle on adhére (ou pas) et en cela le texte est une reussite. Entre explication scientifique et enquête à la Sherlock Holmes autour de cette Chose, ce roman nous tient en haleine jusqu'au bout.



Le seul petit bémol : certaines séquences manquent de clarté et le nombre de personnages pour un si petit roman brouille un peu les choses.



Un petit conseil : ne le lisez pas si vous n'avez qu'une demi-heure de lecture devant vous. Ce livre se savoure mieux si vous le lisez d'une traite.😉
Lien : https://celinevielauteure.wo..
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La Chose



On est direct dans le scénario avec le cercueil de glace découvert et un vaisseau spatial. La lecture est pesante, c'est monotone à mourir. Il ne se passe rien ou presque rien et quand ça arrive, il n'y a pas d'explication. Honnêtement, j'avais cru à une traduction ratée au départ, mais non. Là où Carpenter a réussi à en faire un film fantastique et d'épouvante ultra efficace, ici vous n'avez RIEN. Pas de truc dégueulasse qui se métamorphose, plutôt une bestiole difforme qui chouine dès qu'on lui perce un bouton.

Tout le long, on vous balance des infos qui n'ont pas de sens. Comme s'il manquait des phrases, des bouts d'histoire collés les uns aux autres. On ne sait plus qui est qui, c'est mal foutu, je trouve. J'arrive toujours à plus au moins imager un roman, là j'ai pas réussi. Il n'y a pas de sentiment de malaise comme dans le film qui lui est une réussite

J'aurais voulu apprécié ce livre comme j'ai apprécié l'adaptation de Carpenter mais je n'ai pas pu.

Je n'ai pas réussi à replonger dans l'ambiance de cette base arctique ni à m'attache aux personnages.

Je n'ai pas ressenti un seul frisson durant cette lecture (un peu dommage quand l'action se situe dans un lieu si froid).

Cela m'a paru comme une ébauche du classique de Carpenter, à réserver aux curieux.

C'est sûr, qu'avec un livre de 119 pages, il ne faut pas s'attendre à frissonner.
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La Chose

En conclusion, le Science Fiction Writers of America a qualifié la novella La chose de « L’une des meilleures novellas de Science Fiction jamais écrites ». Pour ma part, je n’irai pas jusque là car justement le fait que ce texte de Science Fiction ait atteint le statut de « classique », il avait un petit air de « déjà-vu ». Mais, il convient de reconnaître que son univers oppressant efficace ainsi que son récit très moderne ont inspiré par la suite de nombreuses adaptations cinématographiques ou de nouvelles œuvres littéraires. Et rien que pour cela, ça vaut la peine de découvrir cette novella!



Pour une chronique plus complète, rendez-vous sur mon blog :
Lien : https://labibliothequedaelin..
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La Chose

Antarctique… On se les gèle par -51° et vous avez intérêt à enfiler une parka super chaude pour aller vous balader sur la banquise…



Moi, je suis frileuse, alors je vais rester bien au chaud dans la base, à côté des poêles à charbon, na !



Fait chier ! J'étais tranquille, j'étais pénard, accoudé au comptoir (chante) et voilà qu'on découvre une sorte de vaisseau spatial avec, à son bord, non pas le bel Albator, mais une créature possédant des tentacules et plus congelée qu'Hibernatus lui-même !



Décongeler Hibernatus était amusant et j'avais bien ri, ici, j'ai flippé grave ma race ! Cette Chose non humaine est prise dans les glace depuis 20 millions d'années et un crétin de l'équipe pense qu'il est bon de la décongeler pour l'étudier… L'enfoiré !



Fait chier mec ! Voilà maintenant qu'à cause de lui, je suis planquée dans un réduit, cachée aux yeux de mes congénères dont je ne suis même pas sûre qu'ils soient encore tout à fait humains ! Ne jamais décongeler une créature non humaine, JAMAIS.



Oui, c'est comme Gizmo qu'il ne faut jamais nourrir après minuit sous peine de le transformer en méchant Gremlins, ne pas exposer à une lumière vive ou à la lumière du soleil et ne pas le mouiller, sous peine de le voir se multiplier. JAMAIS !!



Tous les chiens sont morts, contaminé par la bestiole, les vaches ont dépéri, tout le personnel de la base se regarde avec suspicion, sans savoir qui a été infecté par la Chose, sans savoir qui est encore humain et qui ne l'est plu… Psychologiquement, ça te fout en l'air l'amitié, la confiance et te donne un niveau de stress rarement égalé.



De plus, si ça se trouve, même moi, au fond de mon placard sous l'escalier, je pourrais être contaminée par la Chose sans le savoir.



Tout le monde est devenu parano dans la base, tout le monde se regarde en chien de faïence, l'un chante des psaumes religieux et j'ai envie de le tuer, un autre a été isolé, avant qu'il n'ait envie de tous nous liquider, comme on fait avec ceux victime de fièvre aphteuse (ne pas confondre avec la fièvre acheteuse).



Bref, j'ai le trouillomètre à moins 50, peur de tout le monde, peur de moi-même, peur que mes connaissances intellectuelles ne me poussent à me considérer plus intelligente que les autres et ne me poussent à des déductions erronées, vu qu'on ne sait rien de cette Chose et de son métabolisme.



Dommage que Sherlock Holmes ne soit pas présent pour cette enquête de "Qui est contaminé par la Chose ?" car son fameux précipité qui pouvait dire si les traces de sang étaient humaines ou animales nous auraient aidé à aller plus vite sans devoir utiliser l'ancienne méthode du sang de lapin…



J'entends des bruits de pas, des coups, des cavalcades, l'aiguillon de boeuf a parlé, le sang coule, les collègues parlent plus fort… Il se passe des trucs graves à cause de cette Chose et moi-même je sens l'angoisse monter de plus en plus, ma tension devenir folle et mon coeur battre de plus en plus vite, mes mains devenir moites.



Cette transmission s'arrêtera là, faut que j'aille voir ce qu'il se passe, faut que je sorte de ce trou et que j'aille affronter les autres, humains ou Choses. Cette attente n'est plus possible.



N'oubliez pas : faut pas dégeler un truc qui dort dans la glace depuis des millions d'années, ce n'est pas bon !! Recongelez-le de suite, si vous pouvez !!!


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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La Chose

Un gars a décidé d'adapter The Thing de John Carpenter en livre, et de le sortir quelques décennies avant la sortie de celui-ci. Original.

On retrouve bien l'ambiance parano glaciale du film et on reconnait même presque Kurt Russell dans les descriptions de McReady. La nouvelle est cependant moins gore et plus axée sur les problèmes scientifiques que soulève la chose, mais le suspense et la tension sont au rendez-vous.

Un huis clos SF/horreur court mais efficace, qui n'accuse pas le poids des âges. Belle découverte et bonne idée de l'avoir ressortie au sein de la collec Une Heure Lumière.
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La Chose

Ce court roman, devenu un classique de la science-fiction horrifique, inspira « La chose d’un autre monde » (qui, revu aujourd’hui et en dépit de son statut, souffre de nombreux défauts, de l’apparence bien anodine du monstre à la présence aussi inutile que décorative d’une « pin-up » dans l’équipe scientifique) et, surtout, « The Thing » de John Carpenter. Ce dernier s’avère d’ailleurs nettement plus fidèle à son concept et ceux qui l’on visionné se sentiront en terrain de connaissance. Nous sommes en Antarctique et les membres d’un groupe de recherche exhument un être monstrueux, inhumain…une chose emprisonnée dans la glace depuis, sans doute, des milliers d’années. Bien évidemment la créature se réveille et infecte les humains, lesquels tentent alors de déterminer qui peut être la chose métamorphe, qui est infecté et qui ne l’est pas. Ecrit par John W. Campbell sous le pseudonyme de Don A. Stuart, « Who goes there ? » sera publiée en 1938 puis traduite en français en 1955 sous le titre « la bête d’un autre monde » dans le recueil de nouvelles LE CIEL EST MORT. Retraduite, la novella intègre en 2020 la collection « une heure lumière ». Quelques années plus tôt, en 2014, LA CHOSE obtient le Prix (Rétro) Hugo du meilleur roman court.

Le point de vue des scientifiques sur la Chose change de celui habituellement décrit dans ce genre de récit. Il se veut rationnel et, pour eux, la créature est morte et donc sans danger. Sauf que, confrontés à l’inconnu, ils commencent à se demander si cette manière de penser peut vraiment s’appliquer à la Chose. Car, après tout, elle est complètement étrangère, totalement différente. Ils vont donc affronter, tout comme l’équipage du Nostromo (« Alien » peut être considéré comme une sorte de décalque spatial de cette novella), un être résolument « autre » pour lequel, peut-être, les certitudes terrestres ne s’appliquent pas. Plus de 80 ans après sa parution, LA CHOSE reste un classique « moderne » qui a fort bien traversé les époques. Ses interrogations, quasi philosophiques (bien que seulement esquissées et qui, d’ailleurs, se retrouveront dans la version de John Carpenter) sur ce qui permet de qualifier l’Humain et le distinguer restent pertinentes. De plus, son rythme haletant confère à ce huis-clos une belle efficacité et l’ensemble se lit avec plaisir, entre passages énergiques teintées d’épouvante et scènes plus portées sur la science-fiction, parfois quasi hard-science (au sens large) lors des tests élaborés pour détecter la créature. Finalement, le seul défaut dont souffre le texte réside dans les (trop) nombreuses imitations dont il a eu à souffrir au fil des ans, tant en littérature qu’au cinéma, atténuant quelque peu son originalité pourtant bien réelle. Un classique à lire ou à relire !

PS : Depuis, une version étendue de ce texte, intitulée FROZEN HELL, a été découverte, portant l’histoire à la dimension d’un roman. En dépit de critiques souvent mitigées, on reste curieux d’en lire une traduction…


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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La Chose

Le Livre

Comme beaucoup de gens je pense, j’ai découvert la novella bien après avoir vu les films. Et ayant adoré le film de 1982, j’avoue que j’appréhendais un peu d’être déçue par la lecture. Et en fait, pas du tout. On retrouve la paranoïa des personnages, avec cette chose capable d’imiter les êtres qu’elle a assimilés, chacune de ses cellules étant de surcroît une chose potentielle. J’aime beaucoup aussi l’aspect scientifique de la novella : indépendamment de la dangerosité de la créature elle-même, se pose la question par exemple des microorganismes qu’elle est susceptible d’abriter. Les personnages s’interrogent aussi à propos des expressions et du comportement de cette créature : on suppose qu’elle est « mauvaise », mais est-ce que ça ne vient pas d’une mauvaise interprétation de la part des humains, après tout ? Le test pour distinguer les humains des choses est aussi plus intéressant scientifiquement parlant que dans les adaptations (ça m’a rappelé mes études de biologie, tiens^^).



Par contre, je trouve que le texte souffre un peu de son format. On n’a pas le temps d’apprendre à connaître et apprécier les personnages, donc l’angoisse en pâtit un peu, et les descriptions de la chose manquent d’impact. Je trouve aussi la fin trop « gentille ».



Je n’ai lu que que la version proposée par Le Belial, mais je trouve la traduction proposée par Pierre-Paul Duranstanti très bonne, on ne sent pas du tout que le texte a plus de 80 ans. D’ailleurs, malgré son âge, la novella reste pertinente dans ses propos et globalement efficace dans sa tension.



(mon avis sur les adaptations dans le lien)
Lien : https://limaginaerumdesympho..
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La Chose

Je découvre avec plaisir l’un des classiques de la science-fiction, datant de 1938 et proposé ici dans une nouvelle traduction. J’ai encore en tête quelques bribes des versions portées à l’écran, mais rien de remplace l’œuvre d’origine.

Nous sommes transportés dès le début du récit dans un monde hostile par son climat et par la présence de cette créature qui ne nous veut pas que du bien. Elle se révèle dotée d’une intelligence hors du commun avec une volonté de prolifération sur notre planète bleue.

La description des personnages est très brève, ils sont caractérisés par leur noms, leur emploi au sein de la station et un trait physique particulier. J’ai particulièrement apprécié le contraste entre l’esprit scientifique de la plupart des protagonistes en début de roman, cherchant à en savoir plus sur cette créature, et l’instinct de survie de l’humanité primant au-dessus de tout. L’inquiétude de l’équipe de la station se fait sentir en permanence nous tenant en haleine du début jusqu’à la fin avec un récit dynamique, facile à lire et très marquant.
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La Chose

La Chose ou « Who Goes There ? » (de son titre original de 1938) est une nouvelle de 100 pages qui se lit rapidement et dont les idées proposées sont intéressantes. John W. Campbell propose un texte qui a inspiré John Carpenter pour son film.



Même si j’aime de tout cœur le long métrage, je reste sur ma faim concernant cet écrit. L’intrigue et les actions s’enchaînent trop vite pour moi. L’idée de base du livre « Qui est réellement un humain? » s’écoule de manière trop rapide. La tension en est donc amoindrie et j’en suis le premier déçu.



Doit-on lire cette nouvelle au final ? Bien évidement mais je vous donne un conseil qui aurait peut-être changé ma vision finale après lecture : ne placez pas trop d’espoir autour de votre lecture. Ne mettez pas la barre trop haute dans votre attente car vous risquez malheureusement d’être déçu. Et j’en suis le premier désolé.



Conclusion : Bon mais pas le chef d’œuvre tant attendu.
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La Chose

Pas de retour sur le blog pour ce livre, car ça a été une déception...

Aucun frisson (pour une novella SF horrifique, c'est dommage), des personnages interchangeables auxquels on ne s'attache pas (du coup leur sort m'indifférait), qui basculent dans la paranoïa quasi tout de suite, des ellipses qui cassent le peu de tension instillée, bref, je n'ai pas accroché du tout.

(il y a même un passage que je n'ai pas compris du tout où un personnage file à l'extérieur sans protection (on est en arctique) et on le retrouve deux pages plus loin en pleine forme ? Genre, il n'a même pas une engelure, rien du tout ? Et personne ne se pose de question ?)
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La Chose

La chose est un classique du roman SF. Je n’ai pas vu le film (juste des bribes) et c’est étonnant de voir qu’un si petit roman ait pu donner lieu à ce classique de l’horreur au cinéma.



En Antarctique, une équipe de chercheurs, découvre un vaisseau spatial, sous la glace. A l’intérieur, un corps congelé d’une entité extraterrestre intrigue l’équipage. Ce corps est rapporté à la base pour être étudié mais cette chose semble en réalité bien menaçante…



L’intrigue de cette novella reste classique: la découverte d’une entité extraterrestre va conduire à une catastrophe. Si « la chose » n’est finalement pas décrite avec précision, son apparence laisse penser qu’elle est terrifiante mais c’est davantage ses capacités à imiter l’Autre qui va précipiter le sort de l’équipage.



L’action est rapide et haletante. La tension monte rapidement. Qu’est-ce que cette chose? Quelle est l’étendue de ses pouvoirs? Plus que la bestiole en elle-même, c’est bien le fait qu’on ne sache pas ce qu’elle est réellement qui est le plus effrayant. C’est la part d’inconnu qu’elle recèle qui reste le plus glaçant dans cette sombre histoire. Le fait que l’intrigue se déroule dans un huis-clos intensifie la sensation d’oppression et d’étouffement. On s’attend à ce que cette chose surgisse à tout moment! La tension est à son comble: paranoïa et soupçons remplacent vite la franche camaraderie qui régnait dans l’équipe!



« La chose » est un classique de la littérature SF angoissant à souhait. A découvrir…
Lien : https://carolivre.wordpress...
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La Chose

L’écriture est fluide et ne semble aucunement datée en dépit des décennies écoulées. Et, bien que je sois une néophyte, il ne me semble pas détonner parmi des publications bien plus récentes. Certes, j’admets ne pas toujours avoir suivi Campbell dans ses explications scientifiques. Non seulement j’ai eu du mal à visualiser son test avec le sang et le chien (non repris dans le film), mais je trouve qu’il force un peu trop l’aspect science-fiction sur la fin en rajoutant des technologies extraterrestres. J’ai peut-être trouvé cela non nécessaire parce que je n’ai pas vraiment ressenti le « ouf, on l’a eu chaud » que la fin devait sans doute susciter.

Cependant, son roman met surtout en avant les réactions des hommes et les psychoses que fait naître la présence de la chose, et c’est là ce que j’ai particulièrement aimé. La science et la logique perdent de leur réalité dans cette solitude gelée et cèdent la place à des réactions on ne peut plus humaines. La confiance s'érode, les regards se font défiants et les liens de fraternité se dénouent, tandis que d'autres semblent devenir fous de terreur.

Le récit court mais efficace d’un huis-clos paranoïaque prenant, quoiqu'un peu trop rapide à mon goût pour transmettre une réelle tension.


Lien : https://oursebibliophile.wor..
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La Chose

🩸 « Ça puait, là-dedans. »

L’odeur est nauséabonde, pestilentielle. Mais ce n’est rien en comparaison avec ce qu’ils ont devant les yeux : une « chose », une créature, un monstre, aussi laid qu’il empeste. Un amas bleu, des yeux rouges sang, des vers qui gesticulent et forment un « corps », prisonnier de la glace. Au fin fond de l’Antarctique, l’expédition n’en revient pas : voilà une découverte qui va changer le cours de leur vie, le cours de l’humanité. Que faire ? Le dilemme se pose très vite : libérer le monstre sans attendre ? Ou jouer la prudence et l’examiner avant tout ?



🩸Très vite, l’équipe de chercheurs de décide : il faut faire fondre la glace pour découvrir cette chose, peu importe les risques que cela comporte, ils sont de toute manière isolés de toute humanité. Mais cette chose, est-elle morte ? Et l’intelligence humaine saura-t-elle braver une attaque ? Quand l’ennemi est inconnu, que faire ?



🩸 Dans leur centre de recherche où la chose est en phase de « réveil », un huis clos se met en place. Chacun se méfie de l’autre, la peur, le doute et le soupçon l’emportent sur toute rationalité, et l’attaque de la chose en plein jour sur la meute de chiens de l’équipe n’arrangera rien... Qui est qui ? Cette chose a-t-elle agi insidieusement et contaminé certains des chercheurs ? Si l’ennemi est aveugle, comment juger ? La tension est à son apogée, surtout que la peur n’est plus seulement à l’extérieur, mais également à l’intérieur du Centre... Jusqu’où cette chose ira-t-elle pour recouvrer sa liberté ? Et jusqu’où les scientifiques sont-ils prêts à risquer leur vie pour comprendre cette étrangeté cosmique, d’un autre temps, d’un autre monde ? « Who goes there?... »



🩸 « La chose » est le premier récit de science-fiction que je lis et je dois dire que je ne suis pas déçue ! L’intrigue est saisissante dès les premières pages et le suspens est intenable ... Ce qui m’a beaucoup plu, c’est l’aspect très psychologique du récit et le fait que l’histoire reste très ancrée dans le ressenti humain, la peur, la méfiance, l’inquiétude, et la curiosité, quitte à créer des dommages irréparables ... Bref, une belle découverte !
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La Chose

En son temps, l'adaptation cinématographique de The thing par John Carpenter avait marqué le monde du cinéma de genre, et sans doute même posé les bases de la sf horrifique. Je n'ai jamais eu l'idée de lire la nouvelle d'origine alors que ce film, et sa préquelle sortie en 2011, demeure parmi ceux que je re regarde régulièrement.

C'est donc avec un certain enthousiasme que je découvrais cette nouvelle rééditée chez Belial, mais également avec une certaine retenue, l'expérience m'ayant montré qu'on peut être vite déçu ( ce fut mon cas pour certaines nouvelles de Philip K Dick portées à l'écran).

Dans cette nouvelle donc, on ne retrouve pas tout l'aspect gore présent dans le film de Carpenter, même si au détour des quelques descriptions faisant intervenir la chose, on devine assez aisément ce qui peut concrètement se passer. mais ce n'est pas franchement dit, et on peut donc imaginer ce que l'on veut.

J'y retrouve par contre l'ambiance huis clos qui fait la force du récit, et l'atmosphère claustrophobe et paranoïaque qui s'installe insidieusement et qui va rendre les scientifiques victimes, complètement dingues, face à cette créature qui peut imiter toute matière vivante, et donc potentiellement envahir la terre entière et remplacer toute créature vivante par elle même. Les scientifiques prennent d'ailleurs peu à peu conscience du danger qu'elle peut représenter, et j'avoue que j'aime beaucoup les récits dans lesquels la survie de l'humanité repose uniquement sur un petit groupe d'êtres humains coupés du monde, et dont celui ci d'ailleurs n'a aucune connaissance de la menace en cours.

Ce huis clos se déroule en Antarctique, lieu de prédilection pour nous rappeler la froideur de la mort, comme de l'espace ( là d'où semble provenir la créature xénomorphe), mais également celle qui s'empare des hommes en proie à leur propre folie ( c'est d'ailleurs un peu plus développé dans le film!). La chose n'est ici en fait que l'incarnation des terreurs de l'humanité face à quelque chose qui pourrait la remplacer en l'éradiquant totalement et avec une facilité déconcertante ( l'auteur insiste plusieurs fois sur l'invulnérabilité de sa créature).

Bon mais ça m'a donné envie de revoir les deux films, puisqu'en plus ils s'enchaînent parfaitement.

Et pour cette nouvelle, si vous avez une petite soirée à perdre et que vous n'aimez pas les films, je pense qu'elle vous fera passer un bon moment. Pour les uns, elle restera culte, pour les autres, elle sera oubliée sitôt lue....
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La Chose

Je connaissais les films adaptés de cette histoire. Ma version préférée étant l’adaptation de John Carpenter. Alors je me suis décidé à lire le livre qui en est a l’origine.



J’ai beaucoup aimé l’histoire. On est dans un huis-clos glacial dans tous les sens du terme.

Une équipe de scientifique postée en Antarctique se retrouve à faire face à une menace extra-terrestre qui

était enfouie sous la glace depuis des millions d’années.

L’atmosphère va devenir de plus en plus angoissante, étouffante.

Le seul hic c’est la fin pour moi que j’ai trouvé trop abrupte.

Mais hormis ça c’est vraiment une lecture que je recommande si vous aimez la SF ou que vous souhaitiez commencer par un livre de SF « simple » (entendez par là que cette histoire n’est pas de la hard SF et que c’est très accessible).
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La Chose

Une surprise totale ! La Chose de John W. Campbell en résumé : la novella commence peu de temps après la découverte en Antarctique par une expédition scientifique d’une créature prise dans la glace depuis des milliers d’années. Le récit commence en plein milieu d’une « réunion » entre les 37 membres de l’expédition pour savoir s’il faut décongeler la bête afin de pouvoir l’étudier. Cette décision va leur réserver de très mauvaises surprises : attaques sur les chiens de traineau, cauchemars, paranoïa… Quand ils découvrent la capacité de la créature à les imiter corps et esprit, c’est la vie sur Terre toute entière qui se retrouve menacée…

Comme beaucoup de gens je pense, j’ai vu le film de Carpenter que j’avais apprécié sans plus (quelques passages étaient un peu dégoutants pour une gamine de 13 ans) et je l’ai redécouvert il y a quelques temps grâce à deux vidéos sur youtube de Guillaume Cassar The Thing 1982 et The Thing 2011. Je dois dire que j’ai préféré le film de Carpenter à la novella.

On voit pourquoi la novella a tant plu à Carpenter mais le récit accuse un peu son âge et son époque. On est entouré de scientifiques et gros bras qui prennent les choses en main directement, pas trop de ouin ouin, ils retroussent directement les manches et s'attellent à trouver une solution, ça m'a paru peu plausible, mais c'est une époque où on ne s'attardait pas trop sur la psychologie des personnages et leur parcours mental.

Se retrouver directement après l’arrivée de l’élément perturbateur est sans doute pour gagner quelques pages mais j’ai eu beaucoup de mal à me rappeler des gens (à part MacReady bien sûr) et donc de m’attrister de leur sort.

Je recommande la lecture de ce roman court pour la culture pop.
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