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Critiques de Joël Parnotte (194)
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Très bon début pour cette nouvelle série de bd, une intrigue oscillant entre misère sociale bien réelle du début du 20ème siècle et un mode plus magique, à découvrir. J'aime beaucoup la galerie de personnages et bien évidemment le graphisme! Je lirai la suite dès que possible
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Une super BD avec de la magie, de l'intrigue, des enfants en danger et des dessins qui sont très agréables et qui sont en osmose parfaite avec la trame. Patience, patience... trois tomes à venir et je saurai !
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Une bd intéressante qui commence fort de mon point de vue. J'aime beaucoup les personnages surtout Basile à vrai dire, j'aime son coté indépendant et rebelle
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Pourtant ce qui est proche du fantastique ne me séduit que rarement mais Aristophania a sur le faire!!!

Un graphisme que j'aime et un scenario entre magie, suspens et histoire... j'attends la suite
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Petite faiblesse de Noël ramenée d'une ballade en librairie...

Histoire sympathique mais qui ne me parle pas trop finalement.

Trop de magie et d'enfants malheureux...

Une erreur de casting comme cela arrive parfois.



Je laisse aux autres lecteurs le soin de vous décrire le plaisir qu'ils ont eu à découvrir cette série.
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Le royaume d’azur propose un conte dickensien, dans lequel on aurait incorporé une bonne dose de « fantasy » ; la proposition n’est pas inintéressante, reste à voir comment elle se déploiera dans les prochains tomes de cette saga qui devrait en compter quatre.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

En retrouvant le duo Dorison / Parnotte, déjà aux manettes du très bon « maître d’armes », je m’attendais à passer un très bon moment avec le 1er volet de leur nouvelle série, « Aristophania ». Le résultat a dépassé toutes mes attentes, « le royaume d’azur » est un petit bijou.



L’intrigue est palpitante et très bien menée. Cela a beau être un 1er tome, donc un volet d’introduction, il se passe mille choses. Mais s’il y a action et péripéties à foison, le récit n’est jamais hystérique. Je le savais déjà, Dorison a un talent de conteur exceptionnel et il le démontre pleinement ici. Il sait parfaitement doser les changements de rythme, prenant son temps pour installer les divers éléments de son univers tout en proposant un récit trépidant. Il n’hésite pas non plus à proposer quelques passages plus contemplatifs qui ajoutent à la poésie qui irrigue tout le récit.

Le mélange des genres fonctionne parfaitement. J’ai retrouvé avec bonheur la fibre humaniste de Dorison qui s’accorde parfaitement avec le côté fantasy du récit.

Les différents personnages forment une galerie très réussie. Les enfants sont immédiatement attachants, chacun à leur manière. Ces 3 héros, très archétypaux (j’ai dit archétypaux, pas caricaturaux, les archétypes c’est bien) sont bien campés et nul doute que leurs personnalités complémentaires seront bien utiles pour affronter les dangers les menaçant. Menace incarnée ici par le terrible Barboza, méchant idéal. On dit souvent que pour faire une bonne histoire, il faut un bon méchant. Et Barboza est un sacré bon méchant. Dès sa première apparition, on prend l’ampleur du danger qu’il représente. Enfin Aristophania est un formidable et inattendu personnage de mentor. Elle n’est pas la bonne fée qui veille sur les gamins même si au départ elle cherche à les éloigner du danger. J’ai plutôt le sentiment qu’elle va tenir, vis-à-vis d’eux, le rôle de sensei.



Tout ça est sublimé par le dessin de Parnotte. Je l’avais trouvé très bon sur « le maître d’armes » mais là il atteint le plus haut niveau. C’est vraiment très, très beau. Le trait, la composition des cases, la colorisation, le découpage, tout est nickel.



Vous l’avez compris, « le royaume d’azur » est pour moi un coup de cœur. Ce mélange de Dickens et de fantasy m’a totalement enthousiasmée. Voilà une série qui démarre sur les chapeaux de roue, j’ai vraiment hâte de lire la suite même si ça va être difficile de faire aussi bien sur le 2ème tome.

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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

1900 est la Belle Epoque, un sentiment d'un univers qui semble à notre portée où tout est possible.. sauf pour ses jeunes enfants qui vont devoir grandir sans leurs parents et se débrouiller avec ce qu'ils peuvent. Aristophania est une BD riche par ses personnages si complémentaires mais aussi par ses univers fantaisistes dans une période bien complexe. J'aime beaucoup le mystère entourant la duchesse, l'histoire est bien dosée pour qu'on n'en veuille encore et qu'on poursuive la quête !
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

L’histoire de cet album se situe en France, à Marseille plus précisément, au tout début du XXème siècle. Clément Francoeur, un ouvrier travaillant dans une fonderie, est assassiné dans de mystérieuses circonstances. Il laisse derrière lui, sa femme Adèle, désemparée, et trois enfants, Basile, Victor et Calixte qui devront désormais survivre, esseulés dans un 20ème siècle naissant qui n’a rien de tendre…



Le lecteur comprend très tôt que si Clément Francoeur se disait simple ouvrier, il n’en était rien…un combat spectaculaire a lieu sous nos yeux dès les premières pages… une sorte d’affrontement entre le bien et le mal qui place d’emblée l’histoire dans un contexte fantastique. A la suite du meurtre de Clément, Aristophania qui était présente au moment des faits, conseille vivement à Adèle de fuir avec ses enfants car une menace plane sur eux…quelqu’un ou quelque chose est à leurs trousses. Avant de partir, la vieille comtesse leur donne un objet somme toute assez banal : un dé à n’utiliser qu’en cas de besoin.



Lorsque 9 ans après la mort de leur père, Adèle, la femme de Clément est jetée injustement en prison, les enfants se retrouvent seuls, sans personne pour s’occuper d’eux. C’était sans compter une vieille promesse faite 9 ans plus tôt…car bientôt apparaît dans leur vie cette fameuse vielle comtesse, aussi mystérieuse que singulière, qui vole à leur secours : Aristophania Bolt.



Les prenant sous son aile, elle les conduit dans un lieu aussi mystérieux qu’elle et leur dicte de drôles de règles. Ce petit paradis sur terre aux yeux des enfants est lui aussi doté de sa part d’ombre…rien n’est jamais aussi flamboyant qu’il ne le paraît et les enfants finiront pas s’en rendre compte. Là bas, ils tenteront d’en apprendre davantage sur la mort de leur père, la disparition de leur mère…leur identité propre… Au cœur de toute cette histoire ? L’Azur une étrange substance, une force, l’essence de toute chose…mais qu’est-ce exactement ?



Lors de ma lecture, j’ai eu le sentiment qu’il y avait un petit quelque chose de « Miss Peregrine et les Enfants Particuliers » dans cet album…sans doute parce que je venais de terminer cette lecture récemment me direz-vous. Mais certains éléments se font échos.



Chaque personnage est attachant et a un trait de caractère ou une qualité qui lui est propre : tandis que Basile porte la responsabilité de protéger son frère et sa sœur sur ses frêles épaules, il est également le rebelle du trio ; Calixte en est la rêveuse, l’innocence et la douceur ; et Victor, plus pragmatique, est la voix de la raison. Aristophania, quant à elle, est une sorte de pilier, un métronome qui semble maintenir un certain équilibre dans l’histoire. Aristophania Bolt est en effet un personnage extraordinaire. En apparence fragile parce qu’âgée, elle recèle de tempérament et de puissance…Sure d’elle, énigmatique, elle suscite énormément de questionnements. Cette comtesse semble posséder d’étranges pouvoirs et pourrait faire partie d’une société secrète en lien avec l’Azur.



« Aristophania : le Royaume d’Azur » est multiple : l’histoire dans l’Histoire…Sur fond de misère sociale et de lutte des classes émanant d’un 20ème siècle ancré dans l’industrialisation, une seconde histoire voit le jour en parallèle, celle d’une toute autre lutte, plus intrigante et mystérieuse…La magie poindrait-elle le bout de son nez ? Un monde obscur à souhait s’offre à nous…où le fantastique se mêle à la réalité.



En ce qui concerne le dessin de Joël Parnotte, il est maîtrisé et enchanteur. Il parvient parfaitement à retranscrire la misère ou la beauté d’un lieu, d’une situation. Nul besoin de mots…les gros plans, les regards nous parlent d’eux-mêmes par moment. Le scénario de Xavier Dorison est recherché, clair, captivant. Le lecteur, spectateur, se plaît à contempler des planches superbes.



En conclusion : Xavier Dorison et Joël Parnotte font fort avec cet album. Aussi esthétique que prenant, « Aristophania, le Royaume d’Azur » promet d’être une histoire fascinante.



Ce premier tome place son intrigue, présente ses personnages, soulève des tonnes de questions…et donnera envie au lecteur, à coup sur, de se ruer vers son libraire dès que le tome 2 sera disponible !!
Lien : http://moncoinlivresque.fr/a..
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Premier tome plein de promesses pour la suite, mêlant la dure réalité sociale du début du 20ème siècle pour les ouvriers et magie. L'histoire de trois enfants dont le père est tué et qui cachait une vie remplie de secrets et dont la mère est emprisonnée. Ils sont pris en charge par une "amie" de leur père, Aristophania, qui leur fait découvrir le royaume d'azur. Le mélange réalisme social et magie peut sembler déroutant mais on se laisse porter par l'histoire et les magnifiques illustrations accompagnent parfaitement le récit. Petit bémol sur les visages.
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Ce premier tome est vraiment très enthousiasmant pour la suite de la série.

Pourtant étrangement, on n'apprend pas grand-chose sur cet univers de l'Azur et de la lutte entre le roi banni et la reine, ni sur cette fameuse source d'Aurore. Tout ceci reste assez mystérieux et nébuleux malgré quelques brides d'informations. Il semblerait qu'on rentrera dans le vif du sujet dans le prochain.

Dans ce tome les auteurs se sont plus concentrés sur les personnages, leur histoire et leur caractère. Une vraie construction de fils qui s'entremêlent. En premier plan une jeune fratrie du milieu ouvrier dont le père est tué. Chacun est très différent. Entre la plus jeune rêveuse, l'intellectuel respectueux des règles et l'ainé toujours avec beaucoup de colère. Il forme une famille touchante qui ont leurs désaccords mais qui font preuve d'entraide. Ils ont chacun leurs bons et leurs mauvais côtés mais qui sont attachants. Et puis il y a l'intrigante Aristophania. Qui parait rigide et froide mais qu'on apprend à connaitre pour finalement se montrer idéaliste et aimante. Elle est aussi très attachante et touchante.

La narration est très bien faite. Elle alterne les dialogues savoureux, les actions, le mystère fantastique, la dureté et la beauté. Pour nous tenir en haleine tout au long de ce tome.

Quant aux dessins il sont merveilleux. Avec ce trait précis, réaliste, expressif, détaillé. J'adore. On pourrait s'attendre à une autre colorisation, plus ressemblante à la couverture. Il n'en est rien. Rien d'aussi vif.



J'attends avec hâte la suite.
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

L'étroit fantastique.

A Marseille, Clément s'échine dans les forges d'un Vulcain capitaliste de la Belle Epoque. Ouvrier discret et apprécié de ses collègues, Clément dissimule sa famille aux yeux de tous. Pourtant, Barboza, un débonnaire hallebardier colossal, édenté et hirsute, sale et débraillé, venu d'un autre monde, tue Clément. Sa famille est réduite à la misère et trouve refuge dans un bidonville à la périphérie parisienne. Quand leur mère est injustement emprisonnée, les trois enfants, Victor, Basile et leur soeur benjamine Callixte seraient irrémédiablement condamnés si une étrange samaritaine, vieille dame élégante, la comtesse Aristophania Léontine Armance Bolt-Privat de Rochebrune, ne les prenait sous son aile, leur ouvrant son domaine varois baigné d'azur.

La série Aristophania est prévue en quatre tomes. Bien que le premier épisode pose le cadre et les personnages, il n'est pas exempt de scènes d'action qui booste un récit déjà bien rythmé. Pourtant, les scènes les plus probantes sont celles qui s'ancrent dans la réalité miséreuse avec la collusion entre policiers et cogneurs réprimant les luttes ouvrières en germe. Les combats entre créatures fantastiques ont curieusement moins d'impact. Entre le Peter Pan de Loisel et l'univers de Charles Dickens, les auteurs essaient de se démarquer et y réussissent en partie. Joël Parnotte sait que le trait n'est pas un simple cerne qui accentue le contour d'un dessin mais qu'il se continue et se nuance dans des hachures et des aplats noirs. La mise en couleur serait presque inutile tant le graphisme précis et fouillé se suffit à lui-même. Toutefois, elle trouve toute son expression dans des pleines pages lumineuses qui contrastent fortement avec l'accumulation des cases sombres et touffues des pages précédentes. Des trois enfants probablement héritiers de pouvoirs fantastiques et complémentaires dépendra la suite de l'histoire qui devra habilement conjuguer le réalisme social et la fantasy. Dans la cornue des auteurs, la réussite de l'histoire est aussi une question de dosage mais il n'existe pas de recette pour transmuter le vil quotidien en poussière d'or.
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Le 1er tome de cette série nous plonge dans un univers proche des Misérables dans le Marseille de la toute fin du XIXe siècle. Un ouvrier se fait tuer, laissant sa veuve et ses enfants dans la misère. Quelques années après, une mystérieuse comtesse vient en aide aux enfants lorsque leur mère est emprisonnée. Elle les emmène dans un domaine dans le Sud, loin de leur quotidien sans horizon et des dangers qui les guettent visiblement sans qu'ils en aient conscience. Cette femme s'appelle Aristophania Blot. Elle a connu le père des enfants et semble à la fois cacher des secrets et disposer de pouvoirs magiques.

Ce premier tome pose le décor et l'intrigue d'une série prévue en 4 tomes de fantasy à la française ; entre magie et réalisme social du début du XXe s. L'illustration est classique et assez fouillée.

Un bon début qui donne envie de voir comment la série évoluera.
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Marseille, 1900. L'ouvrier Clément Francoeur meurt, et sa veuve et ses orphelins subissent les affres du déclassement et les misères humaines qui vont avec… 9 neuf ans plus tard, Adèle se laisse emprisonner pour sauver son aîné, et entre lutte des classes et guerre des mondes ses 3 enfants sont obligés de s'en remettre à leur marraine fée Aristophania Léontine Armance Bolt-Privat de Rochebrune. Ils passent des taudis parisiens aux mas provençaux pour découvrir que leur père n'était pas ouvrier mais un chevalier, et que le dénommé Arlin Stagaart en quête du graal dénommé Source Aurore a été assassiné sur ordre du Roi Banni…



Cela aurait pu se passer il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine, mais cela se passe à la Belle Époque dans la Provence de Marcel Pagnol ! Et on aurait pu faire de l'urban fantasy yankee avec Seelie (qui avec son serment d'extinction laisse l'humanité à sa destinée) et Unseelie (qui avec la folie du Roi Banni veut la dominer), mais on a fait le choix du récit d'apprentissage pour ressusciter la Quête du Héros aux mille et un visages avec une lutte du Bien et Mal qui voit s'affronter chevaliers jedis et renégats siths ! Car les auteurs nous font croire à un revival Portal Fantasy genre "Alice au pays des merveilles", "Peter Pan", "Narnia", ou plus récemment "Miss Peregrine et les Enfants particuliers", mais Aristophania est moins la Mary Poppins de Pamela L. Travers que l'Obi-Wan Kenobi de George Lucas. Parmi les Changelins qui s'ignorent qui sera le Nouvel Espoir ? le rebelle Basile, la rêveuse Callixte ou le rationaliste Victor ?? Que la Force soit avec eux !!! (les auteurs ne tromperont personne : dans leur « fantasy bouddhiste », la description de l'Azur est mot pour mot celle de la Force dans "Star Wars" ^^)

Dans une série bien construite chaque épisode amène des réponses, chaque épisode a son importance et chaque épisode apporte sa pierre à l'édifice, ce qui est parfaitement le cas ici : le scénariste Xavier Dorison est au top de sa forme, le dessinateur Joël Parnotte est au top de sa forme, donc sans être méprisant envers qui que se soit on mesure avec cette oeuvre d'une immense supracoolitude les différences qui existent entre les bons artisans et les grands artistes...





Challenge défis de l'imaginaire (SFFF) 2019
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Une bonne série de fantastique avec un premier tome encore assez mystérieux. On ne sait pas trop quelle direction ça va prendre, le surnaturel est encore assez discret.

J'aime en particulier les enfants qui apprécient le cadre naturel du vieux château où ils s'installent, même s'il ne savent pas encore pourquoi ils sont là.
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Marseille 1900, la cité ouvrière, les fourneaux. Mais qui est cette vieille comtesse qui apparait avec ses pouvoirs, une sorte de Marie Poppins, une sorcière blanche, une magicienne, quoiqu'il en soit, les enfants de notre héros vont chercher à le découvrir. Ce récit est assez étonnant nous promenant aussi à AIX EN PROVENCE dans des lieux insolites, la magie reste omniprésente à divers degrés.
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Franchement, une belle lecture, une belle aventure, c’est un beau scénario mais on peut faire un petit reproche de simplicité dans la profondeur de l’histoire avec un grand H. J’ai aimé qu’en conclusion l’extrémisme des bons et des méchants ne mène à rien, ne change rien. Bon, aussi je n’ai pas aimé cette idée qui revient dans toutes les histoires, que rien ne peut changer finalement, à moins d’avoir le pouvoir, la connaissance même si c’est un pouvoir d’azur de quelque chose de foncièrement beau. Seul, les initiés peuvent avoir l’azur, c’est un peu énervant ;-). Mais l’avantage de ce type de scénario mêlant histoire, société et « féerie » c’est qu’il raconte la vie des gens, de ceux qui tentent de faire changer la société. On ressent bien toute la sensibilité qu’a voulu donner le scénariste à ses personnages, et c’est réussi. Dorison est un grand scénariste épris de justice et d’humanité. La fin m’a un peu déçu, un peu trop rapide à mon gout.

Et le dessin est absolument superbe, le trait et les couleurs sont magnifique.

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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Je dois être relativement à contre courant des autres avis que j'ai lu jusqu'à présent car j'ai trouvé ce premier tome inégal, notamment pour une question de rythme.

L'introduction (avec la mort de Clément Francoeur) lance l'histoire sur les chapeaux de roues avant de se ralentir face à l'arrivée d'Aristophania et de ses secrets. Enfin, la dernière partie et ses révélations promet une suite intéressante.

Par contre, les personnalités complémentaires de la fratrie Francoeur sont bien développées et permettent de comprendre la société des années 1900.

J'attends de voir ce que donne la suite.
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Un premier tome très beau et très bien mené, "le royaume d'azur" est la promesse d'une bonne série.

Trois enfants d'un, semble-t-il, sorcier, se retrouvent livrés à eux même après avoir perdu leur père et avoir vu leur mère emprisonnée. Ils sont heureusement sauvés par la comtesse Aristophania qui leur promet le bonheur en échange de leur docilité à ne pas chercher à percer ses secrets. Mais la curiosité aura raison de leur tranquillité. L'univers début XXème est magnifiquement rendu par les dessins et les couleurs qui offrent des ambiances plus vraies que nature.
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Quand on commence une BD scénarisée par Xavier Dorison, on se dit que la qualité devrait être là et on n’est pas souvent déçu (jamais ?). Avec Aristophania, j’avoue avoir eu quelques doutes. Une fantasy historique (début XXe siècle) dans la Provence de Pagnol, le mélange me semblait un peu osé. Et bien, pas du tout.

Au début, on se croirait dans un récit social à la Zola sur la condition des ouvriers dans une usine marseillaise, mais on découvre assez rapidement des êtres aux pouvoirs fantastiques qui se battent à mort au nom de rois bannis ou de la Cour sombre. Et dans cette ambiance glauque et féerique à la fois, trois enfants essayent de survivre avec leur mère. Trois enfants qui vont comprendre au fur et à mesure ce qu’il se passe alors qu’ils sont envoyés dans l’arrière pays provençal pour être « protégés ». On découvre en même temps qu’eux, le mystère qui secoue cette France de la Belle époque.

Alors, comme toujours chez Dorison, c’est prenant dès le début avec une introduction en fanfare et l’intrigue nous tient en haleine tout au long de l’album avec ce qu’il faut de rebondissements et de questions mystérieuses pour qu’on ait envie d’aller plus loin. Il s’agit clairement d’un tome d’exposition (des personnages, des mystères) mais cela reste tout de même très vif et dynamique.

On s’attache aux trois enfants et on comprend leurs motivations dans un contexte pourtant fantastique.

Le dessin de Joël Parnotte est à la hauteur du scénario. Le jeu sur les couleurs rappellent les films de Jean-Pierre Jeunet. Le gris l’emporte à l’usine dans un climat poisseux et humide. Le sombre et le noir dans les entrailles des vieux bâtiments provençaux et la clarté intense des décors de l’arrière pays.

Un début de série très prometteur, donc, et qui donne envie de lire la suite.
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