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Critiques de Jon Fasman (38)
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La bibliothèque du géographe

Je ne sais pas ce qui m'a gâché vraiment le plaisir en poursuivant la lecture de ce roman pourtant bien écrit!

Tout avait l'air de bien commencé avec la mort du professeur de l'histoire de l'université de Wickenden, et que le journaliste Paul Tomm, en recevant la recommandation d'écrire sa chronique nécrologique, découdre tout un mystère qui couvre ce personnage originaire de l'Estonie . En même temps, nous découvrons un personnage étrange du moyen-âge, Al-Idrisi qui est à la fois cartographe, herboriste, illustrateur, scribe, bibliothécaire, compositeur, guérisseur et philosophe, un érudit qui sera à l'origine de la création de plusieurs bibliothèques à l'époque. En fuyant certaines menaces de ces ennemis, il deviendra herboriste et géographe dans la cour du roi de Sicile à Palerme où il entretient une grande bibliothèque dans laquelle il se livre aux activités ésotériques, notamment en pratiquant de l'alchimie. Mais un jour sa disparition étant déclarée, un voleur s'approprie un sac dans cette bibliothèque et découvre dans celui-ci des objets ésotériques étranges...

Puis les temps vont basculer, Jon Fasman nous fait courir un peu partout dans le temps et à plusieurs endroits pour retrouver la destinée de ces objets, dispersés partout dans le monde, et leur impact sur les hommes. Ces objets deviennent des personnages à part entière, faisant preuve d'une érudition de l'auteur, seulement plusieurs personnages et contextes interviennent au point qu'on a du mal à tout relié avec le temps présent où se déroule l'enquête un peu passive de de Tom. Je dirais qu'à la taille de l'érudition , il a certainement manqué une fiction de taille pour emporter véritablement dans cette course acharnée de ces objets aux multiples pouvoir!
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La bibliothèque du géographe

Lorsqu'un vieux professeur d'histoire d'origine balte est retrouvé mort à son domicile, le jeune journaliste Paul Tomm est chargé d'écrire sa nécrologie. Il est vrai qu'il ne se passe pas grand chose dans la jolie petite ville de Lincoln et qu'il faut faire feu de tout bois pour fournir aux lecteurs quelque chose à se mettre sous la dent. Afin d'en savoir un peu plus sur le défunt pour étoffer son article, Paul se rend dans son ancienne université où son sujet était titulaire d'un poste d'enseignement et occupait un bureau même s'il apparait qu'il n'avait aucun élève.

Au fur et à mesure de ses recherches, le jeune homme en apprend de bien belles ...Le professeur se barricadait dans son bureau équipé d'un système de sécurité perfectionné, il lui arrivait de jouer du pistolet car il se sentait menacé, il fréquentait un bar louche , sa seule amie était une jeune musicienne vraiment sympa...Le mystère s'épaissit et la mort du professeur pourrait bien ne pas être naturelle...

D'ailleurs qui était il vraiment ? Personne ne parait le savoir.

Parallèlement au déroulement de cette intrigue, l'auteur nous présente une liste d'objets ésotériques qui ont appartenu au cartographe et bibliothécaire du Roi Roger de Sicile, Al Idrissi dont la réunion pourrait bien constituer le trésor des alchimistes permettant la réalisation du grand oeuvre et la transmutation de la matière. Chaque objet est présenté dans le cadre d'une courte nouvelle qui se termine généralement par le trépas violent de son possesseur, ce qui conduit à penser qu'un individu (ou un groupe ) cherchent à réunir les objets ....ce qui renvoie à l'intrigue principale du roman et au mystérieux professeur...

J'ai apprécié ce roman intelligent et érudit qui excelle dans les notations historiques médiévales mais aussi dans l'analyse géopolitique contemporaine, mettant en évidence les rapports entre la Russie soviétique et les pays baltes, la corruption et l'autorité du régime, l'attrait persistant pour l'occultisme . L'histoire devient de plus en plus addictive au fur et à mesure que l'on progresse dans la lecture et une petite dose d'humour permet d'alléger une ambiance qui pourrait paraître trop lourde.

Certes la lecture n'est pas toujours aisée mais c'est aussi l'intérêt de ce type de récit qui ne plonge pas dans la facilité à la manière d'un Dan Brown dans son trop célèbre "Da Vinci code", de susciter l'envie pour le lecteur de quitter les sentiers battus de la culture mainstream pour se confronter à un roman qui bien qu'exigeant, n'en est pas moins passionnant.
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La bibliothèque du géographe

Un bouquin dont j'ai eu la mauvaise idée d'insister pour le terminer après plusieurs tentatives vaines. Ce dernier acharnement a eu raison de moi, la fin est aussi pénible que le reste.

L'idée de base est alléchante avec cette liste d'objets qui remonte au fil du temps jusqu'à nos jours. Une trame liée contemporaine avec des personnages simples et attachants. On s'attend à ce que ces deux tableaux nous mènent vers une issue excitante, mais ça se termine en série B, terminé bonsoir, on boucle la valise (dernier objet de la liste) et adieu.

Pas mécontent de passer à autre chose...
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La bibliothèque du géographe

En voyant cette jolie couverture et le résumé, je me faisais une joie de dévorer un thriller historique parsemé de référence ésotériques à la Umberto Eco.

Déception! Au final ça n'atteint même pas le niveau d'un Dan Brown, c'est dire.

Le livre est long, décousu, incohérent, prétentieux et même carrément ridicule par moments (une scène où le héros se défend avec une balle de base ball...).



Pourtant ça démarre bien. En rédigeant la nécrologie d'un de ses profs (qu'il a à peine connu ceci-dit), un journaliste jeune et un peu glandeur mais forcément talentueux (tout le monde le dit alors) va mettre au jour un étrange complot de personnages ésotériques trouvant ses racines dès siècles plus tôt.

Le livre alterne entre l'enquête proprement dite (point de vue narratif du personnage principal) pour les chapitre impairs, avec l'histoire, la description et la valeur monétaire de 16 objets ayant appartenu à un alchimiste au Moyen-Âge.

Pourquoi pas ?

Encore faut-il donner un peu de sens à l'histoire au lieu de nous balancer de façon artificielle.

Du début à la fin du livre je me suis demandé ce qu'était les chapitres pairs. Qui les écrit ? Je pensais qu'il s'agissait d'une espèce de journal intime, peut-être ayant appartenu à la victime. On découvre à la fin [spoiler]que c'est apparemment écrit par Hannah, mais c'est incohérent car elle raconte des scènes qu'elle n'a pas vécues ni vues[/spoiler].

Quel rapport entre ces différents objets (non, il ne s'agit uniquement d'objets ayant appartenu à I'alchimiste du premier chapitre pair), pourquoi leur "valeur estimée" ?

Non seulement ça mais en plus à bien y réfléchir [spoiler]on s'en fout un peu, il n'y a que la Table d'émeraude qui serve à prolonger la vie. D'ailleurs elle est passée où celle-là ? Dans le coffre trouvé par le flic? On n'aura même pas la réponse, on sait juste qu'apparemment les alchimistes l'ont récupéré à la fin et tout rentre dans l'ordre, donc. Comme si rien ne s'était passé. [/spoiler]



Des longueurs épouvantables.

Je suis pas du genre à bouder mon plaisir devant de longues et passionnantes descriptions, mais là c'est toute une série de dialogues, situations, réflexions, instrospections inutiles qu'on nous inflige. Des passages qui ne sont ni agréables à lire, ni nécessaires à l'intrigue.



Lors d'une scène vers la fin du livre, les principaux protagonistes dînent ensemble et révèlent (enfin!) les découvertes étonnantes qu'ils ont faites sur la victime. Qu'on alterne entre la description du savoureux repas et les révélations, je veux bien.

Mais une réflexion sur le fait qu'un des personnages s'est mal rasé entre "le pli entre le cou et le double menton, où poussait comme de la mousse une longue touffe de poils", moi j'ai envie dire : "on s'en fout, viens-en au fait!"



Prenons comme exemple le 8ème chapitre. Un personnage mystérieux nouvellement arrivé en ville sous une fausse identité doit exécuter une mystérieuse mission. Pour ce faire, il élabore une longue stratégie visant à devenir le client habitué d'un restaurant chinois. C'est-à-dire qu'il y vient quasiment tous les jours pendant 20 jours et discute avec les serveurs. Croyez-le ou non mais l'auteur tient à nous faire vivre ça sur 7 pages. Doublement inutile. D'abord parce qu'il n'y aucun suspense, on sait d'avance que la "mission" c'est de récupérer un objet. (Pourquoi ? parce que c'est comme ça dans tous les chapitres pairs, pardi!); ensuite parce que sa "stratégie" est ridiculement compliquée. Il aurait très bien pu venir n'importe quel jour pour récupérer l'objet. Ce chapitre aurait pu être plié en deux pages. On dirait que l'auteur se fait un devoir de rallonger. Pour faire plus sérieux ?



Là où on nous promettait un livre "érudit", je vois surtout une énumération de lieux exotiques pêchés à droite, à gauche, un catalogue de stéréotypes à peine plus originaux que la normale. Sans doute Fasman se trouve-t-il érudit d'évoquer la France via le Sancerre et Bourg-en-Bresse au lieu de Paris et du champagne (sarcasme). Mais moi, désolé ça m'impressionne pas.

Qui plus est l'auteur fait parfois preuve d'une condescendance assez dérangeante vis-à-vis de tout ce qui n'est pas américain.

Je passerai sur les anglais snobs et édentés, les chinois impassibles, parlant à peine l'anglais et prêts à tout pour avoir un héritier mâle; le plus rigolo reste les scènes en Union Soviétiques, qui semblent tout droit sorties de Ian Fleming. Les russes sont forcément bêtes, maigres, et la bouche pleine de slogans socialistes.

Sans compter les absurdités historiques. Passe encore que l'auteur s'imagine qu'en URSS en 1988 on pouvait être dénoncé pour avoir tenu une cérémonie religieuse dans sa propre maison; mais quand un soldat parle de la "lutte contre les Mencheviks" en 1974 en Ethiopie...



L'auteur crée une gallerie de personnages aussi trucullents (en apparence) qu'inutiles. Ainsi, Austell, personnage ennuyant et attachant dont on sait tout dans les premiers chapitres et qu'on ne reverra plus du tout passé le premier tiers du livre. Ainsi le duo des policiers corrompus et incapables (forcément dans une petite ville) à la Laurell et Hardy. On croit qu'ils interviendront dans le dénouement, en fait non. Ainsi le médecin légiste dont [spoiler]on ne sait même pas s'il est mort d'un accident ou non, et d'ailleurs sa mort n'était pas justifiée.[/spoiler]



Enfin, l'histoire. Je n'ai pas envie de tout raconter mais la révélation finale n'est qu'une déception de plus. La montagne accouche d'une souris. "Tout ça pour ça ?" Et oui.

Les motivations de la victime sont absurdes et ne justifient pas sa disparition. Les motivations de ses assassins le sont tout autant. On n'a pas réponse claire sur ce qu'ils sont vraiment. On a l'impression à la fin de l'histoire que c'est comme si rien ne s'était passé.

Quelle perte de temps.

Faites-vous plaisir et éviter ce livre. Et si jamais vous l'entâmer un jour, vous pouvez sauter directement à la fin, vous n'aurez pas perdu grand chose.
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La ville insoumise

Jim Vilatzer, trentenaire américain d'origine juive russe, végète dans le délicatessen de ses parents. Célibataire depuis un échec amoureux, menacé par ses créanciers, il saisit l'occasion de partir s'installer en Russie lorsqu'un ami lui propose un poste à la Fondation de la mémoire, à Moscou. Il est chargé d'interviewer les survivants du goulag et se trouve mêlé à un complot international.

Jim est un looser. 34 ans, célibataire, un petit boulot dans l’épicerie de ses parents en banlieue de Chicago. Ses seuls amis : la bière et le poker. Criblé de dettes, il est au fond du gouffre quand se présente l’opportunité d’un nouveau départ, en Russie. Il se croit tiré d’affaire, mais les beaux yeux de Kaisa vont le conduire au cœur d’un complot infernal entre gouvernement russe et CIA.

Après un premier polar érudit, Jon Fasman nous entraine cette fois dans un thriller international. Un roman d’espionnage un peu à part. On sent ici toute la fascination de l’auteur pour cette Russie millénaire et cette URSS inquiétante. Le pays des soviets est certes l’ennemie juré des Etats-Unis mais avec l’auteur tout n’est pas manichéen. Il joue sur la subtilité, sur les sentiments par nous présenter une Russie nouvelle qui n’a rien a envier coté complot, manipulation et autre secret d’état à celle de Staline et des grandes heures des purges et des expériences secrètes. Une plongée fascinante en terre moscovite.


Lien : https://collectifpolar.com/
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La bibliothèque du géographe

J'ai beaucoup apprécié ce livre érudit et polar bien mené
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La bibliothèque du géographe

Ce livre a traîné sur ma table de chevet un certain temps avec des périodes où je le laissais de côté et d'autres où je m'imposais de le terminer en me disant... "Allez, il va peut-être t'étonner ... il va peut-être se passer quelque chose donc ne te décourage pas" ^^





Livre terminé hier soir... et ce qui me vient de suite à l'esprit est ... ENFIN !!!!





Ce livre se présente avec un récit en deux temps. L'histoire principale est incarnée par Paul Tomm, jeune journaliste qui se voit missionné par son journal d'une petite bourgade (Wickenden) afin d'écrire la nécrologie d'un vieux professeur d'université Jaan Pühapäev. Cette simple nécrologie à écrire qui semblait simple va conduire Paul Tomm sur une enquête mêlant étrange, assassinat, chantage, alchimie... de l'autre côté, le récit est entrecoupé de petits chapitres nous présentant et nous relatant chronologiquement et depuis leur disparition le destin d'objets très recherché et ayant appartenu à un certain Al-IDrisi.





Bon en ce qui me concerne... j'adore les thrillers ésotériques mais encore faudrait-il que l'histoire se tienne avec un cadre et une intrigue qui donne envie de s'accrocher au livre. Ici, je me suis littéralement ennuyé. Il ne se passe quasi rien ... nous suivons Paul Tomm pendant une semaine rencontrant des connaissances de ce professeur, parlant avec son patron, rencontrant Hannah Rowe la voisine du professeur mort... L'action est lente... mais lente :( de plus, quelle idée à eu Jon Fasman de donner comme héro à son histoire un jeune journaliste dans une petite ville ? La disparité entre le personnage et ce qu'implique LE SECRET DE CETTE AFFAIRE est telle qu'on n'adhère vraiment pas ! le final est ... BOF ... oui BOF ... on en ressort en se disant... "tout cela pour ça !"





Par contre, j'ai apprécié les passages "interludes" où il était question des objets d'Al-Idrisi. Là l'auteur arrivait en quelques pages à donner du rythme et de la tension au récit. Un vrai souffle d'air contrastant avec la monotonie du récit.





Super couverture, un résumé qui promettait beaucoup mais au final... déception.
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La bibliothèque du géographe

Avant-dernier livre lu pendant mes vacances américaines : "La bibliothèque du géographe' de Jon Fasman.



Un prof de fac est retrouvé mort chez lui.

Un jeune journaliste mène l'enquête, tout d'abord pour une simple chronique nécrologique, puis... les choses se compliquent.

Parallèlement à l'histoire, sont intercalés des chapitres racontant chacun l'histoire d'un objet ancien.

Histoires qui semblent n'voir aucun rapport avec l'enquête ....

Et finalement tout s'imbrique ...

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La bibliothèque du géographe

Difficile de faire un résumé simple de ce roman un poil déjanté.

Mélanger une enquête policière et journalistique actuelle à la quête millénaire d'objets magiques, ésotériques ou simplement bizarres semblent être un pari risqué, mais gagnant au final.

On passe aisément d'une époque à l'autre, d'une quête (ou enquête) à la suivante.

L'humour fin dans un paragraphe, plus...grossier dans un autre nous fait passer un excellent moment de lecture, tout en nous disant que nous sommes finalement en train de nous cultiver, comme ça l'air de rien ...

Jon Fasman est une découverte pour moi, mais je recommande sans hésitation.

Les règles du roman policier et du conte sont allègrement mélangées et secouées pour nous déstabiliser et nous fasciner tout à la fois: un régal !
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La bibliothèque du géographe

Quel est le rapport entre al-Idrissi, cartographe et herboriste à la cour du roi de Sicile, Roger II, au XIIème siècle et un professeur d'histoire en activité dans la prestigieuse université américaine de Wickenden?

Paul Tomm, jeune reporter au Lincoln Carrier , chargée de rédiger la nécrologie de ce dernier va avoir du fil à retordre pour trouver la solution.

Un voyage autour du monde empruntant les labyrinthes secrets de l'Histoire...
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La bibliothèque du géographe

J'ai redécouvert ce livre en rangeant ma bibliothèque, je l'avais déjà lu, mais hélas ! aucun souvenir (c'est dire s'il m'avait marqué) et contrairement à mon habitude je n'en avait pas fait une mind-map.

Je l'ai donc relu (lecture très rapide).

Fasman surfe sur la vague des thrillers ésotériques plus ou moins obscurs qui déferle depuis quelques années.

Je dirais que celui-ci est plutôt dans la bonne moyenne en termes d'écriture (mieux que Dan Brown par exemple). L'enquête sur le meurtre est assez intéressante, les apartés sur les objets inégaux (au début on a du mal à comprendre l'articulation des chapitres). L'intrigue en elle-même est pour le moins farfelue et tirée par les cheveux.

Heureusement pour nous, un gentil alchimiste (assassin multi-récidiviste par ailleurs) va prendre la peine de tout expliquer au héros, fort marri, car sa nouvelle petite amie vient d'être recrutée par les alchimistes.

Au final, un petit roman, vite oublié, mais agréable à lire en vacances ou au volant dans un embouteillage.

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La bibliothèque du géographe

Au début, c'est difficile à lire car, plusieurs intrigues s'emmêlent. La principale est bonne; les autres le sont moins. Traite d'objets dalchimistes volés. L'alchimie en tant que telle est à peine effleurée .
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La bibliothèque du géographe

Le mélange des genres est actuellement une bonne recette pour faire de la "World Literature" : un zeste d'intrigue policière (meurtres mystérieux...), un zeste d'ésotérisme (dieux égyptiens et alchimistes), un zeste de Faulkner (on écrit tout bien dans l'ordre et après on mélange), un zeste d'érudition mais pas trop (pour que le lecteur se sente intelligent) et une belle couverture avec des dorures mais sans photo (on n'est pas un roman de gare, non mais alors !!) et le tour est joué. Voilà ce que Jon Fasman a réussi (à en voir le nombre de traductions de son ouvrage). Pour les amateurs du genre, un bon moment à passer sur la plage, mais si vous avez aimé "Le nom de la rose" (Umberto Eco) ou "La bicyclette de Léonard" (Ignacio Paco Taibo II) vous risquez d'être sérieusement déçus...
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La bibliothèque du géographe

Très bon roman ! Même s'il crache sur la Belgique, on lui pardonne.
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La bibliothèque du géographe

Complexe et ardu ce mélange entre un siècle obscur et aujourd'hui. On oublie tout pour essayer de comprendre les mystères de ses objets et élucider ce meurtre
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La bibliothèque du géographe

En 1154, à Palerme, un voleur dérobe un sac dans la bibliothèque

d'un célèbre géographe au service du roi.

Neuf cents ans plus tard, dans une petite ville du Connecticut, le jeune journaliste Paul Tomm enquête sur la mort mystérieuse d'un vieux professeur originaire d'Estonie.

Les deux intrigues se font bientôt écho avant de se rejoindre.



Ce roman , mi-roman policier, mi-récit de voyage fabuleux à travers les siècles, nous entraîne sur plusieurs continents.

Les objets magiques y cotoient des secrets inavouables.

Et il y règne une ambiance tout à fait exceptionnelle, qui fait que j'ai littéralement dévoré ce livre qui nous parle d'objets aussi fascinants que mystérieux.



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La bibliothèque du géographe

Fasman mène si étroitement sa barque qu’il est difficile de ne pas se prendre au jeu : en sautant d’un siècle et d’un continent à l’autre pour mêler le polar à la légende, il donne un roman rythmé et très divertissant..



Le titre du roman me paraît plus vendeur que conforme à l’intrigue. Car c’est bien d’une bibliothèque qu’il s’agit, et des mystères qu’elle recèle, mieux protégés qu’une citadelle, mais de celle d’un obscur professeur de langues baltiques dans l’Etat du Michigan



Je regretterai simplement la complexité excessive d’une intrigue qui n’aurait rien perdu à quelques allègements.



Divertissant et on apprend quelques choses
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La bibliothèque du géographe

Un thriller passionnant bien qu'un peu compliqué car l'histoire principale est entrecoupée de flash-backs retraçant l'histoire des objets qui constituent la bibliothèque du géographe. Mais l'intrigue est bien menée et le journaliste attachant !
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La ville insoumise

Livre reçu il y a longtemps grâce à Suzanne de " chez les filles" . J'ai découvert un monde un auteur. Cependant , il ne m'en reste que peut de souvenirs sauf celui d'avoir eu un mal fou à le terminer.
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La bibliothèque du géographe

Un livre entièrement construit autour d'une seule idée: alterner des descriptions d'objets rares ou précieux avec des chapitres consacrés à une enquête policière. Une fois passé l'effet de nouveauté (relative) de ce procédé, on s'ennuie beaucoup. Comme d'autres lecteurs ici, j'ai terminé le livre par sens du devoir...
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