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Critiques de Joël Parnotte (195)
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Quand on commence une BD scénarisée par Xavier Dorison, on se dit que la qualité devrait être là et on n’est pas souvent déçu (jamais ?). Avec Aristophania, j’avoue avoir eu quelques doutes. Une fantasy historique (début XXe siècle) dans la Provence de Pagnol, le mélange me semblait un peu osé. Et bien, pas du tout.

Au début, on se croirait dans un récit social à la Zola sur la condition des ouvriers dans une usine marseillaise, mais on découvre assez rapidement des êtres aux pouvoirs fantastiques qui se battent à mort au nom de rois bannis ou de la Cour sombre. Et dans cette ambiance glauque et féerique à la fois, trois enfants essayent de survivre avec leur mère. Trois enfants qui vont comprendre au fur et à mesure ce qu’il se passe alors qu’ils sont envoyés dans l’arrière pays provençal pour être « protégés ». On découvre en même temps qu’eux, le mystère qui secoue cette France de la Belle époque.

Alors, comme toujours chez Dorison, c’est prenant dès le début avec une introduction en fanfare et l’intrigue nous tient en haleine tout au long de l’album avec ce qu’il faut de rebondissements et de questions mystérieuses pour qu’on ait envie d’aller plus loin. Il s’agit clairement d’un tome d’exposition (des personnages, des mystères) mais cela reste tout de même très vif et dynamique.

On s’attache aux trois enfants et on comprend leurs motivations dans un contexte pourtant fantastique.

Le dessin de Joël Parnotte est à la hauteur du scénario. Le jeu sur les couleurs rappellent les films de Jean-Pierre Jeunet. Le gris l’emporte à l’usine dans un climat poisseux et humide. Le sombre et le noir dans les entrailles des vieux bâtiments provençaux et la clarté intense des décors de l’arrière pays.

Un début de série très prometteur, donc, et qui donne envie de lire la suite.
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Un premier qui promet!

Le duo Dorison / Parotte à nouveau réuni pour notre plus grande satisfaction!
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Marseille en 1899. Clément, un ouvrier, est tué par un dératiseur. Présente au moment du meurtre, la comtesse Aristophania Bolt met à l’abri la femme de Clément et ses trois enfants. Le royaume d'Azur est le premier tome d'Aristophania, série fantastique signée Xavier Dorison et Joël Parnotte. Cette entrée en matière est très réussie avec une intrigue prenante et des dessins splendides. Vivement la suite !
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Une bonne série de fantastique avec un premier tome encore assez mystérieux. On ne sait pas trop quelle direction ça va prendre, le surnaturel est encore assez discret.

J'aime en particulier les enfants qui apprécient le cadre naturel du vieux château où ils s'installent, même s'il ne savent pas encore pourquoi ils sont là.
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Clément est un ouvrier d’usine. Il réside à Marseille mais il ne doit pas être un homme ordinaire. Quand une dame âgée et distinguée l’attend à la sortie de l’usine. Clément part avec elle mais le couple se fait agresser par u individu étrange et très puissant. La vielle dame, étonnement forte, s’en sort indemne mais Clément est tué dans la rue. Visiblement, la famille de Clément était un secret car il ne devait pas être lié à quiconque pour rester secret. Malgré tout, Aristophania, qui se fait aussi appeler Madame la comtesse, prend en charge les enfants de Clément. Leur mère se fait agresser aussi, à son tour. La comtesse loge alors les jeunes dans sa propriété mais ils ont l’interdiction de s’approcher su château d’Aristophania…



Nous sommes dans un monde étrange et ésotérique. Ce premier tome nous introduit dans le monde mystérieux d’Aristophania. Les dessins sont bien réalisés, avec l’ambiance de fin dix-neuvième siècle. Le scénario est encore mystérieux et ne nous dévoile pas grand-chose pour ce premier opus. Il trace sans doute les pistes du futur de l’histoire. Les enfants se doutent que la comtesse possède d’étranges pouvoir. Il y a une société secrète derrière elle et même si elle semble très haut placée dans la hiérarchie, elle ne doit pas en être la cheffe absolue. Les caractères des personnages sont rendu de façon prodigieuse à la fois grâce au dessin et au scénario. Le tandem des auteurs semble bien huilé et au top de leur performance. Ils nous entraînent dans un monde étrange qui pourrait se situer entre les Misérables d’Hugo et Peter Pan de Barrie. Le monde ouvrier et la différence de classe sociale correspondent bien à cette époque on de siècle. Pour le père des enfant, Clément, être ouvrier n’est qu’une couverture, il serait plutôt une sorte de chevalier. La force de la vielle dame, Aristophania, appelée Azur. D’où la puise t’elle ? La petite fille de Clément semble aussi en posséder. Les enfants, sous le couvert de la comtesse, seraient-ils sélectionnés pour devenir des servants de la cause de la société d’Aristophania ? Les pistes à toutes les supputations sont ouvertes. Ce premier tome est une belle réalisation mais malgré tout, je ne suis pas encore convaincu à cent pour cent par l’histoire. J’attends que les auteurs confirme ce que je qualifierai de premier essais pour me faire une véritable opinion. Ce qui m’a manqué, dans ce premier tome, c’est de l’émotion véritable. Elle a peut-être été gommée par le trop bien technique de l’œuvre. Quand on frise la perfection, parfois, on étouffe la folie qui met de la magie dans une histoire. Lu en numérique, en format KINDLE, avec une très belle numérisation.





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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Je m'attendais réellement à une bd quasi exceptionnelle et je dois bien avouer que j'ai été un peu déçu. Le récit a quand même du mal à se mettre en place. C'est assez long après un démarrage en fanfarre où l'on ne comprend pas grand chose tant cela s'inscrit dans la France industrielle du début du XXème siècle.



Il est question d'une sorte de Mary Poppins assez âgée et d'une autre grand-mère qui serait la reine d'un royaume imaginaire où un roi banni fait régner la terreur. Il s'agit également de protéger trois enfants qui vivent comme des misérables dans un roman à la Victor Hugo. J'ai eu du mal avec ce mélange d'univers même si cela parait intéressant.



Au final, il ne se passera pas grand chose car c'est comme un tome d'introduction vers la véritable aventure qui n'a pas encore démarré. Bref, attendons de voir la suite. Je n'ai point été dithyrambique.
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Marseille, 1900. L'ouvrier Clément Francoeur meurt, et sa veuve et ses orphelins subissent les affres du déclassement et les misères humaines qui vont avec… 9 neuf ans plus tard, Adèle se laisse emprisonner pour sauver son aîné, et entre lutte des classes et guerre des mondes ses 3 enfants sont obligés de s'en remettre à leur marraine fée Aristophania Léontine Armance Bolt-Privat de Rochebrune. Ils passent des taudis parisiens aux mas provençaux pour découvrir que leur père n'était pas ouvrier mais un chevalier, et que le dénommé Arlin Stagaart en quête du graal dénommé Source Aurore a été assassiné sur ordre du Roi Banni…



Cela aurait pu se passer il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine, mais cela se passe à la Belle Époque dans la Provence de Marcel Pagnol ! Et on aurait pu faire de l'urban fantasy yankee avec Seelie (qui avec son serment d'extinction laisse l'humanité à sa destinée) et Unseelie (qui avec la folie du Roi Banni veut la dominer), mais on a fait le choix du récit d'apprentissage pour ressusciter la Quête du Héros aux mille et un visages avec une lutte du Bien et Mal qui voit s'affronter chevaliers jedis et renégats siths ! Car les auteurs nous font croire à un revival Portal Fantasy genre "Alice au pays des merveilles", "Peter Pan", "Narnia", ou plus récemment "Miss Peregrine et les Enfants particuliers", mais Aristophania est moins la Mary Poppins de Pamela L. Travers que l'Obi-Wan Kenobi de George Lucas. Parmi les Changelins qui s'ignorent qui sera le Nouvel Espoir ? le rebelle Basile, la rêveuse Callixte ou le rationaliste Victor ?? Que la Force soit avec eux !!! (les auteurs ne tromperont personne : dans leur « fantasy bouddhiste », la description de l'Azur est mot pour mot celle de la Force dans "Star Wars" ^^)

Dans une série bien construite chaque épisode amène des réponses, chaque épisode a son importance et chaque épisode apporte sa pierre à l'édifice, ce qui est parfaitement le cas ici : le scénariste Xavier Dorison est au top de sa forme, le dessinateur Joël Parnotte est au top de sa forme, donc sans être méprisant envers qui que se soit on mesure avec cette oeuvre d'une immense supracoolitude les différences qui existent entre les bons artisans et les grands artistes...





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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Je ne connais ni l'un ni l'autre mais j'ai été attiré par la couverture originale comme l 'est cette Bd qui nous entraîne dans les bas fonds de la France des années 1900 avec comme principaux personnages 3 enfants et une mysterieuse vieille dame.



Des les premières bulles on est séduit par le dessin et les couleurs, inquiétantes ou féeriques lorsque l'on découvre l'azur !!



J'ai hâte de suivre les autres épisodes car on reste sur sa faim au terme de ce premier numéro, et cette carte postale d'Aix en Provence à la fin de la Bd nous fait vraiment nous interroger ! magie quand tu nous tiens.
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Encore une fois ce nouveau récit de Dorison est un vrai plaisir ! Cette nouvelle série commence très bien et promet de belles choses ! Un titre à surveiller de très près !




Lien : https://www.lescomics.fr/rec..
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Début des années 1900, une veuve et ses trois enfants tentent de survivre malgré la misère. Son mari et père de ses enfants s'est fait tuer 9 ans plus tôt dans des circonstances étranges, et aujourd'hui encore on semble les traquer. C'est alors qu'arrive Aristophania, une vielle dame de la haute société.



Cette nouvelle série qui débute est franchement prometteuse, mêlant histoire de la lutte des classes à celle plus fantastique de deux clans rivaux.

Nous faisons donc connaissance avec les différents protagonistes. Les trois enfants sont au centre, un brin caricaturaux mais attachant, et surtout Aristophania autour duquel gravite un certain nombre de mystère plus ou moins magique.

On est franchement dans le fantastique, les auteurs ne s'en cachent pas dès le début. Le ton a des petites pointes d'humour bien amenées.

A la fin nous avons déjà quelques révélations qui nous permettent d'y voir plus clair sur les deux clans "magiques" en rivalité.

Niveau dessin c'est franchement pas mal. J'ai eu l'occasion d'admirer le trait de Parnotte dans le sang des porphyres, et j'aime beaucoup son travail. Les scènes de bataille "magique" sont franchement bien rendues de même que les expressions.
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Sorciers en guerre chez Pagnol.



Basile, Victor et Calixte sont trois orphelins, qui vont être bien tristement séparés de leur mère.

Des gamins peu ordinaires. Car leur père, Clément, était sorcier...

C'est dorénavant une amie de la famille qui va s'occuper d'eux, Aristophania. Elle les ramène chez elle, en Provence.

Ou plutôt au royaume d'Azur, de plus en plus menacé par le roi banni...



La grande question en refermant l'album, c'est "Pourquoi Dorison l'a sortie de son chapeau, c't'histoire ?" Mystère…

Sur fond d'injustice sociale, de nostalgie avec cette Belle Epoque dépeinte en toile de fond, et de magie !?? un peu à l'image du microcosme d'Harry Potter, Le résultat est mitigé.



C'est un album correct, avec Parnotte impeccable au dessin, mais niveau histoire, çà reste un peu en deçà, comparé aux autres réalisations de l'auteur.



J'ai un peu de mal avec l'irréel, auquel on peut attribuer des difficultés ou facilités aux héros sans trop de peine.

(plus d'avis sur PP)
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Un premier tome très beau et très bien mené, "le royaume d'azur" est la promesse d'une bonne série.

Trois enfants d'un, semble-t-il, sorcier, se retrouvent livrés à eux même après avoir perdu leur père et avoir vu leur mère emprisonnée. Ils sont heureusement sauvés par la comtesse Aristophania qui leur promet le bonheur en échange de leur docilité à ne pas chercher à percer ses secrets. Mais la curiosité aura raison de leur tranquillité. L'univers début XXème est magnifiquement rendu par les dessins et les couleurs qui offrent des ambiances plus vraies que nature.
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Eh bien je crois que je suis passé pas loin du coup de cœur avec cet album !

Au début du XXe siècle, Aristophania Bolt est une vieille comtesse bien comme il faut, polie, avenante... et quelque peu sorcière. Engagée dans une lutte contre le roi de la mystérieuse cour sombre, elle prend sous son aile trois enfants au destin prometteur, trois orphelins des bas-fonds de Paris, qui ne savent encore rien de l'histoire de leur famille.

Ce premier tome est une très belle surprise. Au dessin, Joël Parnotte casse la baraque : du sordide des bas-fonds de Paris à la lumière de Provence, ses pages sont de toute beauté. Au scénario, Xavier Dorison nous propose une histoire de fantasy originale, située dans la France de la Belle Époque, avec des personnages immédiatement attachants. En particulier le personnage principal : la comtesse Aristophania est une vraie réussite, au charisme et à la distinction incontestables. Une grande dame que l'on a envie de mieux connaître !

La série est prévue en quatre volumes :

1- Le royaume d'azur

2- Progredientes

3- La source Aurore

4- La montagne rouge

Si les trois suivants sont à la hauteur du premier, on aura là un petit bijou que j'ai hâte de découvrir !
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Aristophania, tome 2 : Progredientes

Les retrouvailles avec leur mère sont décevantes autant que préoccupantes pour notre fratrie, car, victime du sbire du Roi Banni, Adèle se retrouve privée d’Azur et dans un état végétatif.



Aristophania, faisant fi de l’ordre de sa Reine va tenter de former les enfants pour combattre l’ennemi, initiation qui va se révéler dangereuse et pleine de conséquences tragiques !







Les Dorison se suivent et ne se ressemblent pas ! Après l’énergique Undertaker de la semaine dernière, ce second volet d’Aristophania se place dans la catégorie des œuvres plus « ambitieuses » de leur scénariste, à savoir celles où il développe son background à foison. C’est d’ailleurs peut être là que cette suite pêche un peu, elle se révèle souvent bavarde alors que la situation –dans l’histoire- est dramatique.







Certes on ne pourra reprocher au scénariste de donner du corps à son univers, même le propos philosophique noie parfois un peu l'intrigue.







Là où les deux œuvre se rejoignent par contre sans problèmes c’est sur l’excellente teneur de la partie graphique.



Parnotte livre un boulot assez remarquable avec des paysages fourmillant de détails, des personnages très expressifs et des plans rapprochés aux couleurs et effets des plus réussis.







La suite, prévue sur deux albums encore, devrait, je l’espère se révéler plus riche en action.

Accompagnement musicale de choix par là: http://bobd.over-blog.com/2019/12/un-bien-sombre-azur/aristophania-tome-2-vs.le-destin.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
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Aristophania, tome 2 : Progredientes

L'intrigue avance bien, le lecteur est ensorcelé. Ce tome réserve bien des surprises et les rebondissements sont très bien amenés. Quand à Joel Parnotte, son graphisme s'impose à nouveau. C'est tout simplement magnifique. Il amène de la poésie et de la magie dans ce récit où la noirceur et le drame ne sont pas loin.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Aristophania, tome 2 : Progredientes

Je mets trop de temps entre le moment où je termine une BD et celui où j’écris le billet. Du coup, les impressions à chaud s’effacent.

Mais je peux dire que je me suis encore régalé. Cet épisode est essentiellement consacré à l’éducation de nos trois jeunes « des bas quartiers » à la magie de l’Azur. Une éducation qui doit être rapide. Aristophania n’a que quelques jours pour révéler leur potentiel, après quoi les jeunes seront jetés dehors, ordre de la reine d’Azur.



Et c’est pas de la tarte. C’est une éducation façon « énigme asiatique » : ils doivent résoudre des problèmes avec un minimum d’indices. Et la logique n’est pas vraiment l’outil idoine pour atteindre les solutions. On le sait, la magie c’est brumeux. Ça ne s’explique pas, ça se comprend par les tripes. J’ai vraiment ressenti leur frustration provoquée par leurs échecs successifs comme si c’était la mienne (surtout que le seul amateur des méthodes analytiques et rationnelles se fait renvoyer sur le banc de touche, non mais oh !).



Les méchants, surtout le Roi Banni, sont nettement plus développés que dans le tome 1. Ce gars a, en plus de ses dons, une sacrée dose de ruse perverse dans sa besace, et une excellente intelligence stratégique. Il y a une ressemblance avec le Palpatine de Star Wars – et d’ailleurs la naïveté d’Azur me fait penser à celle des Jedi.



J’ai tiqué sur de petites choses quand même, comme la vitesse de résolution des énigmes par les trois jeunes après des jours de galère. Mais c’est vraiment négligeable.



Pas facile de dire qui est le mieux placé à la fin, des héros ou des autres. Donc le suspense reste entier.

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Aristophania, tome 2 : Progredientes

L’apprentissage



Après avoir signé le somptueux Maître d’Armes, Xavier Dorison retrouve Joël Parnotte pour signer une tétralogie fantastique aussi envoûtante que déstabilisante.



On était d’emblée tombé sous le charme de l’univers fantastique et baroque imaginé par le scénariste du Troisième Testament et sublimé par le trait virtuose et puissant du dessinateur du Sang des Porphyre et sa mise en couleur qui joue avec art des ombres et de la lumière… Distillant avec parcimonie des éléments fantastique constitutifs de son atmosphère si particulière, ce second opus s’avère lui aussi de haute tenue avec un scénario délicieusement alambiqué, pleins de charmes et de mystères, tissé par un Xavier Dorison très inspiré…



Difficile de savoir quels chemins tortueux les auteurs vont faire emprunter à Aristophania et à ses jeunes protégés… Mais une chose est sûre : nous cheminerons à leurs côtés !
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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Aristophania, tome 2 : Progredientes

Aristophania insiste, les trois enfants qu'elle héberge pourraient apprendre à utiliser l'Azur. Elle a l'intuition qu'ils pourraient trouver la mythique source Aurore.



Au royaume d'Azur, deux clans se font une guerre secrète. Le clan du roi Banni semble avoir plus d'atouts que celui du clan des chevaliers d'Azur. A travers d'attaque et contre attaque magique, chacun tente de gagner du terrain, ou du mins de ne pas en perdre.

Au milieu de tout ça, nos trois enfants cherchent à apprendre à maitriser ces forces magiques, particulièrement pour sauver leur mère et venger leur père.

Le scénario est bien ficelé, il place ses pions progressivement et met en avant des personnages attachants et bien campés. Il y a distillé à travers les bulles un peu d'émotions et d'humour.

Le tout magnifiquement mis en image par un Parnotte au top de sa forme.

J'ai hâte de lire sa suite!
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Aristophania, tome 2 : Progredientes

Ce deuxième tome nous donne beaucoup d'informations sur l'Azur. On commence à rentrer dans le cœur de l'intrigue et de l'action. Tiraillé entre le devoir, l'intuition, l'espoir, la fatalité...

Un univers bien maîtrisé qui nous enchante, nous émerveille, nous effraie. Fait de magie et de mystère. Mais bien plus sombre que nous laisse croire la Provence.

Les personnages sont nombreux et nous montre des aspects différents pour refléter le monde. Tous avec un côté plus sombre. La fratrie est attachante.

Les dessins sont très beaux.

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Aristophania, tome 2 : Progredientes

Ma lecture du 1er tome remontant à près d’un an je craignais un peu de me retrouver perdue en entamant le 2ème tome, et ce d’autant plus que l’intrigue de cette série est assez dense. Mais c’était oublier que c’est maître Dorison aux commandes, tout simplement un des meilleurs scénaristes de B.D actuels. En quelques planches, le lecteur a retissé tous les liens de l’intrigue et se retrouve happé dans un récit d’une efficacité redoutable. Le thème éternel, et donc très classique, de l’affrontement entre forces du bien et forces du mal est parfaitement mené, dosant parfaitement l’action, le mystère et l’émotion. Maître Parnotte sert magnifiquement le scénario de son complice avec un dessin lui aussi parfaitement maîtrisé, un sens du découpage remarquable et une mise en couleurs de toute beauté. Vivement la suite !
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