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Aristophania tome 1 sur 4
EAN : 9782505070047
64 pages
Dargaud (18/01/2019)
3.94/5   207 notes
Résumé :
L'histoire commence à Marseille, en 1899. Clément, un ouvrier, est tué dans des circonstances étranges par un certain Barboza, un colosse dévoreur de rats. Sa vie n'était pas moins insolite et remplie de secrets, à en juger par la drôle de conversation qu'il tenait, quelques minutes avant sa mort, avec une femme aussi élégante que mystérieuse.

Neuf ans plus tard, alors que la veuve de Clément croupit en prison et que ses trois enfants sont en butte à ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (46) Voir plus Ajouter une critique
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Marseille, 1900. L'ouvrier Clément Francoeur meurt, et sa veuve et ses orphelins subissent les affres du déclassement et les misères humaines qui vont avec… 9 neuf ans plus tard, Adèle se laisse emprisonner pour sauver son aîné, et entre lutte des classes et guerre des mondes ses 3 enfants sont obligés de s'en remettre à leur marraine fée Aristophania Léontine Armance Bolt-Privat de Rochebrune. Ils passent des taudis parisiens aux mas provençaux pour découvrir que leur père n'était pas ouvrier mais un chevalier, et que le dénommé Arlin Stagaart en quête du graal dénommé Source Aurore a été assassiné sur ordre du Roi Banni…

Cela aurait pu se passer il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine, mais cela se passe à la Belle Époque dans la Provence de Marcel Pagnol ! Et on aurait pu faire de l'urban fantasy yankee avec Seelie (qui avec son serment d'extinction laisse l'humanité à sa destinée) et Unseelie (qui avec la folie du Roi Banni veut la dominer), mais on a fait le choix du récit d'apprentissage pour ressusciter la Quête du Héros aux mille et un visages avec une lutte du Bien et Mal qui voit s'affronter chevaliers jedis et renégats siths ! Car les auteurs nous font croire à un revival Portal Fantasy genre "Alice au pays des merveilles", "Peter Pan", "Narnia", ou plus récemment "Miss Peregrine et les Enfants particuliers", mais Aristophania est moins la Mary Poppins de Pamela L. Travers que l'Obi-Wan Kenobi de George Lucas. Parmi les Changelins qui s'ignorent qui sera le Nouvel Espoir ? le rebelle Basile, la rêveuse Callixte ou le rationaliste Victor ?? Que la Force soit avec eux !!! (les auteurs ne tromperont personne : dans leur « fantasy bouddhiste », la description de l'Azur est mot pour mot celle de la Force dans "Star Wars" ^^)
Dans une série bien construite chaque épisode amène des réponses, chaque épisode a son importance et chaque épisode apporte sa pierre à l'édifice, ce qui est parfaitement le cas ici : le scénariste Xavier Dorison est au top de sa forme, le dessinateur Joël Parnotte est au top de sa forme, donc sans être méprisant envers qui que se soit on mesure avec cette oeuvre d'une immense supracoolitude les différences qui existent entre les bons artisans et les grands artistes...


Challenge défis de l'imaginaire (SFFF) 2019
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Encore une fois, c'est mon mari qui m'a orienté vers cette nouvelle saga et je ne regrette en rien de l'avoir écouté et suivi ses conseils en me plongeant à mon tour dans cette belle découverte (même si je sais qu'il va me falloir patienter encore un peu avant de pouvoir la lire dans son intégralité - la médiathèque dans laquelle il travaille ne possédant pour le moment que les trois premiers tomes).

Marseille, début du XX ème siècle. Clément Francoeur, apparemment un ouvrier comme les autres meurt dans des circonstances étranges et une dame de la haute société, la comtesse Aristophanie, conseille à sa veuve et à ses trois enfants, Basile, Victor et Calixte, qui n'était alors qu'un bébé au moment des faits, de fuir rapidement la cité phocéenne mais pourquoi ? Leurs vies seraient à leur tour menacée mais qui pourrait en vouloir à la famille d'un simple ouvrier ? Celui-ci aurait-il détenu des informations qu'il n'aurait jamais dû savoir ? Et qui est cette fameuse comtesse ? Ce qu'il y a de plus étrange encore, c'est que si, une fois la veuve de Clément arrêtée par la police pour des faits qu'elle n'a pas commis, la comtesse recueille les trois enfants chez elle, dans son vaste château, leur permettant l'accès à tout le domaine sauf au château lui-même mais pour quelles raisons ? Quels secrets peut-elle y renfermer ?

Un premier tome extrêmement prometteur, très bien travaillé du point de vue graphique et où le monde occulte est omniprésent mais pour Victor, le surdoué de la fratrie, il va falloir mettre de côté tout ce qu'il pensait savoir avec certitude pour ouvrir son esprit vers l'inimaginable et inconcevable...
A découvrir !



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Quand on commence une BD scénarisée par Xavier Dorison, on se dit que la qualité devrait être là et on n'est pas souvent déçu (jamais ?). Avec Aristophania, j'avoue avoir eu quelques doutes. Une fantasy historique (début XXe siècle) dans la Provence de Pagnol, le mélange me semblait un peu osé. Et bien, pas du tout.
Au début, on se croirait dans un récit social à la Zola sur la condition des ouvriers dans une usine marseillaise, mais on découvre assez rapidement des êtres aux pouvoirs fantastiques qui se battent à mort au nom de rois bannis ou de la Cour sombre. Et dans cette ambiance glauque et féerique à la fois, trois enfants essayent de survivre avec leur mère. Trois enfants qui vont comprendre au fur et à mesure ce qu'il se passe alors qu'ils sont envoyés dans l'arrière pays provençal pour être « protégés ». On découvre en même temps qu'eux, le mystère qui secoue cette France de la Belle époque.
Alors, comme toujours chez Dorison, c'est prenant dès le début avec une introduction en fanfare et l'intrigue nous tient en haleine tout au long de l'album avec ce qu'il faut de rebondissements et de questions mystérieuses pour qu'on ait envie d'aller plus loin. Il s'agit clairement d'un tome d'exposition (des personnages, des mystères) mais cela reste tout de même très vif et dynamique.
On s'attache aux trois enfants et on comprend leurs motivations dans un contexte pourtant fantastique.
Le dessin de Joël Parnotte est à la hauteur du scénario. le jeu sur les couleurs rappellent les films de Jean-Pierre Jeunet. le gris l'emporte à l'usine dans un climat poisseux et humide. le sombre et le noir dans les entrailles des vieux bâtiments provençaux et la clarté intense des décors de l'arrière pays.
Un début de série très prometteur, donc, et qui donne envie de lire la suite.
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En retrouvant le duo Dorison / Parnotte, déjà aux manettes du très bon « maître d'armes », je m'attendais à passer un très bon moment avec le 1er volet de leur nouvelle série, « Aristophania ». le résultat a dépassé toutes mes attentes, « le royaume d'azur » est un petit bijou.

L'intrigue est palpitante et très bien menée. Cela a beau être un 1er tome, donc un volet d'introduction, il se passe mille choses. Mais s'il y a action et péripéties à foison, le récit n'est jamais hystérique. Je le savais déjà, Dorison a un talent de conteur exceptionnel et il le démontre pleinement ici. Il sait parfaitement doser les changements de rythme, prenant son temps pour installer les divers éléments de son univers tout en proposant un récit trépidant. Il n'hésite pas non plus à proposer quelques passages plus contemplatifs qui ajoutent à la poésie qui irrigue tout le récit.
Le mélange des genres fonctionne parfaitement. J'ai retrouvé avec bonheur la fibre humaniste de Dorison qui s'accorde parfaitement avec le côté fantasy du récit.
Les différents personnages forment une galerie très réussie. Les enfants sont immédiatement attachants, chacun à leur manière. Ces 3 héros, très archétypaux (j'ai dit archétypaux, pas caricaturaux, les archétypes c'est bien) sont bien campés et nul doute que leurs personnalités complémentaires seront bien utiles pour affronter les dangers les menaçant. Menace incarnée ici par le terrible Barboza, méchant idéal. On dit souvent que pour faire une bonne histoire, il faut un bon méchant. Et Barboza est un sacré bon méchant. Dès sa première apparition, on prend l'ampleur du danger qu'il représente. Enfin Aristophania est un formidable et inattendu personnage de mentor. Elle n'est pas la bonne fée qui veille sur les gamins même si au départ elle cherche à les éloigner du danger. J'ai plutôt le sentiment qu'elle va tenir, vis-à-vis d'eux, le rôle de sensei.

Tout ça est sublimé par le dessin de Parnotte. Je l'avais trouvé très bon sur « le maître d'armes » mais là il atteint le plus haut niveau. C'est vraiment très, très beau. le trait, la composition des cases, la colorisation, le découpage, tout est nickel.

Vous l'avez compris, « le royaume d'azur » est pour moi un coup de coeur. Ce mélange de Dickens et de fantasy m'a totalement enthousiasmée. Voilà une série qui démarre sur les chapeaux de roue, j'ai vraiment hâte de lire la suite même si ça va être difficile de faire aussi bien sur le 2ème tome.
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Marseille 1900.

Dans l'enfer de l'usine sidérurgique où travaillait mon père, subissant les brûlures mordantes des échardes de fer et respirant les gaz étouffants, des ouvriers risquent leurs vies et leur santé pour obtenir juste de quoi nourrir leur famille. Mon père était de ceux-là… Mais il était bien plus que cela, comme je l'ai découvert plus tard. Quant à ma mère, elle tentait de nous élever du mieux qu'elle pouvait dans une société où les ouvriers étaient humiliés, méprisés et malmenés en toute circonstance… Et la police n'était pas la dernière à cogner…

Critique :

Le scénario de Dorison retrace bien la misère de la classe ouvrière à la Belle Epoque, qui n'était belle que pour ceux qui avaient de l'argent, beaucoup d'argent… Pour les ouvriers, c'était une vie souvent infernale avec juste de quoi survivre… Quand il y avait du travail !
A cette dimension sociale, Dorison ajoute une touche de magie qui remonte plus loin que la nuit des temps.

Ses héros sont trois enfants bien typés, deux garçons et une fille. Celle-ci est douce, rêveuse, la bonté personnifiée. Elle est la plus jeune du trio. L'aîné est un « débrouillard » qui se comporte comme un adulte, un peu voyou, un peu escroc, et fait ce qu'il peut pour remplacer un père décédé. le cadet est un petit génie, toujours plongé dans des livres, de préférence de physique. Dans le premier tome, on ne voit pas encore comment ils pourraient s'opposer à Gédéon, le roi banni, aux pouvoirs incalculables, que l'on devine impitoyable et que l'on déteste sans même l'avoir vu.

Joël Parnotte rend, par son trait, toute la haine et la colère que peuvent ressentir les opprimés face à des injustices contre lesquelles ils ne disposent de quasi aucun moyen. Les expressions des visages semblent animées de ce désir de vengeance et donnent au lecteur l'envie de hurler avec ces esclaves de la révolution industrielle. C'est le point le plus fort de cette bande dessinée où l'on a vraiment envie de haïr des gens que, somme toute, on ne voit pas car ils font faire le sale boulot de la répression par des anciens forçats ou des policiers corrompus et brutaux.

Mon seul problème avec cette bande dessinée… Je ne suis pas fan de magie… En particulier lorsqu'elle est surpuissante…
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critiques presse (7)
LesComics
22 décembre 2020
Encore une fois ce nouveau récit de Dorison est un vrai plaisir ! Cette nouvelle série commence très bien et promet de belles choses ! Un titre à surveiller de très près !
Lire la critique sur le site : LesComics
BDGest
14 février 2019
Le royaume d’azur propose un conte dickensien, dans lequel on aurait incorporé une bonne dose de « fantasy » ; la proposition n’est pas inintéressante, reste à voir comment elle se déploiera dans les prochains tomes de cette saga qui devrait en compter quatre.
Lire la critique sur le site : BDGest
SciFiUniverse
05 février 2019
Une saga grandiose en devenir, de ses deux auteurs Xavier Dorison et Joël Parnotte, qui avec ce premier opus sème les graines de la suite de l’aventure. On a hâte de retrouver Calixte, Victor et Basile dans leur prochain maelstrom.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
BoDoi
05 février 2019
Du classique mais bien posé avec son lot de rebondissements bien amenés et de mystères bien dosés. Un mélange qui fonctionne. Autre réussite, le spectaculaire dessin de Joël Parnotte, très précis et fouillé mais sans surcharge.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Auracan
01 février 2019
Joël Parnotte signe des planches époustouflantes, autant à l'aise dans sa représentation des personnages que dans de superbes décors, industriels ou naturels. Son talent, lui aussi, grâce à un subtil équilibre, nous permet aussi de conserver un pied dans la réalité.
Lire la critique sur le site : Auracan
BDZoom
22 janvier 2019
Dessinée par Joël Parnotte, « Aristophania » est une réussite qui emmène notre âme (torturée…) d’enfant vers un imaginaire digne des « Animaux fantastiques » de J.K. Rowling ou de « Peter Pan » selon Loisel [...] Riche en détails, en cadrages et plans intimistes ou spectaculaires, « Aristophania » ne devrait que vous rendre plus impatient de découvrir la suite… ou plutôt les suites : trois albums, à paraître respectivement en octobre 2019.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Sceneario
18 janvier 2019
Joêl Parnotte offre une magnifique partition graphique. Son talent fait des merveilles et nous enchante. Il pose l'atmosphère particulière du récit, nous faisant prendre conscience de la difficulté de la vie en ce début du XXème siècle. Puis, il nous entraîne dans les magnifiques décors de Var, Provence ou bien comme ic, le Royaume d'Azur !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
- Cette forme délicate, ce craquant… ça a l’air exquis !
- C’est un chichi frégi, madame ! Le vrai ! Frit à l’huile d’olive et parfumée à la fleur d’oranger.
- Cela doit être excellent… Mais où sont les couverts ?
- Des couverts ! Mais cela se mange avec les doigts !
- Avec les doigts ?! Oh ! Quelle aventure ! Je n’oserai jamais ! Et vous monsieur ? Entre ces délicieux beignets et l’usage de vos doigts, de quel côté pencherait votre cœur ?
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"_Gagner du temps...C'est impossible jeune homme...
_Pourquoi ?
_Avez-vous le pouvoir de changer le passé ?
_Euh...non
_Un don pour faire apparaître le futur ?
_Non plus, mais...
_Alors concentrez-vous sur le seul rendez-vous qui vaille le coup.
_Avec qui ?
_Le présent."
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- On pourrait pas prendre une hippomobile ou une charrette ?
- Pour quoi faire ?
- Ben... Pour gagner du temps ?
- "Gagner du temps"... C'est impossible, jeune homme.
- Pourquoi ?
- Avez-vous le pouvoir de changer le passé ?
- Heu... Non...
- Un don pour faire apparaitre le futur ?
- Non plus, mais...
- Alors concentrez-vous sur le seul rendez-vous qui vaille le coup.
- Avec qui ?
- Le présent.
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Je ne sais pas combien de fois j'ai entendu que l'enfance était la période la plus merveilleuse de la vie. Si vous voulez mon avis, c'est le genre de banalité qui ne sert qu'à cacher une réalité moins plaisante... l'enfance, ça fait peur. Qui n'a jamais été aussi seul et aussi faible ? Votre destin remis entre des mains inconnues, le voile du monde se déchirant pour révéler merveilles un jour, monstres le lendemain... Chaque porte promettant de vous guider vers un nouveau ciel, ou menaçant de vous enfermer à jamais.
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– J’ai compris… Tu suggères qu’Aristophania est une sorcière, comme celle de « Hansel et Gretel » ? Ce parc, cette forêt, seraient la cage où elle nous aurait enfermés, et elle nous engraisse avant de nous…

– Arrête, Victor !! Tu l’as vue le cul sur un balai ? Ou en train de gesticuler avec une baguette ? T’es con ou quoi ? Faut que t’arrêtes de lire, ça te ramollit le cerveau !
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