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Critiques de Joël Parnotte (195)
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

1900 est la Belle Epoque, un sentiment d'un univers qui semble à notre portée où tout est possible.. sauf pour ses jeunes enfants qui vont devoir grandir sans leurs parents et se débrouiller avec ce qu'ils peuvent. Aristophania est une BD riche par ses personnages si complémentaires mais aussi par ses univers fantaisistes dans une période bien complexe. J'aime beaucoup le mystère entourant la duchesse, l'histoire est bien dosée pour qu'on n'en veuille encore et qu'on poursuive la quête !
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Très bon début pour cette nouvelle série de bd, une intrigue oscillant entre misère sociale bien réelle du début du 20ème siècle et un mode plus magique, à découvrir. J'aime beaucoup la galerie de personnages et bien évidemment le graphisme! Je lirai la suite dès que possible
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Franchement, une belle lecture, une belle aventure, c’est un beau scénario mais on peut faire un petit reproche de simplicité dans la profondeur de l’histoire avec un grand H. J’ai aimé qu’en conclusion l’extrémisme des bons et des méchants ne mène à rien, ne change rien. Bon, aussi je n’ai pas aimé cette idée qui revient dans toutes les histoires, que rien ne peut changer finalement, à moins d’avoir le pouvoir, la connaissance même si c’est un pouvoir d’azur de quelque chose de foncièrement beau. Seul, les initiés peuvent avoir l’azur, c’est un peu énervant ;-). Mais l’avantage de ce type de scénario mêlant histoire, société et « féerie » c’est qu’il raconte la vie des gens, de ceux qui tentent de faire changer la société. On ressent bien toute la sensibilité qu’a voulu donner le scénariste à ses personnages, et c’est réussi. Dorison est un grand scénariste épris de justice et d’humanité. La fin m’a un peu déçu, un peu trop rapide à mon gout.

Et le dessin est absolument superbe, le trait et les couleurs sont magnifique.

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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Dans ce premier tome, on découvre les principaux personnages d’une histoire aux multiples lignes chronologiques. Tout débute en 1900 par le meurtre de Clément dans les bas-fonds de Marseille. Clément …. qui n’est pas forcément le brave ouvrier que l’on croit, pas plus que son épouse et ses enfants. Si l’on suit Aristophania, une vieille dame enchapeautée, des meurtriers venus d’un autre temps pourraient être à leur recherche….

En dire plus serait cruel, tant les auteurs savent nous tenir en haleine et dévoiler petit à petit les nombreux plans d’une histoire à fonds multiples.

Dans la plus pure tradition d’une ligne claire, ce premier tome d’exposition ne donne qu’une seule envie : lire la suite de l’aventure !

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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Premier tome plein de promesses pour la suite, mêlant la dure réalité sociale du début du 20ème siècle pour les ouvriers et magie. L'histoire de trois enfants dont le père est tué et qui cachait une vie remplie de secrets et dont la mère est emprisonnée. Ils sont pris en charge par une "amie" de leur père, Aristophania, qui leur fait découvrir le royaume d'azur. Le mélange réalisme social et magie peut sembler déroutant mais on se laisse porter par l'histoire et les magnifiques illustrations accompagnent parfaitement le récit. Petit bémol sur les visages.
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Une bonne série de fantastique avec un premier tome encore assez mystérieux. On ne sait pas trop quelle direction ça va prendre, le surnaturel est encore assez discret.

J'aime en particulier les enfants qui apprécient le cadre naturel du vieux château où ils s'installent, même s'il ne savent pas encore pourquoi ils sont là.
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Encore une fois, c'est mon mari qui m'a orienté vers cette nouvelle saga et je ne regrette en rien de l'avoir écouté et suivi ses conseils en me plongeant à mon tour dans cette belle découverte (même si je sais qu'il va me falloir patienter encore un peu avant de pouvoir la lire dans son intégralité - la médiathèque dans laquelle il travaille ne possédant pour le moment que les trois premiers tomes).



Marseille, début du XX ème siècle. Clément Francoeur, apparemment un ouvrier comme les autres meurt dans des circonstances étranges et une dame de la haute société, la comtesse Aristophanie, conseille à sa veuve et à ses trois enfants, Basile, Victor et Calixte, qui n'était alors qu'un bébé au moment des faits, de fuir rapidement la cité phocéenne mais pourquoi ? Leurs vies seraient à leur tour menacée mais qui pourrait en vouloir à la famille d'un simple ouvrier ? Celui-ci aurait-il détenu des informations qu'il n'aurait jamais dû savoir ? Et qui est cette fameuse comtesse ? Ce qu'il y a de plus étrange encore, c'est que si, une fois la veuve de Clément arrêtée par la police pour des faits qu'elle n'a pas commis, la comtesse recueille les trois enfants chez elle, dans son vaste château, leur permettant l’accès à tout le domaine sauf au château lui-même mais pour quelles raisons ? Quels secrets peut-elle y renfermer ?



Un premier tome extrêmement prometteur, très bien travaillé du point de vue graphique et où le monde occulte est omniprésent mais pour Victor, le surdoué de la fratrie, il va falloir mettre de côté tout ce qu'il pensait savoir avec certitude pour ouvrir son esprit vers l'inimaginable et inconcevable...

A découvrir !







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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Eh bien je crois que je suis passé pas loin du coup de cœur avec cet album !

Au début du XXe siècle, Aristophania Bolt est une vieille comtesse bien comme il faut, polie, avenante... et quelque peu sorcière. Engagée dans une lutte contre le roi de la mystérieuse cour sombre, elle prend sous son aile trois enfants au destin prometteur, trois orphelins des bas-fonds de Paris, qui ne savent encore rien de l'histoire de leur famille.

Ce premier tome est une très belle surprise. Au dessin, Joël Parnotte casse la baraque : du sordide des bas-fonds de Paris à la lumière de Provence, ses pages sont de toute beauté. Au scénario, Xavier Dorison nous propose une histoire de fantasy originale, située dans la France de la Belle Époque, avec des personnages immédiatement attachants. En particulier le personnage principal : la comtesse Aristophania est une vraie réussite, au charisme et à la distinction incontestables. Une grande dame que l'on a envie de mieux connaître !

La série est prévue en quatre volumes :

1- Le royaume d'azur

2- Progredientes

3- La source Aurore

4- La montagne rouge

Si les trois suivants sont à la hauteur du premier, on aura là un petit bijou que j'ai hâte de découvrir !
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Sorciers en guerre chez Pagnol.



Basile, Victor et Calixte sont trois orphelins, qui vont être bien tristement séparés de leur mère.

Des gamins peu ordinaires. Car leur père, Clément, était sorcier...

C'est dorénavant une amie de la famille qui va s'occuper d'eux, Aristophania. Elle les ramène chez elle, en Provence.

Ou plutôt au royaume d'Azur, de plus en plus menacé par le roi banni...



La grande question en refermant l'album, c'est "Pourquoi Dorison l'a sortie de son chapeau, c't'histoire ?" Mystère…

Sur fond d'injustice sociale, de nostalgie avec cette Belle Epoque dépeinte en toile de fond, et de magie !?? un peu à l'image du microcosme d'Harry Potter, Le résultat est mitigé.



C'est un album correct, avec Parnotte impeccable au dessin, mais niveau histoire, çà reste un peu en deçà, comparé aux autres réalisations de l'auteur.



J'ai un peu de mal avec l'irréel, auquel on peut attribuer des difficultés ou facilités aux héros sans trop de peine.

(plus d'avis sur PP)
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Encore une saga BD lue grâce aux achats du boulot... Il faut bien qu'il y ait des avantages à travailler en bibliothèque et à gérer les commandes, n'est-ce pas ?

Ce qui m'a attiré en premier vers cette BD, c'est clairement le côté mystérieux de la couverture du premier tome. Sans savoir de quoi parlait l'histoire, j'avais envie de la découvrir.



L'histoire se place donc en France, en pleine révolution industrielle avec tout ce que cela implique comme conditions de vie pour les travailleurs.

Les décors des premières pages de la BD ne sont donc pas des plus chaleureux, vous l'aurez compris et cela est d'autant plus accentué par les traits et couleurs du dessinateur Joël Parnotte qui réussit à rendre compte de cet ambiance avec beaucoup de précision.



Au milieu de la vie quotidienne des ouvriers, évoluent clandestinement des fées d'Azur: des hommes et des femmes qui pratiquent la magie qui leur vient de différentes sources.

Leur pouvoir n'est malheureusement plus ce qu'il était et il est mis en péril par le Roi banni et ses sbires, qui veulent à tout prix mettre la main sur les enfants de Clément.



Cette saga se révèle être très prenante à lire, mais également très complexe dans sa construction. Les auteurs disséminent leurs informations petit à petit, si bien que le lecteur découvre tout en même temps que Basile, Victor et Calixte.

C'est parfois un peu frustrant, il faut bien le reconnaître, mais cela oblige le lecteur à être attentifs aux détails de chaque planche.



En ce qui concerne les personnages, ils sont tous très différents les uns des autres, ce qui fait qu'ils se complètent à merveille: Basile est colérique et blasé par la vie, Victor est intelligent mais socialement inadapté tandis que Calixte est naïve et aventureuse. Au milieu de tout ça, Aristophania apparaît comme puissante, stricte et bienveillante envers les trois orphelins.

Tout ce petit monde va devoir apprendre à vivre ensemble et surtout à se faire confiance pour pouvoir affronter le Roi banni.



On peut également dire que l'histoire prend son temps. Ces deux premiers tomes fonctionnent comme une grosse introduction - même s'il y a de l'action, ne vous inquiétez pas à ce sujet - et permettent de placer chaque personnage dans son univers.

La fin du deuxième tome nous laisse également sur notre faim, impatients de connaître la suite des événements, qui seront très certainement beaucoup plus vifs et brutaux que ce que l'on aura pu lire jusqu'ici.



En bref, ces deux premiers tomes de la saga Aristophania nous présentent une histoire originale, complexe et prenante, avec des personnages tout sauf manichéens.

Un background de fantasy, des illustrations absolument pertinentes et sublimes et un scénario qui prend le temps de se développer, cette saga a de quoi ravir les amateurs du genre.
Lien : http://www.cranberriesaddict..
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

C’est d’une part, le fait de retrouver Xavier Dorison au scénario (Undertaker… un must !), et d’autre part, cette belle couverture, avec cette intrigante femme en lévitation, qui m’a décidé à lire ce premier tome, bien que je ne sois pas franchement un inconditionnel de fantasy.



Et je ne regrette pas d’être un peu sorti des sentiers battus ! Car cette histoire, au dessin remarquable, est solide et prenante. J’ai notamment beaucoup aimé que le récit décrive avec tant de précision et de dureté la réalité de la France miséreuse du début du XXème siècle, en y mêlant, sans être trop en abuser, des traits de fantastique. Cet « équilibre » m’a parfaitement convenu. J’ai évidemment apprécié les personnages, et notamment ces trois pauvres enfants, deux frères et une sœur, dont le père a été tué par une redoutable créature, et qui se retrouvent protégés par une surprenante vieille dame (dont la ressemblance avec l’actrice Maggie Smith est étonnante). En conclusion, une variation sur la lutte du bien contre le mal très prometteuse, dont j’attends avec envie la suite.

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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Ce premier tome est vraiment très enthousiasmant pour la suite de la série.

Pourtant étrangement, on n'apprend pas grand-chose sur cet univers de l'Azur et de la lutte entre le roi banni et la reine, ni sur cette fameuse source d'Aurore. Tout ceci reste assez mystérieux et nébuleux malgré quelques brides d'informations. Il semblerait qu'on rentrera dans le vif du sujet dans le prochain.

Dans ce tome les auteurs se sont plus concentrés sur les personnages, leur histoire et leur caractère. Une vraie construction de fils qui s'entremêlent. En premier plan une jeune fratrie du milieu ouvrier dont le père est tué. Chacun est très différent. Entre la plus jeune rêveuse, l'intellectuel respectueux des règles et l'ainé toujours avec beaucoup de colère. Il forme une famille touchante qui ont leurs désaccords mais qui font preuve d'entraide. Ils ont chacun leurs bons et leurs mauvais côtés mais qui sont attachants. Et puis il y a l'intrigante Aristophania. Qui parait rigide et froide mais qu'on apprend à connaitre pour finalement se montrer idéaliste et aimante. Elle est aussi très attachante et touchante.

La narration est très bien faite. Elle alterne les dialogues savoureux, les actions, le mystère fantastique, la dureté et la beauté. Pour nous tenir en haleine tout au long de ce tome.

Quant aux dessins il sont merveilleux. Avec ce trait précis, réaliste, expressif, détaillé. J'adore. On pourrait s'attendre à une autre colorisation, plus ressemblante à la couverture. Il n'en est rien. Rien d'aussi vif.



J'attends avec hâte la suite.
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Je n'ai pas pu résister à emprunter cette nouveauté à la médiathèque... pourtant je savais que je risquais d'être frustrée en arrivant au bout de ma lecture, parce que je vais devoir attendre avant de pouvoir découvrir la suite.

Et donc voilà...je suis frustrée.

Evidemment, ce n'est que le tome d'introduction, trois autres sont déjà annoncés. Ici on fait connaissance avec les principaux personnages, et le côté magique de l'histoire sans forcément avoir tous les détails... c'est une très bonne accroche pour la suite.

Le début se passe dans le monde des ouvriers, un monde très dur. Qui doit en plus faire face à la violence et la corruption policière.... Beaucoup de choses donc en très peu de pages.

A suivre donc...
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

En retrouvant le duo Dorison / Parnotte, déjà aux manettes du très bon « maître d’armes », je m’attendais à passer un très bon moment avec le 1er volet de leur nouvelle série, « Aristophania ». Le résultat a dépassé toutes mes attentes, « le royaume d’azur » est un petit bijou.



L’intrigue est palpitante et très bien menée. Cela a beau être un 1er tome, donc un volet d’introduction, il se passe mille choses. Mais s’il y a action et péripéties à foison, le récit n’est jamais hystérique. Je le savais déjà, Dorison a un talent de conteur exceptionnel et il le démontre pleinement ici. Il sait parfaitement doser les changements de rythme, prenant son temps pour installer les divers éléments de son univers tout en proposant un récit trépidant. Il n’hésite pas non plus à proposer quelques passages plus contemplatifs qui ajoutent à la poésie qui irrigue tout le récit.

Le mélange des genres fonctionne parfaitement. J’ai retrouvé avec bonheur la fibre humaniste de Dorison qui s’accorde parfaitement avec le côté fantasy du récit.

Les différents personnages forment une galerie très réussie. Les enfants sont immédiatement attachants, chacun à leur manière. Ces 3 héros, très archétypaux (j’ai dit archétypaux, pas caricaturaux, les archétypes c’est bien) sont bien campés et nul doute que leurs personnalités complémentaires seront bien utiles pour affronter les dangers les menaçant. Menace incarnée ici par le terrible Barboza, méchant idéal. On dit souvent que pour faire une bonne histoire, il faut un bon méchant. Et Barboza est un sacré bon méchant. Dès sa première apparition, on prend l’ampleur du danger qu’il représente. Enfin Aristophania est un formidable et inattendu personnage de mentor. Elle n’est pas la bonne fée qui veille sur les gamins même si au départ elle cherche à les éloigner du danger. J’ai plutôt le sentiment qu’elle va tenir, vis-à-vis d’eux, le rôle de sensei.



Tout ça est sublimé par le dessin de Parnotte. Je l’avais trouvé très bon sur « le maître d’armes » mais là il atteint le plus haut niveau. C’est vraiment très, très beau. Le trait, la composition des cases, la colorisation, le découpage, tout est nickel.



Vous l’avez compris, « le royaume d’azur » est pour moi un coup de cœur. Ce mélange de Dickens et de fantasy m’a totalement enthousiasmée. Voilà une série qui démarre sur les chapeaux de roue, j’ai vraiment hâte de lire la suite même si ça va être difficile de faire aussi bien sur le 2ème tome.

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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Clément est un ouvrier d’usine. Il réside à Marseille mais il ne doit pas être un homme ordinaire. Quand une dame âgée et distinguée l’attend à la sortie de l’usine. Clément part avec elle mais le couple se fait agresser par u individu étrange et très puissant. La vielle dame, étonnement forte, s’en sort indemne mais Clément est tué dans la rue. Visiblement, la famille de Clément était un secret car il ne devait pas être lié à quiconque pour rester secret. Malgré tout, Aristophania, qui se fait aussi appeler Madame la comtesse, prend en charge les enfants de Clément. Leur mère se fait agresser aussi, à son tour. La comtesse loge alors les jeunes dans sa propriété mais ils ont l’interdiction de s’approcher su château d’Aristophania…



Nous sommes dans un monde étrange et ésotérique. Ce premier tome nous introduit dans le monde mystérieux d’Aristophania. Les dessins sont bien réalisés, avec l’ambiance de fin dix-neuvième siècle. Le scénario est encore mystérieux et ne nous dévoile pas grand-chose pour ce premier opus. Il trace sans doute les pistes du futur de l’histoire. Les enfants se doutent que la comtesse possède d’étranges pouvoir. Il y a une société secrète derrière elle et même si elle semble très haut placée dans la hiérarchie, elle ne doit pas en être la cheffe absolue. Les caractères des personnages sont rendu de façon prodigieuse à la fois grâce au dessin et au scénario. Le tandem des auteurs semble bien huilé et au top de leur performance. Ils nous entraînent dans un monde étrange qui pourrait se situer entre les Misérables d’Hugo et Peter Pan de Barrie. Le monde ouvrier et la différence de classe sociale correspondent bien à cette époque on de siècle. Pour le père des enfant, Clément, être ouvrier n’est qu’une couverture, il serait plutôt une sorte de chevalier. La force de la vielle dame, Aristophania, appelée Azur. D’où la puise t’elle ? La petite fille de Clément semble aussi en posséder. Les enfants, sous le couvert de la comtesse, seraient-ils sélectionnés pour devenir des servants de la cause de la société d’Aristophania ? Les pistes à toutes les supputations sont ouvertes. Ce premier tome est une belle réalisation mais malgré tout, je ne suis pas encore convaincu à cent pour cent par l’histoire. J’attends que les auteurs confirme ce que je qualifierai de premier essais pour me faire une véritable opinion. Ce qui m’a manqué, dans ce premier tome, c’est de l’émotion véritable. Elle a peut-être été gommée par le trop bien technique de l’œuvre. Quand on frise la perfection, parfois, on étouffe la folie qui met de la magie dans une histoire. Lu en numérique, en format KINDLE, avec une très belle numérisation.





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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Dessinée par Joël Parnotte, « Aristophania » est une réussite qui emmène notre âme (torturée…) d’enfant vers un imaginaire digne des « Animaux fantastiques » de J.K. Rowling ou de « Peter Pan » selon Loisel [...] Riche en détails, en cadrages et plans intimistes ou spectaculaires, « Aristophania » ne devrait que vous rendre plus impatient de découvrir la suite… ou plutôt les suites : trois albums, à paraître respectivement en octobre 2019.
Lien : http://bdzoom.com/138029/lar..
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

L'étroit fantastique.

A Marseille, Clément s'échine dans les forges d'un Vulcain capitaliste de la Belle Epoque. Ouvrier discret et apprécié de ses collègues, Clément dissimule sa famille aux yeux de tous. Pourtant, Barboza, un débonnaire hallebardier colossal, édenté et hirsute, sale et débraillé, venu d'un autre monde, tue Clément. Sa famille est réduite à la misère et trouve refuge dans un bidonville à la périphérie parisienne. Quand leur mère est injustement emprisonnée, les trois enfants, Victor, Basile et leur soeur benjamine Callixte seraient irrémédiablement condamnés si une étrange samaritaine, vieille dame élégante, la comtesse Aristophania Léontine Armance Bolt-Privat de Rochebrune, ne les prenait sous son aile, leur ouvrant son domaine varois baigné d'azur.

La série Aristophania est prévue en quatre tomes. Bien que le premier épisode pose le cadre et les personnages, il n'est pas exempt de scènes d'action qui booste un récit déjà bien rythmé. Pourtant, les scènes les plus probantes sont celles qui s'ancrent dans la réalité miséreuse avec la collusion entre policiers et cogneurs réprimant les luttes ouvrières en germe. Les combats entre créatures fantastiques ont curieusement moins d'impact. Entre le Peter Pan de Loisel et l'univers de Charles Dickens, les auteurs essaient de se démarquer et y réussissent en partie. Joël Parnotte sait que le trait n'est pas un simple cerne qui accentue le contour d'un dessin mais qu'il se continue et se nuance dans des hachures et des aplats noirs. La mise en couleur serait presque inutile tant le graphisme précis et fouillé se suffit à lui-même. Toutefois, elle trouve toute son expression dans des pleines pages lumineuses qui contrastent fortement avec l'accumulation des cases sombres et touffues des pages précédentes. Des trois enfants probablement héritiers de pouvoirs fantastiques et complémentaires dépendra la suite de l'histoire qui devra habilement conjuguer le réalisme social et la fantasy. Dans la cornue des auteurs, la réussite de l'histoire est aussi une question de dosage mais il n'existe pas de recette pour transmuter le vil quotidien en poussière d'or.
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Pourtant ce qui est proche du fantastique ne me séduit que rarement mais Aristophania a sur le faire!!!

Un graphisme que j'aime et un scenario entre magie, suspens et histoire... j'attends la suite
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Joël Parnotte signe des planches époustouflantes, autant à l'aise dans sa représentation des personnages que dans de superbes décors, industriels ou naturels. Son talent, lui aussi, grâce à un subtil équilibre, nous permet aussi de conserver un pied dans la réalité.
Lien : http://www.auracan.com/album..
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Quand on commence une BD scénarisée par Xavier Dorison, on se dit que la qualité devrait être là et on n’est pas souvent déçu (jamais ?). Avec Aristophania, j’avoue avoir eu quelques doutes. Une fantasy historique (début XXe siècle) dans la Provence de Pagnol, le mélange me semblait un peu osé. Et bien, pas du tout.

Au début, on se croirait dans un récit social à la Zola sur la condition des ouvriers dans une usine marseillaise, mais on découvre assez rapidement des êtres aux pouvoirs fantastiques qui se battent à mort au nom de rois bannis ou de la Cour sombre. Et dans cette ambiance glauque et féerique à la fois, trois enfants essayent de survivre avec leur mère. Trois enfants qui vont comprendre au fur et à mesure ce qu’il se passe alors qu’ils sont envoyés dans l’arrière pays provençal pour être « protégés ». On découvre en même temps qu’eux, le mystère qui secoue cette France de la Belle époque.

Alors, comme toujours chez Dorison, c’est prenant dès le début avec une introduction en fanfare et l’intrigue nous tient en haleine tout au long de l’album avec ce qu’il faut de rebondissements et de questions mystérieuses pour qu’on ait envie d’aller plus loin. Il s’agit clairement d’un tome d’exposition (des personnages, des mystères) mais cela reste tout de même très vif et dynamique.

On s’attache aux trois enfants et on comprend leurs motivations dans un contexte pourtant fantastique.

Le dessin de Joël Parnotte est à la hauteur du scénario. Le jeu sur les couleurs rappellent les films de Jean-Pierre Jeunet. Le gris l’emporte à l’usine dans un climat poisseux et humide. Le sombre et le noir dans les entrailles des vieux bâtiments provençaux et la clarté intense des décors de l’arrière pays.

Un début de série très prometteur, donc, et qui donne envie de lire la suite.
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