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Critiques de John W. Campbell (59)
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La Chose

Mes flâneries au sein de ma médiathèque préférée ne se déroulent pas toujours au petit bonheur la chance, il y a parfois des noms d’auteurs qui m’attirent l’œil ou encore des maisons d’édition. Il y a en a ainsi des couvertures qui m’arrêtent de suite : celles du Bélial, et mon dernier élan enthousiaste s’est porté sur La chose de John W. Campbell.

J’ignorais totalement tout de ce grand classique de la SF, et n’en savais pas plus sur le film de John Carpenter… Honte sur moi ! Mais cela m’a permis d’avoir un regard totalement neuf sur cette nouvelle culte datée de 1938.



Antarctique – Un groupe de scientifiques font une découverte incroyable : le corps d’une créature extraterrestre encore magnifiquement conservée dans la glace. Ils décident aussitôt de le ramener à la station qu’ils occupent pour pouvoir l’examiner. Très vite, des questions se posent, les avis sur l’initiative divergent et divisent : ont-ils bien évalué les incertitudes, les dangers potentiels ? Malgré tout, l’attrait de la découverte l’emporte et ils procèdent à la décongélation avec un maximum de sécurité.

Du moins le croyaient-ils…



Pour la première fois depuis que je m’intéresse à cette collection, c’est une lecture déception. Est-ce en lien avec la date de l’ouvrage, malgré une écriture certainement novatrice pour l’époque ? Est-ce par manque d’intérêt pour les différents protagonistes, au point que la créature m’a parue être la plus attractive des personnages développés ?

J’ai le triste sentiment d’être complètement passée à côté…

Me reste le film à visionner !
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La Chose

Curieux roman que celui-ci. Non pas à cause de l'intrigue, très originale et qui a inspiré le fameux film horrifique de John Carpenter en 1982. Mais c'est sans doute la forme, très courte, le manque d'introduction et, surtout, la fin absolument bâclée. Le suspense marche assez bien, mais aurait largement pu être plus haletant. Les chapitres sur le sang de chien ou de lapin censés démontrer l'existence du monstre chez les habitants de la station sont un peu alambiqués et on n'y comprend pas grand chose. Par ailleurs, on nous dit qu'ils sont au moins quarante dans cette station et au final, ce ne sont que quelques personnages qui semblent concernés. Les autres sont passés où? Certaines phrases sont mal construites (ou mal traduites?). Tout cela manque cruellement de développement, tout cela est trop court. Dommage, le film que Carpenter en a tiré est bien plus intéressant, plus haletant, plus horrible dans le bon sens du terme! Dès les premières images on sent que ça va aller loin, très loin... Le livre est à connaître, cependant, mais ne me laissera personnellement que peu de souvenirs.
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La Chose

Quand je pense à La chose, c'est bien évidemment au film de Carpenter que je pense.

J'ignorai jusqu'à peu que la source de ce film était littéraire.

Souvent lire le livre après voir vu le film est source de déception. IL n'en ai rien ici. On retrouve le suspense, l'horreur qui a fait la réputation du film, malgré tout, l'histoire est un peu différente, et cette ancienne version a vraiment son charme.

j'ai beaucoup aimé l’atmosphère, le style et j'ai dévoré cette lecture.

Lecture très sympa, pour ceux qui veulent comparer au film ou juste découvrir une bonne nouvelle horrifique qui n'a pas vieilli
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La Chose

"Frozen hell", le récit de Campbell qui deviendra "the Thing", offrira au fantastique ses lettres de noblesse, notamment par l'intermédiaire de J. Carpenter en 1982.



Ce récit qui peut être vu comme une longue "nouvelle" qui oscille entre univers scientifique et fantastique horrifique. "La Chose", sortie de sa prison glacée, n'apparaît paradoxalement que de manière très limitée, laissant la place principale à une atmosphère oppressante fondée sur de la suspicion (la Chose ayant la faculté de prendre l'apparence d'humains et d'animaux).



Et ç'est bien là l'essentiel du récit et le tour de force réussi par Campbell : fonder l'intrigue sur une joute verbale entre les personnalités d'une petite base perdue du fin fond de l'antarctique !



Si je ne suis pas, à la base, une fan des récits fantastiques et encore moins des livres où s'empilent les dialogues sans fin, il faut avouer que Campbell pensé sa "chose" ! La nouvelle se lit vite, bien, ne passez pas à côté !
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La Chose



On est direct dans le scénario avec le cercueil de glace découvert et un vaisseau spatial. La lecture est pesante, c'est monotone à mourir. Il ne se passe rien ou presque rien et quand ça arrive, il n'y a pas d'explication. Honnêtement, j'avais cru à une traduction ratée au départ, mais non. Là où Carpenter a réussi à en faire un film fantastique et d'épouvante ultra efficace, ici vous n'avez RIEN. Pas de truc dégueulasse qui se métamorphose, plutôt une bestiole difforme qui chouine dès qu'on lui perce un bouton.

Tout le long, on vous balance des infos qui n'ont pas de sens. Comme s'il manquait des phrases, des bouts d'histoire collés les uns aux autres. On ne sait plus qui est qui, c'est mal foutu, je trouve. J'arrive toujours à plus au moins imager un roman, là j'ai pas réussi. Il n'y a pas de sentiment de malaise comme dans le film qui lui est une réussite

J'aurais voulu apprécié ce livre comme j'ai apprécié l'adaptation de Carpenter mais je n'ai pas pu.

Je n'ai pas réussi à replonger dans l'ambiance de cette base arctique ni à m'attache aux personnages.

Je n'ai pas ressenti un seul frisson durant cette lecture (un peu dommage quand l'action se situe dans un lieu si froid).

Cela m'a paru comme une ébauche du classique de Carpenter, à réserver aux curieux.

C'est sûr, qu'avec un livre de 119 pages, il ne faut pas s'attendre à frissonner.
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La Chose

"Ça puait, là-dedans."

Ainsi commence ''La Chose'' de John W. Campbell, qui sera largement popularisé par le film de Carpenter bien des années plus tard (et qui servira de terreaux à bien d'autres films et séries, avec notamment un excellent épisode de la saison 1 de X-Files).



Quand la collection ''Une Heure Lumière'' du Bélial a ressorti cette novella, je me suis dit que ce serait l'occasion idéale d'enfin découvrir ce texte, et le premier paragraphe nous plonge directement dans l'ambiance lourde avec une description des odeurs désagréables qui planent dans la station. Les hommes viennent de découvrir un vaisseau et une créature pris dans les glaces, et la question se pose de savoir s'il faut s'en débarrasser ou alors laisser cette bête étrange se décongeler pour pouvoir l'étudier. Les arguments fusent, certains parlent de cauchemars étranges fait à son contact. Finalement, l'option décongélation est adoptée...



Ce texte date de 1938, et elle porte en elle un petit quelque chose très Lovecfratien qui m'a de suite plu. Campbell fait le choix de nous décrire les lieux, mais surtout ses odeurs, ses ombres, son ambiance, les réactions et les peurs de ses habitants. C'est un mode de description que j'apprécie beaucoup dans la littérature horrifique, même s'il aurait pu pousser encore un peu plus cet aspect.



Une fois la chose revenue à la vie, la paranoïa voire même la panique s'installe entre les hommes, chacun suspecte tous les autres, l'ambiance s'alourdit encore davantage. La suspicion s'installe, les hommes jaugent les autres tout en étant gênés de devoir supporter la même chose en retour. J'ai trouvé ça lourd et bien décrit !



Malheureusement, cette novella a un défaut : elle est un peu courte. Sans vouloir forcément un pavé de milles pages, j'aurais toutefois apprécié que le texte prenne davantage son temps, qu'on vive davantage avec la trentaine d'hommes. Les 6 jours qui se passent auraient par exemple pu être décrits à la place d'être éludés le temps de préparer l'expérience, je pense que ça en aurait gagné en épaisseur et en angoisse.



Au final, une très bonne novella mais qui va un peu trop vite à mon goût. Et une idée qui demeure en moi : ce texte aurait pu être un chef d’œuvre si Campbell et Lovecraft y avaient uni leurs talents.
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La Chose

On m'a offert un abonnement Kube, concept que j'ai découvert au passage et qui consiste à recevoir des livres par rapport à un profil préalablement défini. Le libraire Kube m'a donc proposé cette novella avec une critique dithyrambique : un chef d'oeuvre de la SF.

Un bon point, il s'agit de la collection une heure-lumière que j'apprécie. J'ai adoré en son temps l'adaptation culte de John Carpenter en 1982 "The Thing". Tout cela m'engageait de ce fait à le lire rapidement.

Ma critique sera également rapide, le style reste moderne pour un livre de 1938. Mais, j'ai trouvé l'histoire un peu fouillis. j'ai eu un peu de mal à accrocher aux personnages. La lecture fut intéressante même si je ne partage pas finalement la critique de mon libraire.
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La Chose

Je me suis donc attaquée à La Chose, petit roman de SF d'un peu plus de 100 pages. Pas bien impressionnant vu sa taille ma foi, bien qu’il soit qualifié de « terrifique » mais j'ai laissé une chance à cette Chose de me terrifier en peu de pages.



On voyage jusqu’en Antarctique, où un groupe de scientifiques découvre, dans un vaisseau extraterrestre pris dans la glace, le corps gelé d’un alien. Ramené à la station, l’entité est imprudemment ramenée à la vie.



Mais très rapidement, il s’avère que la Chose a la capacité de prendre l’apparence de n’importe quel être humain ou animal et les scientifiques se heurtent bientôt à l’épineux problème de savoir qui est « sain » et qui est « infecté ».



Le huis clos au milieu de la banquise avec un groupe d’hommes aux prises avec un extraterrestre aux capacités terrifiantes aurait pu (aurait dû) me happer : c’est tout ce que j’aime dans la lecture.



Malheureusement (et je pense que c’est largement dû au format trop cout du livre), l’histoire va trop vite, tout semble survolé, la Chose est à peine décrite, quant aux personnages principaux parmi les scientifiques, ils n’ont pas assez d’épaisseur. Ce face à face entre deux espèces qui luttent pour leur survie aurait dû être paranoïaque et addictif, mais pour moi, c’était juste sans consistance.



Ce roman a donné lieu à plusieurs adaptations au cinéma (que je n’ai pas vues), et il a également inspiré les films Alien et un épisode de X files (que j’ai vus, eux), je pense également au film Life : Origine inconnue sorti 2017 qui me semble bien reprendre le même thème. Franchement, j’ai préféré ces versions cinématographiques, plus abouties qui m’ont beaucoup plus immergée que le roman.
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La Chose

« The thing » de Carpenter est un de mes films préférés. Je le trouve d’une maestria incroyable dans la mise en scène, dans la façon de créer une atmosphère tout en étant, par ailleurs, très démonstratif en matière d’effets spéciaux. Je suis moins fan de la version de Niby et Hawks de 58, même si elle a des qualités, elle n’a pas très bien vieilli, la faute sans doute à des personnages pas très bien caractérisés et une intrigue menée un peu maladroitement. J’étais curieuse de découvrir le texte à l’origine de ces célèbres adaptations. Le Bélial a vraiment eu une bonne idée en publiant le récit de Campbell.



Je ressors de ma lecture un peu mitigée mais tout de même bien contente de l’avoir lue. Le récit de Campbell m’a semblé assez inabouti. Les personnages ne sont pas tous très bien campés et l’intrigue pas toujours très bien menée à mon sens. Ceci dit, on retrouve bien le climat de paranoïa qui faisait le sel du film de Carpenter. Même si j’ai trouvé que Campbell peinait un peu à raconter son histoire, il parvient indéniablement à créer une atmosphère oppressante et inquiétante. Si on accepte de le lire comme un récit d’ambiance, en oubliant les personnages qui restent à l’état d’esquisses, on peut prendre du plaisir à cette lecture, ce qui a été mon cas.



Si je ne suis pas totalement convaincue par cette novella, j’ai quand même passé un bon moment de lecture. Mais surtout, j’ai maintenant furieusement envie de revoir, pour la énième fois, le chef d’œuvre de Carpenter.

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La Chose

Je connaissais les films adaptés de cette histoire. Ma version préférée étant l’adaptation de John Carpenter. Alors je me suis décidé à lire le livre qui en est a l’origine.



J’ai beaucoup aimé l’histoire. On est dans un huis-clos glacial dans tous les sens du terme.

Une équipe de scientifique postée en Antarctique se retrouve à faire face à une menace extra-terrestre qui

était enfouie sous la glace depuis des millions d’années.

L’atmosphère va devenir de plus en plus angoissante, étouffante.

Le seul hic c’est la fin pour moi que j’ai trouvé trop abrupte.

Mais hormis ça c’est vraiment une lecture que je recommande si vous aimez la SF ou que vous souhaitiez commencer par un livre de SF « simple » (entendez par là que cette histoire n’est pas de la hard SF et que c’est très accessible).
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La Chose

C'est indubitablement et cruellement vieux.

Que ce soit dans la construction de l'intrigue comme dans son déroulé, avec des personnages vides et une tension terriblement absente, notamment à cause d'une pléthores de dialogues guindés et fouillis.

Mais demeure que c'est un texte fondateur et important, alors c'est cool d'avoir pu le découvrir.
Lien : https://syndromequickson.com..
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La Chose

Une surprise totale ! La Chose de John W. Campbell en résumé : la novella commence peu de temps après la découverte en Antarctique par une expédition scientifique d’une créature prise dans la glace depuis des milliers d’années. Le récit commence en plein milieu d’une « réunion » entre les 37 membres de l’expédition pour savoir s’il faut décongeler la bête afin de pouvoir l’étudier. Cette décision va leur réserver de très mauvaises surprises : attaques sur les chiens de traineau, cauchemars, paranoïa… Quand ils découvrent la capacité de la créature à les imiter corps et esprit, c’est la vie sur Terre toute entière qui se retrouve menacée…

Comme beaucoup de gens je pense, j’ai vu le film de Carpenter que j’avais apprécié sans plus (quelques passages étaient un peu dégoutants pour une gamine de 13 ans) et je l’ai redécouvert il y a quelques temps grâce à deux vidéos sur youtube de Guillaume Cassar The Thing 1982 et The Thing 2011. Je dois dire que j’ai préféré le film de Carpenter à la novella.

On voit pourquoi la novella a tant plu à Carpenter mais le récit accuse un peu son âge et son époque. On est entouré de scientifiques et gros bras qui prennent les choses en main directement, pas trop de ouin ouin, ils retroussent directement les manches et s'attellent à trouver une solution, ça m'a paru peu plausible, mais c'est une époque où on ne s'attardait pas trop sur la psychologie des personnages et leur parcours mental.

Se retrouver directement après l’arrivée de l’élément perturbateur est sans doute pour gagner quelques pages mais j’ai eu beaucoup de mal à me rappeler des gens (à part MacReady bien sûr) et donc de m’attrister de leur sort.

Je recommande la lecture de ce roman court pour la culture pop.
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Le ciel est mort

Quelques nouvelles de science-fiction pas désagréable à lire mais qui sont quand même un peu datées et qui ne me laisseront pas un grand souvenir. Seule la bête d’un autre monde adaptée par John Carpenter (The thing avec Kurt Russell) était vraiment digne d’intérêt.
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La Chose

Incipit



"ÇA PUAIT, là-dedans.

De la puanteur singulière, brassée, des casemates d'une base antarctique enfouies dans la glace, où se mêlaient les relents de sueur rance et l'arôme de friture de la graisse de phoque fondue. Une pointe de pommade combattait l'odeur de moisi de fourrures qu'imprégnaient la sueur et la neige. Dilués par le temps, le fumet âcre de l'huile de friture brûlée et le bouquet presque plaisant des chiens planaient."





Malheureusement, je n'ai pas du tout aimé ce livre dans lequel j'ai trouvé beaucoup d'incohérences et de manques d'explications.
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La Chose

La chose est un classique du roman SF. Je n’ai pas vu le film (juste des bribes) et c’est étonnant de voir qu’un si petit roman ait pu donner lieu à ce classique de l’horreur au cinéma.



En Antarctique, une équipe de chercheurs, découvre un vaisseau spatial, sous la glace. A l’intérieur, un corps congelé d’une entité extraterrestre intrigue l’équipage. Ce corps est rapporté à la base pour être étudié mais cette chose semble en réalité bien menaçante…



L’intrigue de cette novella reste classique: la découverte d’une entité extraterrestre va conduire à une catastrophe. Si « la chose » n’est finalement pas décrite avec précision, son apparence laisse penser qu’elle est terrifiante mais c’est davantage ses capacités à imiter l’Autre qui va précipiter le sort de l’équipage.



L’action est rapide et haletante. La tension monte rapidement. Qu’est-ce que cette chose? Quelle est l’étendue de ses pouvoirs? Plus que la bestiole en elle-même, c’est bien le fait qu’on ne sache pas ce qu’elle est réellement qui est le plus effrayant. C’est la part d’inconnu qu’elle recèle qui reste le plus glaçant dans cette sombre histoire. Le fait que l’intrigue se déroule dans un huis-clos intensifie la sensation d’oppression et d’étouffement. On s’attend à ce que cette chose surgisse à tout moment! La tension est à son comble: paranoïa et soupçons remplacent vite la franche camaraderie qui régnait dans l’équipe!



« La chose » est un classique de la littérature SF angoissant à souhait. A découvrir…
Lien : https://carolivre.wordpress...
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La Chose

Un classique SF adapté à plusieurs reprises au cinéma, perso j'ai vu celle de Carpenter de 1982 et finalement ma mémoire était plutôt bonne.



On est en Antarctique. Une découverte inattendue transforme cette base de recherche en huis-clos psychologique où la suspicion règne.



Je me suis prise à l'histoire malgré le fait que pour des scientifiques, ils n'ont pas été très malins mais je met ça sur le compte de l'époque d'écriture, 1938, c'est pas tout jeune et les connaissances ont évoluées depuis.



Mais en fait, ce qui est réellement intéressant, c'est la réaction de chaque personnage fasse ce monstre. La panique pour certains, le self-control ou la manipulation pour d'autres. Ça aurait mérité plus de développement mais en même temps, je ne sais pas si j'aurais plus apprécié si ça avait été plus long... Non je pense pas en fait.



Par contre, connaissant l'histoire je n'ai pas été "horrifiée". Ce fût une très bonne lecture quand même mais je pense que si vous ne l'avez pas vu, vous apprécierez plus facilement sa découverte.
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La Chose

La Chose ou « Who Goes There ? » (de son titre original de 1938) est une nouvelle de 100 pages qui se lit rapidement et dont les idées proposées sont intéressantes. John W. Campbell propose un texte qui a inspiré John Carpenter pour son film.



Même si j’aime de tout cœur le long métrage, je reste sur ma faim concernant cet écrit. L’intrigue et les actions s’enchaînent trop vite pour moi. L’idée de base du livre « Qui est réellement un humain? » s’écoule de manière trop rapide. La tension en est donc amoindrie et j’en suis le premier déçu.



Doit-on lire cette nouvelle au final ? Bien évidement mais je vous donne un conseil qui aurait peut-être changé ma vision finale après lecture : ne placez pas trop d’espoir autour de votre lecture. Ne mettez pas la barre trop haute dans votre attente car vous risquez malheureusement d’être déçu. Et j’en suis le premier désolé.



Conclusion : Bon mais pas le chef d’œuvre tant attendu.
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La Chose

Plutôt déçue par ce qui est devenu pourtant un film culte. L'édition précise toutefois qu'il s'agit d'une traduction inédite : est-ce la cause de ma déception ? Il y a des phrases incompréhensibles (et je ne parle pas des moult passages scientifiques).

Commencement très efficace, angoissant à souhait. Puis passé UNE scène d'action, j'ai eu l'impression de ne lire que des explications, données par les personnages, et de suivre leurs réflexions... auxquelles je ne comprenais rien non plus mais ça on va dire que c'est mon cerveau pas scientifique pour deux sous.

Ah, et il y a beauuuucoup de personnages pas tellement identifiés, qui se ressemblaient tous (où sont les femmes ?).

Bref, moi qui aime beaucoup cette collection du Bélial, on va dire que c'est l'exception qui confirme la règle.

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La Chose

Pas de retour sur le blog pour ce livre, car ça a été une déception...

Aucun frisson (pour une novella SF horrifique, c'est dommage), des personnages interchangeables auxquels on ne s'attache pas (du coup leur sort m'indifférait), qui basculent dans la paranoïa quasi tout de suite, des ellipses qui cassent le peu de tension instillée, bref, je n'ai pas accroché du tout.

(il y a même un passage que je n'ai pas compris du tout où un personnage file à l'extérieur sans protection (on est en arctique) et on le retrouve deux pages plus loin en pleine forme ? Genre, il n'a même pas une engelure, rien du tout ? Et personne ne se pose de question ?)
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La Chose

Ce classique de l’horreur est bien difficile à appréhender tant son style est ancré dans une époque. Je l’ai débuté un peu anxieuse (j’avais peur d’avoir peur… un comble…) mais fus vite rassurée au fil des pages : l’écriture de 1938 est évidemment bien différente de celle de 2022, et de fait, les réactions du lecteur le sont aussi.

La montée d’angoisse psychologique annoncée ne m’a pas touchée. Perdue dans les personnages à peine esquissés, j’ai suivi les échanges des protagonistes sur les questions biologiques d’un œil détaché et froid. Seule la méthode pour enfin confronter la (les) chose(s) a-t-elle éveillée un peu mon intérêt. Pas suffisamment cependant pour m’immerger totalement dans cette novella, bien loin des canons d’écriture auxquels je suis habituée.

Une pointe de déception donc, compensée en partie par la satisfaction d’avoir touché ici aux origines du genre.

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