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Critiques de Jón Kalman Stefánsson (1124)
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À la mesure de l'univers

Ari a pris une chambre à l'hôtel de l'aéroport de Keflavik, dans les prochains jours il rendra visite à Jacob, son père, dont les jours sont comptés. Je retrouve le narrateur que j'avais quitté, en août 2015, après ma lecture de D'ailleurs les poissons n'ont pas de pieds, j'ignorais alors que c'était le premier tome d'un diptyque. Comme dans le premier livre, le narrateur n'arrête pas de me balader entre aujourd'hui, les années soixante, les années quatre-vingt et le temps jadis ; je renoue aussi avec tous les personnages de cette saga familiale.

Cette fois encore, j'ai été sous le charme de la prose poétique de Jón Kalman Stefánsson.
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À la mesure de l'univers

La plume impressionnante de densité et de lyrisme de Jón Kalman Stefánsson.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..
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À la mesure de l'univers

Une lecture sans rupture, sensible et savoureuse ; une invitation à la rêverie et à la contemplation, au dépaysement et à l'agréable mélancolie.
Lien : https://www.actualitte.com/a..
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À la mesure de l'univers

Cette chronique familiale voyage dans l'Islande du XXe siècle, depuis les fjords de l'Est jusqu'à Keflavik, pour couvrir l'histoire de trois générations d'est en ouest.
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À la mesure de l'univers

Avec À la mesure de l’univers, Jón Kalman Stefánsson poursuit ce qu’il avait commencé dans D’ailleurs, les poissons n’ont pas de pieds, plongeant toujours plus profondément dans les destins d’Ari, son père Jakob, sa grand-mère Margret et tous les autres.
Lien : http://www.ledevoir.com/cult..
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À la mesure de l'univers

2ème tome d'une saga islandaise sur 3 générations. N'ayant pas lu le premier, j'ai du mal à entrer dans ce récit déstructuré. Une belle prose pourtant et des portraits saisissants.
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À la mesure de l'univers

Saga familiale sensible et décomposé, ode à une improbable consolation apportée par la poésie, discrète inscription d'une histoire collective et islandaise, À la mesure de l'univers interroge notre présence et nos conceptions de l'amour et du bonheur. Jón Kalman Stefánsson signe un roman lumineux, naïf à l'occasion.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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À la mesure de l'univers

Aaaaaah l'écriture de Jón Kalman Stefánsson...

C'est quelque chose !

Je crois qu'il pourrait nous raconter absolument n'importe quoi. Il pourrait même ne rien raconter du tout, tellement sa langue est poétique et se suffit à elle-même.

Il réussit à faire surgir des images magnifiques, des sentiments d'une douceur ou d'une violence inouïes... Juste avec ses mots si beaux.

Le milieu des pêcheurs, l'envie d'apprendre, d'écrire, l'amour et la mort, les défaites et les colères... Tout ça est superbement rendu.

Comme un tableau vivant.
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À la mesure de l'univers

Suite de D'ailleurs les poissons n'ont pas de pieds.

Coup de coeur confirmé pour cet auteur islandais dont les mots se savourent!
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À la mesure de l'univers

Suite et fin de la saga familiale commencée dans le roman "D'ailleurs les poissons n'ont pas de pieds ". Ici on retrouve les personnages du premier tome, les enfants, les petits-enfants, et parmi eux, nous suivons de nouveau Ari, revenu en Islande au chevet de son père . C'est toujours aussi poétique et toujours aussi poignant, et ce tome m'a semblé beaucoup plus accessible que le premier. Est-ce que je me suis finalement habituée au style si particulier de Jón Kalman Stefánsson ? Si c'est le cas, j'en suis ravie et je suis impatiente de découvrir ses autres ouvrages.
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À la mesure de l'univers

Jón Kalman Stefánsson est l'un des mes plus belles découvertes littéraires des dernières années.



Un style, une écriture, la construction du récit, des personnages attachants, un univers particulier, fascinant, des époques ; tout me plaît dans ce roman qui suit Les poissons n'ont pas de pied.
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À la mesure de l'univers

Enchantée par "D'ailleurs, les poissons..." , j'ai abordé avec enthousiasme la suite du dyptique... étrangement , dès les premières pages ,

j'ai eu cette curieuse impression que ce n'était pas la même personne qui écrivait ... et comme pour vouloir compléter un livre qui se suffisait en fait à lui - même ...

J'ai laborieusement achevé ma lecture , et je vais arrêter aussi ici mon compte - rendu ... Je lirai "Entre ciel et terre " que je m'étais aussi procuré, un de ces jours .
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À la mesure de l'univers

Somptueuse déambulation dans les replis du temps sur les traces d'une famille islandaise aux femmes vibrantes, aux hommes sanguins. Jon Kalman décrit une Islande majestueuse et blessée dans une langue poétique et musicale. On pleure de douleur, on pleure de beauté. Les mots de l'auteur nous touchent au plus profond. Un chef d’œuvre.
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À la mesure de l'univers

Ce livre nous apprend à vivre , parce que comment pourrions nous traverser la vie sans cela?

Comment pourrions nous aller du bonheur à la douleur ? comment pourrions nous naviguer entre deux ? comment pourrions nous naviguer sur cette autre mer qu'est la vie , aussi imprévisible que l'océan des mers ?
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À la mesure de l'univers

Nul ne peut marcher sur la mer, ça se saurait sinon, et si « d'ailleurs les poissons n'ont pas de pied » c'est pour cette raison, apprenait-on dans le premier volet.

Voici donc le deuxième tome du diptyque, de cette saga familiale islandaise sur trois générations qui m'avait plongé avec délice dans la prose lyrique et poétique de cet auteur. C'était en 2015 déjà, ma mémoire bancale m'a incité à m'y replonger avant d'aborder la suite (mais ça n'est peut-être pas forcément indispensable, l'on peut lire sereinement le tome 2, les rappels y sont suffisants... enfin à mon avis).



L'on retrouve la famille d'Ari, poète de retour à Keiflavik pour se rendre au chevet de son père, après avoir quitté 2 ans plus tôt femmes et enfants pour Copenhague, et n'y avoir trouvé que regrets. Revoici ses amours, ses amis, ses emmerdes. Les souvenirs de son oncle Pordur, sa grand-mère Magret. Entre autres bien sûr, car les personnages prolifèrent. Construit comme le précédent, le récit oscille entre jadis et aujourd'hui, et se permet même des incises. Avec pour lien en guise d'héritage à ses diverses époques la gifle, monumentale gifle qu'ils se sont parfois transmise de père en fils.



Mais là n'est pas l'essentiel. le livre ne peut être résumé, tant les histoires des habitants de Keflavik se croisent et s'entre-mêlent, en plus de celles de la famille d'Ari.



Il y est aussi et surtout question d'univers, dans cette suite à « D'ailleurs les poissons n'ont pas de pied".

Quoi de mieux comme titre qu'« A la mesure de l'univers » en effet, quand avec Jon Kalman Stefansson on a cette sensation unique de basculer dans un monde si particulier, islandais, mêlant à l'humanité fjords et poésie, mers et étoiles, anges et glaciers. Une Islande où il ne neige pas comme ici ou là, où il faut s'attendre à voir dans les flocons des signaux d'un au-delà.



L'univers de ce roman n'est donc pas que terre-à-terre. Avec sa prose poétique et son lyrisme en conducteurs, il semble étirer parfois le réel vers un ailleurs, comme s'il cherchait dans les différentes époques une raison à l'humanité.



« Ari ouvre les yeux au son d'un chant qui lui semble venu de très loin. Il met longtemps à se réveiller vraiment, en tout cas, suffisamment pour distinguer le sommeil de la veille, le rêve du réel, et voilà sans doute pourquoi, l'espace de quelques instants, il pense que cette mélodie n'est pas de notre monde, il pense que cette nuit, les frontières entre les univers ont été abolies et que maintenant, les défunts chantent à son intention, si magnifiquement, pour l'aider à sortir du sommeil et l'envelopper de douceur avant que la réalité ne le percute. »



En tout cas une chose est sûre avec cet auteur, les étoiles s'allument à chaque fois que je le lis, à commencer par celles de Babélio.
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À la mesure de l'univers

« A la mesure de l’univers » poursuit la chronique familiale débutée avec « D’ailleurs les poissons n’ont pas de pieds ». On y retrouve donc Ari, de retour dans sa ville natale de Keyflavik après des années passées au Danemark. Ari qui s’apprête à revoir son père mourant, qui vient de quitter sa femme et ne sait plus vraiment où il en est. Et à travers Ari on remonte l’histoire de sa famille sur trois générations, entre « aujourd’hui », « jadis » (c'est-à-dire dans l’entre-deux-guerres) et les années 80. Les chapitres alternent les époques, les lieux et les personnages, montrant chacun à un moment crucial, un moment où il va falloir faire un choix, où tricher avec soi-même ne va plus être possible.



Oddur le grand-père capitaine d’un bateau de pêche, Margret la grand-mère irrésistiblement attirée par le directeur d’école, Pordur leur fils passionné de littérature mais qui ne pourra s’extraire de sa condition de marin, Jakob, le père d’Ari qui deviendra maçon, mais aussi l’horloger Gunnar, Erin, Tryggvi, Aslaug, Svavar, Asmundur ou encore Ana. Des islandais habitués à l’âpreté et aux vents contraires qui ont plus de facilités à affronter les éléments déchaînés que leurs propres tempêtes intérieures.



Stefansson tisse sa toile, comme d’habitude brillamment mais avec moins de flamboyance que dans ses romans précédents. L’écriture est plus sèche, le lyrisme plus contenu et les aphorismes, qui étaient un peu sa marque de fabrique, quasi inexistants. Une évolution certaine et pourtant le lecteur n’y perd pas au change. Parce que ce diable d’homme sait parler comme personne de la mort, de l’amour et du temps qui passe. Et puis il lui suffit d’une scène, d’une image pour saisir la grâce d’un moment, pour faire plonger dans l’océan un ivrogne décidé à cueillir la lune, pour décrire un visage conservant malgré les années « le souvenir imprécis d’une certaine beauté » ou pour exprimer la tristesse d’une femme à l’enterrement de son mari, « cet homme taciturne, râblé, et aussi dur qu’une pierre » qui ne viendra plus poser une couverture sur ses épaules quand elle regardera les étoiles.



Du grand Stefansson, tout simplement.




Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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À la mesure de l'univers

L'Islande, un petit pays où les gens écrivent des poèmes comme s'il en va de leur santé mentale, où les habitants sacrifient une place précieuse dans leur maison assez petite pour créer un cabinet de lecture, un pays où le libraire parcourt le pays en bateau avec une valise remplie de livres, mais aussi un pays où on aime se soûler en compagnie du pasteur quitte à en venir aux mains ensuite.

Keflavik, quelques milliers d'habitants, son port vide, son chômage, ancienne base américaine. le cimetière est installé sur la lande battue par les vents, les morts sont enterrés là, c'est leur punition pour avoir choisi de passer leur vie sur cette terre plate. le monde avance avec son cortège d'événements, mais ici tout tourne autour du poisson.



Ce récit se déroule sur trois périodes et l'on suit trois générations d'une famille à travers trois personnages, Margret la grand-mère, Jakob un des enfants et Ari le petit-fils.



Jadis : le directeur de l'école est venu voir Margret, il souhaite que Poldur, son fils, poursuive ses études, la vie de pêcheur est un gâchis. Mais son mari Oddur a pris sa décision, il va prendre son fils à bord comme matelot.



Années 80 : Ari vit avec Jakob son père et sa belle-mère, il travaille dans une usine de poissons avec Svavar, dont la grosse pomme d'Adam monte et descend le long de son cou maigrelet comme un animal cherchant la sortie.



Aujourd'hui : Ari, éditeur célèbre, revient à Keflavik après une longue absence, Il va rendre visite à Jakob, son père, qu'il n'a pas vu depuis 3 ans. Depuis 45 ans Jakob n'a jamais dit mon fils, pas plus qu'Ari n'a dit mon père.



Le lecteur retrouve la beauté, la force et la poésie de l'écriture de Stefansson ainsi que les personnages de son roman précédent " D'ailleurs, les poissons n'ont pas de pieds" .

Parsemé de références littéraires et musicales, ce livre d'une grande qualité reste très difficile à lire car les nombreux va-et-vient entre les trois époques déroutent complètement. La terre âpre de l'Islande, La dureté des personnages et le style de l'auteur se mélangent et se confondent dans ce roman où transpire à chaque page l'amour de son pays.









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À la mesure de l'univers

Cela n'aura échappé à personne que l'Islande est une île, difficile d'accès, dont l'activité principale a été et est encore, dans une moindre mesure, la pêche. Ce métier fait la fierté de tout un peuple et crée son identité, le socle de son indépendance. Tout homme dans ce pays a un rapport viscéral avec ce métier, de par ses origines familiales, de par son métier ou par opposition à celui-ci. Soit vous écrivez, soit vous pêchez, ou les deux. La rudesse du climat induit une sincérité dans l'expression des sentiments, nulle possibilité de jouer une comédie, l'énergie nécessaire pour vivre ici est juste suffisante. Une écriture sans fioritures exprime des émotions vite intériorisées ou réprimées, une pérennité s'installe car ici, rien ne change vraiment, la nature commande et rejette tous ceux qui osent la défier. Elle instaure une humilité dès la naissance, on ne joue pas avec elle, elle se joue de vous et peut vous punir de l'avoir oublié. L'écriture est aussi une glorification de cette terre hostile, de ceux qui l'habitent, fiers d'y vivre, ou d'y survivre.

Nul fatalisme, personne ne vous empêche de partir, ni de revenir.

Vous êtes islandais ?

Question saugrenue, ils sont si peu nombreux...
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À la mesure de l'univers

Indicible, c’est le mot qui me vient à l’esprit pour décrire mon ressenti à la lecture de ce roman. Indicible, c’est ce que je ressens au plus profond de moi.



Encore une fois Jon Kalman STEFANSSON me touche au-delà de tout.

Vous dire en quoi, est difficile à expliquer. Ce sont les mots, tout simplement, l’atmosphère... La magie a une nouvelle fois opérée. Ce livre est empreint de nostalgie, de mélancolie, mais aussi d’espoir. Les portraits des femmes sont magnifiques. C’est peut-être cela qui fait que j’aime particulièrement cet auteur.



Par petites touches, et tout au long des deux volumes STEFANSSON nous raconte ce qu’a été la vie de chacun de ses personnages. Ceux de la famille d’Ari mais également ceux qui gravitent autour d’eux, et ce, sur trois générations. Petit à petit tout prend corps, tout s’explique. L’histoire de chacun est tellement forte en émotion, qu’il n’était pas possible de tout raconter en une fois. Et le charme n’aurait pas opéré de la même façon.



Je l’ai acheté à sa sortie, mais j’attendais le moment propice pour le lire. Car un livre de Jon Kalman STEFANSSON ne se lit pas n’importe comment. Il faut le déguster, avoir le temps de se l’approprier.



J’attends la suite avec impatience ! Parce que pour moi, il doit y avoir une suite. Tout n’a pas été dit dans ce deuxième opus. Qu’en est-il des amours d’Ari et de Pora ?



Comme pour le précédent, ma critique n’est pas à la hauteur. J’aurais tellement aimé vous communiquer ce qu’il y a d’indicible et de ce que j’ai pu palper en me plongeant dans cette lecture. Vous pouvez vous référer aux citations que j’ai relevées tout au long du livre pour vous donner une idée de la dimension de ce roman.



De nouveau, une superbe traduction d’Eric BOURY.

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À la mesure de l'univers

Grosse déception avec cette suite. Une impression de déjàvu déjàlu, l'émoi poétique du premier opus ne s'est pas produit, mais plutôt un agacement devant ce qui m'a paru interminable, de digressions en alternances mécaniques entre les générations. Oui, l'Islande est un pays rude au climat inhospitalier, oui, les vieux parents sont difficiles à vivre, mais ils ont tant souffert n'est-il pas? oui les traumatismes de la jeunesse marquent toute la vie... rien à faire, je ne suis pas entrée dans ce volume, l'écriture si poétique du premier volet m'a semblé ampoulée et automatisée dans le second, les personnages se sont perdus dans le brouillard ou ont sombré dans les eaux glacées.
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