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Citations de Jonathan Coe (1353)


Le pire restait à venir avec la Bianca campée par Jennifer Hawkins. Cette catin réputée indomptable exsudait, dans l'interprétation de Mlle Hawkins, toute la charge érotique et l'énergie sensuelle brute d'une limande comateuse.
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La dernière image que le journaliste garda de la source à laquelle il avait si longtemps fait confiance fut celle d’une silhouette qui gesticulait en s’éloignant, les bras encore prisonniers des manches de la veste récalcitrante croisée sur sa poitrine. Allez savoir pourquoi, cette posture lui évoqua la camisole de force.
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Vous voyez, c’est ce qui me plaît chez les Anglais. Vous passez pour des gens fiables, conservateurs. Et pourtant vous passez votre temps à enfreindre les règles.
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Le tyran n’est pas toujours un individu. Ça peut être une idée.
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C’est le chaos dans tous les sens du terme, et tout le monde court. Personne ne s’attendait à ce résultat. Personne n’était prêt. Personne ne sait ce qu’est le Brexit. Personne ne sait comment s’y prendre. Il y a un an et demi, ils disaient tous « Brixit ». Personne ne sait ce que Brexit veut dire.
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Nul ne sait qui je suis, voilà l'ennui, et j'ai terriblement besoin de quelqu'un qui m'apprenne qui je suis.
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La mention de ce film [Les Dents de la mer, 1975] arracha un soupir à monsieur Wilder (qui était davantage résigné que fâché). [ ]
« Mon Dieu, ce film avec le requin. [ ] Même Monroe, même Scarlett O’Hara n’ont pas généré autant d’argent que ce requin ».
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Ennuyeux j'ai eu beaucoup de mal à le terminer. Peu d'intérêt dans le style et l'intrigue...
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"Ça t'arrive souvent de penser à des filles déshabillées ?"
Benjamin soupesa la question avec toute la solennité requise. "Très souvent, dit-il. Tout le temps, même.
- Et les filles, tu les déshabilles des yeux ? Enfin, tu essaies ?
- Des fois. Tu sais, on a beau faire tout son possible pour se retenir, on peut pas s'en empêcher. C'est naturel."
Le regard lointain, se laissant aller malgré lui à des considérations théoriques, Philip dit : "C'est une bien belle chose, un corps de femme." Puis il lança un coup d'oeil à Benjamin et dit fiévreusement : "Est-ce que t'en as déjà... tu sais, quoi... vu un ? Vraiment vu ?"
Benjamin secoua la tête. "Pas vraiment. Seulement à la télé." (p.280-281)
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Il existe entre les gens, un certain type de silence, où les mots ne sont pas nécessaires, et qui signale non la fin mais le début d'une entente.
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Ce que je comprends pas, c'est où ça va finir ? Comment faire si on continue comme ça ? On fabrique plus rien. Et si on fabrique plus rien, alors on n'a plus rien à vendre... Et comment on va survivre ? C'est ça qui m'inquiète. Parce que, bon, ce qu'on voit là, ça m'inquiète pas, ces terrains vagues, c'est pas grave. Quand on démolit une usine et que tous ces emplois disparaissent, on s'attend bien à voir ça. C'est-à-dire, rien. Mais ce magasin, là, ce magasin immense, bon Dieu, et ces maisons, ces centaines de centaines de maisons ? A quoi ça sert ? Comment est-ce qu'on peut remplacer une usine par des boutiques ? S'il n'y a plus d'usines, comment est-ce que les gens vont gagner de quoi dépenser dans les boutiques ? Comment ils vont gagner de quoi acheter les maisons ? Ca n'a pas de sens.
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La politique peut démolir des gens. C'est bêtes, hein? mais c'est vrai .
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Avec l’âge, les espoirs rapetissent et les regrets grandissent. Le défi, c’est de lutter contre ça. D’empêcher les regrets de prendre le dessus. Tu me suis ?
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En rentrant à l'hôtel, nous avons demandé nos clés – il [Matthew] avait la 313, moi la 422 -, mais dans l'ascenseur il a regardé ma clé et a dit : « Je ne pense pas que tu vas en avoir besoin ce soir. »
J'ai ri, et nous nous sommes embrassés à nouveau.
Et ensuite...
Eh bien, on rapporte que Billy aurait dit un jour – un peu crûment sans doute – qu'« Ernst Lubitsch pouvait faire davantage avec une porte fermée que la plupart des cinéastes avec une braguette ouverte » Je vais donc à présent suivre la technique du maître, et fermer la porte de la chambre 313, doucement mais tout à fait fermement, sur ce qu'il advint ensuite.
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La lumière lui donnait la sensation d'être vivante d'une façon qu'elle n'avait pas connue depuis des années, depuis l'enfance peut-être. Sur la terrasse, ses collègues mitraillaient la vue sous tous les angles et depuis toutes les perspectives. Mais elle savait que ce serait peine perdue, et elle laissait son téléphone dans son sac. Aucun agencement de pixels ne rendrait jamais l'émotion du moment, cette sensation absolument nouvelle, intense, de vitalité.
P. 180
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Le lendemain après midi, par un beau dimanche ensoleillé, nous étions assis sur l'herbe au jardin des tuileries avec un exemplaire du Pariscope afin de décider du programme du reste de la journée. Matthew était fasciné par le magazine des programmes, incrédule devant le nombre et la diversité de films proposés à l'écran. Avec l'impression de déborder d'expérience, je lui expliquai que c'était tout à fait normal pour Paris: c'était une ville de cinéphiles (le mot sortit naturellement, avec élégance) et il n'y avait pas meilleur endroit au monde pour se mettre à jour sur les films étrangers ou voir de reprises de classiques.
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Pour la première fois, il a ouvert complètement les yeux et m'a regardé dans la pénombre.
Il m'a embrassé .Ensuite il s'est détourné à nouveau,pour se rallonger dos à moi.
Er puis il a dit dans un murmure: 《 pourquoi pas?》,et il s'est rendormi.(page 292).
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Londres,
Un matin d'hiver,il y a sept ans,je me trouvais sur un escalator.c'était l'un de ceux qui vous permettent de remonter jusqu'au niveau de la rue depuis les quais de la Piccadilly Line à la station de Green Park.( page 11).
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Pas besoin d'aller au cinéma pour savoir que la vie est moche. Les gens y vont parce que ces deux heures apportent à leur existence une petite étincelle, qu'il s'agisse de comédie et de rires ou simplement... Je ne sais pas, de belles robes et d'acteurs séduisants, ou n'importe quoi d'autre - une étincelle qui n'était pas là auparavant. Un soupçon de joie, peut-être.
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Je ne savais rien, à l'époque, des Anglais et de leur besoin compulsif de dissimuler leurs sentiments.
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